Hello!
Après avoir beaucoup lu de fanfics sur le couple Henry/Jo, j'ai eu envie d'apporter ma petite pierre à l'édifice, parce que j'avais trop d'idées qui me trottaient dans la tête. Et comme mon maître à penser, le grand Albus Dumbledore, je pense "ça ne fait pas grand bien de s'installer dans ses rêves en oubliant de vivre". Donc j'ai décidé d'écrire ma propre version du début de la saison 2, au moins nous vivrons ces rêves ensemble, ahah! Et puis ce n'est pas parce que ça se passe dans ma tête qu'il faudrait en conclure que ce n'est pas réel ;)
Sinon ce chapitre n'est pas bien grand il me semble, mais c'est le début, je ne voulais pas trop en révéler ^^ (et puis surtout j'ai aimé l'idée de couper à ce moment là, j'ai des tendances sadiques vous verrez =P)
Voilà, assez bavardé, j'espère que vous apprécierez =)
Chapitre 1 : Je suis immortel
« C'est une longue histoire…
- C'est toujours une longue histoire avec toi Henry.
- Elle n'a pas tort pour le coup, intervint Abraham.
- Merci Abraham pour cette remarque pleine de soutien et de compassion, je saurai m'en souvenir, lui répondit son père, agacé par l'attitude de son fils qu'il aurait souhaitée plus sympathique.
- Eh quoi ?! Elle a raison, tu as toujours plein de choses à raconter avant d'en arriver aux faits !
- Abraham, s'il te plait, ne…
- Si je vous dérange dans votre petite dispute de couple vous me le dites hein ! coupa Jo, qui commençait déjà à en avoir assez. Mais elle était là pour avoir la vérité pleine et entière, peu importait le temps que cela prendrait.
- Quoi ? Tu ne penses tout de même pas que nous… Oh mon Dieu non ! s'exclama Henry, légèrement dégoûté de l'insinuation faite par Jo.
Ce n'était pas l'aspect de l'homosexualité qui le dégoûtait, il prônait au contraire la tolérance à ce sujet, depuis toujours. Ce n'était pas non plus la différence d'âge, car il lui était arrivé d'avoir des partenaires bien plus âgées que lui, du moins c'est ce qui était inscrit à l'état civil. Mais le fait que quelqu'un puisse penser qu'il entretenant une relation avec son fils le choquait au plus haut point, même si bien sûr personne n'était au courant de ce lien qui les unissait.
- Ah non pas ça ! Non, Seigneur, non ! ajouta Abraham.
- Détendez-vous, je sais bien que vous n'êtes pas ensemble, c'était juste une blague !
Henry se détendit légèrement, ainsi qu'Abe, mais il redevint vite perturbé lorsque Jo reprit d'un air plus sérieux :
- En revanche, ma question n'en était pas une, de blague : je veux savoir ce qui se passe, sans fioritures ou idées tordues pour me mentir. Je le saurai de toute façon.
- Ecoute, capitula Henry, assieds-toi si tu tiens vraiment à tout savoir. Abe, aurais-tu la gentillesse d nous préparer des litres de café d'avance s'il te plait ?
- À vos ordres chef !
- Des litres ? Ce n'est pas un peu trop là ?
- Non, je t'assure qu'après ce qu'il va te révéler, tu vas en avoir grandement besoin.
- OK alors allons-y ! Henry, raconte-moi cette vie trépidante que tu mènes en secret !
- Eh vous ne commencez pas sans moi hein ! lança Abraham.
- Tu connais déjà l'histoire, je crois que commencer maintenant ne te fera pas perdre le fil, même si tu manques 5 minutes.
- C'est pas faux. Mais ne va pas trop vite non plus, je veux voir sa tête, ajouta-t-il avec un clin d'œil.
- C'est promis, j'attendrai ton retour pour le plus gros de l'histoire.
Abe partit donc vers la cuisine, non sans jeter un dernier regard à son père et à Jo, qui se faisaient face. Lui était assis dans un fauteuil de style néoclassique, elle sur le canapé qui datait des années 70, acheté avec Abigail. Ils ne disaient pas un mot. Jo attendait patiemment qu'Henry trouve le meilleur moyen de commencer, car après tout, il avait tellement de choses à raconter et expliquer qu'il fallait bien choisir par quoi allait débuter son histoire. Il prit une grande respiration, ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Il tenta une nouvelle de parler, puis une autre, mais aucun son ne sortir. Il avait plutôt l'air d'un poisson hors de l'eau à vrai dire. Se sentant idiot de ne pas trouver ainsi ses mots, il se leva et commença à faire les cents pas, le tout en se triturant nerveusement les mains.
Jo ne l'avait jamais vu ainsi. Bien sûr, elle l'avait déjà vu confus, triste, embarrassé, légèrement nerveux, et même parfois carrément bizarre, notamment lorsqu'il était sur le terrain et qu'il cherchait des indices. Mais ces derniers temps, en dehors même des enquêtes classiques, cela lui était souvent arrivé. Il disparaissait d'une scène de crime sans raison, ne participait plus aux conversations, se perdait dans ses pensées pendant des heures. Elle pensait que cela devait venir de la découverte du décès de la mère d'Abraham, mais elle ne comprenait pas pourquoi cela le troublait autant. Après tout, ce n'était pas sa femme aux dernières nouvelles ! Mais malgré tout, jamais elle ne l'avait vu aussi tendu, comme si toutes les émotions qu'il avait accumulées jusque-là menaçaient de sortir à tout moment. Et cela l'effrayait un peu à dire vrai car aussi gentleman qu'il puisse être dans la vie de tous les jours, il n'était pas bon pour qui que ce soit, même pour un docteur passant sa vie avec des morts, de ne jamais laisser parler son cœur.
Elle allait parler pour l'aider à se lancer quand soudain un mot sortit de la bouche d'Henry :
- Immortel.
- Je te demande pardon ?
- Je suis immortel.
