Bonjour à tous ! Voici une nouvelle fiction sur laquelle je travaille depuis plus d'un an, qui se déroule au temps des Maraudeurs et qui alternera les points de vue de Sirius Black (ne criez pas si fort…) et Queenie Cooper (comment ça, qui ça ? une OC enfin :p).

Les personnages de cette fiction, certains que l'on ne présente plus, d'autres que vous allez découvrir :

Chez les Gryffondors, nous retrouverons : James Potter, Sirius Black, Peter Pettigrow, Remus Lupin, Lily Evans, Hailey Stevenson, Janice Storm, Giulia Maestrianni.

Chez les Poufsouffles, vous découvrirezJudith Cauldwell, Peggy Daw, John Wilbur, Caleb Fisher, Arthur Butler, Valentina Irvskaïa.

Chez les Serpentards, vous aurez à faire avec Ethan Cooper, Gregory Macnair, Severus Rogue, Evan Rosier, Gaiden Wilkes, Morganne Selwyn, Althéa von Ayliss de Greef, Regulus Black.

Et enfin, chez Serdaigles, ce sera Merdedith Custer, Arizona Jones, Enora Maestrianni, Queenie Cooper, Archibald Windergate et Daniel Spiegel qui représenteront les aigles.

Le premier chapitre sera du point de vue de Sirius Black, bonne lecture et n'hésitez à critiquer, encenser, vous moquer, insulter ou juste commenter !

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Chapitre 1. La famille, ce n'est pas ce qu'on croit.

- Tu as bien dormi, Sirius ? me lance Mathilde Potter alors que je descends dans la cuisine.

- Très bien, comme d'habitude, Mathilde.

- Ton déménagement ne t'angoisse pas trop ?

- Non, je sais d'avance que James mettra le bordel dans mes cartons, alors je suis prêt.

- Hé ! proteste faiblement le James en question.

Je m'assois autour de la table, en face de James, dans la cuisine familiale. La cuisine des Potter, mais c'est un peu aussi ma cuisine familiale, c'est que j'aime ici. La famille, ce n'est pas toujours celle qu'on croit. C'est un groupe de personnes unies par le sang, mais c'est également et surtout un groupe de personnes unies par des points communs. La famille a une dimension sociologie, économique et encore juridique. Le mot a un sens large, beaucoup plus large que le seul fait d'imaginer, de croire, que l'on est forcé de rester lié, uni, à une famille qui ne nous ressemble pas.

En ce qui concerne la Noble, Ancienne et Pure Famille des Black, cela fait bien longtemps qu'il ne reste que notre groupe sanguin pour prouver que l'on a des liens de parenté. Mathilde et Gary Potter sont ma famille. James, Peter et Remus – les Maraudeurs - sont ma famille.

Mon oncle Alphard aussi était ma famille. Aujourd'hui, il est décédé et un pécule largement suffisant pour vivre tranquillement ma dernière année à Poudlard et même le début de la suite m'a été transmis en héritage. Avec ces nouveaux moyens financiers qui s'ouvrent à moi, je vais m'acheter un appartement et déménager de chez les Potter. Pas que je ne veuille plus vivre avec eux, au contraire, mais ça me fera du bien, aussi, un vrai chez moi. Un lieu qui ne soit qu'à moi, et pas le canapé dépliant de James et la moitié de son armoire. Un endroit juste à moi, pour une fois.

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- C'est ici, dis-je en abaissant le plan que je tenais dans ma main.

Nous sommes dans une annexe du Chemin de Traverse, dans la laquelle se trouve des immeubles et des habitations. Bien décidé à me trouver un appartement, je pousse la porte d'entrée de l'immeuble et nous entrons dans les lieux, grâce à la clé fournie par l'agence de location. Bien entendu, le nous, c'est James et moi. Depuis la première année, dans le train, nous faisons tout ensemble. Rapidement, nous nous sommes rapprochés de Peter et Remus, mais c'était d'abord nous deux et seulement nous deux.

Jamais je n'oublierai ce voyage en train, où j'étais dans le compartiment des sorciers de sang pur, de haut rang, et où James a débarqué en ensorcellant les cheveux d'Evan Rosier. Le fou rire, peut-être l'un des premiers fous rires honnêtes de ma vie, et causé par James, comme une évidence.

Et le soir, dans le dortoir, il portait le pyjama de mon équipe de Quidditch préféré, et nous avions engagé la conversation, pour qu'elle ne s'arrête plus jamais. Personne ne me comprennait aussi bien que lui, et c'est toujours le cas. La réciproque est vrai également.

- Tu ne vas pas habiter ici, Sirius ! s'exclame soudain James.

- Pourquoi ?

- C'est beaucoup trop petit pour faire des grosses soirées !

Explosant de rire, je m'appuie sur le chambranle de la fenêtre pour ne pas m'effondrer. J'entreprend tout de même de visiter la salle de bain, mais James a raison. Soirées ou pas, cet appartement est trop petit. Nous sortons de l'immeuble pour aller en visiter un autre.

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- Celui-ci non plus, je suppose ?

La tête de James lorsqu'il regarde l'appartement laisse rêveur. Celui se situe dans une maison à trois étages de Godric's Hollow, où chacun des étages a été rénové en un appartement. Le salon est lumineux, la chambre est assez grande pour accueillir un lit deux places et une armoire, et la salle de bain est neuve. Le coin cuisine, eh bien vu que je ne cuisine pas, je ne saurais comment le juger, mais il m'a l'air très bien.

- Ce n'est pas à la hauteur de votre grandeur, oh Sirius Black.

Je lui donne un coup de poings dans l'épaule, protestant vivement sur les paroles qu'il vient de déclamer telle une pièce de théâtre.

- Vous me frappez, oh Sirius Black ? demande James d'une voix essayant d'imiter celle d'un elfe de maison de la haute société.

Je lui donne un second coup de poing sans répondre à ses moqueries, et j'intercepte le coup qu'il allait me donner. Alors que je relâche ma garde quelques secondes, il se jette sur moi et me fait tomber à terre. Nous roulons quelques tours sur le parquet de l'appartement, et nous finissons par nous arrêter, essouflés et morts de rire.

- Sérieusement, James, dis-je, on a visité six appartements, il va bien falloir que je me décide.

James reste silencieux, ce qui, honnêtement, est très rare. Il passe sa main dans ses cheveux pour la quatre-vingt septième fois depuis ce matin, puis il se tourne vers moi.

- Ça me fait bizarre de me dire que tu vas déménager alors que ça fait un an que tu vis chez mes parents, m'avoue-t-il.

- Je sais bien, ça me fait bizarre à moi aussi, mais grâce à l'héritage de mon oncle Alphard, je peux m'en sortir seul et j'ai envie d'indépendance, expliqué-je.

James ne répond rien, il regarde dans le vide, et je sais ce qu'il pense parce que je ressens exactement la même chose. Nous devenons adulte, nous prenons des responsabilités, et fuir de chez mes parents ne semblait pas vraiment avoir de conséquences tant que je restais chez les Potter, mais maintenant, il faut que j'assume les choix que j'ai fais et que je vole de mes propres ailes.

- Eh, Jamesie, tu ne penses quand même pas que tu vas te débarasser de moi aussi facilement ! lancé-je. Et puis, je ne pourrais pas me passer des petits plats de Mathilde Potter.

- C'est vrai que ma mère cuisine très bien, déclare James en riant.

Il se lève, épousette sa chemise et jette un regard circulaire à l'appartement vide.

- Celui-ci est le mieux de tout ce que nous avons visité, annonce-t-il.

- Je suis d'accord, dis-je. Alors, viens, allons boire une biéraubeurre, et puis j'irai à l'agence de location pour leur dire que je le prend.

Nous quittons le petit immeuble en direction de la taverne de Godric's Hollow. Les parents de James vivent un peu à l'extérieur du village, ainsi je resterais prêt de chez eux, et de James.

C'est eux ma famille, plus que tout je le découvre en ce moment. Au lieu de m'empêcher de vivre ma vie, de faire mes choix, ils m'encouragent à accomplir ce que je pense être le mieux pour moi. Mathilde et Gary expriment de la confiance en moi, me rassurent et me poussent à grandir, à devenir adulte. Tout ce que mes parents n'ont jamais fait pour moi. Mon père a toujours voulu me façonner à son image, il voulait que je devienne son digne héritier, en devenant exactement ce qu'il désirait que je sois. Il me disait avec qui être ami, de qui être amoureux, quel cours je devais suivre, quel professeur je devais respecter. Et surtout, si je ne respectais pas ses directives, il me punissait sévèrement.

Fuir n'était que de la légitime défense. Les Gryffondors ont souvent un instinct de risque plus développé que leur instinct de survie, et le jour où je suis partie, c'est une combinaise des deux qui m'a permis de m'échapper et de toucher enfin à la liberté.

À aucun moment je n'ai regretté mon choix. Je me suis éloigné de Régulus également, sans le vouloir spécialement, mais cela fait si longtemps que nous n'avions plus rien en commun. Dans notre plus jeune enfance, nous étions si proches, et en grandissant, nos différences n'ont fait que s'accentuer.

Ma famille, c'est les Potter, mes frères, c'est les Maraudeurs. C'est ce que je suis.

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- Lily Evans, répète James.

- Sérieusement ? s'écrie Peter.

- Eh, c'est mon tic de langage de dire sérieusement, protesté-je.

Remus me fait taire en me glissant une bouteille de bièraubeurre dans les mains.

- C'est donc elle la plus belle fille de Poudlard pour toi ? insiste Peter.

- Oui, s'énerve James, je vous l'ai dis les gars, c'est elle. Evans est douée en sortilèges et en potions, ce qui est insinue qu'elle est intelligente, elle a de la répartie, et elle est super jolie.

- Tu es foutue, déclare Remus, pragmatique.

- Et pour vous ? lance James, essayant de retourner la question.

James, Remus, Peter et moi sommes installés sur la table de jardin de chez les Potter. Le début d'après-midi est agréable, ni trop frais ni trop chaud, et nous savourons une bièraubeurre en discutant. Je n'ai jamais compris pourquoi les vacances ça ne durait pas toute l'année, c'est tellement agréable. Je pioche une poignée de pistaches et j'attends que Remus et Peter répondent en premier à la question de James.

- Janice, répond immédiatement Peter.

- Judith, déclare Remus.

- Les mecs répondent le nom de leur copine, mais elles ne sont pas là, vous savez, vous pouvez balancer qui vous voulez, se moque James.

- Judith est mon ex-copine, grommelle Remus.

- Remus, dis-je alors, je t'ai promis de t'aider à la reconquérir et je le ferais, je te le jure, tu le mérites et je te dois bien ça.

Un silence un peu pesant tombe sur la table, et je me sens très con d'avoir rappellé en sous-entendu un des pires évènements que nous ayons vécu et qui a failli mettre fin à notre amitié. Heureusement, Remus est plus mature que je ne l'étais à l'époque. Les choses changent, et je grandi aussi, prenant exemple sur des hommes comme Frank Londubat, que nous avons déjà rencontré avec James, et Gary Potter.

- Bon, reprend James, alors, la plus belle fille de Poudlard. Sirius, une idée ?

- Une question d'une telle importance demande une profonde réflexion.

Peter rigole à ma remarque et Remus se déride également. Il n'empêche que je ne sais pas exactement quoi répondre. Aucune fille de Poudlard ne fait battre mon cœur comme le fait Lily pour James.

- Althéa von Ayliss de Greef a la classe innée des grandes familles, elle est toujours très chic et d'une beauté distinguée, mais je l'ai toujours trouvé un peu froide, commencé-je. Enora Maestrianni est terrible, avec ses cheveux sombres et sa peau hâlée, mais…

- Je préfère sa sœur, me coupe Peter. Elle est plus sexy.

Giulia est peut-être plus sexy mais elle est insupportable. Elle m'a collé pendant six mois l'année dernière pour que je l'invite à Pré-au-Lard, et quand j'ai cédé, j'ai cru qu'elle allait me faire un strip-tease aux Trois Balais.

- Mais elle est vulgaire, rétorque Remus.

Je hoche la tête, acquiesçant à la remarque de Remus.

- Tu dois trancher, Sirius, déclare alors James. Laquelle est la plus belle de Poudlard ?

- Valentina Irvskaïa, finis-je par lâcher.

- Quoi ? s'étrangle Remus.

- Tu peux répéter ? s'écrie Peter.

Valentina Irvskaïa est une sixième année de Poufsouffle. Elle est assez petite, elle a plus de formes que toutes les filles que nous avons cité jusqu'à présent et elle a des cheveux bruns, coupés courts. Remus et Peter ne partagent pas mon avis, mais je trouve qu'elle a un beau visage et qu'elle est très sympa. Ce n'est pas un canon de beauté que l'on pourrait retrouver dans Sorcière Hebdo mais elle est réelle, sa beauté est réaliste, et je ne supporte pas les apparences, les faussetés, les mensonges, je ne l'ai que trop vécu dans ma famille biologique. Meredith Custer, aussi, est plus belle que toutes ces filles superficielles, ces précieuses ridicules qui envahissent Poudlard.

- Très bien, le grand Sirius Black a voté, nous acceptons ce vote. Peux-tu nous éclairer sur l'homme le plus classe de Poudlard, désormais ?

- Toi, Jamesie, bien sûr, dis-je en riant.

James me lance des pistaches, et rapidement Peter et Remus s'y mettent aussi. En quelques secondes, la terrasse est recouverte de pistaches.

- Vous me rangerez ça, les garçons ! s'écrie Mathilde Potter depuis le salon.

Nous lançons quelques sorts pour rassembler les pistaches et nettoyer la terrasse.

- On fait un foot ? propose Remus.

- Ce sport moldu qui se pratique sans balai ? dit James d'une voix moqueuse.

- Sport est un bien maigre mot pour une telle activité, ajoute Peter.

- Je te suis Remus, moi, je suis un ami fidèle.

- C'est parce que tu es un chien, lance James.

Evidemment, Remus et Peter explosent de rire, et même Remus que je soutenais, se range du côté de James et de son humour ravageur.

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- Passe Peter, passe, je suis démarqué ! s'écrie James.

Peter tire, mais c'est sans compter sur Remus qui intercepte le ballon et le renvoit vers l'autre côté du terrain. Finalement, Remus a eu raison du débat et nous jouons au foot sur un terrain moldu, dans le village voisin de Godric's Hollow, avec des jeunes du coin.

Dans les cages, j'observe Remus qui s'approche, il tire en direction de Joe, qui frappe vers le but, mais j'attrape le ballon en plein vol, l'empêchant de rentrer dans les cages.

- T'es le meilleur Sirius, hurle James.

Je fais la passe à Joe, qui envoie le ballon à Peter. Celui se dirige rapidement vers les cages de l'équipe dans laquelle joue Remus. C'est Sam, le cousin de Joe, qui protège leur cage.

- Attention, Sam, s'exclame Remus, un des joueurs de l'équipe, à droite !

Sam saute à droite et intercepte le ballon lancé par Peter, avant de retomber au sol. Nous restons à zéro-zéro, la balle au centre.

James reprend le contrôle du ballon, et après quelques échanges avec Peter, il réussit à déconcentrer Sam, et il tire. Le ballon passe juste au-dessus des doigts tendus de Sam, et rentre dans la lucarne.

- Ouais ! hurle Peter.

Son cri est repris par James, puis par moi.

- C'est toi le meilleur, James, crié-je.

Nous continuons à jouer pendant plus d'une heure, puis, quand la nuit commence à tomber, nous laissons Sam et Joe et nous retournons vers chez les Potter.

- Qu'allez-vous faire ce soir ? nous demande Mathilde Potter en nous servant un gratin de pâtes aux légumes qu'elle nous a préparé.

- Il y a une fête chez Hailey Stevenson, nous allons sûrement y aller, explique James à sa mère.

Hailey Stevenson est également à Gryffondor, dans la même année que nous. La majorité des élèves les plus cools de Poudlard seront à cette fête, alors il n'est pas question de la louper.

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- Au fait, me lance James en poussant la porte de la salle de bain alors que je suis dans la douche, on a rendez-vous avec Franck Londubat demain après-midi. Il va nous donner la date de la prochaine réunion de l'Ordre.

- Remus et Peter viendrons ?

- Oui, je viens de leur en parler, déclare James.

Je termine rapidement de me laver et je sors de la douche. J'enfile un tee-shirt des Frelons de Wimbourne et un jean noir, puis je rejoins mes trois meilleurs amis dans le hall. Chacun notre tour, nous passons par la cheminée pour rejoindre la maison d'Hailey Stevenson. Elle habite dans la banlieu d'Oxford, assez loin de Godric's Hollow donc.

- Les Maraudeurs a une fête, quelle surprise, ironise Lily Evans en nous voyant sortir de la cheminée.

- Lily Evans a une fête, ça c'est une vraie surprise, réplique Peter.

- Tu es superbe, Lily-jolie, comme toujours, déclare James.

Les deux se prennent immédiatement une gifle et leurs sons de protestations rameutent Hailey et les autres invités dans l'entrée de la maison, là où se trouve la cheminée réservée au transport des Stevenson.

- À peine arrivés qu'ils prennent déjà des gifles, décidemment votre réputation de séducteurs infaillibles est surfaite, se moque Hailey.

Hailey Stevenson est un peu le stéréotype de la pom-pom girl des séries américaines. Assez grande, toujours en mini-jupe, et des longs cheveux blonds. Mais outre son physique, c'est une fille qui a de la répartie et de l'humour, et elle organise souvent des fêtes pendant les vacances scolaires. Elle est très proche de Giulia Maestrianni et de Lily.

- Giulia va être déçue, elle est partie en vacances et elle ne rentre que dans trois jours, m'annonce Hailey.

Peut-être que l'Italienne sera déçue, mais moi je suis soulagé. Je m'avance dans le salon, et je constate que Remus se sert déjà un verre. Judith Cauldwell, avec qui il est sorti durant toute l'année dernière, est assise sur un des canapés du salon.

Remus nous avait caché son histoire avec Judith, mais elle ignorait que nous n'étions pas au courant. Ils étaient tous les deux préfets et faisaient souvent leurs rondes ensemble, et ils se voyaient durant les vacances. Mais quand Judith s'est rendue compte que nous ne savions rien de son histoire, elle a déclaré à Remus que si elle n'était pas assez importante pour qu'il en parle à ses amis, il valait mieux s'arrêter là.

Le problème, c'est que si Remus ne nous en avait pas parlé, c'est parce qu'il était sincérement amoureux d'elle, qu'il tenait vraiment à elle, et qu'il voulait garder cette histoire pour lui seul. Il avait peur de révèler cette histoire au grand jour, de prendre le risque de confronter leur amour à la réalité. Nous lui avons pardonné de nous l'avoir caché, mais Judith a été moins indulgente. Elle lui manque énormément.

Je pose ma main sur l'épaule de Remus et déclare :

- Je te jure que ça va s'arranger, je pense qu'elle a encore des sentiments pour toi.

- Tu es sûr ? me demande Remus, suspicieux.

Bien sûr que non, mais c'est un pieux mensonge que de lui cacher cela. Je n'aime pas voir Remus qui déprime ainsi. Judith le rendait plus heureux, plus confiant.

- Bien sûr, je te promets qu'elle finira par te pardonner et reviendra avec toi.

Rassuré, Remus se dirige vers la piste de danse, ou Peter entame un rock endiablé avec Janice, sa copine. Je me sers un verre, et je souris à James, à l'autre bout de la pièce.