Salut ! Voici ma deuxième fiction ! Je vais essayé de faire des chapitres plus long que I do love you donc il n'y aura qu'un seul chapitre par semaine.
Il y aura certains éléments de la série et d'autres non, donc ne vous inquiétez pas s'il manque des évènements !
N'hésitez pas à me dire si quelque chose vous dérange ! Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes, je n'ai pas de correcteur donc j'essaye de supprimer les fautes seules mais certaines m'échappent !
Ce chapitre plante le décor, il n'y a donc pas trop d'actions. Je vais développer le swanqueen mais lentement, au fil des épisodes.
Bonne lecture, j'attends vos retours avec impatience !
/!\ Disclaimer : La série Once Upon A Time et ses personnages ne m'appartiennent pas /!\
Dangereuse Attraction
chap 1
« Encore une année exceptionnelle », voilà ce que se disait Emma Swan le soir de ses 28 ans, le soir où sa vie changea à jamais. Debout devant un cupcake avec une unique bougie, elle ferma les yeux et fit un vœux, le vœux de ne plus être seule. Quand elle souffla sur la bougie, des coups se firent entendre à sa porte. Surprise de la coïncidence, elle alla ouvrir et se retrouva face à un garçon d'une dizaine d'année, un grand sourire sur le visage :
- C'est pour quoi ? Demanda-t-elle.
- Emma Swan?
- Oui. Qui es-tu ?
- Je suis Henry, ton fils, répondit l'enfant en entrant dans l'appartement.
- Gamin ! J'ai pas de fils. Où sont tes parents ?
- As-tu fait laisser ton bébé pour l'adoption, il y a 10 ans ? Emma ne répondit pas. C'était moi. On devrait y aller.
- Où ça ?
- Je veux que tu me ramènes chez moi.
- OK, gamin. J'appelle les flics.
- Je leur dirai que tu m'as enlevé.
- Et ils te croiront, je suis ta mère biologique.
- Yep. Ramène-moi chez moi.
- C'est où ?
- Storybrooke, dans le Maine.
- Storybrooke ? Sérieusement ? Henry hocha la tête pour seule réponse. D'accord, c'est parti pour Storybrooke.
Voilà comment elle se retrouva dans sa Coccinelle jaune en direction du Maine pour ramener ce garçon nommé Henry, son fils. Emma voulait le ramener à sa mère, repartir à Boston et oublier cette histoire, c'est pourquoi elle roula rapidement. Henry resta éveillé une bonne partie du trajet à lui parler de son livre et de son rôle. « Tu es la Sauveuse ! », lui avait-il dit. Lorsque la voiture dépassa le panneau : « Welcome To Storybrooke », il dormait. Emma se stoppa quelques instants devant le dîner de la ville pour réveiller son fils :
- OK, gamin, on est à Storybrooke. T'habite où ?
- 108 rue Mifflin, c'est la plus grande maison de la rue, marmonna Henry d'une voix à moitié endormie.
En effet, le 108 de la rue Mifflin était le plus grand manoir de la ville. La Coccinelle se gara en face :
- Elle doit être riche ta mère !
- J'en sais rien, c'est le maire.
- Pardon ? S'étouffa presque Emma. Tu es le fils du maire ?
- Yep.
- D'accord… Je peux savoir pourquoi tu es venu me chercher ? Pourquoi as-tu voulu fuir cette vie pour venir à moi ?
- Elle est la Méchante Reine !
- C'est vrai et moi je suis le Sauveuse… Mais ce n'est pas parce qu'elle est la Méchante Reine, que c'est une mauvaise personne, tenta Emma.
- Si !
Emma ne répondit pas, elle était trop fatiguée pour se battre. Elle s'extirpa de sa voiture avant de pousser le portail, suivi de Henry. Ils firent à peine un pas que la porte d'entrée s'ouvrit en grand laissant passer une femme d'une trentaine d'année. Cette femme aux cheveux courts et ébène qui fit rater un battement au cœur d'Emma. Cette femme qui lui coupait le souffle face à sa beauté. La brune enlaça Henry et prit sa tête entre ses mains :
- Où étais-tu passé Henry ?
- Je suis allez chercher ma vraie mère ! Cria-t-il.
Henry couru dans sa chambre laissant le maire accroupit. Elle se rendit enfin compte de la présence de la blonde et se releva face à elle, toute trace de tristesse ayant disparu laissant place à un visage dur et implacable. La brune ne devait pas montrer à quel point elle était troublée par sa présence. A quel point sa façon de se tenir et de la regarder lui faisait ressentir quelque chose qu'elle n'avait pas connu depuis de longues années.
- Vous êtes la mère biologique de Henry ?
- Salut...
- Merci de me l'avoir ramener, Miss ?
- Swan. Emma Swan, elle tendit sa main.
- Regina Mills, la brune serra cette main tendu, voulez-vous boire le meilleur cidre au monde ?
- Je ne serais pas contre un verre.
- Venez alors.
Regina sourit et fit signe à la blonde de la suivre. Emma s'assit sur le canapé le temps que Regina aille chercher les verres. Elle essaya de calmer son cœur qui avait prit un rythme insoutenable, lui faisant presque mal. Pourquoi était-elle si perturbée par cette femme dont elle ne connaissais rien, à part son nom ?
Regina dû se soutenir contre le mur de sa cuisine, sa respiration lui manquait… Que se passait-il chez elle ? Pourquoi avait-elle soudainement des bouffées de chaleurs ? Elle secoua la tête et se reprit, elle était en colère, en colère de ressentir ça pour cette femme qui, elle le savait, mènerait à la fin de la malédiction. Elle attrapa un verre et le serra si fort qu'il explosa dans sa main, lui faisant échapper un petit cri.
Emma se rendit à la cuisine en entendant un bruit de verre. Elle découvrit Regina, la main en sang, épongeant la table.
- Que s'est-il passé ? Demanda la blonde.
- Rien, un simple accident, déclara la brune.
- Laissez-moi faire. Où est votre trousse de secours ?
- C'est bon, Miss Swan. Ce n'est rien.
- J'insiste !
- A l'étage, première porte à droite.
Emma courut presque et se rendit à la pièce que venait de lui indiquer Regina, la salle de bain. Elle fouilla quelques instants et trouva la trousse, elle redescendit rejoindre Regina qui l'attendait assise sur un tabouret. Elle avait l'air triste mais Emma ne s'en formalisa pas, elle se disait que c'était à cause de la douleur.
Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Regina était désespérée, désespérée car elle devrait bientôt devenir froide et faire comme si la présence d'Emma ne lui faisait rien, sinon la malédiction se briserait et elle ne pouvait pas courir se risque. Mais ce qui l'attristait encore plus, c'était que cette solitude dans laquelle elle était prisonnière lui faisait ressentir quelque chose de totalement insensé envers cette femme qu'elle savait être la fille de Blanche-Neige.
Emma prit délicatement la main de Regina et l'aspergea de produit désinfectant. Elle la nettoya doucement avant de l'entourer de bandage. Regina ne la quittait pas du regard ce qui la fit rougir mais elle continua. Elle ne comprenait pas elle même pourquoi elle voulait s'occuper de cette femme mais elle le faisait quand même. Lorsqu'elle eut finit, elle rangea la trousse et redescendit trouver Regina qui lui tendit un verre de ce fameux cidre. Elles s'installèrent sur le canapé et observèrent le feu sans dire un seul mot. Un silence pesant s'installa, elles étaient toutes les deux gênées et ne savaient quoi dire. Emma but rapidement son verre :
- Vous aviez raison, je n'ai jamais bu d'aussi bon cidre !
- Je vous l'avait dis, sourit Regina.
- En ce qui concerne Henry… Ne croyez pas que je suis là pour vous le reprendre. Même s'il a une bouille d'ange, il est votre fils.
- En effet, c'est mon fils mais vous pouvez toujours garder contact si vous voulez, tant que vous ne me l'enlevez pas, la voix de Regina avait perdu toute chaleur et se voulait menaçante ce qui désarçonna Emma.
- Euh… Ouais. Bon… Je devrais peut-être y aller, il faut que je retournes à Boston.
- Oui… Mais vous avez bu et il est tard, vous ne pouvez pas prendre la route comme ça, Miss Swan, Regina voulait qu'Emma reste mais elle ne savait pas pourquoi.
- Vous avez raison, savez-vous où je pourrai trouver un hôtel ?
- Oui, bien sûr, vous avez déjà vu le Granny's, non ?
- Oui, je me suis arrêtée devant.
- Alors, allez-y. Les Lucas tiennent un Bed&Breakfast, ils vous donneront une chambre.
- Merci, Regina.
_.-._.-._
Regina reconduit Emma à la sortie et ferma la porte derrière elle. Emma retrouva facilement le dîner et la serveuse du nom de Ruby lui donna une chambre. Celle-ci était assez vieillotte mais Emma se sentit tout de suite bien. Elle s'allongea pensant se reposer pour la route du lendemain mais elle mit un temps fou à s'endormir. Elle n'arrêtait pas de voir la mère de Henry dès qu'elle fermait les yeux. Elle se mit à repenser à chacun de ses traits, ses lèvres teintées d'un rouge sanglant, ses yeux chocolats qui ne peuvent laisser personne indifférent et sa petite cicatrice qui lui donnait une côté bestiale et sacrément sexy. Ses pensées se tournèrent sur son fils. Comment avait-il fait pour la retrouver ? Pourquoi avait-il fuit Regina pour elle ? Elle ne comprenait pas comment il pouvait être aussi mauvais envers celle-ci. Il ne voyait pas à quel point elle l'aimait et Emma avait bien vu la douleur qu'elle avait essayé de cacher derrière son visage stricte. Il était aveuglé par ces histoires de malédictions et de fins heureuses et faisait souffrir Regina. Emma décida donc qu'elle devra parler à son fils avant de repartir à Boston.
Regina s'allongea sur son lit mais ne put trouver le sommeil de la nuit. Dès l'appel de Graham, elle avait su que Henry était allé chercher la Sauveuse. Cela faisait 28 ans maintenant et Rumpelstiltskin l'avait prévenu mais elle ne s'attendait sûrement pas à ce que la fille de Blanche-Neige soit… ainsi ! Malgré la haine qu'elle avait pour la Sauveuse, elle ne pouvait détester Emma Swan. Son look garçonne, ses manières rustres et sa voix rauque avait eu raison d'elle. Quelques larmes solitaires coulèrent le long de ses joues, son cœur se serrait dès qu'elle revoyait le visage d'Emma. Lorsqu'elle se leva le lendemain, des cernes trônaient sous ses yeux dû à sa nuit blanche. Elle se maquilla faisant disparaître ces traces et alla réveiller son fils mais elle trouva le lit fait, un mot l'attendant dessus :
« Maman, Emma est venue me chercher. Elle m'emmène à l'école avant de repartir pour Boston, elle voulait me parler apparemment. » Regina déchira le papier sous la colère :
- Je ne suis pas là pour vous le reprendre, qu'elle disait ! Dit-elle à voix haute.
Des coups à la porte la firent sortir de sa colère. Elle se calma et descendit ouvrir.
Emma s'était levée tôt ce matin, elle devait pouvoir parler à Henry avant qu'il n'aille à l'école. Elle prit un rapide déjeuner au Granny's qui se constitua d'une pomme et d'un chocolat saupoudré de cannelle. Elle se dirigea ensuite au manoir des Mills. Elle toqua et une petite tête brune vint lui ouvrir :
- Hey gamin ! Dit-elle.
- Salut, qu'est-ce que tu fais là Emma ?
- J'aimerais te parler avant de repartir à Boston.
- Emma ! S'écria Henry. Tu es la Sauveuse ! Tu ne peux pas les abandonner, ils ont besoin de toi.
- Oui, bon je dois te parler de ça aussi. Je t'emmène à l'école, écrit un mot à ta mère pour pas qu'elle ne s'inquiète.
- Comme si elle se souciait de moi.
Henry courut dans sa chambre et revint quelques minutes plus tard où il rejoignit Emma qui était déjà dans sa voiture. Elle démarra et prit la route que lui dictait son fils.
- Bon, gamin. J'aimerai parler de ton comportement envers ta mère.
- Elle ne l'est pas, c'est toi ma mère ! Emma pila net.
- Écoutes, Henry. Ce n'est pas parce que biologiquement tu es mon fils, que je suis ta mère. C'est Regina qui t'a élevé, qui a changé tes couches, qui a enduré tes pleurs…
- Ouais, ouais, se renfrogna Henry.
- Elle t'aime Henry !
- Je ne veux pas de son amour ! C'est la Méchante Reine, tu comprends pas ?
- Arrêtes avec cette histoire ! Tu ne vois pas que tu la fais souffrir ?
- Elle a bien fait souffrir des milliers de personnes, elle !
- Arrêtes ! S'énerva Emma. On est dans le monde réel, là, Henry ! Pas dans ces contes de fées, irréalistes. Elle n'est pas la Méchante Reine et je ne suis pas la Sauveuse !
- Si ! Tu es la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, l'enfant du véritable amour !
- Je ne suis en rien une sauveuse, je ne suis qu'une pauvre orpheline, voleuse, délinquante. Crois-moi, je ne suis capable de rien et encore moins de sauver tout un peuple d'une malédiction. Je t'ai abandonné car je voulais que tu ai les meilleurs chances, alors ne les gâches pas !
- Restes un mois s'il te plaît, supplia Henry.
- Quoi ? Demande Emma, désarçonnée par ce changement de sujet. Pourquoi ?
- Restes juste un mois, si je ne t'ai pas convaincu de l'existence de « ces contes fées irréalistes », il mima des guillemets avec ses doigts, alors je te laisserai partir.
- D'accord, gamin, mais toi, tu dois faire des efforts envers ta mère.
- Je n'ai pas envie d'en faire, elle est méchante.
- Ce n'était pas une question.
- Okay… Si cela peut te faire rester.
Emma redémarra, fière d'elle et déposa son fils à l'école où l'attendait Mary Margaret, son institutrice alias Blanche-Neige selon lui, donc sa mère. Elle souffla quelques instants et décida de mettre au courant Regina de sa décision de rester un mois de plus. Elle toqua à la porte et attendit patiemment qu'on vienne lui ouvrir. Lorsque la porte s'entre ouvrit, Regina apparu sur le pas de la porte, visiblement surprise de cette venue :
- Que faites-vous là, Miss Swan ? Demanda Regina, Emma remarqua une légère pointe de joie dans sa voix.
- Je voulez vous dire que Henry était bien à l'école.
- D'accord, bien, merci. Bon retour.
- Attendez ! Regina commençait déjà à refermer la porte mais Emma posa une main sur son bras lui procurant un frisson. Lorsque Emma vit le regard que lui lançait la brune, elle retira sa main. Hum… Je vais rester ici quelques temps en faite…
- Pourquoi ? Regina fronça les sourcils et sa voix était devenue froide.
- J'ai parlé avec Henry et vous savez… Il a cette obsession avec ce livre…
- Quel livre ?
- « Once Upon A Time », il est persuadée que vous êtes la Méchante Reine et que je suis la Sauveuse alors il m'a demandé de rester un mois à Storybrooke et que si d'ici là, il n'avait pas pu me prouver que tout était vrai, il me laisserait repartir pour Boston.
- Et vous avez accepté ?
- Bah… Je ne voulais pas mais j'ai fait un pacte avec lui, j'ai juste à remplir ma part du marché.
- Que lui avez-vous demandé ?
- Rien d'important, mentit Emma ce qu'il lui valut un sourcil arqué de la part de la brune. Bon ok, je lui ai demandé d'arrêter d'être méchant envers vous, Regina ouvrit la bouche de surprise avant de se reprendre.
- Pourquoi avez-vous fait ça, Miss Swan ?
- Je ne vous connais pas mais je sais reconnaître la tristesse et je sais qu'il vous fait souffrir à force de vous rejeter, donc j'ai passé un marché avec lui. Je reste un mois ici et lui doit faire des efforts pour être plus sympa avec vous.
- Merci, Miss Swan, mais je n'ai pas besoin de votre aide, répondit froidement Regina. Je sais comment fonctionne Henry et vous non. Il fait une fixette sur quelque chose qui est faux mais cela va vite lui passer. Sur ce, au revoir. Je dois me rendre à la mairie.
- Euh… O-Oui, bégaya Emma, déroutée par la soudaine froideur dont faisait preuve la brune.
Emma retourna à sa Coccinelle et se rendit au Granny's. Regina l'observa jusqu'à ce qu'elle disparaisse au coin de la rue. Elle dû s'appuyer contre sa Mercedes quelques instants. Cette femme allait causer sa perte. Emma était censée repartir et ne jamais revenir, elle n'aurait pas pu briser la malédiction. Mais à cause de ce livre, Henry l'avait persuadé de rester et bientôt, tous ce qu'elle avait construit pendant ces 28 années voleraient en éclats. Elle redeviendrait la Méchante Reine et sa tête sera mise sur un pique. Elle repensa à la main qu'Emma avait posé sur son bras, au frisson et à la sensation de chaleur qui étaient venus avec. Non, elle devait se reprendre, ne plus penser à Emma Swan. Elle devait trouver un moyen de la faire partir, pour le bien de la malédiction et pour son bien à elle.
Emma s'arrêta au Granny's et s'installa à une table où Ruby vint la voir.
- Hey Emma !
- Salut Ruby.
- Tu veux quelque chose ? Demanda la femme aux cheveux méchés de rouges. Tu ne devais pas partir ce matin ?
- Non, merci et si mais Henry m'a fait changé d'avis.
- D'accord, désolé mais j'ai des clients à servir, s'excusa-t-elle.
- Oh oui oui, bien sûr. Je ne te retiens pas, sourit Emma.
Se retrouvant seule, Emma se mit à penser à son entrevue avec Regina. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait été si froide d'un seul coup, pourtant elle avait été gentille avec elle avant que sa main ne se pose sur son bras. Elle avait bien senti le frisson qui avait parcouru la brune mais ne savait pas trop quoi en penser. Elle souffla de mécontentement et décida d'explorer la petite ville. Elle découvrit le cabinet d'un psychologue nommé Archie Hopper, un prêteur sur gages, Mr. Gold, qui détenait apparemment toute la ville, l'école de Henry qu'elle avait déjà vu, la mairie, le poste de police, l'hôpital et pleins d'autres petites bâtiments. Elle s'arrêta sur la plage et resta là jusqu'à midi où elle décida de retourner au Granny's pour déjeuner. Elle commanda un hamburger-frite et s'installa à une table. Elle attendait son repas mais un homme vint s'asseoir en face d'elle.
- Oui ? Demanda Emma.
- Vous êtes nouvelle ici, on a jamais de nouveau arrivant, dit l'homme aux cheveux bruns.
- Oui, bah mon fils m'a un peu forcé la main…
- Ah oui, Henry ? Le fils du maire ?
- Exact, souffla Emma. Comment êtes-vous au courant de tout ça ?
- Regina m'a tout raconté ce matin, c'est moi qui était chargé de retrouver son fils alors elle m'a mise au courant de votre arrivée, raconta-t-il.
- Je peux savoir qui vous êtes ?
- Sheriff Graham Humbert, il tendit sa main qu'Emma serra vivement.
- Emma Swan, mais ça vous devez déjà le savoir, sourit la blonde.
- Exact, je vais y aller. La ville ne va pas se tenir toute seule !
- En effet, courez Sheriff ! Je suis sure qu'une affaire palpitante vous attend, rit Emma.
- Si vous avez besoin de renseignements ou d'aide, vous savez où me trouver.
Graham passa la porte du dîner et Ruby lui apporta sa commande. Comme il n'y avait pas beaucoup de clients de jour-là, elle resta avec Emma et discutèrent tout le repas, Ruby allait repartir mais Emma la retint :
- Attends, tu sais quand il finisse l'école ici ? Demanda-t-elle.
- Comme partout, 4h30, pourquoi ? Tu veux aller récupérer Henry ? Ça va pas plaire au maire…
- Non, non, j'aimerai parler avec son institutrice, Mary… Margaret c'est ça ?
- Yep.
- OK, merci Ruby ! Sourit Emma.
Emma paya sa commande et passa la porte du dîner. Il était 3h, elle devait trouver un truc à faire en attendant la fin de l'école. Ne trouvant rien, elle se rendit à l'école et attendit sur un banc en face. Le temps passa assez vite et bientôt, la sonnerie retentissait. Une vague d'enfant courut à leurs parents et Henry vint la voir :
- Qu'est-ce que tu fais là Emma ?
- Je suis venue parler à ton institutrice.
- Tu me crois ? S'enthousiasma Henry.
- Eh oh, j'ai pas dit ça.
- OK…
- Bon, vas-y, ta mère ne va pas tarder !
- Mais je veux pas aller avec elle !
- Ça suffit Henry ! S'énerva Emma. Soit tu corriges ton comportement, soit je m'en vais. Arrêtes, elle est ta mère et elle t'aime ! Tu ne vois qu'elle souffre ?
- Je m'en fiche ! Elle est la Méchante Reine !
- Écoutes moi bien, elle pointa un doigt sur son fils, ici, on est dans le monde réel. Il n'y a pas de contes de fées, de malédictions, de fins heureuses ou de véritables amours et ta mère n'est pas la Méchante Reine !
- Mais…
- Il n'y a pas de « mais », je ne te connais pas et je ne connais pas Regina mais je sais reconnaître la souffrance et crois-moi lorsque je te dis que tu es en train de la briser. Maintenant, vas trouver ta mère.
Elle ne laissa pas le temps à son fils de répondre qu'elle s'éloigna vers le portail de l'école.
_.-._.-._
La journée de Regina se passa bien lentement. Elle avait été obligée de finir les dossiers qui trônaient sur son bureau. A midi, elle avait voulu chercher à manger au Granny's, mais elle s'était ravisée. Elle savait qu'Emma devrait y être et elle ne voulait pas la croiser. Lorsque la blonde était dans les parages, Regina perdait tous ses moyens et devenait faible, ce qu'elle détestait. Ce fut avec plaisir qu'elle prit le chemin de l'école mais toute joie s'évapora lorsqu'elle vit Emma avec son fils. Elle s'approcha d'eux mais elle se stoppa net lorsqu'elle vit la blonde gronder son fils. Elle était à assez bonne distance pour qu'elle puisse entendre leur discussion sans qu'ils puissent la remarquer. Elle tituba quand elle entendit son fils : « Elle est la Méchante Reine ! », même dans ce monde, son passé la rattrapait. Une larme silencieuse coula le long de sa joue en entendant Emma prendre sa défense. Personne ne l'avait jamais défendu, pas comme ça. Elle avait voulu remercier Emma mais celle-ci était parti rapidement. Elle ramena son fils chez eux qui lui raconta sa journée. Le soir, elle prépara ses lasagnes mais elles ne furent pas aussi bonne qu'à l'habitude. Regina avait les idées ailleurs et ne faisait pas vraiment attention à ce qu'elle faisait. Elle réfléchissait à ce qu'elle devait faire. Elle avait envie de remercier Emma mais en même temps cela lui donnerait envie de rester et ce n'était pas bien pour la malédiction. Elle devait partir mais la question que Regina se posait était : « Ai-je vraiment envie qu'elle s'en aille ? ». « Oui. » se forçait-elle à répondre. Lorsqu'elle partit se coucher, sa décision était prise. Emma devait retourner à Boston, coûte que coûte.
Emma rejoignit la salle de cours de Henry où l'institutrice rangeait ses affaires.
- Bonjour, commença Emma.
- Bonjour ? Fit la brunette, relevant la tête. Puis-je vous aider ?
- Je suis la mère biologique de Henry.
- Ah oui, j'ai été mise au courant de votre présence.
- Oui, tout le monde est au courant apparemment. Bref, j'aimerai parler de mon fils. Vous savez, il a cette obsession avec son livre.
- «Once Upon A Time » ?
- Oui, il est persuadé que tous les habitants de Storybrooke viennent d'un autre monde…
- Oui, je sais, je suis Blanche-Neige, rit Mary Margaret. C'est moi qui lui ai donné ce livre mais je voulais juste qu'il développe son imagination pas qu'il rende tous les personnages réels… Vous êtes qui vous ? Demanda-t-elle.
- Je… Je ne suis pas dans le livre.
- Ne vous en faites pas, ça va vite lui passer. Bientôt, il se rendra compte que se ne sont que des histoires et il n'y pensera plus.
- J'espère bien car il fait souffrir sa mère, Regina.
- Oh oui, madame le maire… Vous savez, je ne crois pas que quelque chose l'atteigne.
- Que voulez-vous dire ?
- Elle tient cette ville d'une main de fer et n'est pas très… amicale.
- Oui, je crois comprendre… Bon, je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Au revoir et merci.
- De rien. Eh ! Je ne connais même pas votre nom ! Emma partait déjà mais se retourna avant de quitter la pièce.
- Je suis Emma Swan.
- Eh bien, enchantée Emma Swan, sourit la brunette.
