Disclamer: Tous les personnages sont tombé d'un camion et je les ai ramassé et gardé pour mon usage personnel…pour de vrai? Bah non c'était en rêve ils sont pas tombé du camion pourtant j'ai tout tenté même les clous sur la route rien n'y a fait.

A nice Day:

Le Dr. Wilson soupira. Il tenait dans sa main un dossier que venait de lui passer l'infirmière qui s'occupait des consultations. Il lui restait encore trois heures à faire avant de pouvoir enfin rentrer chez lui. Enfin…plutôt chez House. C'était peut être mieux qu'il ne rentre pas trop tôt en fin de compte. Rester enfermer dans le même appartement que ce docteur misanthrope n'était de loin pas ce qui était conseillé pour éviter les ennuis. L'homme ne perdait jamais une occasion de lui jouer un tour plus ou moins cruel selon son inspiration (de bonne humeur ou pas ça ne changeait rien).

Wilson entra dans la salle de consultation et regarda le patient. Un homme aux cheveux bruns coupés courts, des yeux noirs, des traits assez grossiers et surtout…une carrure assez imposante pour mettre KO trois agents de la sécurité de l'hôpital avec un faux mouvement. Il avait posé un sac à dos ridiculement petit par rapport à son propriétaire. Le cancérologue alla devant lui l'air le plus calme possible en essayant de ne pas se penser à ce qui pouvait lui arriver si son patient se trouvait soudain prit d'une envie de faire des grands mouvements.

«Alors monsieur…Regam (pourquoi es ce que cette infirmière écrivait si petit ce n'était pas possible ça), je vous écoute qu'es ce qui vous arrive?»

«Et bien depuis quelques temps j'ai de la peine à bouger. Vous voyez, comme je suis bucheron ça me gène j'arrive même plus à donner des coups droits avec ma hache et c'est vachement dangereux pour les autres.»

La voix de l'homme était rocailleuse et presque sans souffle. Il semblait avoir de la peine à respirer. Wilson regarda l'homme qui essayait de lever le bras en parlant. C'était sur qu'une telle montagne de muscle bucheron si il ne tapait pas au bon endroit ça n'allait pas arranger les affaires. Il lui fit signe de baisser la main montrant qu'il comprenait le souci. Le patient continua de sa voix qui partait maintenant dans des sonorités sifflantes.

«Je suis très inquiet docteur vous voyez, j'ai eu une sorte de relation avec une femme il y a peu. Elle avait fait des testes pour voir si elle était malade mais tout était négatif. Pourtant je ne sais pas docteur c'est possible qu'il y ait eu un problème? Je suis peut être contaminé pas un truc grave.»

Wilson réfléchit un moment prenant attention à sa réponse. Il ne put s'empêcher de penser que House aurait déjà pêter un câble et envoyer l'homme balader avec pour seul diagnostique une bonne arthrite et la vieillesse. C'était ça à tous les coups mais pour autant, le cancérologue ne se voyait pas sortir un pareil bilan à celui en face de lui sans avoir chercher un peu plus profondément. Il ouvrit un tiroir et attrapa une seringue quand la porte de la salle s'ouvrit à volée laissant entrer son colocataire.

«Wilson! Où est Chase?»

L'interpelé regarda House une seconde avant de hausser un sourcil.

«Pardon?»

«Où est Chase?»

«Comment veux tu que je le sache c'est ton employé pas le mien. Pourquoi je serais au courant? Tu l'as perdu?»

Le diagnosticien serra leva sa canne avant de la pointer sur le torse du cancérologue qui le regarda faire sans bouger. Il avait l'habitude des crises de son ami et il savait que réagir quand il se servait de sa canne comme arme n'était pas la meilleure tactique et cela même si avoir le morceau de bois agité sous son nez était loin d'être rassurant.

«Cela fait une demi-heure qu'il est venu te chercher pour que tu nous rejoignes.»

«Je suis désolé House mais je ne l'ai pas vu arriver alors maintenant si tu veux bien attendre 5 minutes je suis avec un patient et…»

«Je n'attendrais rien du tout je veux savoir où est passé ce con de Chase et je veux qu'il me rende des comptes au plus vite!»

«House! Je ne sais pas où il est je ne l'ai pas vu!»

«Alors dit moi pourquoi…»

«EH OH!»

Wilson et House bondirent en même temps. Le bucheron venait de crier d'une voix assez forte pour secouer l'hôpital en intégralité. Le diagnosticien sembla reprendre ses esprits et sans un mot d'excuse sortit de la pièce en claquant la porte. Wilson se retourna vers son patient se rendant compte soudain qu'il avait laissé échappé la première seringue qui avait glissé sur le sol. Il en prit donc une autre avant de regarder l'homme.

«Veuillez nous excuser mon collègue est un peu particulier.»

«Il lui arrive souvent de crier sur les gens sans raison?»

«Sans raison non. Sans bonnes raison c'est à discuter.»

Il sursauta. Il avait répondu machinalement sans trop faire attention mais il prit soudain compte que ses paroles n'avaient pas à être connues d'un patient. Elles pouvaient être assez dangereuses selon l'usage qu'en ferais celui au courant. Il se reprit et se concentra sur sa seringue.

«Je…je vais vous faire une prise de sang et…ainsi nous verrons ce que vous avez normalement.»

L'homme hocha la tête en tendant son bras avec tellement de force que Wilson du faire un mouvement de côté pour éviter d'être assommé. Il ne dit rien pourtant mais au moment d'enfoncer l'aiguille dans la veine de son patient il remarqua un léger sourire sur le coin des lèvres de celui-ci. Sur le moment il n'y fit pas très attention mais alors qu'il commencer à prélever un peu de sang la voix rocailleuse de l'homme résonna à ses oreilles.

«Vous vous entendez bien avec le Dr.House?»

«Je m'entends bien avec beaucoup de monde.»

Répondit prudemment le médecin en finissant son prélèvement. La conversation ne tournait pas trop à son avantage et il préférait éviter de trop déballer sa vie devant un inconnu. Bon c'était vrai qu'avec certains patient il parlait un peu trop mais la plupart du temps c'était ses patients réguliers et pas ceux qu'il croisait en consultation. Il enleva la seringue du bras de l'homme d'un mouvement un peu trop rapide.

«Excusez-moi.»

«Oh non c'est rien c'est à moi de dire ça.»

«Je ne voix pas pour…»

Il n'eu pas le temps de finir. L'homme venait de se lever avec une vitesse surprenante vu sa taille. D'un mouvement rapide, il avait saisit la main de Wilson qui tenait la seringue et la lui avait arrachée avant de passer son autre bras autour du cou du cancérologue et de le plaquer contre son torse. Le souffle coupé, le médecin sentit alors la pointe de l'aiguille se poser sur sa gorge. Il cligna des yeux en voulant respirer malgré l'étreinte qui lui broyait le torse.

«Que…»

«Je vous déconseille de bouger docteur si vous ne voulez pas vous retrouvez avec le virus du VIH.»

La voix de l'homme était devenue d'un coup beaucoup plus essoufflée mais empreinte d'une sorte d'étrange satisfaction. Il resserra sa prise autour de Wilson qui renonça à se dégager. Il laissa ses bras retomber le long de son corps pour montrer qu'il avait comprit.

«Bien. Je croix que nous allons pouvoir nous entendre.»

Il prit la seringue dans l'autre main de manière à avoir l'autre bras totalement libre. Il attrapa son sac et l'ouvrit d'un geste presque rageur. Il en sortit du fils de fer et un couteau.

«Ca n'as pas été facile de faire rentrer ça dans cet hôpital heureusement que vos gardiens ne font pas du zèle.»

«Qu'es ce que vous voulez?»