Non corrigé.
JOYEUX ANNIVERSAIRE AMY HOMOMNYME !
*câlin*
Je t'ai écrit un Tiva mais imagine qu'il est meilleur que ça !
Ce n'est pas vraiment mon truc...
Mais je tenais à te l'écrire !
L'amertume d'une pomme
Ziva David avait toujours été persuadée d'être une femme forte, capable de résister à toute pression. Et elle l'était. Mais parfois, elle avait envie de craquer, de tomber le masque, de se révéler totalement affaiblie.
Pourtant, elle ne le faisait jamais. Ou trop rarement.
Énervée, elle lança une malheureuse pomme à moitié déchiquetée dans sa poubelle.
« Je le hais ! »
Après tout, c'était vrai, elle le haïssait. Lui et ses blagues sexistes, lui et ses éternelles références cinématographiques, lui et son perpétuel sourire, lui et ses moues enfantines, lui et sa présence réconfortante, lui et sa façon de lui faire comprendre qu'il serait toujours là pour elle...
Rah ! Elle détestait l'aimer !
Comment avait-elle pu tomber dans le piège ? Bien sûr, Anthony DiNozzo Junior avait du charme, du charisme. Il attirait l'attention. Mais ce n'était pas là qu'elle était tombée amoureuse, ça avait été petit à petit, elle ne s'en était pas rendue compte.
Il lui avait fallu des années avant de comprendre ses sentiments, puis les admettre.
Mais avait-elle une chance ?
Et prendrait-elle le risque de perdre une amitié si précieuse à ses yeux ?
« Maudit DiNozzo. »
Elle prit une nouvelle pomme et elle y planta ses ongles.
« Foutue blondasse. »
Anna-Lola Merissa. Y avait-il de nom plus cliché ? Et de femme plus superficielle ? Plus inintéressante ? Évidemment, elle était d'un blond presque blanc, ses yeux étaient bleus délavés et ses dents si blanches qu'elles devaient briller en pleine nuit.
Peut-être était-elle énervée. Si peu.
La pomme se brisa. Ziva ne s'en préoccupa pas. Actuellement, elle haïssait aussi les pommes.
« Vous voulez une pomme agent DiNozzo ? Elles sont totalement bio.
- Avec plaisir, Mademoiselle Merissa.
- Je vous en prie, appelez-moi Anna-Lola.
- Seulement si vous m'appelez Tony.
Gniagniagnia.
Que de stupidités ! Que de banalités !
Et puis la voix suave de Tony n'était pas du tout attirante.
Absolument pas.
« Je le hais. »
Nouvelle pomme. Nouveau massacre.
Ding dong.
Qui venait la déranger à cette heure-ci ? Il faisait nuit depuis des heures et elle n'attendait personne.
Par un réflexe presque inconscient elle prit une arme au poing et regarda à travers le judas elle jura.
Devait-elle ouvrir la porte ou le laisser attendre encore quelques heures ?
« Ziva, je sais que tu es là ! Ouvre la porte ou je hurle à la mort et tes voisins risquent de ne pas aimer ça. »
Elle le haïssait vraiment.
« Tony, dit-elle et sa voix était plus froide qu'elle ne l'aurait voulu.
- Ziva. »
Non, ses yeux verts n'étaient pas envoûtants.
« Que veux-tu, DiNozzo ? Il est presque minuit.
- Tu m'as semblé irritée au NCIS, tout à l'heure. C'est à cause d'Anna-Lola ?
- Non.
- Zi'... Tu sais que je ne pouvais pas faire autrement ! C'est toi qui voulait cacher notre relation à l'équipe, et McGee était là !
- Tu n'étais pas obligé de la laisser coller ses deux énormes seins contre toi !
- Je l'ai repoussée ! Ah ! Si on m'avait dit que je verrais une Ziva David jalouse ! »
Il rit. Elle eut envie de le frapper douloureusement. Ziva David n'était pas jalouse.
« Tu sais qu'il n'y a qu'une femme dans ma vie.
- Tu ne te rattraperas pas avec tes phrases de dragueur pathétique, DiNozzo, prévint-elle.
- Même pas avec ça ? »
Une pomme, cet imbécile lui donnait une pomme.
« Elle est totalement bio. »
Ziva obéit enfin à ses pulsions et frappa son compagnon.
« Je te hais.
- Je t'aime aussi. »
Désolée Amy, tu mérites tellement mieux !
Câlin quand même ?
