Sciles.
« J'arrive chez toi dans dix minutes. ».
Stiles regardait l'écran de son portable, après avoir reçu un message de Scott, le prévenant de sa venue. Ce « j'arrive chez toi dans dix minutes » et ce point à la fin de la phrase Stiles savait ce que cela signifiait et il était déjà soucieux de ce qu'il se passerait lorsque Scott arriverait chez lui. Il ne parviendrait pas à le calmer, il en était certain. Son meilleur ami était en rogne, Stiles arrivait à le sentir rien qu'en lisant le sms qu'il lui avait envoyé. Et Stiles pariait que Scott venait d'avoir une violente dispute avec Allison…pour ne pas changer. Il le voyait venir gros comme un ballon.
Cela ne faisait que six mois que Scott et Allison sortaient ensemble, toutefois ils en étaient déjà arrivés au stade de l'engueulade, aussi vite ? Stiles ne comprenait pas. Les deux premiers mois s'étaient déroulés à merveille, Scott découvrant pour la première fois le monde de l'amour, et Stiles le voyant bécoter sa copine et lui glisser des mots doux à longueur de journée, il semblait si heureux. Pourtant et pourtant… Depuis qu'Allison et lui avaient entamés leur troisième mois de relation, les choses avec sa copine n'avaient cessé de s'empirer. Ils étaient toujours en train de se crêper le chignon ces deux-là, jamais ils ne se laissaient ne serait-ce qu'une seule minute de répit. Dès qu'Allison en avait l'occasion, elle ne pouvait s'empêcher de tancer Scott pour de simples choses futiles comme « tu ne m'as pas envoyé de messages », « tu ne pas m'a pas appelé », « pourquoi me dis-tu qu'on se donne rendez-vous à dix-sept heures trente, si c'est pour que tu arrives cinq minutes en retard ? ». Incroyable ! Stiles était bien content parfois de ne pas avoir de petite amie, il était bien mieux tout seul. Pas de copine cinglée et hystérique pour lui prendre le choux, il n'était amoureux que d'une seule personne... lui-même et cela lui suffisait amplement.
Scott et sa copine s'engueulaient à longueur de journée. Enfin le plus souvent, c'était Allison qui se plaignait du comportement de Scott, du fait qu'il ne soit pas assez attentif. Ce qui lui donnait l'impression que Scott n'apportait pas vraiment d'importance à leur relation et qu'il ne semblait pas vouloir s'impliquer plus que ça. Non pas qu'il se fichait d'Allison, bien sûr qu'il l'aimait, enfin… il croyait... C'était juste que Scott n'avait tout simplement pas l'habitude d'être avec une fille étant donné qu'Allison était sa première petite amie voilà tout, et il fallait qu'il apprenne ce que c'était que la vie en couple. Il l'avait déjà été et ce pendant dix longues années, avec Stiles… mais c'était son meilleur ami, et puis ils n'étaient pas vraiment ensemble, enfin c'était ce qu'ils n'arrêtaient pas de dire depuis qu'ils étaient petits « qu'ils se marieraient et termineraient leur vie ensemble », mais en même temps ils étaient jeunes et quand on est jeune on ne comprend pas forcément ce que le mot amour veut dire. Enfin bref ! Tout cela pour dire que ça ne comptait parce qu'ils étaient meilleurs amis, bien qu'ils soient, à tous les deux leur premier baiser…
Et quand Scott venait chez lui après avoir eu une dispute avec Allison, ce n'était pas elle qui faisait les frais de sa mauvaise humeur, mais plutôt Stiles et il prenait même TRES CHER. En même temps, cela ne semblait pas le gêner tant que ça que Scott vienne le voir à chaque fois qu'il était énervé contre Allison, et on pouvait même dire qu'il appréciait cela ! Comment dire… bien sûr qu'il aimait que Scott se plaigne à lui, cela montrait qu'il lui faisait confiance et qu'il ne devait avoir aucune honte à « parler » à Stiles de ses problèmes de cœur, enfin…si ce qu'ils faisaient n'était que de discuter…
D'ordinaire, Scott n'était pas vraiment très bavard, c'était toujours Allison qui parlait et lui ne se contentait seulement que de l'écouter et d'encaisser les reproches qu'elle lui lançait au visage. Il lui était arrivé des fois de lui tenir tête, mais il ne parvenait à tenir plus de cinq minutes sans finir par abandonner et la laisser s'égosiller. Scott n'était pas très expressif, du moins avec elle seulement, parce qu'avec Stiles... le pauvre, Scott lui en faisait voir de toute les couleurs et il était toujours forcé de supporter son caractère ronchon. Mais en même temps ça ne semblait pas le déranger plus que cela, alors Scott ne voyait aucune difficulté à aller se confier à Stiles enfin…si ce qu'il faisait n'était que de se confier…
Scott s'empressait d'aller chez son meilleur ami. C'était toujours comme ça, il n'avait qu'à lui écrire un message et débouler chez lui dix minutes après.
Le jeune McCall venait d'arriver à la maison des Stilinski où son meilleur ami l'y attendait. Stiles était dans sa chambre, sur son ordinateur à jouer à des jeux en ligne quand il entendit la sonnerie retentir, c'était Scott il le savait, pas seulement parce qu'il lui avait envoyé un sms pour lui dire qu'il viendrait, mais aussi grâce au nombre de coups de sonnettes qu'il venait de faire. Six exactement, c'était un code qu'ils s'étaient donnés lorsqu'ils étaient petits, et c'était de même quand l'un décidait d'entrer par la fenêtre plutôt que par la porte principale(en général ils ne faisaient cela que lorsque leur parent les interdisaient de se voir pendant une semaine…mais ils ne les écoutaient jamais alors…). Stiles descendait à toute vitesse les escaliers de sa maison pour rejoindre Scott qui l'attendait en bas. Au rez-de-chaussée, le jeune partit en direction de la porte d'entrée et une fois celle-ci ouverte il trouvait son ami devant lui l'air dépité et énervé…comme d'habitude. Scott n'avait vraiment pas l'air dans son assiette mais alors PAS DU TOUT ! Et ça lui tâtait de savoir ce qui avait bien pu se passer.
« Qu'est-ce qu'Allison peut m'énerver des fois ! Tu ne peux pas savoir à quel point je t'envie d'être seul sérieux ! »
« Qu'est-ce qu'il s'est encore passé Scott ? »
Il avait ses mains en forme de poing, la mâchoire contractée la faisant ressortir légèrement, le regard sombre la respiration saccadée tant il avait couru pour aller au plus vite chez Stiles. Le jeune garçon à la peau pâle face à Scott, il le laissait entrer tandis qu'il fermait la porte derrière lui pour le suivre dans sa chambre. Pendant qu'ils étaient dans les escaliers, Stiles tentait tant bien que mal de connaître les raisons de l'énervement de Scott mais celui-ci étant tellement occupé à marmonner des phrases dans sa barbe, il n'entendait rien de ce que Stiles lui disait.
« Mais expliques moi au moins, que je comprenne pourquoi tu es dans cet état-là »
« Elle me saoule, franchement il y a vraiment des fois où elle me rend fou ! »
Scott ne se plaignait que très rarement mais là, il était vraiment furieux et il savait que s'il restait avec Allison il finirait certainement par l'insulter et lui dire des choses qu'il regretterait surement par la suite. Alors le seul moyen de se calmer, enfin du moins d'essayer de se tranquilliser c'était de rejoindre son copain.
Tous les deux venaient à peine d'arriver dans la chambre de Stiles, que Scott plaquait déjà son meilleur ami contre le mur pour l'embrasser sauvagement. Avec véracité et brutalité Scott s'était attaqué aux lèvres pulpeuses et rosées de Stiles. Il n'avait même pas eu le temps de comprendre ce que Scott faisait, que celui-ci s'empressait de le mener vers son bureau, tout en marchant avec lui, les mains posées sur ses hanches et sa bouche toujours collée contre la sienne. Au niveau du bureau, d'un coup de main, le jeune McCall fit tomber sur le sol tous les objets qu'il pouvait y avoir sur la table, puis Scott asseyait Stiles sur la meuble en bois, écartant ses jambes pour se frayer un passage entre elles et logeant ses mains mâtes sur ses joues rouges pour intensifier son baiser. Enfin Scott lui enlevait rapidement son T-shirt sur lequel était imprimé le logo de Batman, et déposait sur son cou plein de bisous mouillés, et léchait sa poitrine pâle et dénudée …
Voilà une des multiples facettes de leur relation que Stiles et Scott ne parvenaient à expliquer. Bien qu'ils soient meilleurs amis et qu'ils aient énormément d'affection l'un pour l'autre, ça ils n'en doutaient pas, depuis quelques temps leurs rapports semblaient être devenu plus intimes qu'auparavant, même beaucoup trop ! Ayant dépassé le cap de simples potes, ils leurs arrivaient de temps en temps, dans un cas d'extrême urgence… de coucher ensemble... Enfin ils ne leurs prenaient pas souvent le désire de faire l'amour, mais ils ne le faisaient seulement que lorsqu'ils en ressentaient la nécessité. Et là Scott en avait vraiment besoin ! Il venait d'avoir une violente altercation avec Allison, il était au plus bas et les seuls moyens de le réconforter et de lui redonner le moral, étaient de:
Aller chez Stiles
Le baiser.
Et Scott savait qu'avec cela il serait de nouveau sur pied. Non pas qu'il venait se confier à Stiles seulement pour ensuite avoir ce qu'il cherchait. Il aimait lui parler parce qu'il savait qu'il l'écouterait, bien que ses histoires avec Allison ne l'enchantait pas toujours et qu'il n'avait pas que ça à faire d'entendre Scott se plaindre de sa copine. Mais le petit bonus que Stiles lui proposait à la fin n'était pas plus mal et on pouvait dire qu'ils appréciaient tous les deux cela. C'était non seulement une façon de les rapprocher tous les deux (ça pour être rapproché, ils l'étaient bien), mais aussi une manière pour Scott de se venger d'Allison. Parce que certes, quand il se disputait avec elle il ne disait rien et se taisait pour la laisser parler, mais dès qu'elle finissait de l'engueuler et qu'elle lui tournait le dos, Scott n'attendait pas une minute de plus pour retrouver Stiles et le « niquer » (désolé de la vulgarité mais c'était bien ce qu'ils faisaient) autant qu'il pouvait et qu'il le voulait. De toute façon Scott n'aurait pas arrêté tant qu'il ne se serait pas complètement calmé, et cela pouvait durer des heures, enchaînant orgasmes sur orgasmes avec son meilleur ami. Et les deux garçons n'étaient jamais contre de remettre le couvercle une deuxième fois, et même un troisième s'il le fallait, car comme on dit toujours « Jamais deux sans trois hein ! ». Scott et Stiles avaient même réussi trouver une sorte de point d'entente qui leurs convenaient parfaitement : Plus Allison critiquait les faits et gestes de Scott, plus celui-ci était irrité et était tenté d'aller voir ailleurs. Et plus Scott était énervé contre sa petite amie plus Stiles prenait son pied au lit! Scott avait ce qu'il voulait et Stiles aussi.
Et sachant à quel point son ami avait les nerfs à ce moment-là, Stiles se préparait déjà pour la sentence qui l'attendait. Scott venait sans attente de déshabiller son copain, balançant son t-shirt par-dessus son épaule et suçant ses tétons rosés. Les mains posées sur le meuble en bois, la tête penchée en arrière, les lèvres défaites et le souffle irrégulier, Stiles s'était mis à gémir tant les caresses que lui faisaient Scott étaient plaisantes. La chaleur commençait à monter.
Pendant que Scott s'occupait d'embrasser ardemment la bouche de Stiles, celui-ci sentait les mains de son ami glisser tout le long de son buste dénudé pour ainsi découvrir les différentes parcelles de son abdomen. Puis à de multiples reprises il déposait sur son torse plein de grains de beauté plusieurs baisers fiévreux, faisant frissonner Stiles de tout son corps. Les yeux clos, la bouche entrouverte le jeune Stilinski tentait de prendre la parole.
« Sc-Scott…Scott…attends…pas, pas sur la table… déjà qu'on était à deux doigts de la casser la dernière fois… et je ne crois pas… que mon père soit tenté d'en racheter une nouvelle… », Disait Stiles parmi quelques halètements.
Scott, toujours en train d'embrasser Stiles, acquiesçait d'un mouvement de tête et emmenait son ami vers le lit, où une fois arrivé à son niveau, le jeune McCall y jeta Stiles pour ensuite se mettre sur lui et reprendre ce qu'il était en train de faire lorsqu'ils étaient sur le bureau. De nouveau, Scott s'emparait des lèvres de Stiles avec fougue, tandis que celui-ci s'amusait à tâter son postérieur de ses mains.
Eux-mêmes ne parviendraient à vous dire quand tout cela a débuté, enfin depuis combien de temps exactement ils s'étaient mis à coucher ensemble. Cela devait avoir commencé il y a environ deux mois de ça, quand Scott était revenu en fureur de chez Allison, encore une fois. Depuis quelques semaines déjà, il se plaignait de son attitude du fait qu'elle n'était pas assez indulgente et qu'elle lui en demandait beaucoup trop. Scott était parvenu, avec beaucoup d'efforts, à tenir tout ce temps, mais il avait fini par se laisser submerger par la situation et par exploser, tant les évènements qui avaient pu se passer l'avait mis en colère.
Et Stiles, voyant le désespoir dans les yeux de Scott, il avait essayé de le réconforter en lui disant que ce n'était qu'une simple phase et que tout finirait par s'arranger. Et s'était à ce moment-là, que de fils en aiguilles (la main de Stiles posée sur la cuisse de Scott, la caressant de manière très suggestive) ils avaient fini par s'embrasser et franchir le pas. Et après avoir terminé leurs affaires, les laissant tous les deux dans la plus grande confusion, Scott remarquait qu'il était beaucoup plus tranquille et apaisé qu'il ne l'était après être rentré de chez Allison. Et c'était grâce à Stiles qu'il avait enfin réussi à retrouver son calme. Stiles savait mieux que quiconque comment lui faire oublier ses peines, alors pourquoi ne pas recommencer ? Si tous les deux parvenaient à trouver un accord dans ce qu'ils faisaient, il n'y avait aucun mal à ce qu'ils aient ensembles des relations sexuelles. Et puis Stiles était bien la seule personne à qui Scott aurait été capable de demander un tel service, ils se connaissaient depuis tout petit, alors il pouvait lui réclamer n'importe quoi. Mais en y repensant Scott ne lui demandait jamais la permission, pour lui Stiles n'était pas contre.
Scott et son ami étaient enfin tous nus à parcourir de baisers, de coup des langues et de caresses, leur corps, les faisant geindre de plaisir. Stiles couché sur le dos écartait ses jambes pour laisser son copain caler son bas du ventre entre elles. Scott bien positionné, commençait à voyager dans l'antre de Stiles. Par de petits mouvements de bassin tout en l'embrassant sensuellement, Scott parvenait à faire sortir de petits gémissements de la bouche de Stiles. La chaleur s'emparait de son coprs, les battements de son cœur augmentait peu à peu et il balbutiait des phrases et se mordait les lèvres tellement le plaisir devenait insoutenable. Qu'est-ce que Scott aimait le voir comme cela, Stiles s'abandonnant à lui, succombant à ses caresses et prononçant inlassablement son prénom. C'était un Stiles différent de celui qu'il avait pour habitude de voir tous les jours. Cet adolescent marrant et fourbe n'avait rien à voir avec le garçon rempli de désirs et d'envies que Scott avait devant lui. Stiles avait posé ses mains pâles sur le postérieur mâte et musclé de son meilleur ami, qui se contractait et se décontractait pendant que Scott commençait à augmenter la cadence de ses coups de reins. Et sentant le plaisir monter au fur et à mesure que les secondes avançaient il mourait d'envie de changer de position. Alors sans plus attendre, le désir se consumant doucement Scott s'interrompit le temps d'un instant pour se positionner autrement.
« ...T-tiens du changement ? C'est vrai qu'on… ne l'a jamais fait… comme ça…-Aaah…Oh oui…Oh oui…Aah- ça tombe bien… j'adore ! »
Stiles sur le ventre tandis que Scott s'allongeait sur lui, il le pénétrait progressivement. Le temps que le jeune Stilinski s'habitue à la grosseur du membre de Scott, celui-ci effectuait de petits mouvements de bassin pour ne pas heurter l'intimité de son ami. Une fois son antre assez ajustée à la taille, Stiles par des sons proches de la jouissance sortant du plus profond de sa gorge, invitait Scott à intensifier ses coups reins, ceux-ci devenant de plus en plus violents et vifs à mesure que la délectation s'amplifiait. Scott sa main placée sur l'une de hanches de Stiles et passant son autre bras autour de la gorge de son copain, il saisissait ensuite sa mâchoire pour déposer un langoureux baiser sur ses lèvres humides et entrouvertes. La tension était palpable, l'air, l'atmosphère dans laquelle Scott et Stiles baignaient les faisaient voyager et les deux se sentaient au bord de l'extase. Les balancements de Scott devenaient plus agressifs et touchait inlassablement avec son membre ce point sensible à l'intérieur de Stiles. Pendant un instant le jeune Stilinski cru rêver. Les paupières plissées, la bouche défaite pour laisser passer ses hurlements de plaisir mais aussi de douleur, parce que la main de Scott comprimait l'un de ses reins, Stiles sentait les papillons danser de plus belle au bas de son ventre. Il était au nirvana, d'intenses vagues de plaisir se propageaient sur tous les membres de son corps, qui commençait à se cambrer tant la sensation des hanches de Scott tapant contre son postérieur était distrayante. La tête contre le coussin mordant l'un des coins et manquant de peu de l'arracher avec ses dents, Stiles se sentait au bord de la rupture. Les frottements de leurs corps, la friction de leur peau faisait haleter Stiles qui se voyait peu à peu rendre les armes.
« Comme ça, t'arrêtes pas…Oh oui…Oh Scott…Scott, Scott, Scott je vais jouir, Oh je vais jouir…Oh oui…Oh oui…Scott ! »
Et la vision de Stiles s'assombrissait doucement tandis que son corps se mettait à convulser.
Après une heure d'ébats sans répits, trois rounds, pendant lesquels le jeune garçon à la peau pâle était parvenu à avoir en tout quatre orgasmes alors que Scott n'en avait eu que seulement deux, Stiles et son ami épuisés et exténués avaient décidé de s'arrêter. Les deux à bout de souffle et en sueur, étaient allongés l'un à côté de l'autre, les épaules et la tête se touchant et leur regard orienté vers le plafond.
« …Waaaw…Scott, putain de… merde…je ne sais pas quoi dire…c'était, c'était... WAAAW ! Les mots me manque sérieux… », Disait Stiles, les yeux écarquillés la bouche légèrement ouverte en forme de petit « o » fatigué et l'air étourdi. On ne peut plus satisfait qu'il ne l'aurait imaginé, il s'était mis à rire tellement la partie de jambe en l'air qu'il venait d'avoir avec Scott l'avait laissé bouche bée. Il ne le savait pas aussi doué.
« …J-je sais…m-moi aussi… »
« …Putain…tu devais être SACREMENT remonté contre Allison… »
« …ça…tu peux le dire… »
Stiles venait de changer de posture pour se mettre sur le ventre, la main posée en dessous de son menton, son autre bras l'aidant à relever légèrement son buste. Le reste du corps étendu et ses jambes croisées, Stiles regardait Scott, qui venait de s'assoir et de s'adosser au lit.
« …Bon maintenant que tu sembles être assez calme, tu peux me dire pourquoi toi et Allison vous vous êtes encore disputés ? ».
« C'est juste que…tu vois ce n'est pas possible d'avoir une discussion d'égal à égal avec Allison. Quand tu discutes avec elle ce n'est même pas la peine d'espérer d'elle qu'elle t'écoute, elle ne te laisse pas parler tout simplement. Ça va seulement dans un sens. Allison veut toujours avoir raison et avoir le dernier mot. Et ensuite elle se plaint de ne jamais m'entendre emmètre mon point de vu. Mais en même temps si elle ne me laisse même pas l'occasion de m'exprimer je ne vois pas comment elle pourrait savoir ce que je pense. Et maintenant Madame trouve que je suis trop distant avec elle et que je ne me montre pas assez attentif. C'est normal si c'est pour qu'elle me balance des méchancetés à la tronche à chaque fois que je la vois, je préfère passer mon tour…Et aussi, elle est tellement naïve et influencée par ses vieux qu'elle croit tous ce qu'ils lui disent. Ils ont même réussi à lui mettre en tête que je serai capable de la tuer elle et ses parents. Nan mais je te jure…je commence à en avoir plus qu'assez de ces histoire. Si j'avais su je ne me serais jamais mis en couple, c'est tellement la galère ! »
« Hmmm, je vois…J'avoue que ça ne doit pas être évident de supporter sa mauvaise humeur, surtout qu'elle donne l'impression d'être un vrai tyran ta copine. Je ne sais pas ce que tu pourrais lui dire sans trop la blesser parce qu'on ne va pas dire que tu es un expert dans la matière étant donné que c'est ta première petite amie. Mais je ne sais pas… tu devrais dire à Allison qu'elle essaye de te lâcher un peu la grappe et qu'elle tente d'être un peu plus compréhensive avec toi. Il faut qu'elle se mette à ta place et qu'elle voit que ce n'est pas toujours facile...»
« Ouais…je vais voir, mais vu comment elle peut être têtue ça va être dur de parler avec elle sans en venir aux cris….Aaah la vie de couple, c'est tellement chiant ! Je regrette ma période de célibataire où nous étions que tous les deux et que je n'avais pas besoin de me prendre la tête pour ces balivernes. »
« Vois le bon côté des choses, malgré le fait qu'elle ne te facilite pas toujours la tâche, vous vous amusez bien tout de même. Et puis tous les couples passent par cette phase alors… »
« C'est vrai tu as raison…Merci je ne sais pas ce que je ferais sans toi si tu n'étais pas là sérieux »
« Les amis sont fait pour ça hein, remonter le moral de leur pote quoiqu'il arrive… » Stiles souriant regardait Scott qui tournait doucement sa tête vers lui. Il était enfin tranquille. Scott touchait le crâne rasé de Stiles tandis que celui-ci appréciait les caresses de son ami.
«…Merci beaucoup Stiles…je suis désolé de t'embêter tout le temps avec mes foutues histoires à la con. Tu dois en avoir marre à la longue… »
« Oh non t'inquiètes, ça ne me gêne pas…et puis ce n'est pas auprès de moi que tu dois demander des excuses mais plutôt auprès de mes fesses. Je te signale que se sont-elles qui font l'expérience de ton humeur maussade. Et vu comment tu étais de mauvais poil aujourd'hui je crois que je ne pourrai pas marcher pendant au moins deux jours Scott… »
« Stiles ! » Scott venait de lui donner un coup sur l'épaule, Stiles et son sarcasme…
« Quoi c'est vrai, je suis réaliste c'est tout… »
« Je t'ai fait mal à ce point-là alors ? Oooh, chaton je suis désolé. Ça va mieux là ? ». Scott venait d'atteindre les fesses pâles de Stiles pour les cajoler doucement avec sa main. Même si Stiles n'avait pas vraiment souffert et qu'il ne faisait cela que dans le simple but de se moquer de Scott, rien ne l'empêchait d'accepter les caresses que lui faisait son ami.
« SLAP ! Aller viens on va prendre une douche. » Disait Scott tout en donnant une énorme claque sur le postérieur dénudé de Stiles. A la sensation de la tapette que lui avait donnée Scott, le jeune Stilinski poussa un cri de douleur.
« Aïe ! ». Stiles toujours nu, s'était levé pour se diriger vers sa penderie et chercher quelques vêtements de rechange quand il entendit Scott au loin en train de ricaner. Stiles se retournait vers son ami.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? »
« Haha ! Waaaw, dis donc tu prends vite les marques ! »
« Pourquoi ? Comment ça ? »
« Tu as l'empreinte de ma main sur ton cul… »
« Quoi ?! » Stiles avait lâché les vêtements qu'il avait dans les bras, pour scruter en effet l'énorme trace rouge que Scott avait laissée sur ses fesses blanches. Ce fumier, il allait le tuer.