Le coup fut porté avec une telle violence, bestiale et incontrôlée, qu'il trancha la jeune vie de la reine déchu.
Le pillard se rendit compte alors de la porté de son geste, et il se rappela avec horreur la délicatesse et la sollicitude de la souveraine, qui pleine de grâce gouvernait dans l'ombre de son époux, le pharaon. Cette même reine, qui couvait d'un regard maternel tout les membres de son peuple, riche ou miséreux.
Et il venait de la tuait, d'un coup de sabre entre deux cotes. Certes, elle n'était pas une sainte, elle était un peu colérique, paresseuse et surtout trop gourmande. Elle était un peu extrémiste, et d'une confiance aveugle envers la bonté naturel des hommes, mais elle n'avait pas mérité de mourir ainsi, au détour d'un chemin, trop proche du Nil.
Nil qu'il allait traverser, dans le seul but d'ouvrir les tombeaux.
Le désert environnent devint alors sa prison, et le sable de Seth lui engloutit doucement les pieds. Il avait commis pire que son ennemi. Le pharaon, était le digne fils de son père, qui assassina tout un village. Mais le Pharaon, encore jeune, et sans raison venait de perdre la femme qu'il aimait, la mère de son héritier.
Il se pencha sur le corps bientôt froid et raide. Le visage était ovale, et la peau blanche, encadré de long cheveux noirs décorés de perle de verre et d'or. Sa beauté rare, bien que profondément imparfaite, était typique du royaume voisin. Sa robe royale, coloré de rouge et brodé d'or et d'argent, comme celle de son époux, était encore plus cramoisie au niveau de la blessure, pourtant si fine.
Le corps avait les paupières fermé, qui cachait ainsi les yeux verts serpent, sous un épais rideau de cils noirs et long. Son expression de calme était étrange, comme si elle était morte dans son sommeil, et non d'un violent coup.
Il aurait certainement dus, pour faire bonne figure face ses collègue , dépouillé le corps de ses bijoux, bracelet et broche d'or, bague d'argent et surtout son pendentif.
Symbole ancestraux de sa patrie perdu dans le fond de la mer, une pomme d'argent, aussi grosse que le poing et décoré de rubis, sur de multiples lanières de cuir. Un symbole qui dansait dans les souvenirs du pillard.
Il porta et déposa le corps sur son char, il devait ramener le corps au palais, c'était comme un dernier hommage.
Il lança les deux chevaux noirs au galop, tout en serrant dans ces bras la dépouille de la reine d'Égypte.
Il voyait déjà, le visage d'Atem, détruit par la douleur, ravager par la tristesse, rongé par la perte de son amour. Le pillard essuya une larme de honte, il avait tué la princesse de son royaume de naissance, et il le savait
Il avait tu sa sœur.
Cette même sur avec laquelle il partagé enfant les fruits du pays, des belle pomme bien rouge et juteuse. Cette sur qui épousa d'amour un roi jeune et beau, porta un enfant, un beau garçon, rendis heureux un peuple. Cette sœur qu'il avait essayé de suivre, pour qui il avait tout perdu. Cette sœur qu'il venait de tuer dans un excès de rage.
Bientôt, la pomme du royaume des anges, allait rejoindre le cou de celui qui aima la dernière princesse de cette dynastie pure et belle. Atem garderais, dans ce bijou, le souvenir de son amour, pour la belle Séraphine.
