* C'est pas vrai … mais qu'est-ce que tu fais là ?! Tu as d'autres fictions à poursuivre, ma vieille !*

Hé ho, on se calme, Jackie. Ici, c'est chez moi, OK ?

Mais oui, je sais. C'est nul, nul, nul de commencer autre chose alors que j'ai déjà deux chapitres sur le feu pour d'autres fictions. Seulement, cette idée m'est venue il y a trois jours et … Bim. Voilà !

J'espère juste que vous ne me zigouillerais pas si c'est trop nul, parce que … eh bien, il y a pas mal de changements. Tout d'abord, Percy est ici une fille. Aïe. Et j'ai changé son prénom. Double aïe. Oui, mais bon, je n'avais pas envie d'écrire une autre de ces fic où Percy est un diminutif de Perséphone – pas que ce ne soit pas bien trouvé, hein ! Je voulais juste changer un peu. Quoi d'autre encore … Ah oui ! Dans ce chapitre, lorsque je parle des dieux, je parle de Zeus, d'Apollon, d'Hermès, d'Athéna, d'Arès, de Poséidon, d'Hadès et d'Artémis. Les autres ne m'inspiraient pas, là-dedans. Bon, je crois n'avoir rien oublié … Si vous êtes encore là et que vous êtes partant alors : bonne lecture !

Oh, et une dernière petite chose : le narrateur sera très présent dans cette fiction … We're watching you ! *_* ( Et voilà … j'ai fais fuir mes derniers lecteurs … Tss! )

Je vous retrouve en bas !

oOo

Comment en étaient-ils arrivés là ? Eh bien, aucun n'avait vraiment compris : les Moires étaient apparues en plein Conseil du Solstice d'hiver, les plongeant tous en état de choc ( hé, c'était pas tous les deux cents ans que ces trois là se montraient ! ) et avaient brièvement expliqué que le sort de l'Olympe était très instable, qu'un rien pouvait causer la fin du monde, qu'ils risquaient tous de mourir et que Kronos menaçait de revenir au pouvoir et de rétablir un nouvel « âge d'or » ( pour qui, on se le demande ). Bref, rien de très grave. En outre, Lachésis, la benjamine qui enroule le fil depuis Chaos sait combien de temps …

Vous imaginez, un peu ? Enrouler le même fil à l'infini depuis la nuit des temps … Y a de quoi souhaiter la fin du monde, non ? Eh ben, même pas. Self control en béton armé, cette Moire. Respect.

Lachésis, donc, avait eu une idée, de ces idées stop-arrêtez-tout, de la trempe de celle qui avait poussé Archimède à courir nu dans les rues … mais en beaucoup plus fou, dans le genre je-sens-que-je-vais-le-regretter-mais-je-le-fais-quand-même : on allait prendre Kronos de court, le battre à son propre jeu, en d'autres thermes … on allait faire un tour dans le futur et évaluer la situation. Rien que ça.

Sauf que les Moires, mes amis, étaient des dames bien occupées. La vie, la mort, le destin, tout ça ne s'arrêtait pas à leur bon vouloir. Clotho devait filer, Lachésis devait enrouler et Atropos devait couper … pas de pause quatre heure pour les Moires, c'est triste mais c'est comme ça !

Entre deux coups de ciseaux, Atropos avait alors émit une autre idée, presque aussi géniale que la précédente … et qui marquerait le commencement de cette histoire.

Si les Moires ne pouvaient pas y aller … alors ce seraient les dieux qui s'y colleraient.

oOo

En 200 ans, le monde avait énormément changé. Les chemins de terre étaient maintenant recouverts de béton, les charrettes avaient été remplacées par les voitures et les petits villages s'étaient étendus. Les maisons de bois qui tremblaient sous les tempêtes avaient laissé place à d'énormes blocs de béton qui ne frémissaient pas sous les intempéries et de hautes tours s'élevaient maintenant vers le ciel. Les hommes avaient progressé, comme il fallait s'y attendre.

Avec le monde, l'Olympe avait bougé. Finit, la France : aujourd'hui c'était aux États-Unis, au sommet de l'une de ces immenses tours, que le cité éternelle se trouvait. Localiser l'Olympe, ça avait été du gâteau, facile : chaque dieu était doté de cette étrange particularité qui lui permettait de toujours savoir où se situait la cité. Bon, le système avait bien quelques bugs ( notre groupe de voyageurs temporels avait d'abord échoué dans un bistrot grec nommé « Aux plaisirs de l'Olympe » ) mais sinon tout marchait impec, comme sur des roulettes. Ce qui était plus dur, maintenant, c'était d'accéder à l'Olympe. Il se trouvait que le gardien actuel était buté. Très buté.

Lorsque les dieux avaient débarqués dans le hall de l'Empire State Building et demandé, toujours guidés par cet étrange instinct, le six-centième étage, le gardien, le nez plongé dans un épais roman, avait brièvement répondu, avec la voix de celui qui répète la même chose dix fois par jour, qu'il n'y avait pas de six-centième étage et qu'ils étaient priés de sortir s'ils n'avaient rien d'important à faire là, merci, bonsoir.

Autant dire que Zeus n'avait pas apprécié. Le roi des dieux était entré dans une colère terrible ( après tous ces événements imprévus, le pauvre était vraisemblablement sur les nerfs ). Bref, ça bardait à Manhattan.

- Nous sommes les dieux ! Comment ose-tu nous répondre ainsi, mortel !?

Le gardien ne décolla pas les yeux de son livre. Au même moment, un choc ébranla le bâtiment et les dieux tournèrent des yeux accusateurs sur Zeus, qui secoua la tête. Cette fois-ci, ce n'était pas de son fait. Le choc sembla toute fois décider le gardien à leur prêter attention.

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous avez du culot, ça c'est sûr.

- Pardon ? répondit Athéna, interloquée.

- Vous et moi savons très bien que vous n'êtes pas les dieux. Ils sont partis il y a une semaine de l'autre côté du pays pour combattre …

La porte du building s'ouvrit soudain en grand, et de la rue déferla une quarantaine d'adolescents en armures. Le vigile leva un sourcil las, l'air de dire quoi encore ?

- Un groupe scolaire ? On va bientôt fermer. (1)

Les adolescents s'étaient arrêtés au milieu du hall. Tous portaient une étrange combinaison de vêtements : les armures avaient été enfilées sur des vêtements modernes pour certains, pour d'autres on apercevait le tissu de tuniques grecques sous leurs cuirasses. La plupart portaient des baskets mais quelques uns étaient chaussés de sandales grecques. Tous étaient armés, la plupart avec des arcs et des épées, mais les dieux distinguèrent quelques dagues et deux ou trois lances dans le lot.

Les voyageurs temporels échangèrent des regards entendus. Des demis-dieux.

Des murmures étouffés se firent entendre au sein du groupe qui se fendit en deux, livrant le passage à une jeune fille d'une quinzaine d'années vêtue d'une armure légère comprenant seulement une cuirasse, des canons d'avant-bras et des grèves, son casque coincé sous son bras et une épée passée au travers de son dos. Ses baskets vertes couinèrent sur le sol lorsqu'elle passa devant les voyageurs temporels divins à qui elle jeta un coup d'œil curieux, le sourcil levé. Apparemment, elle les situait, OK.

La jeune fille tourna ensuite son regard vers le vigile et rétorqua :

- Non. C'est pour le six-centième étage.

Le vigile la toisa et son regard disait clairement tu m'en diras tant.

- Y a pas de six-centième étage. Rentrez chez vous.

L'adolescente plissa les yeux, et sa main plana au-dessus du poignard passé à sa ceinture. La jeune fille inspira fort et se pencha sur le bureau.

- Quarante demi-dieux, ça attire un paquet de monstres. Tu veux vraiment qu'on s'attarde dans ton hall d'entrée ?

Le vigile considéra la chose. De leur côté, les dieux étaient un peu perdus. Que venaient faire autant de demis-dieux sur l'Olympe ? Bon, ils n'étaient pas stupides : ils avaient bien remarqué la météo extrêmement mauvaise et se doutaient que leurs « futurs eux » ( très confuse, cette idée, pas vrai ? ) étaient préoccupés par quelque chose de grave. De là à savoir quoi …

De son côté, le vigile avait pressé un bouton d'interphone et actionné l'ouverture de la porte de sécurité.

*Presse le bouton pause * Interphone. Porte de sécurité. Immeubles. Ils semblerait que les dieux se soient adaptés drôlement vite, dites donc … Ou peut-être que c'est l'un des avantages à être dieu : le savoir et l'adaptation instantanés. Pratique, hein ? Bon allez, vous y êtes ? * Presse le bouton play *

- Allez-y fissa, marmonna le vigile.

Apparemment, la défaite ne lui seyait guère. Malheureusement pour lui, la jeune demie-déesse n'en avait pas terminé. Se penchant encore un peu plus au-dessus du bureau, elle poursuivit :

- Et tu veux vraiment nous faire passer sous le détecteur de métal ?

- Nan, t'as raison. L'ascenseur est sur la droite. Tu connais le chemin, je suppose.

La jeune fille se redressa, l'air satisfaite, et jeta un regard machinal vers la cage d'ascenseur. Un sourire cynique étira ses lèvres tandis qu'elle lançait négligemment une drachme au vigile.

- Ouais, je connais le chemin.

- Hmf … Tiens, pendant que tu y es : embarque ces huit-là avec toi, tu veux ? Ça fait une heure qu'ils me tannent pour accéder à l'Olympe. Ils prétendent être les dieux.

Toute animosité oubliée, le vigile coula un regard entendu à la jeune fille, l'air de dire c'te blague ! Cependant, contre toute attente, la demie-déesse n'eut pas l'air de trouver ça drôle et son regard perplexe passa rapidement des huit déités au vigile, l'air de se demander comment il pouvait être encore en vie après avoir dit une chose pareille.

- Euh … Mec, c'est les dieux.

- Ah, non. Non, les dieux sont tous partis il y a une semaine pour …

- Devancer la menace. Oui, on est au courant, merci.

- Donc ces huit là ne sont pas les dieux.

- Des dieux. Ils ne sont que huit. On dit les dieux quand ils sont réunis tous les douze, intervint un demi-dieu aux cheveux blonds, dans le fond.

Silence. La jeune fille soupira.

- Merci pour l'info, Malcolm.

Puis, se retournant vers le vigile, elle ajouta :

- Je sais pas comment c'est possible. Vous êtes sûr qu'ils y sont bien tous allés ? Pas de récidivistes ? Pas de grande querelle de dernière minute qui aurait divisé tout le monde ?

Là, les dieux ne savaient pas trop comment ils devaient le prendre. Cependant, avant que l'un d'eux n'ai pu exprimer son désaccord, Athéna, sentant une ouverture dans la conversation, tenta de tout clarifier. Tenta. Mot clé.

- En réalité, nous sommes bien les dieux. Seulement pas ceux d'aujourd'hui.

Sa remarque laissa un blanc. La demie-déesse, qui était clairement le porte parole du groupe, haussa de nouveau un sourcil.

- Ah. Donc, si vous n'êtes pas les dieux d'aujourd'hui, vous êtes … quoi, les dieux de demain ?

Athéna soupira. Comme les choses seraient faciles si tout le monde était aussi intelligent qu'elle ! Pas du tout imbue de sa personne, cette déesse.

- Plutôt d'hier, pour être honnête.

Voyant l'air perdu des demis-dieux, la déesse poussa un nouveau soupire. C'était pas gagné.

- Ecoutez, pourquoi ne monterions nous pas déjà sur l'Olympe, pour commencer ? Une fois là-haut, nous serons plus à notre aise pour tout vous expliquer.

Dans le groupe, quelques demis-dieux eurent des ricanements incrédules. Malcolm, le demi-dieu blond, rétorqua sèchement :

- Je crains que cela soit impossible. Nous sommes un peu pressés.

- Malcolm, s'il te plaît, interrompit la jeune fille. Soit poli.

D'un mouvement synchronisé, tous les adolescents se tournèrent vers elles, incrédules.

- Et c'est toi qui dis ça ?! S'étrangla l'un d'eux.

L'autre fit la sourde oreille et se tourna vers les dieux, qui avaient de plus en plus de mal à suivre.

- Très bien, faisons comme ça, alors. Vous venez ?

Les demis-dieux lui emboîtèrent le pas vers l'ascenseur, et les dieux n'eurent d'autre choix que de les suivre. Derrière eux, le vigile s'enfila une boîte entière d'aspirine. Il devenait impératif qu'il change de boulot.

oOo

C'est bien la première fois que je pond quelque chose d'aussi long en si peu de temps !

* Euh … t'as jamais écris quelque chose d'aussi long, en fait.*

… La ferme.

→ oui, vous l'aurez remarqué, certains dialogues sont directement tirés du bouquin. J'essaie de garder une certaine parallèle dans tout ça. Et … oui, quelle tête en l'air ! Les personnages, la trame d'origine, enfin bref la série Percy Jackson ne m'appartient tristement pas ( j'aimerais être capable d'écrire quelque chose d'aussi génial ). Tout est à Rick Riordan.

Oui, bref ! ^^ Alors, ce premier chapitre ? Il vous plaît ? Faites le moi savoir, pour voir si je fais une suite ou non !

Bonnes vacances de Noël ! Ho ho ho …:)