Kagami se réveilla doucement, tout était silencieux dans l'appartement japonais. Elle resta là, dans la chaleur son lit, regardant le faible rayon de soleil rosé qui passé entre les volets pourtant bien fermés, il est cinq heure et quart, aujourd'hui c'est le retour des grandes vacances. Une reprise du rythme scolaire, qui, malgré son attitude désinvolte, angoisse Kagami.
Elle, élève modèle, calme en cour, travailleuse, attentive, redoutait cette reprise Pour elle chaque cour, était un instant pour briller, pour apprendre, mais aussi, un risque de ne pas savoir, ignorante, et de se sentir intérieurement humilié.
Elle décida de se lever, dans le noir de la petite pièce. Pour ouvrir les volets, et contempler le ciel du matin. De sa fenêtre, avec la ville en fond, on ne voyait pas le soleil se lever, juste le ciel se parer de orange et de rouge.
Elle imagina avec délice le soleil paresseux illuminé petit à petit le port, noyant la mer bleu sombre de couleur cuivre et or. La lune, pleine et blanche, elle, descendait vite vers l'horizon opposé, sur un fond plus turquoise que bleu nuit. Plus jour que nuit.
Kagami referma sa fenêtre, et comment s'habiller, elle passa sa jupe d'été, enfila sa sous chemise légère et sans manche, indispensable en septembre, et en boutonna méthodiquement les boutons rond et blanc. Elle mit sont pardessus a manche courte, et noua son noeud jaune en cravate. En effilant ces chaussettes noires debout et bascula sur le lit encore ouvert.
Le bruit fut minime mais Kagami prit cette presque chute, comme tant un mauvais présage pour la journée.
Elle passa la salle de bain, et passa de l'eau froide sur son visage, quelle inspecta dans le miroir, elle avait les cheveux lâches, elle s'attela à les attacher en deux jolies couettes égales. Quelle défit une minute plus tard, trop banal pensa-t-elle. Elle se fit alors deux petits macarons, adorable.
Du bruit lui parvins dans la cuisine, porcelaine, papier, verre et bois qui entre doucement en contact. Quand elle y parvint, elle trouva toute sa famille, en pyjama, attablé. Après un bonjour de circonstance, qui ne reçut aucune réponse, elle s'assit sa place, et premier geste, but son sirop pour la toux, d'un bel orange citrouille, qui avait un gout de caramel et d'orange.
Elle avala son petit déjeuner en pensants que actuellement sa correspondante devait être en train de courir à la boulangerie dans les noirs prémices de la nuit, elle, qui avant de se coucher lui enverrait un petit message, rapport de la journée, qui pour elle, était la rentre dune nouvelle année.
Kagami, passa dans sa chambre, pour prendre son sac. Elle en profita pour rabattre les couvertures roses fleurs de cerisier de son lit sur sa vieille peluche, son vieux doudou au tissu élimé, souvenir d'enfance.
Elle parcourut le vestibule d'un pas vif, se chaussa et regarda amusé sa sœur jumelle courir d'une pièce a l'autre, pas coiffée, la cravate défaite, et le sac ouvert la main.
Finalement la reprise allé bien se passer pour elle
