SDK ne m'appartiens pas !

Rebonjour à tous !

Me voilà dans une nouvelle fiction (mais ne vous inquiétez pas pour celles qui sont en cours ! Je me suis assez avancée.)

Cette histoire est un genre nouveau, enfin pour moi et j'espère de tout cœur que vous allez aimer ! J'aimerai avoir sincèrement votre avis sur cette fiction, qui m'a donné beaucoup de mal.

Voilà, je crois que c'est tout.

Très bonne lecture et surtout soyez indulgent. Merci à la prochaine !


Chapitre 1 « Le petit garçon »

w U x ° w U x ° w U x ° w U x ° w U x ° w

Dans une riche demeure, où des soupirs semblaient provenir d'une des nombreuses chambres que comportait cette villa, un jeune homme se tourmentait. Dans cette maison, avec piscine, terrain de tennis, de golf et de basket, « petit garçon » s'ennuyait. On le nommait ainsi, car son père le disait trop immature pour pouvoir l'appeler autrement que « petit garçon ». En fait, c'était un jeune homme d'une vingtaine d'années, beau qui plus est, avec de longs cheveux d'ébène et un regard pénétrant qui faisait tourner la tête à plus d'une fille. Et c'était bien ça le problème : Les femmes et l'alcool.

Ce « petit garçon » était en fait un talentueux artiste, qui maîtrisait autant la peinture que la sculpture. Mais il préférait vivement le contact de la pierre à celui des pinceaux qu'il trouvait dénuée d'âme comparé au roc.

Il était accoudé à la fenêtre et regardait le jardinier tailler les haies du jardin par cette belle journée d'été, en soupirant de plus belle.

« Je m'ennuie! » Répétait-il sans cesse.

« Maître! Il ne faut pas dire cela. . . » Dit une voix derrière le jeune homme qui ne se retourna même pas.

« Si je le dis et redis ! Je veux retourner à la capitale ! » Ce plaignit le jeune garçon.

« Mais votre père vous a envoyé ici afin de ne point troubler votre créativité. » Répondit le serviteur.

« Tu veux dire afin de vendre mes oeuvres aux plus offrants ! Je ne suis pas une machine qui produit sans cesse de l'art. J'ai besoin de vivre afin de trouver de l'inspiration! » Hurla le petit garçon en se retournant pour faire face à son serviteur le plus fidèle, Saizo.

« Maître Sanada, je vous prie de me croire lorsque je vous dis que je compatis à votre malheur, mais vous devez au moins faire l'effort de peindre quelque chose pour votre père. » quémanda sans arrière pensée Saizo.

« Et dire qu'à Tokyo il font la fête et moi je suis bloqué ici. . Je veux revoir mes amis. . . Revoir les murs du Hupapa. . . Je me languis de l'odeur de l'alcool, du parfum des femmes, du tabac . . . tout cela me manque terriblement! » Couinait d'une voix aiguë le jeune homme.

« Vous parlez de vos amis de beuverie? Des alcooliques? De ce bar, le Hupapa tenu par la tortionnaire Tokito et de ses geishas à mauvaise réputation? Je. . » S'offusqua Saizo, mais qui fut coupé par Yukimura qui hurlait de ne plus jamais dire de mal de ses amis devant lui.

« Je vous prie de me pardonner. . . Si vous êtes si triste Maître, je peux vous faire sortir de la maison sans être vu, mais il faudra revenir dans trois jours, avant que votre père ne rentre. Je . . » Proposa le serviteur dévoué avant d'être coupé par des mains qui le serrèrent à sa taille lui faisant naître des rougeurs sur ses joues d'homme, de ninja.

En effet Saizo était éperdument épris de son maître, qu'il ne savait rien. Cacher ses sentiments, est une des règles fondamentales du ninja. « Seul les ordres de son maître comptent, pas ses sentiments. » Se répétait-il pour qu'il ne cède pas à la tentation.

Mais parfois il se cachait pour pleurer, ses larmes qui trahissaient son mal- être, son désarroi face à son maître qui était épris que par des femmes de passage, belle certes, mais sans réelle saveur.

« Maître, s'il vous plaît. . » bégaya le ninja.

« Arrête avec tes Maîtres ! Tu m'énerves ! Ce n'est pas parce que mon père ta chargé de ma protection que tu dois m'appeler tout le temps ainsi. Après toutes ces années de service, nous sommes amis non? Alors, arrête avec tes « Maîtres. » Rageait gaiement l'artiste.

« Oui. . Oui Yukimura » Répondit Saizo.

« Voilà qui est mieux. En route pour Tokyo ! » Beuglait tout content l'artiste tel un gamin à qui on avait promis d'aller au zoo.


A Tokyo ville monde, dans le quartier des geishas, dans le Hupapa.

« Allez Mesdemoiselles ! Dépêchez-vous ! Ce soir nous allons avoir du monde ! Tous nos plus beaux salons sont réservés. Pour ce soir, je veux pour duo : Mahiro et Yuya, Okuni et Akari, Antera et Santera, Ishanty et Katsuko. Et ce soir vous serez sous la direction de Sakuya. C'est Monsieur Chojî qui s'occupe de la cuisine, Sakura et Hinata s'occuperont du service et de toutes les commandes. N'oubliez pas que vous représentez le Hupapa et je ne veux en aucun cas voir sa réputation salit par une incompétente. Alors, en scène, n'oubliez pas que vous êtes des artistes avant tout ! Pas de batifolage pour les maikos, pour les autres, faites comme vous voulez ! Si vous voulez être considéré comme des putes, c'est le quartier d'à coté. Il n'y aura pas de prostitué dans ma maison ! » Expliquait sur un ton sévère et un visage neutre Tokito, la mère de toutes ces maikos et geishas.

Elle était d'une beauté incroyable, avec ses longs cheveux blonds qui avaient fait sa réputation, sa petite bouche d'un rose pâle et ses magnifiques yeux d'un bleu d'azur. En effet elle était avant d'être la patronne du Hupapa, une maiko puis une geisha. Elle fut même, lorsqu'elle était plus jeune, une magnifique geisha avec un grand pouvoir d'attraction sur les hommes grâce à son côté froid et dominant. Bien qu'elle ne puisse encore pratiquer ce métier, elle préférait grâce à l'argent qu'elle avait économisé durant sa carrière, mettre à profit son savoir faire afin d'éduquer de nouvelles filles et de créer son propre style, son établissement.

Elle avait racheté ce vieux bâtiment et l'avait restauré en entier, c'était sont bien le plus précieux. Alors, une simple geisha ne pouvait détruire tout ce qu'elle avait mis si longtemps à construire, elle l'aurait tué sans aucun sentiment de culpabilité.

« Qu'elle plaie celle-là » Murmura Mahiro à sa voisine tout en se maquillant devant son petit miroir qui reflétait un beau visage caché sous le maquillage blanc et les lèvres d'un rouge sang.

« N'oublie pas que mère nous loge et nous nourris à ses frais. . » Tenta vainement Yuya, jeune maiko.

« Tu n'es qu'une apprentie. N'oublie pas que tu devras rembourser ta dette et crois-moi, l'addition sera salée. Mais dis-moi, ce soir c'est ta première? » Questionna avec grand intérêt Okuni, belle geisha à grande réputation.

Elle réussit l'exploit qu'aucune geisha n'était arrivée à réaliser à ce jour. Le grand Oda avait acheté son mizuage(1) pour une somme colossale, mais insuffisante pour rembourser entièrement sa dette. Seule Tokito était parvenue autrefois à réussir cette prouesse. Rembourser sa mère grâce à son mizuage, alors que les autres geishas mettaient des mois voire des années avant de rembourser l'intégralité de leur obligation.

Okkuni, grande geisha avait comme Danna, l'homme qui avait acheté sa virginité, tel est le destin des geishas. Mais cet homme que l'on disait distant et froid avait succombé au charme de la belle.

« Pas vraiment, j'avais déjà tenu compagnie à un homme avant cela, à un rassemblement de politiciens et de chefs d'entreprise, mais qui ne ressemblait plus à un pique-nique. Mais ce soir c'est le grand soir, j'ai un peu le trac. C'est bien différent d'un grand pique-nique » rougissait Yuya devant ses aînées.

« Ne t'inquiète pas, Mahiro te guidera, n'est-ce pas? » Dit Okuni sur un ton qui se voulait réconfortant.

« Bien sûr ! Ne crains rien Yuya. A ce propos, Okuni ce soir il y aura ton danna(2) ? » Demanda Mahiro qui s'habillait avec l'aide des servantes.

« Oui!! » Répondit d'une voix aiguë la geisha au long cheveu brun.

« Il est gentil avec toi ? » Intervint Yuya qui semblait être troublée par sa propre question.

« Bien sûr ! Je suis une deuxième femme pour lui et c'est pareil pour nous autres geishas. Tu verras quand tu auras undanna S'il est aussi riche que le mien il te couvrira de cadeaux ! Tu verras ! » Pouffait Okuni en pensant encore à tous ces kimonos qu'elle reçu.

« Tu ne penses vraiment qu'à ça ! L'argent et les bijoux. Ce n'est pas croyable. » S'énerva Mahiro.

« Moi j'espère que le miens sera gentil, comme le tien Okuni. Mais j'avoue, j'ai un peu peur. Mahiro, le tien il est gentil avec toi ? » Sollicita la maiko aux cheveux couleur de blé.

Mahiro sembla surprise par cette question et soupira

« Le miens, je ne le vois plus. De plus il passe plus de temps avec d'autres femmes qu'avec moi. Il m'énerve et en plus il ne m'offre presque rien. Certes il me verse de l'argent mais j'aimerais bien, un peigne où un joli miroir. » Se plaignit en soupirant la geisha, prête pour ce soir. Elle portait un magnifique kimono couleur blanc et d'un marron pâle, comme pour rappeler les couleurs du Mont Fuji. Le blanc pour la neige éternelle qui se situait au sommet et le marron pour la roche.

« Comment s'appelle déjà ton danna ? » questionna la geisha aux longs cheveux brun.

« Sanada,Yukimura »Souffla t-elle sous le rire d'Okuni qui ajouta,

« Je comprends maintenant ton désarroi »


Quelques heures plus tard, à l'entrée du Hupapa.

« Ah! Que c'est bon de retrouver la civilisation! » S'égayait joyeusement Yukimura sous le regard de Saizo qui soupira face à l'excentricité de son « ami ».

Yukimura pénétra dans l'établissement et reconnu tout de suite ses amis qui étaient assis autour d'une des nombreuses tables du Hall, au loin se trouvait sont plus ancien ami de boisson, Kyo suivi de près de Bonten, d'Akira et de Tigre-rouge.

Un peu plus loin les frères Shinrei et Luciole se disputaient. Rectification, c'est Shinrei qui disputait Luciole.

« Que c'est bon de revoir Tokyo » S'écria le fils des Sanada qui réussit encore une fois à obtenir toute l'attention du public.

« De retour Yukimura ? Ahaha alors cette escapade en campagne t'a fait du bien ? » Se moqua Bonten de sa grosse voix.

« Je suis de retour et c'est tout ce qui compte ! Et ce soir ça va être la fête ! » Annonça Yukimura tout en sautillant autour de Kyo qui fit mine de ne pas comprendre à quoi il faisait illusion.

En effet il y a quelque temps, Kyo avait jeté son dévolu sur une belle maiko, dont il aimerait avoir le mizuage. Les enchères commenceraient dès la semaine prochaine.

Pour sont plus grand malheur, Kyo avait demandé plus de détails sur cette apprentie geisha, car il était danna et devait en savoir des choses. Mais c'est sans compter qu'il avait affaire à un Yukimura : il n'obtint jamais ses renseignements.

Yukimura était agréablement surpris de voir son ami s'intéresser à une jouvencelle. Kyo, était d'habitude si froid avec les femmes surtout avec ses artistes au sombre destin.

« Bonsoir messieurs ! » dit une voix féminine sur un ton mielleux.

« Tokito ! Comme je suis heureux de te revoir ! Toujours aussi belle ! » Conversait Yukimura en s'approchant de la belle femme.

« Garde tes compliments pour tes amantes,Sanada ! Messieurs, comme d'habitude vous êtes les bienvenus. Vous pouvez prendre place aux pièces habituelles que je vous ai fait préparer. » Affirma Tokito en rejoignant Akira qui était assis près de la fenêtre.

« Toujours aussi froide celle-là ! » Gémit Yukimura qui pris une bouille d'enfant mécontent.

« La glace attire la glace! Ahaha ! Elle est peut-être froide avec toi, mais regarde comment elle se comporte avec Akira ! » Pouffait de sa grosse voix Bonten suivit de près par Tigre-rouge qui se tenait les côtes.

En effet on pouvait voir de loin, Akira appuyé sur la fenêtre, Tokito se trouvait à sa droite et semblait lui parler dans le creux de l'oreille en prenant sa main dans la sienne.

Akira devint d'un coup rouge pivoine et susurra lui aussi à son tour quelque chose à l'oreille de Tokito, il en profita pour caresser ses cheveux blonds et humer son parfum.

Les amis de boissons habitués à ce spectacle, partirent pour s'amuser eux aussi.

On ne su que plus tard, qu'au cours de cette soirée Akira et Tokito avaient quitté le Hupapa pour s'aimer dans l'intimité. Cela durait maintenant quatre mois. Quatre magnifiques mois à s'aimer, elle avait tout pour être heureuse, un commerce qui se portait très bien, un amant éperdument amoureux d'elle, mais quelque chose perturbait sont bien être. Une chose qui pourrait chambouler sa vie.


Notes,

(1):Le Mizuage était une étape fondamentale de la formation des geisha japonaises : elle marquait la fin de leur apprentissage en tant que maiko par la vente de leur virginité, annonçant leur avènement à l'âge mur.

(2):Danna signifie traditionnellement « mari » en japonais, la geisha deviens une semi-épouse. Le danna peut être un homme marié. Mais toujours est-il que la geisha et son danna concrétisent leur union érotique temporaire par une sorte de mariage officiel.

>> Voilà maintenant vous en savez un peu plus sur cette histoire, je voulais m'attaquer au fabuleux monde de ses artistes. Hélas, je crains que leurs règles étant trop complexes pour moi, j'ai dû faire de mon mieux pour les respecter. Mais sachez, que le monde des geishas dans mon histoire n'est pas vraiment très bien conforme à la réalité, malgré mes efforts.

J'espère que vous serez séduit par cette courte histoire sur ses femmes d'exceptions.

Si jamais j'ai fait une erreur, dites-le ! Je vous en serai très reconnaissante !

( Je ne pense pas avoir trop modifié la réalité d'après mes recherches, mais on ne sait jamais)