Salut amis de ! Je me décide enfin à publier proprement mes histoires et j'espère que celle-ci vous plaira.
J'adore les cross over et d'ailleurs ceci n'est pas ma première fanfiction (je publie aussi sous fanficFR mais si tout va bien je migrerai peut-être ici).
Bref ! Je remercie Feurisson972 pour les petits conseils de mise en page (difficile de les voir quand on est bigleuse xD). J'en ai profité pour corriger les monstrueuses fautes d'orthographe et surtout de grammaire qui ne s'entendent pas à l'oreille (honte à moi qui suit une littéraire !)
Je ne possède ni Hunger Games ni Sonic the hedgehog.
Hunger Games
Au-delà des districts
Chapitre 1
Vingt-six ans. Cela fait vingt-six ans que ça dure. À l'époque, les gens se rebellaient encore, le nouveau gouvernement instauré par le docteur Robotnik a dû employer des mesures drastiques. Il a divisé Mobius en douze districts, chacun s'occupant d'une denrée ou d'une ressource particulière destinée à alimenter Mobotropolis, la capitale. Mais pour être certain que le peuple se tiendrait tranquille, Robotnik créa également le jeu le plus abjecte de tous les temps; les Hunger games. Une seule règle simple: tuer ou être tué. Chaque années, vers le début du printemps, au jour de la moisson, un garçon et une fille entre douze et dix-huit ans étaient tirés au sort dans chaque districts en tant que tributs. Après cela, ces tributs étaient tous relâchés dans l'arène de l'année et, ainsi, toute la population de Mobius les voyaient s'entre-tuer. De cette façon, le docteur Robotnik était sûr de maintenir la paix.
La paix, vraiment? Mon œil. Voilà exactement ce que j'en pensais, surtout à ce moment précis. Encore sous ma couette, je grimaçai en me souvenant du jour actuel, celui de la moisson. Aujourd'hui, deux ados qui n'avaient rien demandé allaient être sélectionnés, puis jetés dans la fausse au loup. Dès le début, j'avais éprouvé une aversion violente pour les Hunger games, surtout depuis que mon propre frère y avait été envoyé. A-t-il survécu, me demanderiez-vous? Bien sûr, mon frère est l'une des personne les plus imprévisibles que je connaisse. Mais revenons-en à moi, car ce que je vais vous raconter est une histoire qui a changé ma vie à jamais.
Un cri me tira brusquement de la torpeur du matin. Enfin, quand je dis torpeur, je parle surtout de ma fâcheuse manie de me prélasser au lit, alors que le soleil est à peine levé. Un frisson me traversa comme une décharge électrique et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je fus sur mes pieds et bondit hors de ma chambre pour me rendre dans celle d'à côté tout en protégeant ma tête de mes bras. Bien m'en pris, car ce que je redoutais était en train de se produire. Entourés d'une aura de lumière bleue, tous les objets de la chambres volaient en tous sens en une véritable tornade. Parmi tout ce fouillis, je percevait une respiration haletante entrecoupée de sanglots. Serrant les dents, je me ruai en avant, évitant sans trop de mal les quelques livres et autres babioles flottantes et fut bientôt au chevet de mon petit frère. Il se tenait roulé en boule sur son lit et se balançait d'avant en arrière. Je m'assis à ses côtés et l'emprisonnai sans préavis entre mes bras, .
-Silf, l'appelai-je doucement d'une voix rassurante. Calme-toi, Silf, je suis là. Tout va bien.
-Je… je l'ai encore fait, gémit-il en enfouissant son visage dans mon épaule. J'ai encore rêvé que j'était sélectionné… encore et toujours la même chose... Je ne veux pas, je ne veux pas mourir...
Je le serrai contre moi. Silver était, malgré son état, l'un des êtres les plus beaux et les plus touchant qu'il m'ait été donné de voir. Ses prunelles dorées contrastant avec sa fourrure couleur argent lui donnait un charme fou. A quatorze ans, il avait déjà participé deux fois à la moisson, son nom se rajoutant une fois de plus chaque années. Cette année serait donc sa troisième. Pour moi, de toute façon, la première année était déjà une anée de trop. Combiens de gamins n'étaient pas morts à 12 ans...
Je finis par le repousser doucement et pris son visage entre mes mains pour le forcer à me regarder droit dans les yeux.
-Silver, ton nom ne sera inscrit que trois fois. Tu ne seras pas choisi, dis-je d'un ton catégorique. Je t'en fais la promesse, jamais tu ne participeras à ces jeux infectes. C'est bien pour ça que je t'ai interdit de prendre des rations.
-Je sais, répondit-il en baissant la tête. Mais tu ne peux pas savoir à quel point j'ai peur.
-Oh, détrompe-toi petit psycho... le repris-je d'un ton ou perçait l'amertume. Je lui passai une main dans les épines et la bouille triste qu'il tira me fit tout simplement fondre. Il hocha de nouveau la tête dans un geste d'excuse en se pelotonnant de nouveau contre moi.
-Toi non plus, je ne veux pas te perdre, grand frère. Déjà que Shadow...
-Oui, oui, je sais, le coupai-je doucement en le repoussant sur son lit. Tout ira bien. Personne ne se fera prendre, ni toi ni moi.
-Juré?
-Oui, c'est promis. Maintenant, calme-toi, tu perds le contrôle de tes pouvoirs, tu vas finir par te blesser.
En effet, j'avais déjà réussi à le calmer quelque peu, mais il était toujours tremblant et en alerte. Je le forçai de nouveau à me regarder et continuai à lui parler doucement, jusqu'à ce que ses sanglots se calme et que l'aura bleue de sa télékinésie ne s'estompe, relâchant le contenu de sa chambre qui retomba pêle-mêle sur le sol. Mais je n'en avait cure, j'étais soulagé d'avoir réussi à le rassurer, car cela me rassurait également. Même si je parvenais à ne pas le montrer la plupart du temps, j'éprouvais une angoisse presque maladive lors des jeux.
-Rendors-toi, murmurai-je en l'embrassant sur le front. Je dois sortir pour chasser, je vais essayer de faire vite.
-Je n'y arriverai pas, souffla-t-il, encore légèrement tremblant. Je me redressai alors et, une idée me venant, je commençai à chanter.
-Sous le vieux saule, au fond de la prairie...
-... L'herbe tendre te fait comme un lit, fredonna Silver avec moi. Nous sourîmes de concert, cette chanson datant de notre enfance arrivait toujours à nous remonter le moral. Une jolie petite berceuse, toute simple et pleine d'innocence.
-Tu t'en rappelles, soufflai-je, ému. Continue-là, d'accords ? Je dois y aller.
Je l'embrassai une nouvelle fois puis sortis de sa chambre. Je descendis l'escalier et, m'assurant que tout allait bien, je quittai la maison.
Je traversai rapidement les rues du district, ne m'attardant pas. Des ruelles crasseuses, des maisons branlantes, des gamins se bagarrant pour un bout de pain... Voilà ou je vivais, seul avec mes deux frères. Au bout d'un moment, on était forcément obligé de côtoyer l'illégalité, le plus souvent à la barbe des pacificateurs et des robots sensés patrouiller. Ce que je m'apprêtai à faire en était une. J'arrivai bientôt à un terrain vague, jonché d'immondices et de pavés explosés. Face à moi se dressait un grillage d'une vingtaine de mètre de haut, surmonté de barbelés et faisant également tout le tour du district. Ils prétendent que c'est une mesure de sécurité, mais je savais pertinemment que ce n'était en réalité qu'un bon moyen de nous maintenir enfermés. Il était normalement sensé être électrifié en permanence, mais certaines parties, dont celle face à moi, étaient tellement abîmées et rouillées qu'il n'y avait plus vraiment de danger.
D'un geste expert, je me jetai en avant et passai par un trou dans le grillage pour me retrouver de l'autre côté. Je respirai profondément, appréciant le sentiment de liberté qui s'insinuait en moi à chaque fois, puis m'aventurai plus avant dans les bois. Après quelques mètres, je me dirigeai vers un arbre creux et en sortit un arc et des flèches. A présent, j'étais paré pour la chasse. Durant plusieurs minutes, je me contentai de marcher précautionneusement parmi les arbres et les buissons, m'arrêtant de temps à autres pour parcourir les environs du regard. Au bout d'un moment, je perçu un craquement de branche et, sentant l'excitation monter, je me dirigeai lentement vers le bruit. Je ne fus pas déçu : à quelques mètres de moi seulement se tenait un cerf de bonne taille. J'évaluai rapidement la distance et constatai que c'était parfait. J'encochai une flèche, bandai mon arc, visai soigneusement et...
-Qu'est-ce que tu comptes faire après l'avoir tué ?
La voix, grave et douce, sembla claquer à mes oreilles tel un coup de feu. Je sursautai et relâchai ma flèche qui passa en sifflant à quelques centimètres de ma cible. Celle-ci, effrayée, détala sur-le-champ. Je me retournai alors pour voir nul autre que mon frère ainé, Shadow, qui me fixait sans ciller. J'eus un soupire exaspérer.
-Idiot, lâchai-je en avançant vers lui, sans méchanceté. Qu'est-ce qui t'a pris ? C'était le premier de l'année.
-Je te cherchais, répondit-il. Figure-toi que cette fois-ci, quelqu'un t'a vu sortir. Fais attention, je sais qu'ici les pacificateurs sont un peu mou, mais ce n'est pas une raison pour te montrer imprudent.
-Oh, s'il te plait ! répliquai-je en haussant les épaules. Rappelle-moi un peu qui est le plus rapide de nous-deux ?
Il eut un rire bref ce qui me surprit un peu. Shadow n'était pas le genre de personne à se laisser aller à sourire, mais lorsqu'il le faisait, c'était toujours sincère. Je compris alors qu'il ne tenait pas rigueur de mon audace.
-D'accord, d'accord. Mais tu sais quand-même ce que je veux dire, surtout aujourd'hui, Sonic.
-Oui, je sais, soupirai-je de nouveau. Bref, avec tout ça, je n'ai rien à cause de toi. Moi qui voulais une bonne prise, je crois bien que c'est foutu.
Il haussa les sourcils, amusé.
-Et tes pièges ?
-Pas grand-chose, soupirais-je en montrant les deux lapins que j'avais ramassé pendant mon exploration.
Je remarquai au passage que lui-même n'avait étrangement aucun gibier sur lui. Je l'interrogeai du regard et il fit signe de me taire un instant tout en désignant 'un grand arbre. Il se pencha, ramassa une pierre et la lança au sommet, ce qui déclencha l'envole d'une ribambelle d'oiseaux. Des perdrix, si je ne me trompais pas. D'un geste rapide et précis, il banda son propre arc et décocha plusieurs flèches en à peine quelques secondes. La plupart firent mouche et nous nous retrouvâmes avec une bonne demi-douzaine d'oiseaux à nos pieds, que nous répartîmes entre nous. J'adressai une œillade reconnaissante à mon frère, non sans rougir légèrement de honte. Il était beaucoup plus doué que moi pour abattre des oiseaux. Il ne me remarqua pas, occupé à arranger sa prise. Puis il se tourna vers moi et me prit par le bras, avec un air de conspirateur.
-Viens, dit-il. J'ai quelque chose à te montrer.
Piqué par la curiosité, je le laisser m'entraîner au sommet d'un talus ou nous nous assîmes. Là, on avait une belle vue sur le lever du soleil mais aussi sur une bonne partie du district. Shadow fouilla dans sa besace puis ouvrit ses mains. Mes yeux s'écarquillèrent et mon souffle se coupa. Au creux de ses paumes reposait une miche de pain de bonne taille.
-J'y crois pas... soufflai-je, estomaqué. C'est du vrai? Mais comment tu l'as eu?
-Remercie Amy, c'est grâce à sa mère, répondit-il en souriant doucement. J'ai pensé que ça nous ferait du bien, étant donné les circonstances.
Je souris. Ah, sacrée Amy, toujours prête à faire un geste, même si c'est pour se sacrifier. Je ne connaissais personne d'aussi attentionné et courageux qu'elle. A cette pensée, je ne pus m'empêcher de rougir. Shadow le remarqua et son expression s'adoucit davantage. Il partagea le pain en trois, en gardant une part pour notre frère, et se tourna vers moi.
-Joyeux Hunger Games, dit-il d'un ton presque solennel en me lançant l'une des moitiés.
-Et puisse le sort vous être favorable, terminai-je ironiquement en rattrapant la nourriture dans laquelle je mordis à pleine dent.
Bon dieu que c'était bon ! Je fermai les yeux, appréciant ce goût et cette texture si rare dans le district. Je sentis un sourire naître sur mes lèvres, tandis qu'une sérénité accompagnée d'une chaleur agréable se répandait dans tout mon corps. L'instant sembla durer une éternité, jusqu'à ce que j'entende Shadow pousser un léger soupire. Immédiatement, je revins sur terre et l'observai. Il fixait le district en contrebas, une lueur étrange dans ses prunelles rouges.
-Maintenant sois honnête avec moi... combien en as-tu pris cette année ?
Je sursautai légèrement puis soupirai à mon tour. Encore une fois, il avait réussi à me griller. Cela allait faire deux ans que je prenais des rations, en échange de quoi un papier avec mon nom se rajoutait à la moisson. Evidemment, Shadow n'avait pas apprécié, mais j'étais de nature à m'obstiner. Je serrai les dents et répondis sans la moindre honte:
-Une bonne dizaine.
-Soit pratiquement une centaine de papiers portant ton nom si on accumule, fit-il avec un certain air de reproche. Es-tu seulement conscient que ça fait beaucoup plus que l'année dernière? Est-ce que tu te rends seulement compte des risques que tu prends?
Je ne bronchai pas et me contentai de serrer les poings. Oui, je jouais à un jeu dangereux, j'en étais parfaitement conscient. Et alors ?
-C'est mon choix, assenai-je avec force. Je préfère nettement prendre des risques si c'est pour éviter à Silver de se retrouver tiré au sort.
Je le vis serrer les dents sous la remarque et m'attendit à me prendre une réplique cinglante dont il avait le secret, voir une baigne. Cependant, il n'en fit rien. Au contraire, il se reprit très vite et hocha même la tête. En temps normal cela m'aurait surpris, car Shadow avait tendance à réprimander mon caractère fonceur et impulsif. Mais quand on parlait de notre plus jeune frère, c'était une toute autre histoire. Bien que shadow soit l'aîné, je m'acharnais à vouloir m'occuper le plus possible de Silver. Nous l'aimions comme la prunelle de nos yeux, c'était le rayon de soleil de notre vie. Bien qu'étant un adolescent, il avait encore gardé toute son innocence. Lorsque nos parents avaient péri dans la maladie et qu'il avait été tiré au sort, j'avais fait le serment de protéger Silf avec le plus grand sérieux. Et shadow m'avait fait confiance. Et aujourd'hui, il me suivait, pour lui.
-Je vois, fit-il. Il a encore fait des cauchemars je parie ?
Hochement de tête affirmatif de ma part accompagné d'une grimace. Il le remarqua et me posa une main sur l'épaule avec un regard des plus sérieux.
-Tout ira bien, lâcha-t-il d'un ton sans réplique. J'ai confiance en toi, je sais que tu veilles sur lui à merveille. Mais je ne veux pas que tu prennes des risques inutiles, tu en fais déjà énormément, surtout pendant la période des jeux ou vous n'êtes que tous les deux.
Je grimaçai à nouveau. Cela allait faire cinq ans maintenant que Shadow, en tant que seul gagnant connu du district, était le mentor des tribus. Malheureusement, aucun n'était ressortit de l'arène et j'avais le pressentiment que cette année-ci ne ferait pas exception. La période des jeux était le seul moment où je ne pouvais contenir ma peur, non seulement d'être choisis, mais aussi de voir un être cher disparaître. Shadow le savait bien, mais il n'était pas le meilleur pour réconforter. Il était de nature sérieuse et solitaire, et je vivais avec. Lorsqu'il exerça donc une légère pression sur mon épaule, je sentis immédiatement un poids s'alléger. Très légèrement.
-C'est presque l'heure... fit-il après un silence en tournant la tête vers le soleil levant.
Nous échangeâmes un regard puis nous levâmes en même temps. Je l'interrogeais silencieusement et il me fixa durant quelques secondes avant de hocher la tête. Il me prit la main et je sentis la vague de pouvoir émaner de lui. Cette même puissance dévastatrice qui lui avait assuré la victoire.
-Contrôle du chaos, prononça-t-il posément, le regard rivé au mien.
Je me sentis comme soulevé dans les aires et une lumière aveuglante nous entoura. Lorsqu'elle disparut, nous étions dans notre petit salon délabré. J'appelai Silver qui me répondit d'une voix claire avant de descendre rapidement. Visiblement, il était parvenu à se faire une raison, bien que son visage soit toujours marqué par l'angoisse. Cependant, lorsqu'il vit le butin que nous ramenions, il poussa un cri joyeux avant de se jeter dans nos bras.
C'était notre rituel de la moisson. Une crise d'angoisse gérée tant bien que mal, une partie de chasse la plus fructueuse possible, et une énorme accolade. Nous trois, sans barrières ni faux semblants, avant de devoir affronter la tempête. Sauf qu'aujourd'hui, la tempête serait bien plus difficile à supporter...
Le repas frugal ainsi que la préparation s'étaient faits dans le silence le plus total et nous nous dirigions à présent vers la grande place du district, là ou allait se dérouler la grande sélection. Shadow était parti avant nous, rôle de mentor oblige. Je marchais donc seul en tenant Silver par l'épaule, faisant tout mon possible pour l'apaiser et faire disparaitre sa raideur, au moins un peu. En chemin, nous croisâmes d'autres jeunes, qui ne prirent même pas la peine de nous saluer pour la plupart. J'aperçut Amy dans la foule, malheureusement celle-ci était trop dense et compacte pour me permettre de la rejoindre. Je me contentai donc de soupirer tandis que nous approchions des pacificateurs pour être répertoriés.
Comme d'habitude, je fis passer Silf avant moi. Quand je vous disais qu'il était hors de question que je le lâche d'une semelle... Je l'incitai avec douceur à détourner la tête pour ne pas voir le robot lui prélever une goutte de sang. Ce fut ensuite mon tour, je grimaçai à peine. Enfin, nous nous dirigeâmes vers les rangs des garçons de nos âges respectifs et, encore une fois, je parvins à manœuvrer pour que mon frère soit juste devant moi.
Mon regard se porta vers la scène où se trouvaient le maire et Shadow, ainsi que la représentante de notre district venue directement de Mobotropolis. C'était une chatte extravagante au pelage jaune du non de Honey, et elle avait la particularité d'avoir également des ailes dans le dos. Celle-ci finit d'ailleurs par se diriger vers le micro au centre de l'estrade et s'éclaircit la gorge avant de s'exprimer d'une voix claire :
-Bonjour mes chers amis, bonjour à toutes et à tous ! Et soyez les bienvenues au vingt-sixièmes Hunger Games. Avant toute chose, nous allons comme chaque année visionner l'histoire de ces formidables jeux instaurés par le docteur Robotnik!
Je ne pris même pas la peine d'écouter le discours de cette femme aussi hypocrite que fausse... je me fichais éperdument de ces jeux maudits ou encore de ce monstre qu'était Robotnik. Je vis devant moi Silver commencer à perdre ses moyens et lui posai rapidement une main rassurante sur l'épaule afin qu'il se calme et ne déchaine pas sa psychokinésie par inadvertance. Je fus cependant obligé de m'éloigner lorsqu'un choc électrique me manqua de peu. La propagande s'acheva et l'angoisse de la situation me fit de nouveau regarder Honey, comme tous les autres. Etant donné que nous étions le district le moins chanceux, elle avait décidé d'inverser la fameuse tradition des "dames d'abord". Et vu la motivation du district, personne ne s'y était vraiment opposé...
C'est donc avec une boule dans la gorge que je la regardai s'approcher de l'énorme sphère de vers contenant tous les papiers des participants masculins âgés de 12 à 18 ans. Et sur tous ces petits morceaux de papier, presque une centaine étaient marqués de mon nom.
La chatte approcha sa main avec une lenteur délibérée avant de la plonger dans le bocal. Les souffles se coupèrent, le temps s'étira indéfiniment tandis que Honey faisait nonchalamment tourner et retourner sa main à travers le fouillis...
Puis, si vite que je manquai presque son geste, elle retira sa main. Elle avança vers le micro, s'éclaircit à nouveau la gorge, déplia le papier et lut...
-Silver le hérisson !
Voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plus. Pour l'instant il est vrai que je ne m'écarte pas vraiment de l'histoire d'origine, mais rassurez-vous sa va très vite changer. En revanche je tiens surtout à vous prévenir que je ne suis absolument pas certaine d'être régulière, mais que j'essayerai de faire vite et bien pour que vous soyez satisfaits.
A la prochaine donc, pour le deuxième chapitre. N'hésitez pas à laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.
Cia-ciao, sayonara !
