Humhumhum.

Moi c'est TobieDoubi, heureuse d'être nouvelle sur le site :) Je poste ici ma première fanfic "sérieuse" sur Stargate SG1 (parce que c'est le BIEN tout simplement) j'espère avoir quelques retours positifs. J'essayerais d'updater toutes les deux semaines environ, et de tenir l'histoire jusqu'à la fin ! Le résumé n'est pas franchement folichon mais vous allez vite comprendre ce qui se passe :) Je précise que si le prologue est entièrement inventé par moi-même ici présente, la plupart des chapitres suivants seront des extraits d'épisodes, racontés du point de vue d'un des personnages, le plus souvent Jack. C'est censé être un Sam/Jack même si j'essaye de rendre ça réaliste et le moins mélodramatique possible pour le moment. Il y aura bien sûr des changements plus ou moins importants dans la trame narrative de base, ça va de soi (hey ! on fait revivre un mort !).

Si il y a des fautes, ou quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le faire remarquer !

Je vous dis merci, et bienvenue sur ce premier chapitre ! En espérant que ça vous plaise ;)


Et si … Charlie O'Neill n'était pas mort ?

Jeudi 5 mai 1995 – 17h46.

Le lieutenant-colonel O'Neill et les membres de l'équipe 18-B37 surveillaient la même maison miteuse depuis déjà plusieurs heures. Il faisait froid, le temps était humide, et depuis qu'ils étaient là, rien n'avait bougé. Pas l'ombre d'un quelconque homme armé n'avait fait son apparition aux environs, et Jack commençait sérieusement à se demander si ils ne s'étaient pas trompés de point de rendez-vous. La pluie avait commencé à tomber il y a une heure, et il était complètement gelé. Rester accroupi pendant trois heures sans bouger autre chose que les yeux ne figurait pas dans la liste des choses à faire pour améliorer sa santé. En son fort intérieur, il s'étonnait qu'aucun de ses coéquipiers n'ait encore critiqué sa décision de rester encore cinq heures en place. Quoique pouvaient dire les mauvaises langues, Jack O'Neill respectait quasi-toujours scrupuleusement les ordres de ses supérieurs.

Près de lui, le capitaine Burn respirait de plus en plus fort. Il semblait excédé, et le colonel su qu'il allait bientôt craquer. Burn avait la réputation d'être impatient, mais malgré tout, Jack le félicitait en son fort intérieur d'avoir tenu si longtemps. Lorsqu'il sentit le soldat prendre une grande inspiration, il serra les dents. Le moment était venu de s'occuper des râleurs.

« J'en ai marre, ça suffit ! Mon colonel, avec tout le respect que je vous dois, allons nous vraiment attendre comme ça jusqu'à ce soir ? » lui chuchota le capitaine avec précipitation.

« Les ordres sont les ordres, capitaine, et je ne veux commettre aucune erreur. » Répondit Jack d'une voix atone.

S'énerver était plus qu'inutile, et il se devait de calmer Burn au plus vite. Si les autres s'y mettaient, ce ne serait pas bon.

« Il a raison, mon colonel. Il n'y a strictement rien d'intéressant ici, on perd notre temps ! » S'énerva un autre militaire.

Trop tard…

« Je suis d'accord. » Dit une autre voix.

Pitié, si le Major Jimson, le plus sensé des trois se plaignait aussi, il perdait l'approbation du membre le plus influent de l'équipe.

Peut-être était-ce à cause de cette goutte qui avait glissé dans son col, ou de la soudaine démangeaison qu'il avait dans le cou, toujours est-il que Jack perdit brusquement patience.

« Bon, écoutez-moi bien, tous ! Il fait froid, il pleut, on est tous trempés jusqu'aux os, mais on a des consignes, et on doit s'y tenir ! Me suis-je bien fait comprendre, soldats ? »

Généralement, le ton qu'il employait à cet instant faisait trembler les jeunes recrues. Pas que les ''jeunes'' recrues, d'ailleurs.

Mais il en fallait malheureusement plus pour décourager Burn…

« Mais vous voyez bien qu'il n'y a rien à faire ici ! Les renseignements étaient faux ou alors les occupants ont apprit qu'on allait venir ! Franchement, Je jette l'éponge là ! » Cria celui ci.

« Nous avons des ordres, capitaine ! »

« Je les emmerde avec leurs ordres, moi, je m'en vais ! »

Il esquissa un geste pour se relever et dégourdir ses membres endoloris mais fut brusquement plaqué au sol par Jack.

« Vous êtes complètement fou ! Burn, vous auriez pu vous faire descendre ! » S'écria le colonel.

« Lâchez moi ! » S'indigna son subordonné, en se débattant.

« Estimez vous heureux que je ne décide pas de vous faire passer en cour martiale pour insubordination et non respect des consignes ! Maintenant, vous allez obéir, capitaine, et sans broncher ! Encore un mot… » Menaça Jack, hors de lui, le doigt pointé sur le Capitaine.

Il en avait marre. Il sentait que les soldats de cette équipe ne l'appréciaient pas, était fatigué, rêvait de pouvoir prendre une douche, et en plus, il fallait qu'il se tape monsieur ces-conditions-sont-intolérables, ça commençait franchement à bien faire ! Tout aurait été tellement plus simple avec Kowalsky...

« Le colonel Holmes n'aurait pas attendu en vain, et s'il avait été là, on serait déjà rentrés ! » Objecta Burn.

« Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, JE commande actuellement cette mission ! Donc JE décide de la marche à suivre ! Je n'ai pas demandé à remplacer Holmes, et s'il n'en tenait qu'à moi, je serais tranquillement chez moi à l'heure qu'il est ! Je n'ai pas demandé à être ici, pas plus que vous ! Alors fermez-la. » Débita Jack, plus que tendu.

Sa tirade eu l'effet escompté car Burn se remit en position en silence, et les deux autres membres de l'équipe baissèrent les yeux, contrits.

« Et d'ailleurs, pourquoi le colonel Holmes n'est-il pas là lui ? État grippal ? »

Les soldats s'entre-regardèrent, très gênés, puis observèrent O'Neill, hésitants.

« Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » demanda celui-ci, un peu prit de court.

Toujours pas de réponse.

« Mais répondez moi Bon sang ! Qu'est-il arrivé à Holmes ? »

Jimenson s'éclaircit la gorge, puis marmonna, mal à l'aise :

« Le… colonel Holmes a… perdu sa fille de cinq ans il y a une semaine. Elle s'est tirée une balle dans le ventre avec son arme de service alors qu'il était en mission, la semaine dernière. L'hémorragie était trop importante et elle n'a pas survécu »

Jack ne sentit soudain plus le froid autour de lui. Encore sous le choc de l'information, il se détourna du soldat et reporta son attention sur la maison devant lui. Un mauvais pressentiment l'étreignait.

« On restera encore deux heures, et s'il n'y a toujours rien, on contactera nos supérieurs pour savoir si on reste plus longtemps. Reprenez vos postes. » Ordonna t-il d'une voix blanche.