J'ai eu cette idée, et pas moyen de m'en défaire...

J'aurais bien continué à écrire toute la nuit, mais je suis en période d'examen, et, pour une fois, je vais un minimum respecter mon sommeil...

Mais, en attendant, je vais vous laisser lire le premier chapitre de cette fiction. Qui devrait n'en contenir que deux ou trois, pas plus. Ce qui en fait une mini-fic. :-)

Bonne lecture !

Ps: Il n'est nul besoin de préciser que la plupart des personnages et des lieux appartiennent à J. ! Si ?

Les elfes se révoltent !

-Mes amis, s'en est trop de toutes ses persécutions ! Ils nous faut nous relever et reprendre ce qui nous revient de droit... Notre liberté ! Fit cet elfe mystérieux, mieux connu sous le nom de Dobby, en levant son poing vers le ciel.

-OUAIS !! Cria l'assemblée devant Dobby. Assemblée qui regroupait tous les elfes de Poudlard, ni plus ni moins.

-Nous allons frapper... Et nous frapperons fort ! Continua Dobby. La face du monde sorcier s'en retrouvera totalement changée. Nous sommes à l'endroit idéal pour faire bouger les choses. En prenant leurs enfants en otage, nous obtiendront des parents qu'ils nous libèrent tous, et, quand ce sera fait... Nous serons vainqueur !!

-OUAIS !! recrièrent les elfes de maison.

-Tous à vos armes, mes amis, et... À nous la liberté !!!! Hurla Dobby, plein de fougue.

-LIBERTÉ, LIBERTÉ, LIBERTÉ !! Scandèrent les elfes en brandissant leurs armes improvisées vers le ciel, ou plutôt le plafond, dans le cas présent.

Les murs de la cuisine tremblaient sous la force de leurs cris et sous le brouhaha qu'occasionnait le martèlement de leurs armes sur leurs boucliers.

-À l'attaque, mes frères !! Et qu'aucune victime ne soit oubliée en ce douze mars mille neuf cent nonante-sept. Les exhorta Dobby, en brandissant sa poêle à frire vers la porte des cuisines.

Et c'est en courant que la foule d'elfe franchit le seuil de la vaste pièce. Ils avaient tous une casserole sur la tête et son couvercle dans une main, comme bouclier. Divers ustensiles de cuisine venaient s'ajouter à cela pour servir d'arme. Et, autant le dire, nombreuses étaient les poêles et les louches brandies vers le plafond.

L'assemblée se diriga vers le fond du couloir, où se trouvait la salle commune des poufsouffle. Ils brisèrent le miroir qui en cachait l'entrée et pénétrèrent dans ce lieu. En quelques secondes, ils eurent assomé et ligoté tous les membres de cette maison. Quelques uns d'entre eux s'étaient chargés de les amenés aux cuisines, dans la prison qu'ils avaient construit pour eux.

Dès qu'il en eurent fini avec ces élèves là, ils se dirigèrent vers le hall d'entrée, Dobby en tête. Mais à peine eurent-ils franchi le seuil du couloir qu'ils se reçurent des sortilèges par dizaine. Quelques uns d'entre eux furent touché, mais ils arrivèrent à élever un bouclier assez vite.

Dire que Dobby était énervé aurait été un euphémisme... Par Girzily, comment avaient-ils pu savoir. Il réfléchit intensément, et soudain, se souvint de ce tableau, dans la salle commune des Poufsouffle. Un personnage fort peu maigre y était représenté, occupé à se goinfrer. Il n'y avait pas fait attention, mais dès qu'ils avaient commençé leur massacre, l'homme avait laché sa nourriture et s'était précipité hors de son tableau.

Après cela, il ne faisait aucun doute qu'il avait été dans le bureau de Dumbledore ou dans la salle des professeurs. Bigre, ce vaurien avait fait raté une partie de ses plans. Mais ils se débrouilleraient, tant pis pour la discrètion.

Les elfes ricanèrent en voyant Dumbledore et les professeurs essayer de briser le bouclier qu'ils avaient mis en place. Celui-ci était quasiment indestructible. En tout cas, par la magie sorcière...

Au bout d'un moment, très court, ils se lassèrent et poussèrent leur bouclier vers les professeurs. Voyant cela, le directeur invoqua toute sa puissance pour le ralentir et ordonna à ses collègues de se disperser. Ce qu'ils firent immédiatement, d'ailleurs.

Seul Rogue se dirigea vers les cachots, tous les autres montèrent dans les étages. Mais avant de disparaitre, ils eurent tous le temps de voir le chef de l'ordre du Phénix se faire ensevelir sous une vingtaine d'elfes, et se faire assomer une bonne quinzaine de fois, au moins.

Après avoir conduit le vieux citronné dans un cachot séparé de celui des élève de la maison du blaireau, Dobby se positionna devant son armée.

-Mes frère, je ne doute aucunement qu'ils aient prévenu les élèves. Et, suite à cela, nous devons nous attendre à une certaine résistance de leur part. Alors, soyez prêt, et capturez les tous !!

-OUAIS !!! Crièrent-ils à l'unisson.

-LIBERTÉ !! Scanda Dobby.

-LIBERTÉ, LIBERTÉ, LIBERTÉ !! Clamèrent tous les elfes de Poudlard avant de se disperser dans toutes les directions. Dobby, resté dans le hall, entendit les cris sauvages de ses elfes. Et, il ne sait pourquoi, mais il en fut tout ému...

°*°*°*°*°

Ils venaient de pénétrer dans la salle commune de Serpentard mais, contrairement à ce qu'il pensaient, celle-ci était vide... VIDE !

Ils fouillèrent ainsi tous les cachots et découvrirent que certaines pièces des armures avaient disparu, de même qu'une partie des potions du professeur Rogue. Certains pièges avaient même été installés, sous la forme de trous. Mais les rares elfes qui y tombèrent en ressortirent aussitôt en transplanant à leur façon.

Ils retournèrent tous dans le hall, rejoindre Dobby.

°*°*°*°*°

L'un des elfes s'avança.

-Dobby, nous ressentons toujours cette oppression dans nos coeurs et nos âmes. Cela nous fait mal ! Ne peux-tu rien faire pour nous aider ? La douleur est de plus en plus forte...

-Je pense avoir une idée... Allons en cuisine, mais que vingt d'entre vous restent dans les cachots et les surveillent.

-D'accord. Acceptèrent tous les elfes.

°*°*°*°*°

Arrivé en cuisine, Dobby remplit un bassine d'eau froide et la jeta sur un Dumbledore ligoté et assomé pour le réveiller. Cela fonctionna très bien puisque le directeur revint à lui en poussant un cri strident...

-Dobby ! Cesses cela tout de suite. Je te l'ordonne ! Tenta le viel homme à ses pieds.

-Haha ! Ricana Dobby. Vous ne pouvez rien m'ordonner, je ne suis pas relier à vous magiquement.

Dumbledore le regarda avec tristesse. Comme s'il se sentait trahi. Mais Dobby n'en avait que faire de ses sentiments. Ils devait liberé ses frères...

-Alors maintenant, professeur, vous allez liberé tous mes compagnons de leur lien avec vous et Poudlard.

-Non, je refuse !

-Bien, dans ce cas, nous allons vous y obligé. Fit Dobby avec un sourire mauvais.

-Co... Comment ? Bégaya Dumbledore, inquièt.

-En vous torturant... Déclara Dobby. Que l'on me l'apporte, tout de suite. Et cachez-vous le visage avant, il ne doit pas vous reconnaitre...

Suite à cet ordre, un elfe lui apporta l'objet de torture. Dobby le brandit devant lui et demanda au viel homme :

-Toujours sûr ?

-Je ne parlerai pas ! Affirma le directeur.

-Bien, dans ce cas, commençons, voulez-vous... Termina Dobby avant de faire disparaitre les bottes de son prisonnier.

Alors seulement, il rapprocha l'instrument de torture... Il vit l'homme prendre une grande goulée d'air pour s'apprèter à essayer de résister au martyre qui l'attendait.

Enfin, Dobby commança. Et, lentement, il passa la longue plume sur la plante des pieds du viel homme.

Ce ne fut plus que cris et rires jusqu'à ce que, enfin, Albus n'abandonne.

-C'est... Hahaha ! Bon... Hahaha !...

Dobby arrèta enfin le supplice.

-Allez y dans ce cas, liberez-nous ! Le pressa t'il. Sinon...

Albus déglutit quand Dobby passa encore une fois la plume sur la plante de ses pieds.

-C'est bon... C'est bon... Dit-il avant de prendre un voix plus sérieuse. Par ma magie, je libère tous les êtres qui me sont liés dans la servitude. Cum magia esto !

Suite à ces mots, tous les elfes poussèrent un profond soupir, et ensuite des cris de joie. La même chose fut entendue partout dans le château.

-Voilà, c'est fait. Dit Dumbledore, un larme s'écoulant de son oeil droit.

°*°*°*°*°