Auteur : Koni-chan
Genre : Drama, angst
Disclaimers : Les Vocaloid ne m'appartiennent pas, et le scénario de base est ici celui de Mothy (Akuno-P) que vous pouvez découvrir à travers le CD Aku no Ôkoku~Evils Kingdom. Je ne fais que reprendre cette histoire afin de créer une fiction digne de ce nom pour les Vocaloid et afin que les français bénéficient en quelque sorte de la nouvelle adaptée au Japon.
Note :
Votre serviteur est de retour !
Je vais donc vous écrire mon histoire préférée des Vocaloid, celle appelée Evils Theater, ou Aku no Ôkoku, ou encore Evil Saga. Il faut savoir que non seulement il y a des CD's, mais qu'en plus, au Japon, il y a une nouvelle et un manga ! Lorsque je tombe sur des gens qui aiment les Vocaloid mais ne connaissent pas les Evils Theater, je trouve que c'est déprimant… Donc, histoire de faire d'une pierre deux coups (écrire une fanfiction française digne de ce nom sur les Vocaloid et vous faire bénéficier du récit de Mothy) je me suis mise à la tâche.
Je ferais remarquer que normalement, certains personnages ne sont pas présents dans les musiques mais bel et bien dans la nouvelle. J'ai des amies qui adorent ces personnages, et vu que je suis totalement libre de faire ce que bon ma semble, je compte bien les insérer en mélangeant la nouvelle et les musiques. On verra si vous aimez. En attendant, que notre petit théâtre de l'horreur commence !
Aku no Ôkoku
Chapitre 1 : Mukashi, mukashi….
Il y a maintenant bien longtemps, dans une contrée dont personne ne se souvient, il y avait plusieurs Royaumes dotés d'une puissance de feu et d'une richesse époustouflante. Ils étaient au nombre de trois : le Royaume du Jaune, le Royaume du Bleu, et le Royaume du Vert. C'étaient des pays qui se côtoyaient pacifiquement depuis des années, et la paix régnait avec langueur sur ce côté du globe. Cependant, un événement tragique avait frappé il y a peu le Royaume du Jaune le Roi était mort dans les atroces souffrances d'un empoissonnement et personne ne savait qui était le coupable. Il avait fallu désigné très vite un successeur légitime au trône, et conformément aux instructions du défunt, c'est une jeune fille de quatorze ans qui monta sur les marches du trône. C'est ici que notre histoire commence.
Une jeune femme fait la file devant des portes qui doivent bien mesurer dans les vingt mètres. Elle n'en n'est pas sûre, car elle n'a jamais été à l'école. Elle ne sait donc pas compter. Ce qu'elle sait en revanche, c'est qu'il fait très chaud dehors, et qu'elle attend là depuis des heures. Les doléances du peuple sont reçues par la Reine aujourd'hui, alors elle tente tant bien que mal d'aller lui parler. Malgré tout, le soleil commence à décliner, et elle craint d'avoir fait tout ce chemin pour rien.
Elle vit depuis toute petite dans ce Royaume du Jaune. Elle a grandis ici, entouré de ses parents et de ses amis. Elle se souvient nettement qu'elle n'avait aucun souci lorsqu'elle était petite, et que ce temps échappé lui manque terriblement. Elle espère vainement le rattraper un jour.
Une petite porte, la porte des gardes, s'ouvre, et un homme au visage émacié sort. Un garde vêtu d'une armure écaillée le pousse pour qu'il aille plus vite. Sa grande lance à la main, il indique à la personne suivante d'entrer. C'est une vieille dame qui s'aide d'une canne pour marcher elle passe lentement la porte sous le regard agacé du garde. Puis c'est de nouveau l'attente.
La jeune femme essuie la sueur qui dégouline le long de son front. Avec la mort du Roi, c'était toute la nation qui avait sombré. La paranoïa a vite gagné le château, car personne ne parvenait à trouver de coupable. Cette impuissance de la part des nobles se cristallisa auprès du peuple qui se noyait dans le chagrin de son regretté roi. La jeune femme se souvint de l'intronisation de la princesse en tant que Reine. Tout le Royaume avait été convié à venir assisté à la cérémonie. Personne ne savait vraiment d'où venait cette princesse. On racontait qu'elle était une enfant adoptée par le Roi, ou un enfant bâtard qu'il avait eu dans sa jeunesse. Quoi qu'il en soit, le jaune femme était là lorsque la princesse est devenue Reine.
Elle frissonna en se rappelant la scène à peine la couronne de rubis posée sur les cheveux blonds, la Reine s'était redressée et avait contemplé la foule agglutinée à ses pieds. Alors elle avait ris, d'un rire cruel qui remplissait encore les oreilles de la jeune femme. Parce que jamais elle n'avait entendu une enfant rire ainsi.
La porte s'ouvre à nouveau. La vieille dame âgée pleure en se tenant le bras. Le garde la bouscule pour qu'elle parte, mais la vieille femme insiste pour retourner voir la Reine. Agacé, le garde la pousse et elle tombe à terre. La jeune fille n'ose pas bouger. Elle serre les poings, sentant la colère la gagner. Si elle allait aider la vieille dame, elle ne pourrait plus récupérer sa place dans la file, et sa journée aurait été veine. Elle regarde du coin de l'œil la vieille dame se relever en gémissant, pleurant contre les Dieux, et criant qu'un jour, la Reine devrait assumer ses actes.
La jeune fille se mord les lèvres. La personne devant elle vient d'entrer à l'intérieur. Avec un peu de chance, elle pourrait parler à la Reine. Alors, à ce moment-là, elle pourrait se plaindre aussi du comportement des gardes, entre autre chose. La vieille dame finit par partir, marchant de travers tout en se tenant le dos. Il ne restait plus à la jeune femme que d'attendre.
Avec l'ascension au trône de la princesse, le Royaume du Jaune perdit de la splendeur. En dépit de cette magnifique Reine, rien n'émanait du château si ce n'est pas puanteur des nobles s'emplissant allégrement les poches. Au début, on pensa que la Reine était trop jeune et qu'elle se faisait manipuler. Les impôts furent élevés de vingt pourcent, les terres autrefois attribuées à moitié prix à des paysans dans le besoin furent réquisitionnées, de nouvelles taxes furent créées, on éleva des frontières où les commerçants étaient obligés de payer pour pouvoir faire leur commerce dans les autres Royaumes, on fit massacrer quelques familles nobles et c'est bien ce qui mit un terme aux illusions du peuple.
Car la Reine n'était pas manipulée, c'était elle qui tirait les ficelles. Personne ne savait qui elle était, personne ne savait d'où elle venait, ni d'où elle tenait une telle éducation, mais elle mit dans sa main un poison fin qu'elle répandit dans tout le Royaume. La famine gagna les campagnes, les commerces fermaient à cause des taxes surélevées, les gens croulaient sous la construction de nouveau bâtiments pour la Reine, croulaient sous la cadence et le manque de nutriments. Les ouvriers mourraient, le peuple répandait la maladie et dans son château, la Reine dansait avec l'aristocratie.
La porte s'ouvre. C'est au tour de la jeune femme d'entrer. Elle respire un grand coup en passant l'ouverture. Elle s'arrête de stupeur au moment où le garde ferme la porte dans son dos. Le jardin fait plusieurs kilomètres de long, et il est bordé de fleurs aux fragrances délicates avec des statuettes de bronzes et des fontaines d'où jaillit une eau pure qui scintille au soleil. Le garde pousse la jeune femme avec sa lance et elle se met à marcher dans ce qui lui parait un rêve éveillé. Le sol est fait de pierres bleues, une pierre très rare qui se revend bien au marché noire. Les sabots de la jeune femme résonnent de façon lugubre dans ce paysage paraissant appartenir à un autre monde.
Plus loin se dresse le château de la Reine, un édifice de splendeur et d'architecture construit depuis des décennies. Sur les façades sont gravés des angelots et des gargouilles, étrange contraste entre le paradis et l'enfer. La jeune femme déglutit. Elle est arrivée devant la herse de fer. Plusieurs gardes tiennent les portes de l'entrée. Elle croise brièvement les yeux d'une jeune homme à la beauté resplendissante et aux yeux mauves. Elle détourne vite le regard tandis que les portes du palais s'ouvrent pour elle.
C'est avec un étonnement grandissant qu'elle pénètre dans les lieux, deux gardes sur les talons. Elle se sent très laide dans cet endroit où la richesse atteint son apogée et où tout n'est que finesse. Elle remarque des carafes de cristal, des plats de porcelaines, des tableaux aux couleurs sophistiquées, des lustres assez grands pour illuminer un village, des tapis importé des pays d'orient… Tout cela lui fait tourner la tête. Jamais elle n'avait vu autant de richesse étalée ainsi sous ses yeux. Alors que le peuple se meurt de faim, voilà donc l'endroit où se complaisent les riches !
Ils arrivent dans la salle d'audience. La salle est probablement assez large pour contenir tout le bétail de la ville. Ce même bétail qu'elle avait perdu il y a peu de temps à cause d'une épidémies qui frappa le Royaume au cours de l'été. Il ne lui restait désormais plus qu'une vache maladive, deux cochons chétifs et des poules atrophiées. Ce n'était pas suffisant. Elle serre les poings elle doit convaincre la Reine !
Ils avancent sur un long tapis rouge. La salle est éclairée par des chandeliers et des luminaires descendant du plafond. Les tons pâles des murs donnent aux ombres un aspect inquiétant. Au bout de cette salle bordée de fioritures en or et de tableaux représentant les précédents suzerains, il y a le trône de lithium, immense, imposant, écrasant pour quelqu'un qui doit se mettre à genoux. La jeune femme se courbe sans oser regarde la personne assisse sur le trône. Il est interdit de croiser les yeux des nobles.
-« Ah là, » fait une voix aigue de petite fille. « Est-ce la dernière ? J'en ai plus qu'assez de rester là. Dites-moi que c'est la dernière. »
Le garde répond par l'affirmative. Puisque la Reine ne voulait plus recevoir quiconque, il faudrait refouler le peuple. La jeune femme soupire discrètement. Pour une fois, la chance était peut-être de son côté. Elle allait enfin exposer ses plaintes à la Reine. Un bruit sec la fait tressaillir. Elle redresse brièvement la tête.
La Reine est une magnifique enfant blonde, les yeux bleus, son teint pâle est coloré de rose au niveau des lèvres et des pommettes et sa gorge est celle d'un cygne se dressant fièrement. Elle porte une robe blanche comme l'exige la tradition lors des doléances du peuple, une robe aux plis délicats cousue de perles et de dentelles qui donnent à croire que cette jeune fille est une fleur aussi belle que gracieuse. Le bruit sec n'est autre que celui d'un éventail qu'elle a brusquement ouvert pour s'aérer. Des yeux bleus glissent vers la jeune femme qui s'empresse de regarder le tapis.
-« Très bien, je t'écoute, » dit-elle d'une voix lasse.
La jeune femme tremble légèrement. A côté de la Reine, il y a un domestique aux traits semblables à ceux de la Reine et son regard glacial est celui qui l'a contrainte à détourner les yeux. Elle ne savait pas qui il était, mais c'était certainement un garçon dangereux. L'épée qu'il portait à son flanc n'était pas celle d'un simple domestique. Elle déglutit en songeant qu'elle ne devait pas faire de faux-pas.
-« Je suis Meiko al Abaddonia, fille de Kripton al Abaddonia, fermière. Je vous suis reconnaissante de me recevoir aujourd'hui votre majesté. »
-« Tu as de bonnes manières pour un fermière, » fit remarquer la Reine avec amusement. « Et bien, que me veux la fille Abaddonia ? »
Meiko ignore sa déplaisante remarque et poursuit :
-« Si je viens aujourd'hui vous voir votre majesté, ce n'est pas uniquement en mon nom, ni en celui de ma famille. Je viens vous parler au nom du peuple, votre peuple qui se masse devant vos portes et supplie que vous leur veniez en aide. Je parle ici au nom de tous, car nous nous mourrons de faim et que vous avez prévu d'augmenter encore les impôts. »
Meiko reprends son souffle, inquiète. Elle ose un bref regard en direction du trône mais la Reine ne semble pas en colère. Non, elle parait s'ennuyer.
-« Oui, et alors ? » demande-t-elle en posant un coude pour s'appuyer la tête.
-« J'aimerais que vous annuliez votre nouvelle hausse, majesté, » réplique la jeune femme du tac au tac.
-« Ha ? Mais nous avons besoin d'argent, sais-tu. Sinon, je finirais par devoir travailler moi aussi à la ferme. Me vois-tu les pieds dans la boue, moi, la Reine de ce Royaume ? C'est ce que tu désires voir ? »
-« Non, » s'empresse de répondre Meiko, consciente du terrain glissant sur lequel elle vient de s'engager. « Non, majesté. Je voudrais juste que vous attendiez avant de faire passer ce nouveau texte de loi. A cause des épidémies et de la famine, le peuple a beaucoup de mal à nouer les deux bouts. Laissez-nous au moins le temps de racheter du bétail et… »
-« Ah ha ! » s'exclame soudain la Reine. « Vous avez les moyens d'acheter du bétail mais pas de payer votre Reine, c'est cela ? Et tu voudrais que je vous laisse vous remplir les poches ! Le peuple que tu représentes se moque-t-il de moi ? »
Affolée, Meiko redresse brusquement le visage. La Reine la toise en souriant, fière, hautaine. Meiko serre les dents. Cette sale petite peste n'en fait qu'à sa tête ! Si seulement elle pouvait lui donner une bonne correction ! Cependant, elle doit rester calme. Sinon, elle risque bien de ne pas ressortir vivante de ce maudit château.
-« Vous vous méprenez sur mes paroles, » tente de reprendre la jeune femme. « Nous avons besoin de racheter du bétail afin de subvenir au besoin du village, nous avons besoin aussi d'orge et de lait, nous avons besoin de soins et de bois pour le feu. Si nous continuons ainsi, nous finirons par mourir de la maladie ou de la faim. Je vous prie de reconsidérer la date à laquelle vous souhaitez voir les impôts augmenter. »
La Reine serre les lèvres. Leurs regards se croisent celui de Meiko est plein d'ardeur et d'espoir, celui de la Reine est froid et cruel. L'enfant fait claquer son éventail en le refermant et se lève de son trône. Elle descend lentement les marches jusqu'à ce que Meiko se retrouve obligée de se redressée totalement pour pouvoir la voir. La jeune femme sent son cœur battre douloureusement dans sa poitrine et des gouttes de sueur se perlent dans son dos.
La Reine abat brusquement son pied sur la tête de Meiko qui percute dans un bruit sonore le tapis. Sonnée, la jeune femme étouffe un cri de douleur avant de se rendre compte que l'enfant rit à gorge déployée tout en écrasant son crâne.
-« Tu n'es qu'une petite fermière de bas étage, » dit-elle soudain d'une voix glacée. « Et tu oses me défier du regard ? Pour qui me prends-tu, sale garce ? »
Les yeux se remplissant de larmes, Meiko ravale son chagrin et sa douleur. Quelle folie que d'avoir pensé que cette Reine dépourvue de cœur l'écouterait ! Elle se moquait bien des gens qui mourrait devant ses portes ! Elle n'avait aucun remords et ce n'était qu'une enfant gâtée sans la moindre pitié.
-« Faites-la disparaître ! » crie soudain la petite voix aigue. « Je ne veux plus la voir ! Et assurez-vous qu'elle sente le poids de son pêché ! »
La Reine retire son noble pied du visage de la jeune femme et retourne s'asseoir lentement à son trône, son éventail battant près de sa mine boudeuse. Sidérée, Meiko se redresse pour tenter de la retenir, mais deux gardes l'empoignent par les bras et la tirent en arrière.
-« Majesté ! » crie-t-elle à pleins poumons. « Majesté ! Non ! S'il-vous plait, laissez-nous du temps ! Laissez-nous quelques mois ! Quelques semaines tout au plus ! Majesté ! »
-« Ah, que cette voix est désagréable ! » répond la Reine en faisant mine de boucher les oreilles. « Ne l'avez-vous pas encore emmenée ? »
La rage monte aussi soudainement en Meiko qu'elle n'est pas en mesure de la contrôler. En désespoir de cause, elle se décide à crier ce que chacun pense tout bas dans le Royaume mais n'ose pas dire.
-« Vous n'êtes qu'un monstre ! » hurle-t-elle en se débattant avec les gardes. « Vous avez tué notre défunt Roi et vous allez tuer ce Royaume ! Vos caprices d'enfant tuent des gens par centaine, le savez-vous, pauvre sotte que vous êtes ? Si le peuple meurt, il n'y aura plus de nobles et vous ne serez plus Reine ! Vous ne serez qu'une sale petite gamine capricieuse que l'on s'empressera de châtier ! »
La Reine pivota lentement sur elle-même, le visage grave. Meiko était tellement furieuse qu'elle se moquait bien d'être décapitée sur place ou d'être mise en prison. Non, la colère accumulée pendant toute une année la submergeait entièrement et elle résolue à ne pas se laisser faire par une enfant. Seulement, Meiko al Abaddonia ne savait pas encore que la Reine était douée dans un domaine particulier, celui de la punition. L'enfant de quatorze ans, aussi jolie qu'un rayon de soleil, sourit soudain en regardant la jeune femme.
-« Comme je suis la Reine, les gens doivent s'agenouiller devant moi, » dit-elle en riant quelque peu. « Mais maintenant, ce que je veux voir tomber à mes pieds, ce sont les têtes de ta famille. Vous serez gré d'obéir à mes ordres. »
Les gardes acquiescent. Le temps se suspend pour Meiko qui comprend lentement ce que signifient ces atroces mots, quelle réalité ils apportent dans sa misérable vie. La voix étouffée de sanglot, elle crie :
-« Vous ne pouvez pas faire ça ! »
-« Mais si, j'ai le droit, car je suis Reine ! »
Sur ces paroles, l'enfant rit joyeusement. Elle lance son éventail à son domestique qui s'empresse de le ramasser. Elle s'apprête à quitter la pièce, les mots de la jeune femme rugissant dans son dos.
-« Vous allez le payer ! Tôt ou tard ! Vous allez payer ! VOUS M'ENTENDEZ ? »
Meiko ne sait pas si la Reine l'entendait, ou l'écoutait. Pour sa part, elle n'entendit plus rien car un garde venait d'abattre sa lance sur sa tête.
Il y a maintenant bien longtemps, dans une contrée dont personne ne se souvient, il y avait plusieurs Royaumes dotés d'une puissance de feu et d'une richesse époustouflante. Ils étaient au nombre de trois : le Royaume du Jaune, le Royaume du Bleu, et le Royaume du Vert. C'étaient des pays qui se côtoyaient pacifiquement depuis des années, et la paix régnait avec langueur sur ce côté du globe. Cependant, un événement tragique avait frappé il y a peu le Royaume du Jaune une jeune fille de quatorze ans torturait le peuple, et cette jeune fille, aussi belle que la rosée du matin, n'était autre que la monstrueuse Reine de ce Royaume. Parce qu'elle était redoutable, les Royaumes virent en elle une menace. C'est ainsi que la paix qui régnait entre les Royaumes disparu.
C'est ici que notre histoire commence.
Tsuzuku… « Aoi no Ouji »…
