Le chantage prologue
Adrien attendait à l'extérieur d'Agreste compagnie l'arrivé de son chauffeur. Ce soir là le Gorille était vraiment très en retard, tout le monde avait quitté les bureaux à cette heure de la nuit. Tout le monde ? Pas vraiment, Marinette avait encore beaucoup de travaille. Adrien l'aperçut à son bureau de l'extérieur. Il pensait qu'il serait plus prudent que la jeune-femme rentre avec lui dès que son chauffeur arriverait.
Enfin, il vit la lumière de son bureau s'éteindre signe qu'elle avait fini son travail du jour. Adrien s'impatienta un peu et regarda avec attention sa montre. Cela faisais déjà cinq bonnes minutes qu'elle devrait être sortie.
Le chauffeur d'Adrien lui, l'avait prévenu de son retard.
Le jeune-homme commença à perdre légèrement patience. Qu'est ce qui pouvait bien la retenir à l'intérieur ? Après un moment d'hésitation il se décida à la rejoindre. A l'entrée tout paraissait calme, aucun problème à l'horizon, selon lui. Il prit l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, celui ou se trouvait le bureau de Marinette. Alors qu'il s'engouffrait dans le couloir, il entendit des gémissement suivit d'un bruit sourd. Cinq petites secondes plus tard, il fit face à une Marinette complètement terrorisée. La jeune styliste était dans un piteux état sa jupe était en partie relevé et ses collants déchirés. Et que dire de son pull à manche longue, totalement décousue qui dévoilait une épaule et le début d'un sous-vêtement ?
Marinette était complètement paniquée, elle avait les yeux embués de larmes, les joues rougies par la honte et la peau plus blanche qu'un linge. Ses cheveux étaient tout ébouriffés et sa respiration lourde. Elle observa un instant Adrien avec terreur. Elle baissa ensuite honteusement la tête et se mit à lui souffler tout doucement, tout en courant en direction de l'ascenseur : « Ne me regarde pas, je suis trop misérable ! ».
Adrien profondément choqué n'osa pas répliquer. Seulement, il sentit un feu inconnu le brûler de toute part. Il le sentait, ce soir, il allait tuer ce type !