Hello, hello !

Me revoilà donc avec une fic au titre complètement déconcertant de part son originalité.

Ceci est donc un cadeau pour Little Sayuri, qui a vivement insisté pour que je le publie ;)

Cependant, cette fic est plus une sorte de... passe temps, qu'un réel investissement, le niveau de langue et d'écriture laisse donc pas mal à désirer, de même que le déroulement de l'histoire.

Je posterai la suite si ça plait évidemment ! :P Si c'est le cas, elle ne devrait pas être très longue, entre cinq et dix chapitres, qui sont, par ailleurs, très courts.

Bonne lecture, et merci d'avance pour les reviews.

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Dreamworks animation, Disney et Pixar. Jumanji appartient à Tristar. (Enfin, je crois O.o)

Le jeu

— Dépêche, Harold, on va être en retard ! hurla Jack, un sourire plaqué sur son visage rieur.

Le garçon avait la fâcheuse habitude d'être excité en permanence, et de s'extasier pour n'importe quoi. En soi, ce n'était pas très dérangeant. Le problème, c'était qu'il le montrait. Comme en ce moment, où il était en train de sautiller dans toute la chambre en fredonnant des chansons stupides.

Un grognement se fit entendre en réponse.

— Sous l'océan... Tout le monde est heureux, sous l'océan...

Un trainant "Jack, tais toi" retentit, alors l'albinos se précipita dans sa direction. Il atterrit dans la salle de bain, à regarder son colocataire et ami passer machinalement une main dans ses cheveux bruns en s'inspectant dans la glace.

— Mais oui, t'es beau.

Le dénommé Harold lui lança un regard sceptique et lissa son t-shirt. Du moins, il s'apprêtait à le faire, quand l'autre lui agrippa la main et le tira vers la porte en riant.

— Jack ! protesta-t-il.

— Non ! Tu es beaucoup trop long, et je t'ai dit qu'on allait être en retard.

Le brun soupira. Il ne le montrait pas vraiment en ce moment même, mais en vérité, il était aussi excité que son ami. Mais, contrairement à lui, il ne se souciait pas vraiment d'être en retard de quelques minutes. De toutes façon, leur amie Anna l'était tout le temps aussi. Raiponce ne s'en offusquerait pas.

Pour fêter la fin d'une période d'examens réussis avec succès par la majorité du groupe, la jolie blonde avait organisé une petite fête dans sa chambre à l'université, qu'elle partageait avec Mérida, une rousse flamboyante et avec un sale caractère mais que tout le monde adorait. Même Jack, bien qu'il s'acharne à lui lancer des piques. Enfin, Mérida n'était pas en reste non plus.

Ainsi donc, le groupe d'amis composé de Harold, Jack, Mérida, les sœurs Anna et Elsa, Kristoff, Raiponce et de son copain Flynn s'était donné rendez-vous le soir même, à vingt heures précisément. Hors, en jetant un rapide coup d'œil à sa montre, Harold s'aperçut qu'il était moins cinq.

— Jack, leur chambre est à trois minutes de la notre.

— Peut-être, mais vu la vitesse à laquelle tu vas, je préfère prendre de l'avance ! lui sourit-il narquoisement.

— J't'embête.

Seul un éclat de rire lui répondit. Finalement, le brun se joignit à lui en se laissant entrainer dans les couloirs. Il avait hâte de voir ses amis ; avec cette période de tests, il avait passé presque tout son temps dans sa chambre, à étudier.

— Tu bosses trop, lui avait un jour dit Jack, alors qu'il avait refusé de l'accompagner au cinéma.

— Et toi, pas assez, lui avait-il rétorqué d'un ton définitif, qui condamnait une quelconque poursuite de cette discussion.

En effet, l'albinos préférait de loin s'amuser avec des amis que d'étudier. Mais malgré cela, ses notes restaient tout de même très correctes. Pas aussi bonnes que celle d'Harold, certes (personne ne pouvait égaler Harold, mis à part Raiponce, peut-être), mais tout de même très correctes.

Les deux se connaissaient depuis quelques années, depuis le collège, à vrai dire, mais ils avaient rencontré les autres à leur entrée en fac. Ils avaient appris à tous se connaitre mutuellement, et puis étaient vite devenus quasiment inséparables.

— Ah ! On y est ! s'exclama Jack, le sortant de ses pensées.

Et Harold pu constater que, en effet, ils étaient arrivés. L'albinos dégagea sa main de celle d'Harold (qui venait tout juste de se rendre compte qu'il ne l'avait pas lâchée durant leur course) pour frapper à la porte. Aussitôt, Raiponce apparue dans l'encadrement de la porte, Flynn lui tenant la taille, un air de chien battu plaqué sur le visage.

— On a un problème, déclara-t-elle en guise de salutations.

Les deux colocataires haussèrent des sourcils interrogateurs, alors la blonde les invita à entrer. Et ils purent constater que tous leurs amis étaient déjà là, un air contrarié sur le visage. Elsa était assise sur le canapé, la tête posée sur ses mains, une mine boudeuse sur le visage, Mérida paraissait grommeler dans son coin, et Kristoff avait les sourcils froncés. La seule qui paraissait normale était Anna (qui devait être à l'heure pour la première fois de sa vie), assise sur les genoux de son copain, un sourire radieux sur le visage. Elle était simplement contente d'être là, avec tous ses amis, mêmes si les amis en question faisaient la tête.

— Qu'est-ce qui vous arrive ? demande Harold, déconcerté.

— Pourquoi vous faites ces têtes ? Qu'est-ce qui se passe ? le coupa Jack.

Raiponce s'avança vers et partit dans des explications comme quoi la sono avait malencontreusement été cassée par quelqu'un. Le regard en coin vers Flynn et la mine déconfite de ce dernier donnèrent l'identité de ce quelqu'un aux deux amis.

— Et à cause de cette tête à claque, notre fête est foutue ! intervint Mérida en lançant un regard meurtrier au coupable.

— Eh, roussette, je t'ai déjà dit que je n'avais pas fait exprès ! protesta ce dernier. Sans déconner, les mecs, je voulais juste...

— Ah ouais ? Tu voulais quoi ? s'enflamma la rousse.

— Mérida, calme-toi. Ce n'est pas sa faute, intervint Raiponce en levant doucement ses mains devant elle pour les calmer.

— Bah, euh... Un peu quand même, glissa Jack avec un sourire moqueur.

Il se prit un coup de coude de la part d'Harold et le fusilla du regard. Puis il posa ses yeux sur les trois derniers, restés sagement sur le canapé. Elsa avait relevé la tête et regardait la scène avec un petit sourire. Anna s'était relevée et vint se placer près des autres.

— Bon, on fait quoi, du coup ? demanda-t-elle.

Les sept autres se concertèrent rapidement. C'est vrai, qu'est-ce qu'ils allaient faire ? Ils échangèrent des regards interrogateurs.

— Laissez tomber, je passe pas ma soirée à ne rien faire, clama Jack. Il faut qu'on trouve un truc !

— Et qu'est-ce que tu proposes, Banche-Neige ? demanda innocemment Mérida.

— Je propose qu'on la mette à la porte. Qui est d'accord ?

— Je vote pour, intervint Flynn.

La rousse , qui s'était rassise, se leva une nouvelle fois pour crier au scandale tandis que Kristoff et Harold poussèrent un soupir désespéré.

— J'ai une idée, lança Raiponce.

Sept pairs d'yeux se tournèrent vers elle, attendant qu'elle poursuive.

— J'ai trouvé un jeu, l'autre jour, dans la chambre. Sûrement laissé là par les anciens locataires, mais on pourrait peut-être...

— Sérieusement ? Un jeu ? demanda l'albinos, hébété.

— Eh, ça pourrait être sympa, dit Kristoff, qui n'avait pas encore ouvert la bouche.

Anna approuva ses dires tandis que Raiponce hochait vigoureusement la tête.

— Pourquoi pas ? sourit Elsa.

— Ça fait longtemps que je n'ai pas joué à un jeu, affirma Harold.

— Normal, tu passes ta vie dans tes bouquins.

Le brun lança un nouveau regard meurtrier à l'albinos.

— C'est décidé, alors ? Je vais le chercher ? demanda Raiponce.

Ils acquiescèrent tous et s'assirent par terre, autour de la table basse. La blonde réapparu à peine quelques minutes plus tard, une longue boîte sous la main. Elle la posa sur la table, et tous se précipitèrent pour l'inspecter. Outre le bois qui la composait et les décorations qui l'ornaient, ils purent tous apercevoir, écrit dans une écriture semblant ancienne, le nom du jeu sur la boîte.

Jumanji.