Coucou à tous et à toutes ! Voici un One Shot réalisé en co-auteure avec les Milles et une nuits qui est tout simplement fantastique ! J'ai simplement écrit une petite esquisse de texte, et elle à fait une merveille avec simplement une petite esquisse trop flou pour être utilisée ...
Donc merci et Bravo à toi Milles et une Nuits ...
Je pense écrire une suite à cet OS, donc donnez moi vos avis ^^. Si cela vous plait, il y aura une suite.
Nous faisons un double post sur sa page LiveJournal dont voici le lien qui est :
Ou allez voir sa page Fanfiction :
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Sur ce ENJOOOOOOOOOY !
Bourrasque sentimentale
Flash-back
''-Oui je l'ai embrassé et elle a aimé, dis-je alors que nos camarades semblaient perturbée par cette nouvelle. Certains se mirent à rire à mes dépens et d'autres ne semblaient pas me croire.
-Rachel n'est pas comme toi, et puis ce n'était pas grand-chose de nombreuses amies s'embrassent.
-On a aussi couché ensemble ! Je ne pense pas que tout les amies le fasse !'' Cette révélation perturba mes interlocuteurs puis j'entendis un bruit de verre cassé. Je me retournais aussitôt et vit à ma plus grande stupeur Rachel qui s'en alla en fuyant.
Fin du Flash-back.
Pourquoi ? Comment les choses ont pu prendre une telle tournure ? Tout se passait bien et j'avais tout gâché, je voulais tout dévoiler au grand jour. Ce secret me tourmentait tant, et le pire c'est que l'on ne me croyait pas. Mais ce ne fut plus le cas. Cependant je devais arranger la situation. Il le fallait coûte que coûte. Et pour cela nous devions mettre les points sur les i. Je ne voulais pas la perdre ainsi. Il fallait que je m'explique, et après c'est à elle de décider de notre sort. Mais je devais me battre jusqu'au bout.
Paniquée par le déchaînement hostile du climat, je courrais à travers une épaisse forêt à la poursuite de la jeune femme brune qui se trouvait à quelques mètres de moi. Je slalomais comme je le pouvais entre les arbres enneigés, mes pieds nus s'engouffrèrent à chaque pas foulés avec agilité dans le sol recouverte de cette poudreuse blanche et fraîche. L'air froid qui m'environnait me brûlait les poumons à chaque respiration qui devint plus qu'irrégulière. J'écartais d'un geste rageur les mèches blondes qui me tombaient devant les yeux pour avoir une meilleure vision malgré que les conditions climatiques soient en ma grande défaveur, le brouillard s'épaissit par cette continuelle chute de neige. Mais cela m'importait peu, ma résolution première était de la rattraper et une tempête de neige ne m'arrêterait en rien.
Je vis avec plus de précision la silhouette devant moi qui disparaissait momentanément par sa chute et j'hurlais inquiète son nom : "RACHEL !" Avant de me précipiter en sa direction. Je parcourue rapidement les derniers mètres qui me séparait d'elle et je m'agenouillais à ses côtés inspectant sa condition physique qui était exactement comme la mienne. Mais cela me peinée encore plus qu'elle soit dans un triste état et par ma faute.
Elle tremblait de froid et sa respiration était extrêmement saccadée. Ses joues ainsi que son nez était rouges vifs, ses lèvres blanches virant vers le ton violacé. Je touchais ses mains qui était plus que glaciale, elle n'avait eu le temps comme moi de se couvrir. Elle était simplement vêtue d'un pull d'une faible épaisseur et d'un pantalon jean trempé. Inconsciente, je l'appelais une seconde fois en la secouant légèrement, des larmes brouillèrent ma vue, je priais qu'elle recouvre connaissance. Elle ouvrit progressivement les yeux à mon plus grand soulagement et murmura:
"-Qu... Quinn ... ? Sa voix était très faible presque un murmure qui se mêla avec difficulté au souffle furieux du vent qui emporta tout à son passage.
-Oui, Rachel c'est moi ... Oh, comme je suis désolée, je n'aurais pas dû faire cela. Pardon.
-...
-Ça va ? Tu peux te lever ?"
Elle essaya de se lever les jambes frigorifiées et tremblantes, mais retomba aussitôt sur place. Ne voyant aucune autre alternative, je la pris alors sur mon dos malgré son débattement.
''Laisse-moi ! Je peux me débrouiller tout de seule,'' Protesta t-elle obstinément en essayant de s'extraire fébrilement de mon étreinte. Pourtant c'était plus qu'évident qu'elle avait besoin d'aide, bien qu'elle ne souhaite pas la mienne. Peu importe si elle faisait la forte tête, je n'allais pas la laisser ici. Je ne répondis rien à sa demande et la calais correctement avant de rebrousser chemin et suivant nos traces. Dorénavant, il n'y avait plus de plainte ou la moindre résistance de sa part, ses bras m'entouraient. Je sentais essentiellement son souffle chaud caresser doucement ma nuque glacée. J'eus de la chance de pouvoir ainsi nous guider sans nous perdre encore plus dans ce blizzard inhospitalier. Lorsque j'arrivais à notre chalet, la neige avait déjà recouverte nos traces. Si je n'avais pas remarqué les environs et la lumière extérieure du chalet, nous nous serions certainement perdue au milieu de nulle part et nos chances de survie auraient été proches du néant.
Lorsque nous fûmes à l'intérieur de l'habitation, je me dirigeais vers le salon et la déposais en douceur dans un fauteuil. Je lui retirais ses vêtements mouillés et lui apportais un pyjama propre. Je me changeais moi aussi dans mon coin, avec un survêtement de sport. Elle se changea en silence et je lui apportais une couverture chaude ainsi qu'un chocolat chaud végétalien quand elle eu fini. Elle tremblotait encore de froid, elle s'était mise en boule pour conserver de la chaleur corporelle. J'allumais un feu dans la cheminée et m'assis en face d'elle alors qu'elle fixait avec insistance sa tasse. Elle sirota son chocolat chaud, et lorsqu'elle eu repris des couleurs, je brisais le silence pesant qui s'était formé dans la pièce.
"-Rach' ... Je suis désolée, je ne voulais pas faire ça. J'ai tout merdé...
-Oui, tu as tout merdé comme tu dis ! Pourquoi leurs as-tu raconté ça ? Maintenant ils vont nous détester ! Nous prendre pour des malades !
-Je te jure qu'ils ne te détesteront pas ! Je ferais tout pour leurs prouver que tu n'y es pour rien ! Que c'était de ma propre initiative.
-Tu plaisantes ? On était deux à ce moment précis !
-Mais tu étais malheureuse et-
-Et quoi ? Tu ne m'as pas forcé ! C'était simplement une erreur et aussi celle de t'avoir fait confiance ! Tu m'avais promise de n'en parler à personne ! Voilà le résultat ! C'est trop tard maintenant ! Tu as tout foutu en l'air, notre amitié ainsi que tout le reste. JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR ! DEGAGE D'ICI !
-Mais-
-DEGAGE ! JE TE HAIS !''
Elle avait finis sa phrase en hurlant me poignardant par ses mots meurtriers. Lorsqu'elle braqua son regard empli de haine sur moi, je sus qu'il ne fallait surtout pas que je la contredise car il fût trop tard. Je montais dans notre chambre, pris ma valise et y mis toutes mes affaires en vrac. Je pris mes clefs de voiture et descendis. Arrivée devant la porte, je m'arrêtais un court instant dans l'espoir qu'elle se retourne vers moi et me demanda de rester, que nous reparlions au calme de tout ce qui s'était passé. Quand je constatais qu'elle n'en ferait rien, même qu'elle s'en alla de la pièce. Je sortis en colère du chalet avec un poids dans l'estomac et je me dirigeais prestement vers la voiture.
J'hésitais à prendre la route. Le temps s'était encore plus dégradé et les flocons tombaient à flots. Je m'installais au volant serrant fortement le volant et au moment de démarrer, je laissais enfin exploser ma tristesse, ma colère ainsi que ma rage en frappant le volant pour extraire toute cette frustration de n'avoir pas pu m'exprimer. Je mis avec hargne le contact et reculais calant presque le moteur qui ronronnait difficilement.
Elle voulait que je disparaisse ? Bien son souhait allait se réaliser, c'est ce que j'allais faire. Je savais que ce que je faisais été une connerie, mais je ne pouvais pas m'en empêcher de le faire. C'était plus fort que moi et stupide, je pourrais m'insulter pendant des heures. Cependant c'était beaucoup trop tard pour avoir des remords.
Plus rien ne me retenait ici maintenant. Et puis ma rationalité était à jeter à la poubelle surtout que la personne en qui je tenais le plus au monde me méprisait. J'allumais le poste de radio mais la plupart des musiques qui passaient chantaient continuellement des histoires d'amour, je me mis à fredonner l'air d'une d'elle le cœur lourd. Lasse, j'éteignais cette inutile distraction. La route sinueuse me paraissait dangereuse, pas un conducteur n'avait la saugrenue idée de pratiquer cette route par un temps pareil. Surtout si on rajoutait mon état émotionnel.
Si je disparaissais, alors elle ...
Je n'eus pas le temps de finir le fil de ma pensée, que la voiture dérapa sur une plaque de verglas faisant un tonneau, j'essayais par tout les moyens de redresser ma route en tournant comme une forcenée le volant, mon pied écrasait les freins ne semblaient plus répondre à ma commande et j'entendis un crissement sourd tel un hurlement presque inhumain. C'était trop tard et inévitable, je fus projetée dans le vide. Terrorisée, je protégeais par réflexe mon visage avec mes avant bras qui furent poussé par le gonflement du airbag et je hurlais de peur. Lorsque mon véhicule atterrit quelques mètres plus bas, elle percuta à de nombreuses reprises la pente de la montagne brisant en fracas mon pare-brise qui n'avait pas résisté à une telle pression, la carrosserie tenait le coup malgré qu'elle fût mise à rude épreuve par tant d'impact.
J'ai cru que mon calvaire n'allait jamais se terminer, cela faisait que quelques secondes mais pour moi cela dura des minutes entières de pure agonie. Quand enfin la voiture se fut stoppée, je grimaçais de douleur. J'étais toujours vivante ? Pourtant je n'en avais pas l'impression. Mais mon corps me prouvait me le contraire. Je ne sentais plus mes jambes et mes mains tremblaient sans prendre de répit, j'avais terriblement mal à la nuque.
L'esprit engourdis, j'essayais de voir où je me retrouvais et si j'étais en sécurité. Je regardais à l'extérieur, je me retrouvais fortement attacher à ma ceinture la tête vers le bas. J'ouvrais ma ceinture qui était comme coincé mais j'insistais pour me libérer de cette prison. Je voulais passer par la portière mais c'était impossible de l'ouvrir malgré les coups de pieds désespérés que je donnais.
J'arrivais à m'extraire tant bien que mal de l'habitacle, rampant sur les brisures de verre. Je dégringolais vers le bas. Je me traînais dans la neige m'éloignant de la carcasse de l'épave mécanique et je laissais une trace sanglante à mon passage moi. Le souffle coupé, je reprenais doucement mes esprits, bien que je pouvais à tout moment m'évanouir. Je ne devais pas fermer les yeux, il ne le fallait pas sinon je ne les rouvrirais plus jamais…je devais prévenir quelqu'un de ma situation précaire. Je tâtonnais mon pantalon à la recherche de quelque chose qui pourrait me sauver et trouvais mon portable. Je le pris et fis un appel d'urgence vers Rachel qui décrocha avec une voix froide.
"-Qu'est-ce que tu veux ? Tu n'as pas compris que je ne voulais pas te parler après ce qui s'est passé ?
-Aide moi, par pitié…réussis-je à croasser difficilement alors que je toussais grassement crachant une petite quantité de sang. J'avais terriblement mal, c'était insoutenable.
-Quinn ? Quinn ! Que se passe t-il ? Je pus sentir l'inquiétude dans sa voix, c'était le cadet de mes soucis sur le moment pour m'en réjouir. Même si ça me rassurait un peu que mon sort puisse lui importer.
-Accident ... sur ... route, '' réussis-je à murmurer avant de m'évanouir dans les ténèbres de l'inconscience.
Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé, mais lorsque j'ouvre les yeux, je me retrouve dans un lit d'hôpital, la pièce claire est illuminée par un soleil à son zénith. Un médecin vient immédiatement à ma rencontre et me pose une série de questions sur ma santé. Puis il repart et me laisse sombrer à nouveau dans le sommeil.
Quand je me réveille à nouveau, il fait cette fois nuit. J'essaie de bouger, et mon bras est comme mort, j'aperçus que j'avais un plâtre à mon bras. Je soupirais. De plus, je sens comme un poids plus insistant sur moi ou devrais-je dire sur ma couverture. Je tourne la tête et fus surprise de voir Rachel endormie à côté de moi. Elle ne manque pas de toupet de venir ici alors que si j'ai eu cet accident, et c'est entièrement de sa faute ! C'est elle qui m'a demandé de partir ! Et maintenant elle se trouve à mon chevet comme si rien ne s'est produit ? Elle ne croit pas que je vais la pardonner aussi facilement car elle daigne me rendre visite ? C'est toujours la même chose avec elle.
Lorsqu'elle se réveille et constate que moi aussi je suis réveillée, elle ouvre la bouche pour parler, mais le regard chargé de haine que je lui lance la dissuade de dire quoi que ce soit. Je pris alors l'initiative de prendre la parole, c'est finalement mon tour de déballer tout ce que j'avais sur le cœur comme la dernière fois je n'en avais pas eu l'occasion :
''-Qu'est-ce que tu fais là ?
-Je m'inquiétais pour toi.
-Vraiment ? Ne m'as-tu pas dis que tu ne voulais plus me voir ? De Dégager ? C'est ce que j'ai fait. Tu devrais t'en réjouir au lieu de faire cette tête d'enterrement. Riais-je amèrement.
-Non. C'était parce que...
-Oui je sais. Je n'ai pas envie de m'attarder sur ce sujet qui ne nous mènera nulle part. J'en ai plus qu'assez Rachel que tu me traites ainsi. Maintenant c'est moi qui ne veux plus te voir. Si j'ai eu cet accident, c'est entièrement de ta faute, à cause de toi qui n'a pas su faire de choix au bon moment. Tu as choisis Finn, tu le choisiras toujours alors laisse moi maintenant, va le retrouver. Te voir ne fait que rouvrir de vieilles blessures qui mettront sûrement beaucoup de temps a cicatrisées. Soit tranquille, tu as fait ta bonne action, tu peux me laisser."
Elle ouvrit de grands yeux où je pouvais lire toute la surprise et la tristesse qu'elle ressentait en entendant mes mots qui était pourtant véridique. Seulement elle ne voulait pas le reconnaître ouvertement. Elle connaissait parfaitement mes sentiments. Elle ouvrit la bouche pour prendre la parole, mais se ravisa aussitôt sachant qu'elle ne peut argumenter. On avait fait toutes les deux des erreurs. Toutefois les siennes m'ont le plus blessés.
Je lui fis signe de sortir de la pièce sans prendre la peine de la regarder. Juste la voir me déprimée et m'exaspérer. Elle veut seulement se donner bonne conscience, et je n'en veux pas de sa compassion. Qu'elle le donne à son tendre Finn, il en sera heureux.
Lorsqu'elle fut dehors, je laissais éclater ma peine de l'avoir perdue, d'être dans ce lit d'hôpital à attendre de sortir et de retrouver ma liberté, ma vie en suspens qui m'écœurait. Je laissais échapper une longue plainte. Pourquoi tout ceci m'arrivait ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de mal ? L'aimer ? Espérer qu'un jour cela soit réciproque ces sentiments ?
Le bruit que j'entendis derrière la porte close m'indiqua qu'elle m'avait entendue pleurer, et mes larmes redoublèrent. Non je ne supporte plus cette situation, je me laisse toujours berner par elle. Et à chaque fois cela donnée le même résultat, ma déchéance. Je ne me laisserai plus faire, je ne serai plus un petit toutou qui suit à la trace son maître. Non, je lui montrerai que je suis capable de me débrouiller sans elle…plus qu'elle ne l'imagine !
