Bonjour chers amis,
Je vous présente le prologue de ma toute nouvelle histoire qui, je l'espère, vous plaira. Cela fait plusieurs années que je n'ai pas écrit de Dramione et j'espère ne pas avoir trop perdu la main ni de vous décevoir - si c'est le cas, faites-le moi savoir. N'ayant pas fini de l'écrire, je ne peux vous dire combien de chapitres il y aura mais je dirais environ une trentaine. Les personnages appartiennent évidement à J.K. Rowling mais l'histoire sort tout droit de mon humble imagination. J'ai décidé de mettre un rating M et vous saurez pourquoi en lisant ce qui suit mais, je vous rassure, ce ne sera pas comme ça tout au long de la fiction.
Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture et l'on se retrouve en bas de page :)
PROLOGUE
Hermione courrait à en perdre haleine. Elle n'avait pas de temps à perdre, une vie était en jeu. Elle savait exactement où elle devait aller, ce n'était pas la première fois qu'elle était appelée pour une mission dans ce quartier. Cependant, quelque chose au fond d'elle lui murmurait que cette fois-ci, tout ne se passerait pas comme prévu.
Elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas dû partir seule et qu'elle aurait dû attendre Harry ou Ron, mais elle ne pouvait pas se permettre de laisser les minutes s'écouler jusqu'à ce qu'un drame arrive. Ils devaient rentrer de mission dans peu de temps avait dit son chef, mais même cinq minutes d'attente c'était déjà trop long et le pire pouvait arriver.
Elle tourna à gauche et se retrouva à destination. Face à elle, une maison typique des banlieues chics anglaises, un jardin propre et soigné, une allée en pierre : la maison parfaite. Qui aurait pu croire qu'à l'intérieur un drame allait se produire ?
Tout était éteint, aucune lumière ne filtrait à l'extérieur, pas un bruit, rien.
Il faisait chaud en ce mois d'août et sa course effrénée n'avait rien arrangé. Ses cheveux collaient sur son dos, ses mains étaient moites et sa gorge sèche. L'atmosphère lui paraissait lourde, pesante, mais ce n'était pas le fruit de son imagination. Quelque chose allait se produire, quelque chose de terrible.
Son instinct lui disait d'attendre, de ne pas rentrer dans cette antre malfaisante, que c'était beaucoup trop dangereux. Mais à l'intérieur, il y avait quelqu'un qui avait besoin d'aide, qui l'attendait. Chaque seconde comptait et si elle arrivait trop tard, jamais elle ne se le pardonnerait.
Elle regarda derrière elle, ne vit personne, n'entendit aucun bruit, les garçons n'étaient pas sur le point d'arriver et elle avait déjà assez tardé comme ça. Elle respira un grand coup et se décida à pousser le portail et à parcourir l'allée de pierre. Elle espérait que tout se passerait bien car elle risquait de fortes représailles par son supérieur s'il arrivait quoique ce soit. Elle l'entendait encore dire lors de sa toute première réunion, règle numéro une : ne jamais aller sur le terrain seul.
En y réfléchissant bien, elle venait aussi d'enfreindre la deuxième et la troisième règle : ne pas foncer tête baissée et ne pas aller sur le terrain si on ne le sentait pas. Elle secoua la tête, il était trop tard maintenant, elle était lancée, elle allait finir ce qu'elle avait commencé !
La porte d'entrée était déjà entrouverte. Elle pris une grande inspiration et entra dans la maison...
Ce qu'elle vit lui arracha un haut le cœur. La maison puait le sang et la chair humaine. Avant même d'avoir pu voir ce qu'il s'était passé, elle savait que le spectacle serait difficile à supporter. Et en effet, dans le couloir qui se trouvait devant elle, allongé sur les premières marches de l'escalier, un homme - enfin, ce qu'il en restait - baignait dans son sang, le visage et le dos complètement mutilé. Elle retint son envie de vomir et se força à respirer doucement, la chaleur n'arrangeant rien à l'odeur insoutenable de la mort.
Elle regarda autour d'elle et tout ce qu'elle vit fut du sang, sur les murs et sur le sol. Des empreintes de main et de pied aussi. A l'entrée du salon, le sang s'étalait dans tous les sens, signe d'une lutte entre le cadavre et son agresseur. Elle savait quelle était la chose qui avait osé faire cela et en sachant ce qui l'attendait, elle aurait dû rebrousser chemin. Seule, les chances de s'en sortir étaient très maigres pour elle. Mais il y avait encore quelqu'un d'innocent à l'intérieur et elle ne pouvait le laisser face à cette créature. Dieu seul savait combien de temps encore il lui restait à vivre avant que cette chose ne le trouve, si ce n'était pas déjà fait.
Elle avança doucement en direction de l'escalier, enjambant le corps du père de famille et monta doucement et silencieusement les marches, baguette en main, prête à lancer un sort au moindre mouvement.
Elle arriva à l'étage, ouvrit la porte de la première pièce qui se trouvait à sa gauche, la chambre des parents. Rien, le contraste entre le rez-de-chaussé et cette pièce était saisissant. Murs d'un blanc immaculé, parquet ciré, meubles rangés. Rien ici ne laissait paraître qu'un drame venait d'avoir lieu.
Elle regarda sous le lit et dans le placard, sachant pertinemment que ce n'était pas ici que se cachait le petit garçon. Son instinct lui disait que c'était dans l'autre pièce et qu'il fallait faire vite.
Elle arriva devant la chambre de l'enfant, la porte était entrebâillée. Le plus doucement possible elle entra et fut surprise de constater que là aussi tout était en ordre. La créature était-elle repartit ? Avait-elle emmené l'enfant avec elle pour finir son travail en toute tranquillité ? Elle n'avait pas le temps de se poser des questions, elle regarda encore une fois sous le lit, dans les placards mais rien... Elle était arrivée trop tard.
Et puis, elle entendit un sanglot étouffé. Il était ici et encore vivant ! Il fallait faire vite, la chose n'allait pas tarder à revenir, elle ne laissait jamais personne sortir vivant de ses attaques. Elle avait comme un sixième sens et elle pouvait savoir si elle avait fini son travail ou non.
Hermione se précipita à l'endroit d'où venait le bruit, un coffre à jouets devant la fenêtre. Elle l'ouvrit à la hâte et se retrouva face à un petit garçon d'à peine 4 ans, les yeux grands ouverts, pétrifié et secoué de sanglots. Elle le pris dans ses bras mais ne vit pas l'ombre informe qui se trouvait devant la porte.
L'enfant se débattit un peu, voulant rejoindre la personne qui se trouvait dans la chambre. Hermione fit volte-face et son sang se glaça. Elle était prise au piège, seule et avec un enfant qui n'était pas apte à comprendre que la personne se tenant devant eux ne pouvait plus être la mère qu'il aimait.
Elle devait avouer que ce genre de magie était déconcertant. A part la peau bleuâtre, rien ne pouvait laisser supposer que cette personne était un monstre. Cette femme était extrêmement jolie, les cheveux longs et blonds, les yeux bleus et une magnifique robe de couturier. Seul les taches de sang sur sa robe laissaient envisager que le meurtre qui avait eu lieu au rez-de-chaussé était d'elle.
Le petit garçon se débattit un peu plus et Hermione peina à le garder dans ses bras. La jeune mère en profita alors pour se ruer sur eux, prête à leur réserver le même sort qu'à son mari. Le sang d'Hermione ne fit qu'un tour et elle eut à peine le temps de sentir les ongles de cette femme s'enfoncer dans la chair de ses bras et se sentir basculer en arrière qu'elle prononça un sort qu'elle allait regretter toute sa vie...
Un éclair de lumière vert qui inonde la pièce.
Un petit garçon en pleurs. A ses pieds, le cadavre de sa mère.
Comme écrit ci-dessus, ambiance assez noire pour un début, je le concède, mais toute la fic ne sera pas comme ça. Même si je dois vous avouer que j'ai une prédilection pour les scènes de ce genre (pas les scènes de crime hein, les scènes qui font pleurer dans les chaumières plutôt).
J'espère que ce début vous a plus et vous a donné envie de suivre cette fiction !
Le chapitre 1 arrivera dans le courant de la semaine. D'ici là, je vous souhaite à tous un bon week-end :)
© Ava Eleanor Clark
