Titre : Pour ton sourire
Auteur : Alyersa
Couple : Hermione / Drago
Genre : Romance
Disclaimer : Tout appartient à J.K Rowling... Ça ne tient toutefois pas compte des tomes 6 et 7 de la saga!
Note : Il faut croire que le soleil m'est monté à la tête! Ou alors c'est juste que l'été me rend de bonne humeur… Quoi qu'il en soit, j'ai écris une autre petite fic sur un coup de tête! En espérant que vous aimerez! Bonne lecture )!
Pour ton sourire
Un éclat de rire…
Le soleil qui resplendissait…
Le goût du maïs sucré sur ma langue…
Des yeux noisette qui étincelaient…
Je hais Dumbledore.
Si ce n'était pas de sa stupide idée de faire une épluchette de maïs à la Moldus, je ne me serais jamais rendu compte qu'Elle était aussi belle. Aussi adorable. Aussi désirable.
Un instant.
Je suis là, à la regarder croquer dans cet épi de maïs et je me dis qu'Elle est belle ? Je devrais plutôt me dire que je la hais, que c'est la fille qui me ruine la vie et que je ne voudrais jamais revoir.
Il faut que je me rende à l'évidence. Je suis en train de tomber amoureux. Sauf que je tombe amoureux de celle qui devrait être mon ennemie.
Je ne sais pas comment Elle fait pour ne pas se rendre compte que je la dévisage. Elle se penche vers Potter, lui murmure quelque chose à l'oreille et ils rigolent ensemble. Weasley revient avec un plateau chargé de maïs. Il en prend un et ne semble pas réellement comprendre comment s'y prendre. Elle en prend un et commence à l'éplucher.
Ce Weasley est décidemment plutôt lent. Il la regarde, hausse les épaules et lui tend son épi. Elle lève les yeux au ciel et prenant ses mains, commence à lui faire éplucher.
Je donnerais n'importe quoi pour que ce soit moi qui sois à la place de Ronald Weasley. Je voudrais qu'Elle touche mes mains comme Elle tient les siennes.
Je donnerais n'importe quoi pour que ce soit moi qui sois à la place d'Harry Potter. Je voudrais qu'Elle me chuchote quelque chose à l'oreille, qu'on se regarde et qu'on pouffe de rire.
Je donnerais n'importe quoi pour que ce ne soit pas moi qui sois à ma place. Je voudrais ne pas être celui qu'Elle regarde avec dégoût et suspicion. Qu'Elle a envie de frapper lorsqu'Elle le croise.
Bien sûr, je n'ai rien fais pour arranger les choses. Je n'ai pas été particulièrement tendre avec Elle. Sauf que c'était plus fort que moi. Je croyais que si je la détestais assez, je parviendrais à éteindre ce feu qui commençait lentement à brûler dans mon ventre lorsque je croisais ce magnifique regard.
Peut-être que si je la méprise…
Peut-être que si je me moque d'Elle…
Peut-être que si je feins d'être l'être misérable qu'Elle croit que je suis…
Mais rien n'a fonctionné. Année après année, nous grandissions et Elle devenait incroyablement magnifique. Elle mûrissait et devenait un splendide petit rat de bibliothèque.
N'allez pas croire que c'est méchant. J'ai moi-même tendance à débuter une réputation de petit intello depuis que je vais presque à chaque soir à la bibliothèque.
Que voulez-vous. Les livres sont de plus en plus… attirants. Surtout lorsque ses mains les tiennent.
J'ai essayé de l'approcher. Sauf que je deviens gauche et maladroit. Auriez-vous cru cela de moi un jour ? Du coup, je perdais toute ma splendeur et devenait un petit bafouilleur ne sachant pas où se mettre. Tout ça pour un regard. Qui me clouait sur place. Me faisait perdre les moyens. Un regard qui devenait de plus en plus impatient. Et qui finissait par dériver vers les lettres imprimées dans le livre plutôt que sur moi.
Je n'ai pas lâché. J'ai persévéré. J'y suis retourné. Et ce fut le même scénario. Jusqu'au soir où Elle m'a gentiment demandé ce qui m'amenait à la bibliothèque, moi, le malin qui prenait plaisir à martyriser mes collègues de classe. Ça m'a chaviré. Elle se souciait un temps soit peu de moi ? Me méprisait-elle autant qu'Elle le disait ou … ? Puis le moment magique s'est éteint.
Elle a marmonné que décidemment, je ne changeais pas et a tourné les talons. Je ne me souviens plus ce qui avait traversé mes lèvres à ce moment. J'étais trop hypnotisé par son regard. Ce devait être une bourde de la pire espèce puisqu'Elle ne m'a plus reparlé. Elle se contentait de me jeter un regard triste.
Et c'est là que Dumbledore, ce fol amoureux de Moldus, est intervenu avec sa folle idée. Une épluchette de maïs et puis quoi encore ? Si j'aurai voulu devenir Moldu, j'aurais traversé de l'autre côté du Chemin de Traverse, point à la ligne.
Je savais que j'aurais dû écouter ma mère et aller à Durmstrang. Après tout, Elle n'y aurait pas été et je n'aurais pas souffert chaque jour de son indifférence.
Je ne peux pas tomber amoureux d'Elle. Premièrement, Elle ne m'aime pas, je suis même dans les priorités de la liste ennemie. Et puis deuxièmement, il y a le monde autour de nous.
Jamais Potter et Weasley ne me laisserait l'approcher. Il n'y a qu'eux qui peuvent lui tenir les mains pour éplucher du maïs ou se pencher à son oreille pour chuchoter des secrets. Personne d'autre. Surtout pas moi.
Jamais mon père ne me laisserait l'approcher. Il n'y a que les jeunes filles dignes de mon rang qui ont une place dans l'esprit de mon père. Ne parlons pas de son cœur, s'il-vous plaît. J'ai toujours été convaincu qu'il n'en avait point. Il m'oblige à voir des jeunes filles snob et riches. Personne d'autre. Surtout pas Elle.
Jamais les élèves de ma maison ne me laisseraient l'approcher. Il n'y a pas de place pour une relation entre Elle et moi. Nous n'avons pas le droit. C'est écrit depuis une centaine d'années, ce n'est sérieusement pas nous qui allons tout chambouler.
Je me fiche de ce que les autres peuvent penser. Je l'aime. À la folie.
Ça me fait peur. Sérieusement. Oui, moi, j'ose l'avouer. Elle me fait peur. Ou plutôt, j'ai peur des sentiments que j'ai pour Elle.
Elle éclate à nouveau de rire. Bon sang, pourquoi Dumbledore nous a-t-il assis si près l'un de l'autre ? Il sait pourtant que techniquement, nous ne sommes pas capables d'être à une centaine de mètres de distance.
Elle, parce qu'Elle me déteste.
Moi, parce que je m'affole de la sentir près de moi.
Je ne sais pas ce qu'il y a de si marrant entre ces trois-là, mais Potter et Weasley se sont donnés le mot pour la faire rigoler.
Elle rejette quelque peu la tête vers l'arrière, juste assez pour que le soleil rayonne sur son visage, l'éclairant magiquement.
Faux, c'est encore plus beau que la magie.
Elle croque à nouveau dans son épi, probablement juteux puisque le jus s'écoule quelque peu sur son menton. C'est Potter qui lui tend une serviette de table. Je l'envie terriblement. Pour la première fois de ma vie, je suis jaloux de quelqu'un. De mon pire ennemi à Poudlard.
Parce qu'il est aux côtés de la fille que j'adore et qu'il lui tend une serviette en la regardant doucement.
Elle le remercie en rougissant quelque peu. C'est troublant. Mais pas dans le bon sens. Pas en ma faveur.
Elle et… Potter ?
Non!
Je ne pourrais tout simplement pas le supporter. Je crois bien que ce sera le cas pourtant. Potter et Elle se tourne de plus en plus autour et passe presque tout leur temps ensemble.
Excepté lorsqu'elle est à la bibliothèque. Là, elle est à moi. Je peux la contempler à satiété sans que ses satanés pots de colle lui tournent autour. Potter et moi, ça ne fonctionne pas fort.
Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Seulement, j'ai été élevé avec l'idée de mépriser tout le monde autour de moi et de n'accorder ma confiance à personne. On m'a brisé dès l'enfance.
Je n'ai jamais eu d'amis. De véritables amis.
Je n'ai jamais eu de petite amie. Je n'en ai jamais eu le désir. Et après tout, qui voudrait de moi ?
Je ne sais pas si je peux dire que j'ai eu une famille. Certes, j'avais des parents à la maison qui s'occupait de moi. Mais il y a plusieurs façons d'élever un enfant et je ne peux pas dire que mon père s'y est pris de la meilleure façon que ce soit.
Je ne suis pas en train de faire son procès. Néanmoins, mon père m'a toujours terrifié. Il était toujours derrière moi à me dire quoi faire et surtout quoi ne pas faire. Je n'avais aucune chance. Et je n'avais surtout pas droit à l'erreur.
Elle a tout chamboulé. Elle a débarqué dans ma vie comme un boulet de canon. J'avais été éduqué dans le but de servir le Seigneur des Ténèbres lorsque mon âge me le permettrait. Je ne veux plus le servir. Je ne veux plus entendre parler de rejoindre les Mangemorts. Pas si cela la met en danger.
Elle a bousculé ma vie, redéfini tout.
Ce qu'il y a de terrible, c'est qu'Elle ne s'en rend pas compte. Ou n'a pas l'air de s'en rendre compte. Après tout, je ne suis encore que l'ignoble petit ver de terre. Je crois bien. J'espère que ce n'est pas l'opinion qu'elle a de moi. Sûrement, puisque c'est celle que je veux lui donner.
Je ne sais pas pourquoi.
Peut-être est-ce mieux ainsi. Qu'arriverait-il si elle découvrait mon secret ? Mon point faible, mon cœur, Elle. J'ose croire qu'Elle me protégerait. J'espère que ce n'est pas de faux espoirs.
Goyle arrive en chancelant avec un plateau d'épi de maïs cuits. Je ne sais pas ce que je fais avec eux alors que tout mon corps réclame de m'asseoir une table plus loin, à ses côtés. Malgré tout, je reste assis ici et saisis le maïs. Il est chaud.
Tant pis.
Je le porte à ma bouche et évidemment, je me brûle. Je lâche un cri et marmonne.
Potter et Weasley m'ont entendu. Ils me regardent et voyant que je fais de petits moulinets avec mes mains près de ma bouche, ils éclatent de rire.
" Tiens, tiens, le petit rusé ne sait pas mangé d'épi de maïs ? " ricane Weasley
Incroyable. Puis-je lui rappeler qu'il n'était pas foutu d'en éplucher un seul ?
Non.
Elle n'aimerait pas que je le remette ainsi à sa place.
C'est alors qu'Elle l'a fait.
Elle a relevé les yeux dans ma direction. Et Elle a croisé les miens qui la dévore depuis près d'une heure. Elle rougit encore plus. Elle détourne la tête et adresse un petit sourire à Potter qui lui parle.
Ce que je donnerais pour qu'elle m'adresse également un sourire.
Dieu que je hais Dumbledore et ses idées stupides.
Dieu que j'aime Hermione Granger.
Voilà pour le premier chapitre! Le deuxième devrait venir dans vraiment pas longtemps!
Si jamais vous avez encore un peu de temps, un petit review serait apprécié ! Merci!!
