Vous avez été nombreux à me réclamer un autre one-shot, alors j'ai fouillé
dans mes tiroirs et j'ai retrouvé celui-là. Moins bon que le premier, mais
aussi triste et beau. J'espère que vous aimerez.
Une demi tonne de bisous,
Eowyn
****
Ce soir là, le ciel était aussi noir qu'une tache d'encre, à l'image de ses pensées. Battue par le vent, le visage fouetté par la pluie, elle se tenait immobile comme un cap rocheux. Froide et rigide.
Ses boucles miel flottaient dans la tempête. Le tonnerre résonnait, mais elle ne l'entendait pas. Pas plus qu'elle ne voyait les éclairs déchiré l'uniformité du ciel. Ses yeux fixaient le vide, inexpressifs.
Dès le départ, leur amour était condamné. Ils étaient tellement différents. Comme le jour et la nuit, comme blanc et noir,......comme Gryffondors et Serpentard. Il était populaire, elle ne l'était pas. Elle avait des amis, il n'en avait pas. Ils n'appartenaient pas au même monde.
Pourtant, ensemble, ils avaient franchis la fine ligne qui sépare la haine de l'amour. Ils s'étaient aimés fiévreusement, passionnément,...véritablement. Ils avaient repoussé les barrières, défonçant les limites, mais il y avait toujours de nouvelles frontières. Tout les séparaient, sauf l'amour de l'autre.
Elle ne savait pas trop comment tout avait commencé. Si elle n'avait pas été aussi seule et si elle ne l'avait pas trouvé recroquevillé sur lui-même dans un coin de la tour d'Astronomie, serait-ce arrivé?
Est-ce que c'était simplement le hasard qui les avait jetés dans les bras l'un de l'autre? Ou bien était-ce le destin? Le fait est que, pour une raison ou pour une autre, peut-être même toutes à la fois, ils s'étaient aimés.
Ils avaient passé de merveilleux moments ensemble, dans les jours de réjouissance comme dans les périodes sombres. Il avait même parlé mariage.
Mais, un matin, tout avait éclaté. La vie est aussi fragile qu'un verre de cristal et ce matin là, le verre s'était brisé. Pour elle, ce devait être un jour comme les autres, mais le destin en avait décidé autrement.
Sa peau avait toujours été froide, mais lorsqu'elle le trouva sans vie, elle était glacée. L'horrible marque flottait au-dessus de sa tête en guise d'avertissement.
Elle se souvient d'avoir hurlé son nom à maintes reprises, de l'avoir secoué, mais après ça c'est le noir total. Elle ne se souvenait plus de rien. Elle ne savait même pas combien de temps s'était écoulé depuis sa découverte macabre.
Une feuille se détacha d'un arbre. Elle flotta quelques instants en décrivant des courbes voluptueuses dans les airs, avant de se poser sur la surface du lac. Hermione contempla la petite feuille toute frêle glisser sur l'eau.
-Depuis que tu es parti, plus rien n'a de sens. Je respire, je mange et je dors, mais je ne vis plus. Pourtant j'ai essayé. J'ai essayé encore et encore de continuer à vivre. Ta mort a laissé un vide en moi qui ne se remplira jamais. Chaque caresse que nous avons partagée est comme une cicatrice qui ne s'effacera jamais. Tu es mon âme, je ne peux pas vivre sans toi. Je suis désolée, Draco, se justifia-t-elle, je ne peux pas continuer à prétendre que la vie continue, car je suis morte à l'instant même où tu as poussé ton dernier souffle.
Elle s'interrompit, leva les yeux vers le ciel une dernière fois et versa une seule et unique larme. La première depuis ce matin fatidique.
Avec toute la grâce et la souplesse qui lui restait, elle se laissa sombrer au fond du lac. Son corps y repose encore. L'obscurité et la froideur des profondeurs ont conservé sa beauté comme au premier jour et ils la gardent jalousement comme un trésor caché.
Une demi tonne de bisous,
Eowyn
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Ce soir là, le ciel était aussi noir qu'une tache d'encre, à l'image de ses pensées. Battue par le vent, le visage fouetté par la pluie, elle se tenait immobile comme un cap rocheux. Froide et rigide.
Ses boucles miel flottaient dans la tempête. Le tonnerre résonnait, mais elle ne l'entendait pas. Pas plus qu'elle ne voyait les éclairs déchiré l'uniformité du ciel. Ses yeux fixaient le vide, inexpressifs.
Dès le départ, leur amour était condamné. Ils étaient tellement différents. Comme le jour et la nuit, comme blanc et noir,......comme Gryffondors et Serpentard. Il était populaire, elle ne l'était pas. Elle avait des amis, il n'en avait pas. Ils n'appartenaient pas au même monde.
Pourtant, ensemble, ils avaient franchis la fine ligne qui sépare la haine de l'amour. Ils s'étaient aimés fiévreusement, passionnément,...véritablement. Ils avaient repoussé les barrières, défonçant les limites, mais il y avait toujours de nouvelles frontières. Tout les séparaient, sauf l'amour de l'autre.
Elle ne savait pas trop comment tout avait commencé. Si elle n'avait pas été aussi seule et si elle ne l'avait pas trouvé recroquevillé sur lui-même dans un coin de la tour d'Astronomie, serait-ce arrivé?
Est-ce que c'était simplement le hasard qui les avait jetés dans les bras l'un de l'autre? Ou bien était-ce le destin? Le fait est que, pour une raison ou pour une autre, peut-être même toutes à la fois, ils s'étaient aimés.
Ils avaient passé de merveilleux moments ensemble, dans les jours de réjouissance comme dans les périodes sombres. Il avait même parlé mariage.
Mais, un matin, tout avait éclaté. La vie est aussi fragile qu'un verre de cristal et ce matin là, le verre s'était brisé. Pour elle, ce devait être un jour comme les autres, mais le destin en avait décidé autrement.
Sa peau avait toujours été froide, mais lorsqu'elle le trouva sans vie, elle était glacée. L'horrible marque flottait au-dessus de sa tête en guise d'avertissement.
Elle se souvient d'avoir hurlé son nom à maintes reprises, de l'avoir secoué, mais après ça c'est le noir total. Elle ne se souvenait plus de rien. Elle ne savait même pas combien de temps s'était écoulé depuis sa découverte macabre.
Une feuille se détacha d'un arbre. Elle flotta quelques instants en décrivant des courbes voluptueuses dans les airs, avant de se poser sur la surface du lac. Hermione contempla la petite feuille toute frêle glisser sur l'eau.
-Depuis que tu es parti, plus rien n'a de sens. Je respire, je mange et je dors, mais je ne vis plus. Pourtant j'ai essayé. J'ai essayé encore et encore de continuer à vivre. Ta mort a laissé un vide en moi qui ne se remplira jamais. Chaque caresse que nous avons partagée est comme une cicatrice qui ne s'effacera jamais. Tu es mon âme, je ne peux pas vivre sans toi. Je suis désolée, Draco, se justifia-t-elle, je ne peux pas continuer à prétendre que la vie continue, car je suis morte à l'instant même où tu as poussé ton dernier souffle.
Elle s'interrompit, leva les yeux vers le ciel une dernière fois et versa une seule et unique larme. La première depuis ce matin fatidique.
Avec toute la grâce et la souplesse qui lui restait, elle se laissa sombrer au fond du lac. Son corps y repose encore. L'obscurité et la froideur des profondeurs ont conservé sa beauté comme au premier jour et ils la gardent jalousement comme un trésor caché.
