L'épopée de la fraise géante.

Note des auteurs : Alors, il était 3h du mat' et moi et Ishtar on était un peu crevées… et on a eu envie de faire des vers. Voilà ce que ça donne…


Subitement à Poudlard une fraise poussa
Une fraise, mais géante, de trois mètres cinquante.
-Qu'est-ce encore que cela?
S'exclamèrent en choeur
Les élèves attroupés avec leurs professeurs.

-Peu importe, fit une voix nasillarde,
Reconnaissable entre mille comme serpentarde,
La fraise en son sommet est verte,
C'est donc à nous qu'elle est offerte.
-Pas du tout, elle est rouge!
Et par conséquent ne bouge
Avant que les gryffondors
Ne décident de son sort.

Draco Malfoy s'avança, prêt à lutter pas à pas
Avec Harry Potter pour décider là,
Qui des vert et argent ou bien des rouge et or
Auraient à s'occuper de ce cadeau du sort.

Les Serdaigle, eux, restaient à part,
Discutant, raisonnant et cherchant,
D'où pouvait bien venir ce gros fruit au départ.

Tandis que bataillaient les serpents et les lions,
Et que les aigles cherchaient à creuser la question,
Les blaireaux, terre à terre,
Avaient entrepris de résoudre le mystère
En comblant le petit creux
Qui les tenaillaient depuis peu,
Et maniant rapidement qui fourchette qui couteau
Mangèrent tranquillement jusqu'à ce que bientôt
De ce beau fruit géant ne reste que la queue.

Les Serdaigles, captivés par leurs réflexions,
S'aperçurent trop tard que l'objet enquestion
N'était plus, et repartirent vaquer à leurs occupations,
Déclarant finalement que le sujet ne nécessitait pas leurs interrogations.

Les blaireaux, leur repas fini, repartirent comme ils étaient venus,
En silence pour digérer, et peut-être compléter leur dessert impromptu.

Ne restaient que les lions en face des serpents,
Bataillant farouchement
Et avec tant d'aisance
Que la disparition du fruit de la querelle
N'empêcha nullement celle-ci de continuer telle quelle
Jusqu'à ce que la patience
Du corps enseignant tout entier ne chancelle
Et que ce cri unique retentisse: SILENCE!

Les élèves concernés se turent assez longtemps
Pour voir que leur dispute n'avait plus son objet
Et déduire logiquement
Que c'était l'autre camp qui était responsable
De la disparition de LEUR beau fruit géant!

-Tu l'as fait exprès, serpent dégénéré!
-Tu peux parler, le balafré,
C'est encore un de tes coups minables!

Les autres Serpentards, les autres Gryffondors
S'empressèrent de suivre le mouvement donné
Dans un affrontement qui doit durer encor.

Les professeurs, lassés, partirent boire un café.


Bon… ben…. délire quoi…

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