Préface

El'zaha et Stella sont deux auteurs à succès, respectivement nées le 6 mars 1868 et le 34 mai 1978 dans les hauts quartiers de New York, où elles ont grandi avec leur entourage, et avaient même ouvert un magasin de légume qui brula dans un tragique incendie, qui inspirera par la suite nombreux de leurs écrits. Actuellement détentrices de 142.36 fruits du démon, elles ont su percer très tôt le monde de la littérature, dans des écrits aussi émouvants qu'humoristiques. Leur première histoire courte, écrite en coopération avec l'auteur au combien célèbre Mirabaile, a été récompensé au prix Goncourt de la fanfiction, avec à son compte actuellement 1 review ! (magnifique histoire je vous invite à aller la lire si le cœur vous en dit !)

Bref, fini les conneries ! (ou pas!) Aujourd'hui on vous poste une « petite » fan fic (tout est relatif et question de point de vue hein XD) sur un superbe personnage de One piece ! MIHAWK (ou Hawkie – Chan pour les intimes) Bonne lecture ? ( ça fait gratteur de demander des reviews dès le début ? Oui ? Bon tant pis... mais si ça vous plait, n'hésitez pas ! *^-^')


Chapitre 1: La routine routinière d'un cours de Latin type routine.

Elle fixait le vide depuis ce qui lui semblait être une éternité, elle sentait ses paupières s'alourdir du fait de la fatigue des derniers jours et franchement le monologue de la personne qui se trouvait en face d'elle n'aidait pas duuu touuut . En effet celle-ci semblait se complaire à déblatérer toute sorte d'informations sans grand rapport les unes avec les autres, tout en posant de façon dramatique au milieu de la salle de classe ce qui intriguait tout de même grandement la jeune fille. « Non mais franchement c'est pas possible d'autant aimer s'entendre parler ». Elle n'était pas une mauvaise élève mais disons que Jade avait des passions dans la vie, certes pas beaucoup mais ça lui suffisait et que faire preuve d'assiduité en cours n'en faisait pas parti.

La vue du coin vide qu'elle fixait ne la satisfaisant plus, elle s'attarda donc sur la seconde partie de la pièce la plus attrayante: la fenêtre à coté d elle. « Bon ok, mauvais choix »… en plein mois de novembre seuls d'affreux nuages gris occupaient le ciel, et ça y est, elle était déprimée pour la journée …

Dans un ultime effort pour ne pas s'endormir, elle détourna les yeux et parcouru la pièce du regard, non mais sérieusement, ils avaient pas idée d'enfermer des élèves dans une salle comme ça ! Tous les murs étaient d'un blanc immaculé seuls un tableau noir ainsi que quelques travaux d'élèves accrochés aux murs tranchaient avec ce qu'une de ses amies appelait l'ambiance de « la clinique », charmant surnom donné à leur salle de classe bien aimée. Ses yeux continuaient leur course jusqu' à s'arrêter sur un détail qui fit fleurir sur ses lèvres un léger sourire. Sacré Violl' ! Cette « sacré Violl' » comme elle l'appelait se trouvait être Violetta, une jeune fille au caractère assez troublant….. capable de faire preuve d'un certain génie, de passer à un sujet totalement absurde et de s'endormir sur place dans une même seconde, un charmant spécimen en somme ! A la vue de la fille aux cheveux de paille (1ère règle : je dis ce que je veux dans mes descriptions) et à la peau brunie par le soleil Jade se sentit comme ….réconfortée. En effet celle-ci se trouvait dans une position acceptable tandis que Violl' était totalement affalée sur son bureau dans un état de sommeil profond, son corps reposant comme dénué de toute forme de grâce, ce qui par la même occasion semblait gêner son voisin qui avait vu son espace vital diminuer considérablement.

Se sentant comme mieux à la suite de cette vue, elle s'apprêtait à regarder sa montre, un éclat d'espoir brillant à présent au fond de ses pupilles. Éclat bien vite terni voir enterré six pieds sous terre dans le même cercueil que Mamie depuis son terrible accident de monte escalier Stannah. SEULEMENT 5 MINUTES DEPUIS TOUT A L'HEURE ! Rongée par un ennui extrême, elle se décida à rentrer en communication avec une amie, mais laquelle ? Violetta était déjà à sortir des options, la réveiller à cette distance relèverait du miracle, en fait arriver à la réveiller tout cours était un miracle….

Carla, fervente acolyte fan girl ? Naaannnn, elle avait besoin de suivre le cours, ce serait pas cool pour elle, enfin c'est ce dont elle essayait de se convaincre, la vrai raison de l'attention de Carla en classe était bien simple : M. Dracule, leur glorieux professeur. Si elle comprenait facilement qu'il était possible d'être à fond sur un jeune surfer au corps sculpté, elle comprenait nettement moins les goûts de son amie en terme d'homme.

Autre option : Stella, sa squat…. correspondante italienne qui vivait maintenant chez elle ? Mauvaise idée, elle se trouvait au premier rang, placée en évidence devant leur « cher professeur », de plus bien qu'elle soit divertissante elle pouvait commencer des conversations assez étranges sur des sujets variés tels que les cadavres..., la torture… Mauvaise idée, mauvaise idée. Ce ne fut pas une grande perte que de renoncer à cette option, un seul coup d œil suffit à lui confirmer l'évidence même, l'italienne affectueusement surnommée « Creepy Spaghetti » était rentrée dans sa phase « zombie » qui consistait en l'arrêt de tout signaux vitaux extérieur…. un autre mystère de la nature que cette fille…

Taper la discute à Ségolène pouvait peut être une bonne idée….et pourquoi pas ? Ségolène, son chère FRÈRE jumeau ….alala. Et oui dans la vie, on ne choisit pas son prénom, si certains l'acceptent, lui Ségolène le subit tel un tgv le percutant de plein fouet tous les matins de sa vie. Le frère et sa sœur se sont souvent demandés ce qu'il se passait dans l'esprit de leur mère et s'il y faisait bon vivre, bien que curieux, ils ont arrêté leurs interrogations souhaitant, de toute évidence, conserver un semblant de santé mentale. Renforcée dans l'idée de pouvoir entretenir une conversation avec son frère situé juste derrière elle, elle éleva légèrement la voix dans le but de la rendre audible pour Sego :

- Dis mon cher Sego ? Est-ce que…..

- Mademoiselle Aquila mon cours ne vous intéresse-t- il pas ?

Ce cher professeur de latin venait de hausser le ton et avait dirigé son regard perçant constamment accompagné de ses sourcils froncés sur la pauvre enfant. Intimidée, celle-ci se demanda finalement s'il était possible qu'il soit né les sourcils froncés tellement ça paraissait naturel chez lui. Mais enfin bon… elle n'avait pas le temps pour ce genre de réflexion, elle devait trouver une excuse et vite.

-Excusez-moi monsieur je réfléchissais…. A voix haute…

Elle allait le regretter et elle le savait ce n'était pas chose ardu que de le comprendre car dans les yeux de son enseignant resplendissait un éclair de vengeance. Elle allait se faire rétamer.

- Oh. Je vois et bien dans ce cas vous devrez essayer de réfléchir en silence ou bien devrais- je réfléchir à voix haute en présence de vos parents dans le bureau du directeur. Vous me décevez, moi qui pensais qu'il n'y avait que Mlle Fanelli qui soit capable de parler toute seule.

- éééhhhhhhh ! le cri, enfin le murmure (pas folle) de protestation s'était échappé de la bouche de la concerné qui venait de se réveiller de sa phase « zombie » .

Mihawk tourna son regard doré vers elle pour la fixer à son tour. Décidément ce n'était pas leur journée…

-Quelque chose à rajouter ?

Ces mots étaient prononcés avec un ton sarcastique dont même le plus grand des connards aurait hésité à faire usage. C'est dire !

« Non monsieur, je réfléchissais à voix haute », c'est ce qu'elle rêvait de lui cracher à la face cependant elle se contenta d'un « Non monsieur, excusez-moi.» qui paru lui convenir car il repartit à son explication.

Bon au moins il s'était écoulé une dizaine de minutes.

Croyez-le ou non mais son professeur préféré finit son explication et se dirigea vers son bureau où il ramassa les copies qui y étaient empilées. Tous les élèves à présent réveillés observaient intensément le paquet de feuille comme s'il s'agissait du saint Graal, tous sauf une qui avait pertinemment compris que les autres se faisaient bercer par de douces chimères. Bien qu'elle appréciait le moment où on lui rendait son évaluation, elle savait que le dit moment allait lui être gâché par des remarques désobligeantes. Et elle avait vu juste 2 minutes plus tard les commentaires pleuvaient.

- M. Plourde, je dois avouer que votre copie a été pour moi une sorte de dilemme… J'ai eu du mal à la noter car bien que vous l'ayez rendu blanche, vous l'avez rendu à l'heure cette fois. Au moins, je n'ai pas eu de mal en calculant les points…

Il tendit nonchalamment la copie en question à l'élève, dans sa redistribution il partait toujours de la pire note pour arriver à la moins mauvaise comme il l'appelait. Autant dire que ça avait le don d'emmerder les élèves. Il fit passer les suivantes tout en continuant ses sarcasmes, à croire qu'il était en forme aujourd'hui.

- M. Godin et son cousin, êtes-vous sûr que c'est en passant votre cahier au plumeau que personne ne se rendra compte que vous ne l'avez pas ouvert depuis le début de l'année? Enfin bon, je doute que l'on puisse en exiger mieux de votre part... Mlles Racicot et Bergeron, si vous daigniez vous concentrer sur autre chose que votre coiffure en classe, cela pourrait certainement vous permettre d'atteindre la note de 10 qui je le pense est à la limite de votre potentiel... M Jambert, je pense sincèrement que si la bêtise était une discipline, vous en seriez le champion incontesté. Mlle Lopez…

Il se tut un instant la regardant, mauvaise idée, elle le fixait encore avec son air étrange de merlan frit, vite, il devait détourner les yeux. Non mais franchement cette gamine était encore plus flippante que la narcoleptique.

- Mlle Maillarde (en parlant du loup) …

Il s'arrêta pendant un court laps de temps, se rendant compte de l'état de contorsion dans lequel se trouvait l'élève, il soupira et lui infligea une tape à l'arrière de sa tête quand il passa à proximité de la dormeuse. Celle-ci, sans bien comprendre pourquoi elle se retrouvait le nez collé à la table, se redonna contenance du mieux qu'elle pu (autant dire que le résultat n'était pas folichon) et se mit à bredouiller quelques excuses, puis attrapa sa copie.

- Bien sur ce ? reprenons…. M. Aquila, je n'ai d'autres mots qui me viennent à la bouche que médiocre. Mlle Aquila, je peux comprendre que vous ne rencontriez pas de difficulté dans les matières que l'on vous enseigne mais ce n'est pas une raison pour vous permettre d'interrompre mon superbe cours. (bon ok, il n'avait pas prononcé le mot « superbe » mais dans la tête de Jade c'était tout comme). Votre travail est encore trop superficiel.

Jade saisie sa note tout en y jetant un regard hâtif, quoi ?! Comment ça superficiel ! Il lui avait mis un 18 et ne reconnaissait même pas la qualité de son travail ! Elle pensa tout d'abord lui envoyer à la gueule toute les insultes qui lui passaient en tête puis à lui sauter à la gorge mais finit par croiser les bras en grommelant dans sa barbe imaginaire toute sorte de plan de vengeance, de toute évidence la prison n'était pas faite pour elle, trop humide et trop sombre à son goût. Elle ne connaissait personnellement qu'une seule personne étant passée par la case prison et s'était Grand tonton Marcel et ça ne lui avait pas des masses réussi à Grand tonton d'après ce qu'avait dit son psychologue.

Mihawk continua ainsi son manège jusqu'à qu'il ne lui reste qu'une copie en main, il se dirigea lentement jusqu'à l'élève concernée puis s'arrêta d'un pas ferme. Il lui tendit simplement la copie et se retrouva en face d'un visage tout aussi blasé et sans vie que le sien (il paraîtrait que l'état de « zombie » s'il durait trop longtemps avait des répercussions permanentes). Stella agrippa la feuille et commença à la tirer vers elle, mais bizarrement, la note, comme mue par une volonté propre resta dans les mains du professeur. Mais qu'est ce qu'il foutait ce prof, il pouvait pas juste ouvrir sa main comme tout le monde quand il voulait donner un truc ! Elle remarqua que celui-ci la fixait d'un air mauvais. Bon ok il voulait jouer au plus con il avait cherché, personne ne pouvait battre Stella à ce jeu là. Elle se mit alors à dégainer sa botte secrète et le regarda avec un air que l'on pouvait décrire comme le croisement entre l'expression d'un fou sadique venant d'égorger une vingtaine de personnes pour le petit déjeuné et le faciès de grand tonton Marcel à sa sortie de prison. Gagné ! Mihawk bien que professionnel dans l'art et la maitrise du flegme n'en restant pas moins vulnérable à la connerie de la jeune fille, une expression de surprise passa un léger instant sur son visage. Lorsqu'il revint à lui la sale goss….l'élève arborait un magnifique sourire victorieux.

- Puis-je la voir s'il vous plait ? demanda t elle innocemment pour faire enrager le latiniste en chef.

Mihawk ne répondit rien, certainement trop concentré à essayer de la tuer avec son regard. Devant l'inefficacité de celui-ci, il lâcha la copie et parti à son bureau. Cette gosse le faisant enrager, non pas par son comportement, elle n'était pas forcement la pire, qui à son sens restait cette Carla. Elle était d'ailleurs plutôt agréable en classe du fait qu'elle ne faisait absolument rien mais c'était comme ça, il n'aimait pas donner un 20 à un élève.

Il n'aurait su expliqué pourquoi, il se sentait atteint au plus profond de lui. De quoi ? Il n'en savait rien mais après tous, personne n'était parfait pas même lui, alors aucun de ses élèves ne le serait et ne pourrait espérer la note maximale à l'une de ses évaluations. Et puis pourquoi faire cette joie à l'un d'entre eux ?

Il se rendit alors compte que plonger dans sa réflexion, il n'avait pas recommencé à réciter son cours et les élèves le regardaient d'un air interloqué. Il posa alors son regard sur les jeunes filles placées devant lui, il soupira. Violetta luttait visiblement contre le sommeil et Carla et Jade se chuchotaient quelques mots en lui jetant des petits regards furtifs, mais pas pour autant discret, en gloussant silencieusement. (#oxymore) Il reprit alors son monologue sur les habitations romaines, d'un air las et monotone, ne se souciant même pas de Violetta qui venait de retourner dans son état de somnolence.

La sonnerie retentit quelques minutes plus tard coupant le professeur Dracule dans son explication, les élèves comme réveillés et sauvés par le gong se pressèrent de ranger leurs affaires, bien que Mihawk n'est encore rien eu le temps de dire.