Salut à tous ! Je vous présente ma première fanfic sur Harry Potter, mais c'est ma troisième en «carrière». J'espère que vous allez l'aimer, n'hésitez pas à m'envoyer pleins de reviews le plus positif possible.
Disclamer : Tout l'univers, les personnages et les lieux appartiennent à J.K. Rowling. Il n'y a que quelques personnages secondaires et Laurence Dubois qui m'appartiennent.
Note : L'histoire commence pendant l'été du quatrième tome, il va falloir attendre jusqu'à la fin du quatrième pour que vous vous sentiez vraiment dans le «beat» de l'histoire, car elle est plus calme (moins d'actions provenant de Laurence) pendant la quatrième année de nos héros. Ne vous en faites pas, je vais tenter de réduire le nombre de chapitres reliés au 4, car je ne veux pas créer de longueur. Il n'y aura que l'essentiel, où vous pourrez mieux connaître le nouveau personnage qui, je l'espère, vous plaira. Laurence est unique en son genre, mais je vais tenter de ne pas la faire devenir le cheveu sur la soupe de l'histoire qui gâche certaines choses.
Bonne lecture !
Chapitre 1 La Coupe et l'étrangère
La famille Weasley, Harry Potter et Hermione Granger prirent peu de temps pour trouver l'emplacement de leurs tentes dans l'immense terrain de camping qui se trouvait en bordure de la forêt. Après avoir monté les deux tentes, le trio partit avec plusieurs casseroles au robinet commun.
Pendant leur route, ils étaient émerveillés de voir tant de personnes de plusieurs nationalités du globe, parlant dans des langues qu'ils ne connaissaient pas ou presque pas. Harry se sentait tellement bien dans ce monde qui était le sien que depuis seulement quelques années, dans ce monde où la magie faisait partie du quotidien.
Ils rencontrèrent plusieurs personnes qu'ils connaissaient fort bien, par exemple : Seamus Finnigan et son ami, Dean Thomas, la belle Cho Chang, Ernie MacMillan, etc.
Arrivés à destination, ils firent la file comme les nombreux autres qui attendaient pour faire le plein d'eau. Ils entendirent devant eux une fille qui parlait dans une drôle de langue. Elle semblait très enthousiasmée de parler avec un vieux monsieur qui semblait surpris que quelqu'un lui adresse la parole dans sa propre langue.
Quand leurs casseroles et leurs chaudrons furent pleins, Harry, Ron et Hermione firent demi-tour.
- D'après-toi, est-ce que ton père va avoir réussi à allumer le feu avant que nous arrivions ? demanda Harry, avec le sourire, à Ron qui savait déjà la réponse.
- Non !! dirent les trois tous en cœur et en souriant.
- Ce n'est pas grave, je vais lui montrer comment ! dit Hermione, encore souriante.
- Ha… Hermione, on ne pourra jamais se passer de toi et de tes habiletés moldues ! dit Ron, blagueur.
- Ne te moque pas, Ronald ! Je suis certaine que tu n'y arriverais pas sans ta baguette en moins d'une demi-heure ! répliqua Hermione sur un ton de défi.
- Tu crois ça ?! Alors attend que l'on soit rendu au campement. Tu vas ravaler tes paroles ! répondit Ron sur le même ton.
Harry poussa un soupir de découragement. Après tant d'années, ils trouvaient toujours le moyen de se quereller.
- Hey, salut Harry ! dit quelqu'un à sa droite.
Harry ne prit que quelques secondes pour remarquer qu'Olivier Dubois lui adressait la main en se levant de son banc devant un petit feu, près d'une tente. Harry vint à sa rencontre et déposa son fardeau au sol pour pouvoir lui serrer la main.
- Salut Olivier, ça va ? demanda Harry, content de se séparer du couple d'amis qui se chicanait toujours un peu plus loin.
- Ouais, pas mal et toi ??
- Ouais, j'ai vraiment hâte au match.
- Moi également, dis-moi, tu prends pour l'Irlande ? demanda Olivier.
- Oui, sans aucun doute.
- Bien ! Hey, j'ai une nouvelle extra à t'annoncer, commença Olivier qui commençait à être surexcité. Je viens de signer un contrat avec l'équipe de réserve du Club de Flanquemare !
- C'est génial ! Ça n'a pas pris de temps, tu viens à peine de finir l'école, dit Harry, content pour lui.
- Ouais, on peut dire que j'ai vraiment de la chance ! dit-il en apercevant ses parents et son frère qui arrivaient. Harry, je te présente mes parents, mon petit frère David qui va rentrer en septième année en septembre à Poudlard et ma sœur qui… - Il la chercha des yeux, mais constata qu'elle n'était pas avec eux. - n'est pas encore là. Alors, voici Harry Potter.
- Enchanté, Harry, dit David en serrant sa main.
Harry ne put que constater à quel point il ressemblait à son frère, il n'avait qu'un an de différence, mais on aurait pu les prendre pour des jumeaux presque identiques. David n'avait juste pas les mêmes yeux que son frère qui étaient bruns. Ils étaient aussi bleus que ceux de sa mère qui vint lui serrer la main à son tour et suivi de près par son mari. Le trio familial entra dans leur tente aux couleurs de l'Irlande.
- Désolé, j'aurais aimé te présenter ma sœur. Elle a le même âge que toi, dit Olivier, déçu.
- Ce n'est pas grave, je vais sans doute la croiser cette année à Poudlard, répondit Harry en reprenant son chaudron.
- Oui, sans doute. Alors, je te souhaite un bon match et à la prochaine ! dit Olivier avec le sourire.
- À la prochaine ! dit-il en rejoignant Ron et Hermione qui parlaient avec Lavande Brown.
Ils quittèrent Lavande et continuèrent leur route. Quand ils arrivèrent, ils constatèrent sans étonnement, mais plutôt avec amusement que Mr. Weasley était toujours en train de gratter des allumettes sans succès. Hermione l'aida, malgré les protestations de Ron qui voulait essayer d'allumer le feu lui-même. Ils purent déjeuner par la suite, tout en parlant avec les passants qu'ils connaissaient.
La journée se passa rapidement et l'adrénaline d'avant match montait au fil des heures. La pénombre tomba et les spectateurs commencèrent à se diriger vers le gigantesque stade. Les Weasley, Harry et Hermione se dirigèrent vers ce dernier et prirent place dans une loge qui était très bien placée.
Le match Irlande contre Bulgarie commença avec force. Jamais Harry n'avait vu un match aussi rapide et intense. L'Irlande menait 170 à 10 quand le célèbre Victor Krum de la Bulgarie, s'empara du vif d'or faisant gagner l'équipe adverse. Quel dommage, il aurait pu attendre que son équipe marque quelques buts pour pouvoir ainsi remporter la victoire. Plusieurs membres de la famille Weasley, y compris Harry, auraient aimé que le match dur plus longtemps, malgré cela, ils ont tout de même eu un bon spectacle plein de rebondissements.
Les spectateurs retournèrent en masse dans le camping soit avec un visage rayonnant ou avec une moue triste. Les Weasley, Harry et Hermione regagnèrent leurs tentes et eurent bien du mal à dormir car les nombreux partisans des Irlandais étaient en train de fêter comme jamais.
Soudainement, Mr Weasley réveilla tout le monde en sursaut. Il se passait d'étranges choses à l'extérieur.
- Aller vite vous réfugier dans la forêt pendant que nous allons aider le ministère ! ordonna Mr Weasley en partant avec ses trois fils les plus âgés.
Harry, Ron, Hermione, Ginny et les jumeaux ne tardèrent pas à sortir et à se diriger vers l'endroit indiqué au travers de la foule affolée et courant dans tous les sens pour tenter d'échapper aux Mangemorts qui détruisaient tout sur leur passage. Il y en avait partout qui s'attaquaient aux tentes et aux personnes qui tentaient de les fuir ou de les confronter. C'était un véritable carnage. Par contre, il y avait au moins plusieurs personnes, dont du ministère, qui tentaient de les neutraliser, comme par exemple et mystérieusement une fille qui n'avait pas encore atteint l'âge adulte. C'était presque suicidaire de sa part face à de tels sorciers.
Harry détourna le regard des évènements qui se passaient et courut avec ses amis jusqu'à la forêt, où ils rencontrèrent Drago. Il semblait bien calme face aux horreurs qui se déroulaient autour de lui. Il ne rata pas sa chance de lancer une remarque désobligeante envers Hermione ce qui mit Ron en colère. Hermione empêcha ses deux amis de lui sauter dessus et ils continuèrent leur route. Ils se rendirent bien rapidement compte que les jumeaux et Ginny n'étaient plus avec eux. Ce n'était pas de chance. Ils devaient les retrouver. Ils traversèrent toute la forêt pour aboutir jusqu'au stade où la même frénésie régnait.
Soudainement, une immense foule se dirigeait dans leur direction fuyant un groupe de Mangemorts qui se trouvait très près. Cette foule courrait et contourna à peine le trio qui fut pris par surprise. Ils furent bousculés et éloignés les un des autres. Harry ne put se dégager de la foule que lorsqu'il fut rendu de nouveau dans la forêt. Il regarda tout autour d'eux, mais il ne vit pas Ron et Hermione. Ils étaient encore plus séparés à présent. Il devait les retrouver. Il était sans défense, car il avait oublié sa baguette. Il était dans de beaux draps maintenant. Il retourna au campement pour voir si la foule les avait emmenés jusque là, mais il ne les vit pas non plus.
Un autre groupe de sorciers masqués arriva à sa gauche, il devait fuir et il le fit en alla à sa droite du plus vite qu'il le put malgré les tentes à moitié détruites et les gens qui se marchaient presque dessus.
Il tourna la tête et le groupe avait tourné à leur gauche, il était sauf, pour le moment en tout cas. Il s'arrêta et suivit le groupe des yeux. Il crut voir la même fille que tout à l'heure qui était en train de risquer sa vie en les confrontant encore une fois. Elle n'avait pas encore péri, cela devait détenir du miracle.
Il était assez proche pour pouvoir se faire une bonne image de son visage. Elle avait les cheveux longs jusqu'à sa taille et étaient coiffés en une longue tresse qui descendait le long de son dos. Elle avait les yeux bruns vert foncé perçants et un petit nez retroussé. Elle portait typiquement des vêtements moldus à la mode : un jeans et une veste de coton à capuchon avec plusieurs teintes de bleu.
Elle se posta devant le groupe qui fonçait droit sur elle. Ils n'étaient qu'à cinq mètres d'elle, mais elle fut plus rapide qu'eux, car elle prononça un sortilège tout en sortant sa baguette de sa veste à la vitesse de l'éclair. Un rayon rouge vint frapper le groupe de plein fouet ce qui les fit tomber à la renverse.
Elle ne prit pas la peine de voir comment les Mangemorts allaient récupérer rapidement leur équilibre, car elle se retourna, aida un gamin à se relever et fuit à sa gauche la baguette en main.
Harry retrouva ses esprits en constatant que plusieurs personnes le bousculaient pour fuir. C'est ce qu'il fit, il ne se posa pas de question et courut dans le même sens que ces gens. Il se réfugia derrière une tente et observa les alentours en tentant de voir ses amis ou quelqu'un qui lui était familier. Il ne vit personne.
Tout à coup, il entendit quelqu'un crier derrière lui, il se retourna et se redressa. Il vit la fille de tout à l'heure qui courrait dans sa direction, la baguette brandit sur lui. Il se retourna et constata qu'elle visait trois Mangemorts qui se trouvaient à trois mètres de lui.
- BAISSE-TOI !! cria-t-elle en arrivant à sa hauteur.
Harry s'exécuta et sentit sa main sur son épaule.
- STUPÉFIX !! s'écria la fille.
Harry tourna la tête et vit les trois Mangemorts s'écraser au sol, mais dans quelques instants ils seront sur leurs deux jambes, prêts à attaquer. Son sort avait peut-être manqué un peu de puissance. Il se releva et se retourna vers la fille qui semblait être de son âge et elle avait à peu prêt la même grandeur que lui. Par contre, elle semblait ne pas avoir des traits tellement britanniques.
- Ne reste pas là, ils ne tarderont pas à reprendre leurs esprits ! dit-elle sans accent particulier provenant de l'étranger, les sourcils froncés fixant ses dernières cibles. Et fait attention à tes arrières !
Elle lui sourit et lui tapota l'épaule avant de repartir en sens inverse à une vitesse folle.
- Merci ! cria Harry qui n'avait pas eu le temps de placer un mot.
Elle disparut de sa vue, mais l'entendit crier quelques sortilèges au loin. Harry se retourna et courut jusqu'à la forêt pour s'y réfugier sans ses amis. Il quitta le sentier et s'enfonça un peu dans la forêt à l'abri des arbres.
Soudainement, il trébucha sur une racine et s'écrasa au sol. Il se releva et se secoua la tête pour reprendre ses esprits rapidement.
- Harry !! dirent deux voix à côté de lui.
Il vit Ron et Hermione qui étaient assis près d'un arbre.
- Te voilà enfin, où étais-tu passé, on t'a cherché partout ? Enfin presque partout… dit Ron.
- C'est cette foule de tout à l'heure qui nous a séparé… expliqua Harry. En tout cas, l'important c'est que l'on se soit retrouvé.
- Tu as raison… appuya Hermione. On a qu'à rester caché en attendant que ça se calme…
Soudainement, ils sentirent une présence tout près d'eux.
- Il y a quelqu'un ? demanda Harry.
Il ne reçu aucune réponse, aucun signe de vie, mais il sentait toujours cette présence cachée parmi les ombres des arbres. Quelques minutes passèrent et leurs attentions passèrent à autres choses.
Sans prévenir, une voix grave et forte cria une incantation : « Morsmordre !». Ils virent un filament vert traversé le ciel et une tête de mort apparue au dessus de la forêt : La Marques des Ténèbres. De nouveau cris terrifiants se firent entendre et le trio dut fuir l'endroit.
Ils furent interceptés par un groupe du ministère qui tentait de les stupéfixer sur les lieux du crime. Après bien des discutions, ils furent innocentés. Mr Weasley, qui se trouvait parmi eux, les ramena à leurs tentes où l'environnement c'était calmé, puisque les Mangemorts avaient tous transplané.
Ainsi, le trio en apprit plus sur les Mangemorts, la Marque des Ténèbres et ce qu'elle signifiait. Ils ne dormirent que quelques heures pendant le reste de la nuit qui était déjà bien avancée. Le lendemain, ou plutôt quelques heures plus tard, ils rangèrent leurs affaires et les tentes magiquement. Ils rentrèrent au Terrier peu de temps avant l'aube et ils furent accueillis par une Molly très soulagée de les voir tous en un seul morceau.
Ils rentrèrent et déjeunèrent un peu. Par la suite, Harry, Ron et Hermione montèrent à l'étage, plus précisément au grenier, car Harry semblait vouloir être seul avec ses amis. Pendant ce temps Mr Weasley et Percy retournèrent au ministère pour apporter leur aide.
Harry prit place sur un des lits et raconta à ses amis son mystérieux rêve avec Voldemort et Queudver et qu'après il avait eu une douleur perçante au niveau de sa cicatrice.
Ron et Hermione devinrent inquiets, ils craignaient que Voldemort se trouverait dans les parages, mais Harry les rassura du mieux qu'il le put. Il ne pensait pas que Voldemort s'était trouvé à Privet Drive lorsqu'il avait fait ce rêve.
- Est-ce que tu en as parler à Sirius ? demanda Hermione, soucieuse.
- Oui, j'attends justement sa réponse, mais Hedwige est absente depuis un bon moment et ça m'inquiète… répondit Harry.
- Ne t'en fait pas, Harry, je suis sûr que Sirius aille bien. Il est seulement et sûrement bien loin d'ici pour que ça prenne autant de temps… le rassura Ron.
Harry lui sourit et une question lui vint en tête.
- En changeant complètement de sujet. Est-ce que vous saviez qu'Olivier Dubois avait une petite sœur ? demanda-t-il.
De gros points d'interrogations apparurent sur le visage et Ron et d'Hermione.
- Euh… Non, je savais qu'il avait un petit frère, David, qui le suivait de près, mais j'ignorait qu'il y avait quelqu'un d'autre dans sa famille… répondit Ron.
- Moi aussi… Je ne savais même pas qu'il avait un frère… dit Hermione, surprise par son ignorance.
- Ce qui est étrange c'est qu'elle a notre âge…
- Mais on connaît pratiquement toutes les personnes de notre année et je ne vois pas de Dubois parmi eux, pas dans les Gryffondor en tout cas… dit Hermione en réfléchissant. Quel est son prénom ?
- Euh… dit Harry surpris de la question, en réfléchissant il se rendit compte qu'Olivier ne lui avait même pas dit. Je l'ignore…
- Étrange… dit Ron, dans ses pensées, puis il revint. Pourquoi as-tu posé la question Harry ?
- Simplement pour savoir, car j'ignorais qu'il avait une sœur tout simplement…
- On va sûrement pouvoir faire sa connaissance cette année… assura Hermione.
Les garçons hochèrent la tête.
- Ça te dirait une petite partie de Quidditch dans le verger ? demanda Ron, subitement.
Harry hocha la tête à l'affirmative.
- On va pouvoir essayer la feinte de Wronski !
Ils partirent en vitesse de la chambre. Hermione soupira : «Ah, les garçons !».
Une semaine passa et la maisonnée ne vit que très rarement Mr Weasley et Percy. Ils étaient très occupés dans cette «tempête» au ministère, face au fiasco à la Coupe.
La veille de la rentrée arriva rapidement et tout le monde avait hâte de retourner à Poudlard, surtout Hermione. Ils préparèrent leurs bagages et se couchèrent tôt, enfin la notion de tôt était bien différente pour tout le monde…
Le lendemain matin, tout le monde était un peu moins enthousiaste à l'idée de retourner à l'école, en plus de la pluie qui tombait à boire debout. Molly appela trois taxis moldus pour se rendre à la gare King's Cross. Harry, Ron, Hermione, Fred et George trouvèrent enfin un compartiment libre dans le milieu du train et firent leurs adieux par la fenêtre. Molly, Bill et Charlie les saluèrent en leur disant à très très bientôt et en faisant allusion à quelque chose d'extraordinaire qui allait se passer cette année à Poudlard.
Les cinq adolescents prirent place en se posant des questions sur ce mystérieux évènement qui allait arriver. Ils reçurent la visite de plusieurs de leurs camarades d'école et ils durent, à un moment donné, fermer la porte, car ils entendaient Malefoy qui se trouvait tout près encore en train de se vanter et de dénigrer les Sangs-de-Bourbes.
Pendant ce temps, la pluie tombait aussi énormément à Poudlard, remplissant l'école d'un vacarme régulier qui couvrait les pas d'une jeune fille, emmitouflée dans sa cape mouillé, qui se rendait au bureau du professeur Dumbledore. Elle donna le mot de passe et monta les escaliers. Il faisait un froid de canard dans l'école, disons que la pluie n'aidait en rien. Elle cogna à la porte et attendit patiemment.
- Entrez ! répondit une voix grave loin derrière la porte.
La jeune fille entra et referma la porte derrière elle dans un silence presque fantomatique. Dumbledore était à son bureau et rédigeait une lettre. Il leva les yeux tandis que la fille s'avançait vers lui.
- Bonjour, Laurence ! dit-il souriant. Soit la bienvenue ! Je ne pensais pas vous voir si tôt.
La Laurence en question dégagea sa tête et ses épaules de sa cape noire, dévoilant son regard brun vert et des longs cheveux bruns.
- Bonjour, professeur ! dit-elle en s'asseyant en face de lui. J'espère que je ne vous dérange pas.
- Non, pas le moins du monde, ma chère, la rassura le vieil homme qui la scrutait en la regardant par-dessus ses lunettes en demi-lune. Alors est-ce que vous avez fait bon voyage ?
- Oui, le temps a été en ma faveur, mais il s'est empiré peu de temps après, comme vous pouvez le constater… répondit Laurence en pointant la fenêtre qui recevait des tonnes de petites gouttes limpides et bruyantes.
- Oui, en effet, dit-il. Allons-en au fait, Laurence. J'ai bel et bien reçu la lettre d'explications et d'adieu de votre professeur, Paul Hämäläinens et il n'a pas cessé de me parler de vous et de votre magie…
Laurence sourit, baissa la tête et ses yeux se remplirent tranquillement d'eau tandis qu'elle repensait à son professeur qui lui avait tout enseignée depuis son enfance et qui maintenant était décédé il y avait à peine un mois.
- Je suis navré, Laurence, dit Dumbledore en la voyant moins souriante.
- Ça ne fait rien, dit-elle en relevant la tête avec un petit sourire. Elle s'essuya rapidement les yeux. J'espère que cela ne vous dérange pas qu'une personne aussi avancée en âge que moi demande à être inscrit dans votre établissement.
- Étant donné les circonstances actuelles et votre supposé habileté, selon Paul, et que je n'ai pas encore eu la chance d'observer, nous pouvons nous arranger pour vous accueillir sans problème. Vous avez 14 ans, si ne me trompe pas ?
- En effet, j'ai 14 ans.
- Alors, je crois qu'il serait préférable que vous commenciez l'année avec des jeunes de votre âge, commença Dumbledore. Ainsi votre arrivée passera inaperçu et cela vous permettra de mieux vous adapter à cette école. Par contre, j'ai peur que les trois ans que vous avez manqué vous nuisent puisqu'il semblerait que vous avez reçu un enseignement particulier auprès de Mr Hämäläinens.
- Oui, en effet, je n'ai pas reçu un enseignement comme tous les élèves de votre école et même de mon école là-bas. J'étais seul avec Mr Hämäläinens. Mais je crois que je vais réussir à m'adapter malgré les trois ans réguliers qui me manquent. J'ai une bonne capacité d'adaptation, professeur.
- Je vous crois, car il faut de bonnes capacités et de bonnes aptitudes pour recevoir cet enseignement particulier que vous avez eu dès votre tout jeune âge… Vous aviez quel âge à l'époque ? demanda le professeur, curieux.
- J'avais presque 10 ans. C'est assez jeune pour quelqu'un où tout d'un coup tout change, mais je ne regrette rien, au contraire, dit-elle, souriante.
- Tant mieux, car vous êtes unique et vous le savez… Alors, je vous fais confiance, si vous pouvez commencer en quatrième année, je vous y enverrai. De plus, cela vous permettra de vous préparer pour les épreuves des BUSES.
- Je crois pouvoir le faire.
- Bien, alors il faut maintenant vous placer dans une des quatre maisons.
- Oui, ce serait une bonne idée ! dit Laurence avec le sourire que Dumbledore ne manqua pas.
Dumbledore se leva et prit sur l'une de ses tablettes derrière son bureau, un vieux chapeau et vint le déposer sur la tête de Laurence. Ce dernier s'anima et murmura à l'oreille de Laurence :
« Hum… Une petite nouvelle qui vient de loin… C'est intéressant…TRÈS intéressant… C'est remarquable, je n'avais jamais vu quelqu'un avec tant de potentiel… Un potentiel qui est propre à vous, miss… Ce n'est pas très compliqué, je dois dire…»
- Gryffondor ! dit le choixpeau tout haut.
Dumbledore reprit le chapeau et le déposa à sa place.
- Bien, voilà une bonne chose de fait, dit-il, content. Oh… J'allais oublier. J'ai pris la liberté d'acheter tout ce qui vous faudra cette année, disons que cela peut compter comme un cadeau de bienvenue.
- Merci professeur, dit-elle reconnaissante en s'approchant de la pile de livres qui se trouvait sur le coin du bureau.
Elle les prit et se dirigea vers la porte lorsqu'elle constata quelque chose.
- Euh…professeur… Comment avez-vous fait pour savoir que je commencerais en quatrième année ? demanda-t-elle en se retournant.
- Un vieux sorcier voit certaine chose avant même qu'elle arrive ! dit-il mystérieusement en pointant son nez. Et n'hésitez pas à venir me voir s'il y a le moindre problème ! Bonne année scolaire !
- Vous aussi professeur ! dit-elle en referma la porte du bureau d'un professeur fort sympathique.
Elle décida de visiter un peu l'école pour ainsi éviter de s'y perdre. Elle avait le temps avant l'arriver de ses futurs camarades d'école.
Les élèves arrivèrent et entrèrent rapidement dans le château, trempés jusqu'aux os. Ils prirent place à leurs tables respectives dans la Grande Salle et attendirent l'arrivée des premières années avec impatience. L'estomac de Ron criait famine et il devenait impatient.
- Qu'est-ce qu'ils font ? J'ai faim, moi ! dit Ron en veillant la porte qui ne s'ouvrait pas.
- Patience, Ron ! dit Hermione, tannée de l'entendre.
- Vous croyez qu'ils ont trouvé un nouveau professeur de défense contre les forces du Mal ? demanda Harry qui fixait la table des enseignants.
- Aucune idée, mais je l'espère ! répondit Hermione, en regardant à son tour la table au fond de la salle.
Leurs regards se tournèrent vers la porte qui s'ouvrit sur McGonagall, suivit de près par les petits de premières années, eux aussi trempés jusqu'aux os.
Le regard de Harry se détourna des nouveaux pour observer les élèves de sa propre maison. Il y avait les jumeaux Weasley un peu plus loin qui était en grande conversation avec plusieurs de leurs amis. Ils étaient sans doute en train de parler de leurs inventions de cet été. Il vit encore plus loin la jeune fille qui lui avait sauvé la vie à la Coupe du Monde. Elle était à côté de David, le frère d'Olivier, et elle fixait les jeunes qui traversaient la pièce. Pour une raison qu'il ignorait, elle donna un petit coup de coude dans les côtes de David qui murmurait quelque chose à son oreille.
Peut-être que David était son frère, ils semblaient avoir une bonne complicité tous les deux, mais ils ne se ressemblaient absolument pas. Et si la mémoire de Harry était bonne, elle ne ressemblait ni au père et à la mère de David et d'Olivier. Bizarre… Peut-être qu'elle était seulement une parente éloignée, une amie ou tout simplement sa petite amie, qui sais…
Son attention retourna sur les jeunes. La Répartition avait déjà commencé. Lorsqu'elle fut finie, les plats sur les tables se remplirent instantanément et tous mangèrent allègrement.
Soudainement, le nouveau professeur de DCFM arriva en trompe dans la grande salle et vint prendre place à la table des enseignants après avoir murmuré quelques mots à Dumbledore qui le présenta. Par la suite, le professeur Dumbledore annonça qu'en octobre allait commencer le Tournoi des Trois Sorciers après plusieurs décennies d'absence. Tous les visages s'allumèrent à cette merveilleuse nouvelle, mais certains se rembrunirent lorsque Dumbledore précisa la limite d'âge pour s'y inscrire qui était de 17 ans. Les jumeaux Weasley ne cachèrent pas leur mécontentement comme plusieurs autres étudiants.
Peu de temps après, Dumbledore congédia les élèves qui montèrent tous dans leurs dortoirs respectifs en parlant du Tournoi.
Laurence suivait les autres Gryffondor vers leur dortoir. Elle était déçue comme presque tous les autres de son âge de ne pas pouvoir proposer sa candidature. De plus qu'il n'y aura pas de match de Quidditch cette année, cela la rendait un peu triste, mais elle garda tout de même le sourire. Elle allait sans doute passer une belle année.
Dès qu'Hermione entra dans le dortoir suivit des autres, elle fila directement dans le dortoir des filles outrée par le comportements des humains envers les elfes de maison.
Peu de temps plus tard, Harry et Ron allèrent se coucher, car une longue journée les attendait demain. En montant les escaliers qui menaient au dortoir des garçons, Harry entendit derrière lui, tout en jetant un coup d'œil discret :
- Bonne nuit, ma grande ! dit David en saluant la jeune fille à la longue crinière qui était en train de monter les escaliers du dortoir des filles.
- Oui, toi aussi, Mon Grand ! répondit-elle, moqueuse.
David monta les escaliers et Harry et Ron entrèrent dans le dortoir où leur lit douillet les attendait.
