Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs. Voici un petit essai à vous mettre sous la dent en attendant que je finisse mes "Chroniques" ... J'ai trouvé ça très "moyen" alors je me permets de vous demander si cette fiction vous plait. Dans ce cas je la finirai. Sinon ... je vais pas me casser les c*uilles pour un truc imbuvable XD et je l'arrête ! Bonne lecture (je l'espère pour vous)
« - Dorénavant, appelez moi PAPA ! »
Léger silence. Tout le monde se tourna vers le capitaine.
« - Mais il nous bave quoi l'autre la-bas ? »
Roronoa Zoro. N'aime pas être dérangé pendant sa sieste, surtout pour des futilités.
« - Va savoir. »
Sanji. Blasé, s'occupe patiemment de ses légumes.
« - Laisse tomber, tu sais bien qu'il délire en permanence. »
Nami. La voix de la raison.
« - Hihi. »
Robin. La voix de … rien du tout, en fait, elle parle pas.
« - Tu te sens bien Luffy ? Tu veux que je t'examine ? »
Tony Tony Chopper. Décidément bien trop gentil et naïf.
« - Nami a raison, c'est un délire, ça lui passera. »
Usopp. Bien trop concentré sur son expérience au tabasco pour écouter son capitaine.
« - MAAAAAAAIIIIIIS ! »
Il semblerait que Luffy ait trouvé le moyen d'obtenir une meilleure attention de la part de ses nakamas.
« - Luffy, tu as 25 secondes pour t'exprimer sans crier, et t'as intérêt à dire un truc intelligent, sans quoi, je t'enverrai au fond de l'océan et je vendrai ton pantacourt sur eBay.
- Je veux être votre père !
- Retiens ta respiration, tu vas avoir une sensation d'humidité, c'est normal.
- Barbe Blanche, on l'appelle bien "Père" ! Je veux qu'on m'appelle pareil ! Je veux pouvoir vous protéger, mes fils ! »
Les mugiwaras eurent un petit sourire.
« - On sait bien que tu tiens à nous, mais pourquoi tu tiens tant à être le Papa ?
- Parce qu'on est une famille, et que je suis le chef ! »
Usopp releva le nez de ses magouilles.
« - Luffy, on a tous déjà un père. Je veux bien en avoir un deuxième si vraiment tu insistes (parce que, vu comment c'est parti, tu vas pas nous laisser le choix) mais … t'es trop jeune ! »
Pris au dépourvu, le jeune capitaine entama une longue et laborieuse réflexion. Des gouttes de sueurs perlèrent son front, pendant que son visage devint rouge pour ensuite virer au violet.
« - Pense à respirer, baka.
- PFUAAAH ! Mais je vous considère comme mes fiiiiils ! Si Barbe Blanche le fait, pourquoi pas moi ? Nous sommes une famille ! J'ai dit ! »
Touchés par l'insistance du capitaine, les membres de l'équipage apprécièrent la considération de Luffy à leur égard. Il était peut être un crétin fini, mais il avait un grand cœur … Nami prit la parole.
« - C'est mignon Luffy, mais on est pas obligé de faire comme eux tu sais...
- MAIS JE VEUUUUUUX JE VEUX JE VEUX ! »
Le retour du gosse hystérique en mode "je veux ouvrir mes cadeaux de noël même si on est encore en novembre". Nami préféra l'argument "Je fais du catch, donc j'ai toujours raison".
« - Aïeuuuuh !
- Je veux bien que tu sois mon Papa, Luffy, mais, Usopp a raison, tu es un peu jeune non ?
- Merci Chopper … écoute, je crois que j'ai une idée … »
Il chuchota à l'oreille du renne son plan, celui ci rigola joyeusement tandis que le reste de l'équipe semblait perplexe : "une idée ? C'est tellement rare …"
« - REUNION D'EQUIPAAAAAAAGE TOUT DE SUIIIIIIIITE ! »
Réunion qui commença assez brutalement quand on sait que Nami ne supporte pas un taux de décibels trop élevé … et quand l'intégralité de l'équipage est en ce moment même déjà dans la cuisine.
Les bosses n'empêchant pas Luffy de parler, il annonça :
« - Vous avez raison ! Je suis bien jeune pour endosser le rôle du père ! Il faut que je profite de ma jeunesse, je ne peux me consacrer à vos études et vos problèmes personnels, je sais que c'est
regrettable, mais je ne peux pas être votre père …
- Mais OÙ il va pêcher tout ça ?
- C'est pour ça, que notre Papounet à tous … c'est ZORO ! »
Comment se ramasser par terre alors qu'on est déjà sur le sol, me direz vous. Impossible hein ? Et bien pourtant, c'est l'exploit que viens de réaliser Roronoa Zoro aujourd'hui même. Tranquillement assis contre le mur, il tentait de fermer l'œil et un abruti a commencé à crier des débilités, suffisamment étonnantes pour le faire tomber sur le sol dans un grand fracas.
Luffy, Chopper et Usopp se jetèrent sur lui en hurlant "Papaaaaaa", Nami et Robin ricanaient dans leur coin, Sanji, lui, ne se retenaient pas et pleurait de rire, affalé sur sa table.
« - LACHEZ MOI, TEME ! ON PEUT SAVOIR POURQUOI TU NOUS SORS CA ?
- Bah t'es plus vieux que moi, et puis t'es costaud, tu vas nous protéger !
- TU PEUX TRÈS BIEN LE FAIRE TOUT SEUL ! JE VOIS PAS POURQUOI JE PARTICIPERAI À VOS DÉLIRES D'ARRIÉRÉS MENTAUX !
- Papa ! Porte moi sur tes épaules !
- Papa ! Raconte moi une histoire !
- Papa ! Demande à Sanji de me faire à manger !
- GYAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !
- LA FERME BAKA-COOK ! Pourquoi c'est pas lui le père ? Il est plus vieux que moi !
- De quelques mois seulement ! Et je m'en voudrais de réprimer tes instincts paternels... "Papounet" !
- Ah ! T'as pas le droit de l'appeler comme ça Sanji !
- Ah oui ? Pourquoi ça ?
- Parce que toi, tu es la Maman. »
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« - Pardon ? »
Ce fut au tour de Zoro de déguster l'un des plus grand fou-rires de sa carrière.
« - Bah oui, tu te disputes toujours avec Papa et tu fais à manger ! Tu es la Maman ! … Maman j'ai faim ! »
Ce fut une chaise que Luffy se mangea, suivit de la semelle d'une mère très énervée.
« - La prochaine fois, quand tu penses à des conneries dans le genre, jette toi dans l'océan, ce sera beaucoup plus utile.
- Voyons Sanji-kun, je trouve qu'il n'a pas si tord que ça, tu es une vraie femme au foyer, hihihi !
- Nami-san ! »
Zoro se calma un peu, s'approcha de son "épouse", l'enlaça par derrière et lui souffla dans l'oreille :
« - Qu'est ce qu'on mange ce soir, "chérie" ? »
L'équipage n'assimila pas la blague tout de suite, c'est la première fois que le bretteur se montrait câlin avec Sanji, en fait, c'est la première fois qu'il se montrait câlin tout court. C'est probablement la raison pour laquelle, le cuistot ne se rebella pas immédiatement.
« - Que … LACHE MOI TOUT DE SUITE, TÊTE DE MOUSSE !
Puissant... chaleureux... agréable... ne me lâche pas, serre moi plus fort.
- On va pas se disputer devant les gosses voyons, ce serait irresponsable de notre part.
Tu serais tellement plus convaincant si ton corps ne trahissait pas tes pensées, Baka-cook.
- JE-T'AI-DIT-DE-ME-LACHER, BRETTEUR DE MES DEUX !
Je sens son torse contre moi … son souffle contre mon oreille … je ne veux pas qu'il me lâche...
- Allez, je capitule, tu as raison, c'est pas l'heure pour les câlins.
Patience, patience...
- Maman, on mange quand ?
- Attend, je finis ma sauce et … MAIS NE M'APPELLE PAS COMME CA TOI ! »
Le repas se déroula dans l'ambiance délirante habituelle, les "sales gosses" profitant pleinement de ce nouveau jeu, Zoro, lui, en profitant un peu trop pleinement, Sanji le fuyant comme la peste, craignant que les mains de tête d'algues retentent quelques attouchements plutôt dérangeants. Nami et Robin, demandèrent un petit café au cuisinier et allèrent dans leur chambre, mettre en pratique une de leurs activité favorite : le commérage.
« - Notre Zoro international a l'air conquis par ce nouveau jeu, dis moi !
- Disons qu'il profite, tout sauf subtilement, de la situation.
- Luffy a de bonnes idées, même s'il ne s'en rend pas toujours bien compte.
- Je suis d'accord, mais Cook-san n'a pas l'air très coopératif, Zoro-san va avoir du mal.
- Il est trop rentre-dedans ! Je ne suis pas sure que ça plaise à Sanji-kun.
- Je pense qu'il a un potentiel … ah ! On va pouvoir le vérifier très vite.
- Raconte moi tout ce que tu vois, Robin. »
Sanji congédia tous les zouaves de sa cuisine afin de faire la vaisselle dans un calme relatif, et de se laisser aller à un briefing mental plus que nécessaire. PAS NORMAL. Ces sensations, ces émotions. Le comportement du Marimo. Sa propre réaction. PAS NORMAL DU TOUT MÊME. Oui bon, relativisons. Tout le monde aime les caresses, c'est doux et agréable … non, non, non ! Zoro n'a rien de doux et d'agréable ! Seule la gente féminine a de quoi faire rêver le cuistot. Et à part Nami et Robin, personne d'autre n'a l'autorisation de le faire fantasmer. Encore moins ce bretteur à la noix … et pourtant … Et si c'était la faute de l'abstinence ? Pourtant, il arrive à la supporter facilement d'habitude... peut être que la présence d'un autre corps lui manque … dans ce cas … pourquoi il ne réagit pas comme ça quand il est en contact avec Nami, ou Robin ? Pourquoi avec Tronche de gazon ? Pourquoi avec lui ? Pourquoi seulement avec lui ? Énervé. Oui, énervé. Pas normal tout ça. Une clope. Vite.
Sanji sortit sur le pont et alluma nerveusement une de ses précieuses cigarettes. Il recracha la fumée, et poussa un soupir.
« - Tu as mis les enfants au lit ?
- Dégage Marimo.
- Voyons, il faut prendre soin de notre descendance, le sommeil est primordial pour avoir une bonne santé.
- Je copule pas avec des algues moi. »
Zoro, tout sourire, s'approcha encore un peu de sa chère et tendre épouse, ignorant ses râlements.
« - On peut reprendre notre séance câlin maintenant, "chérie".
- Ne t'approche pas de moi, ne me touche pas, va t en ou je t'explose.
- Voyons, le sexe c'est important dans la vie de couple.
- NE ME TOUCHE PAS ! »
Zoro ne souriait plus.
« - Ce petit jeu va trop loin, laisse moi. Et si l'abstinence te pose problème, demande à ta main droite. »
Le bretteur poussa un soupir de résignation, se retourna et, avant de passer la porte du dortoir, s'adressa à Sanji.
« - Mais je ne joue pas. »
Le lendemain, Zoro annonça que ce genre de blague n'étaient drôles qu'un moment, et dans les jours qui suivirent, la vie repris son cours normal à bord du Merry Go. Enfin presque. Sanji se sentait plus troublé qu'il ne devrait l'être. Si troublé qu'il évitait tout contact physique avec l'escrimeur, préférant s'arrêter au stade "joute verbale". Et cette situation dura … dura … jusqu'à ce que l'auteure, sadique et yaoiste de son état, décida de faire bouger les choses.
« - SANJIIIIIIII ! JE VEUX DES CORNICHONS !
- MAIS C'EST QUOI CETTE SOUDAINE PASSION POUR LES CORNICHONS ? TU EN AS INGURGITÉ DEUX DOUZAINES DE BOCAUX CE MATIN !
- CORNICHOOOOOOOONS ! »
La tronche de Junkie-en-manque de son capitaine effraya quelque peu le blondinet qui accouru dans un endroit sécurisé. Il traversa le navire à grands pas, et rentra en trombe dans la salle de bain, espérant y éviter les supplications de Luffy.
Problème.
Bah oui.
Sinon c'est pas drôle.
La salle de bain elle est pas vide.
Et devinez qui c'est que y'a dedans ? (très français tout ça)
Non ? Vous voyez pas ?
Mi-homme, mi-algue ?
Toujours pas ?
On ne continue pas tant que tout le monde ici présent n'a pas trouvé la réponse !
Okay, j'arrête de faire ma chiante, je sais bien que vous avez trouvé.
SIR RORONOA ZORO avait tranquillement pris son bain dans la-dite salle de bain. Il faut avouer qu'on aurait pas l'idée d'aller se faire couler un bain autre part. Bref. Il avait profité de la douce tiédeur de l'eau pour détendre ses muscles après l'un de ses entraînements quotidiens. Détendu, lavé, frais et dispo, il était sorti de son bain, avait attaché une petite serviette autour de sa taille, et s'apprêtait à aller chercher quelques habits quand une charmante silhouette blonde ouvrit brusquement la porte pour se jeter sur lui. Ce serait mentir de prétendre que Zoro ne l'avait pas fortement souhaiter … mais ce qui s'est passé n'a rien à voir avec les retrouvailles tendres et sensuelles qu'il avait imaginé ! Notre blondinet favori était dans un léger état de panique, fuyant probablement un "indésirable", et s'était précipité à l'intérieur de la pièce, la croyant vide. Il s'est donc pris de plein fouet le Marimo stationné ici même et l'avait entraîné dans la baignoire pas encore vidée.
Zoro, plus que surpris, se retrouva les fesses dans l'eau, et un Sanji à califourchon sur lui. Malheureusement, la rencontre entre sa tête et le mur ne lui permit pas d'apprécier pleinement ce contact.
Sanji, lui, eu tout le loisir d'en profiter.
De l'eau. Baignoire. Que ? Y'avait quelqu'un dans la salle de bain ? Ah, je suis trempé. Lui aussi apparemment, il a pas eu le temps de sécher... LUI ? Putain mais c'est pas vrai ? Deux semaines que j'arrive à l'éviter et voilà que je me retrouve collé contre son torse … nu … oh mon dieu. Sanji, lève toi immédiatement. Il est encore sonné par le choc, il ne remarquera rien. Vite lève toi ! Ne regarde pas en bas … ne regarde pas ses pectoraux, ni sa cicatrice, ni ses abdominaux, ni ses hanches, ni sa … serviette qui n'a pas tenu et qui a mit les voiles. Au secours. Il est nu, il est trempé, il est juste sous moi et … j'arrive pas à bouger ! Ni même à respirer, je deviens grave. Une fois sorti de cette situation, je vais voir Chopper, il saura surement me donner un traitement contre … le dérèglement hormonal ou une connerie du genre.
« - COOOOORNICHOOOOOOOOOOOOOOONS ! »
On l'avait tous oublié celui là tiens. Sanji sortit vaguement de sa torpeur, suffisamment pour se retrouver plaqué au fond de la baignoire, préalablement vidée par la chute de deux spécimens masculins bien en chair.
« - Oï Zoro ! T'as pas vu Sanji ? Il veut pas me donner de cornichons !
- Non je l'ai pas vu, j'essaye de prendre un bain là, tu vois... ferme la porte en partant.
- Bon baaaiiin ! »
Le bretteur, pas pudique pour un sou, se retourna vers le cuistot, maintenant en dessous de lui.
« - Bon maintenant, on peut parler.
- … je … Zoro …
- Oui je t'ai taquiné avec l'histoire du "Papa, Maman", mais ça n'explique pas pourquoi tu m'évites constamment depuis deux semaines. Tu m'attires c'est vrai. Mais tu me crois capable de te violer ?
- … c'est que je …
- Oui bon, c'est vrai, je suis à poil, presque allongé sur toi, dans une baignoire. Le contexte mis à part, est ce que j'ai eu des gestes déplacés ? Je ne veux pas te mettre mal à l'aise, Sanji.
- Zoro, je …
- Je sais que j'aurai du te le faire savoir d'une manière un peu plus sérieuse. Mais ça me tentait trop de pouvoir te taquiner. J'en ai profité, et ça ne t'a pas plu, je suis désolé.
- En fait, …
- Je voulais juste que tu saches que, même si j'ai des affinités pour toi, je ne tenterai rien.
- TU VAS ME LAISSER PARLER, OUI ? »
Zoro avait parlé rapidement, comme pressé d'en finir, il était surtout mal à l'aise. Il avait mal vécu la distance que Sanji avait mit entre eux et ne comprenait pas où et quand il avait fauté.
Sanji avait été touché par ce petit discours, même s'il aurait bien aimé en caser une. Il est mignon le marimo, à rougir et s'excuser comme ça, mais il ne sait pas que c'est loin d'être sa faute.
« - Ne t'inquiète pas, tu n'as rien fait qui puisse me faire du mal...
- Alors pourquoi tu ne m'approches plus ?
- C'est … gênant …
- De m'approcher ?
- DE TE RÉPONDRE CRETIN !
- ah.
- Cela dit, c'est gênant de t'approcher aussi ... »
Silence pesant. Zoro se décida à bouger et attrapa le blond sous les aisselles, il le sortit de la baignoire et commença à le déshabiller.
« - Je peux savoir ce que tu fais ?
- T'es trempé, je te sèche. »
Sanji ne dis plus rien et se laissa faire.
*se cache* ... alors ?
