Prologue :

Selon une très ancienne légende, les hommes vivaient, il y a très longtemps, en harmonie parfaite avec la nature. Les dieux face à autant de sagesse leur offrir le plus beau des cadeaux, le don de ne faire plus qu'un avec la nature environnante. La majorité des humains ne s'en aperçurent pas et continuèrent à vivrent comme si de rien n'était. Seul une poignée de ses êtres comprirent le potentiel que ce pouvoir leur apportait mais ne l'utilisait que très peu. Pourtant au fil du temps les hommes et les femmes pourvu de pouvoir se détachèrent de la terre, et finirent par voir disparaître leur pouvoir et rétrécir leur durée de vie sans pour autant perdre totalement la magie qui était en eux, ils devinrent alors des sorciers. Seul quelques personnes gardèrent fois aux anciennes croyances et pratiques, cela leur permis de garder leurs pouvoirs intacts et de les renforcer. Ils prirent alors auprès d'eux des adeptes non corrompus par la soif de puissance. Leurs pouvoirs se spécifièrent alors et certains d'entre eux devinrent uniques et extrêmement puissants. Selon la puissance et la rareté de ses pouvoirs plusieurs catégories furent créer les trois plus puissantes furent : les Elémentaux, ces êtres étaient délaissés par tous, trop puissant pour les un et trop faible pour les autres La classe supérieure n'était composée que de trois personnes, les Cardinaux, leur pouvoir étaient un des plus puissant de sa catégorie. Le niveau inégalable était celui des Ancestraux, personne ne savait qui ils étaient. Ils vivaient à part et possédaient des pouvoirs inimaginables. Chaque individu de ses classes sociales était possédé par un esprit animal particulier. Tout le monde croyait que les pouvoirs les plus puissants étaient possédés par les Ancestraux et pourtant n'était pas entièrement vrai. La cupidité et l'envie de conquêtes des hommes et l'isolement provoqué par leur différence rendirent les dieux fous de rage qui créèrent des nombreux êtres des ténèbres qui provoquèrent le cahot dans le monde. Face à cette situation les Ancestraux suivit de deux des trois Cardinaux créèrent, à fin de rétablir l'équilibre, un monde parallèle où les monstres pouvaient survivrent. Or le prix à payer fut très important, la majorité des êtres encore très attacher à la terre devinrent des velanes, les Elémentaux ne furent plus qu'un petit groupe qui se dispersa dans le monde entier et les Ancestraux scellèrent, pour préserver la paix, les pouvoirs le plus puissant et confièrent les clés à des personnes qui ignoraient tous de ce secret. Ces dernières furent marquées à vie par le fardeau qu'on leur avait confié. Le temps passa sur les mémoires mais on raconte que les sorciers, descendants directs de cet étrange peuple, cherchent secrètement les objets dans lesquels furent scellés ces fameux pouvoirs……… Mais tout ceci n'est qu'une légende, n'est ce pas grande sœur ?

-Oui tu ceci n'est qu'une légende, ne t'en fais pas. Tout est ce qu'il y a plus normal. La magie n'existe pas, ou en tout cas n'existe plus en ce monde.

-Grande sœur ?

-Désolée Petty. Je suis sincèrement désolée de t'avoir poser autant de problèmes, mais c'est finit maintenant…… Petty j'aimerais que tu faces quelque chose pour moi…..

Elle se réveilla alors en sursaut comme si son esprit avait été projeté de force dans son corps meurtrit. Pour la première fois depuis longtemps elle se souvenait parfaitement de son rêve. Elle se revoyait petite, assise sur la marche d'un perron et jouant avec son ours en peluche tout en racontant une histoire à la personne que se tenait derrière elle avant de l'appeler au près d'elle. Pourtant elle n'avait jamais eux de grande sœur mais une petite sœur anormale, qu'elle avait d'ailleurs rejeté lorsque cette dernière avait reçu cette fameuse lettre. Inconsciemment elle avait comprit que la personne d'age adulte et d'une très grande tendresse, qui lui caressait délicatement ses cheveux dans son rêve n'était autre que sa sœur, Lilly. Elle n'avait réussit à de distinguer que les cheveux tombant de sa sœur et ses lèvres fines et délicatement rosées. Mais pourquoi avait-elle rêvé de ça aussi distinctement. Depuis plusieurs mois elle faisait des cauchemars mais ils n'étaient pas aussi nets et leur effet s'atténuait quasiment immédiatement. Elle regarda sur sa gauche, son mari dormait toujours à point fermé. Elle se leva alors en sueur prise d'une inquiétude subite. Elle se força à ne pas courir et poussa la porte de la chambre de son fils. Ce dernier tout juste âgé de quelque mois, dormait paisiblement dans son lit à barreau. Elle caressa délicatement le duvet qui lui servait de cheveux lorsqu'elle entendit la voie qu'avait sa sœur dans son rêve.

Veille bien sur Harry pour moi, pendant notre absence. Tu es la seule à qui je puisse le demander.

Elle découvrit alors que sa main tremblait énormément, que les jointures de ses lèvres faisaient de même et que ses yeux commençaient à se remplirent de larme. Elle descendit à la cuisine, se servit un grand verre d'eau et prit un paquet d'antidépresseur. Or alors qu'elle allait prendre ses gélules, le verre glissa de sa main qui tremblait alors frénétiquement. Les larmes commencèrent à couler sur son visage fatigué lorsque son mari apparu complètement réveillé dans l'encadrement de la porte. Elle ne lui porta aucune attention et se pencha pour ramasser les morceaux de verre brisé. Elle était consciente que cela était stupide mais elle s'en fichait. Une partie d'elle avait comprit que plus rien ne serait comme avant, que plus jamais elle ne reverrait, ni ne recevrait les stupides cartes postales que sa sœur lui envoyait chaque année pour les fêtes, parce que cette dernière était……. C'est alors que ces nerfs craquèrent. Elle poussa un long hurlement déchirant et commença à frapper tout ce qui était à sa porter. Son mari resta stupéfait devant cette scène complètement inattendue et attendit qu'elle se balance d'avant en arrière pour l'aider à prendre ses médicaments. Il l'aida alors à remonter l'escalier, sous lequel vivra pendant plusieurs années son neveu dont il ignorait encore l'existence, et la coucha avant de redescendre dans la cuisine nettoyer les dégâts. Le lendemain matin il se réveilla et découvrit sa femme assise dans la cuisine en compagnie d'un nourrisson qui n'était pas le leur. Les yeux rouges de sa femme, qui avait pleuré et demandé pardon toute la nuit pendant son sommeil, étaient fixés sur un bout de parchemin qu'il lui prit sans que celle-ci ne lui oppose de résistance. Il ne comprenait pas grand chose, et ne demanda aucune explication à sa femme, tout ce qu'il comprenait était que le nourrisson poser sur la table se prénommait Harry, Harry Potter. Il leva ses yeux sur le scoiteur et le fixa avec haine et dégoût. Il ne l'aimait pas. Il n'aimait pas ces grands yeux émeraude qui l'observaient, il n'aimait pas cette tignasse noire et il n'aimait pas par-dessus tout, cette cicatrice en forme d'éclair que cet enfant portait au-dessus de son œil droit.

Chapitre 1 :

Encore une journée de solitude et de cris. Encore et toujours le même schéma chaque jour de son existence : réveil mouvementé, et surtout poussiéreux à cause des particules qui tombait du plafond, ne surtout pas éternuer à ce moment là, ouvrir la porte et ce la prendre en pleine figure lorsque son cousin la refermait sur lui, rentrer dans la cuisine et se prendre uniquement une tranche de pain, ne dire bonjour à personne et re tourner dans le placard sous l'escalier qui lui servait de chambre jusqu'à ce qu'on le demande. Depuis maintenant 5 ans qu'il vivait dans cet état voisin de fantôme. Il passait et rentrait dans une pièce mais personne ne le voyait, une partie de son être hurlait de douleur mais il serrait les dents et les poings face à cette injustice. Il était reconnaissant à sa tante et son oncle de l'avoir recueillit après l'accident de voiture de ses parents qui avait causé leur mort. Malgré tout, il souffrait de sa situation. Vous allez me dire qu'après avoir vécu 5 ans de cette manière il pouvait envisager que tous les enfants vivaient de la même manière. Il aurait sûrement pensé de la même manière si l'existence de son cousin le frappait à chaque seconde de sa vie. Autant son oncle et sa tante étaient affectueux, cléments, attentionnés et aimants avec Dudley, autant ils étaient froids, cruels et distants avec lui. Cette vie lui convenait ou du moins le croyait-il. Ce jour là tout alla de travers, on recevait la tante Gertrude au 4 Privet Drive. Comme à son habitude cette dernière avait amené ses chiens qu'elle appelait ses amoumours. A chaque fois qu'il entendait ce mot Harry faisait des grimaces ne comprenant pas comment on pouvait aimer ces boules de peau et de poils toutes fripées. La tante s'en aperçu et le ton monta, prit de colère le petit garçon brun tourna les talons et se dirigea vers la porte d'entrée. Pétunia s'interposa entre lui et sa liberté, le regard affolé, il n'y prêta pas attention et lui ordonna de partir de son chemin. Pour toute réponse un vent violent propulsa cette dernière dans le salon et laissa le champ libre au garçonnet qui ne se retourna pas pour voir si elle allait bien. Les riverains de Privet Drive, qui se trouvaient à ce moment là dans la rue, virent sortir en trombe un petit garçon, aux cheveux sombres et aux yeux verts, remplis de haine, de la maison numéro 4 mais ils ne firent aucun mouvement pour l'arrêter. A près tout ce n'était pas leur problème. Pris dans son élan, Harry entendit rugir son oncle, mais il ne craignait plus rien à présent, il était déjà loin. Toute fois il continua de courir comme si sa vie en dépendait pendant presque tout le jour, se reposa un peu et repartit en courant pendant une bonne partie de la nuit. Exténué, il s'endormit comme une souche au pied d'un arbre sans demander son reste. Il se réveilla tôt le matin, au chant des oiseaux et du bruit du vent dans les feuilles des arbres. Cela était agréable et apaisant, pourtant quelque chose ne collait pas avec le paysage. Il lui fallut longtemps avant de comprendre que l'environnement en lui-même ne clochait pas. Il s'était couché meurtrit de froid et de fatigue et s'était réveillé encore fatigué mais recouvert d'une épaisse couverture douce et moelleuse couleur terre. Etrangement l'idée d'avoir été aidé par un inconnu le rassura, et il chercha un indice qui pourrait traduire la présence de ce dernier dans les environs. Il remarqua qu'une très légère fumée s'élevait de derrière les bosquets situés juste devant lui. Il s'entoura de la couverture et traversa la forêt ardente de branches et d'épines qui se dressait entre lui et son sauveur. Il sortit de là essoufflé, et déboucha dans une petite clairière où une rigole d'eau serpentait entre la végétation luxuriante et verdoyante qui contrastait un peu plus loin avec un cercle noir, saupoudré ici et là de braises encore rougeoyantes. Adossé à une souche morte, la tête rejetée en arrière, un vieil homme dormait bruyamment la bouche ouverte. Harry commença à avancer dans sa direction quand le bruit de branche qui craquent se fit entendre derrière lui. Il se retourna et découvrit une jeune femme ébouriffée à cause de la traversée des bosquets. Leur regard se croisa alors qu'elle relevait la tête en se massant le cou. Il se noyait, littéralement parlant cela va s'en dire, dans la marée rose pale des yeux de cette fille aux cheveux longs, de la même couleur que celle des yeux, et au visage amical. La voix aussi était amicale, voir même affectueuse. C'était la première fois depuis qu'il vivait chez son oncle et sa tante que quelqu'un lui parlait aussi gentiment d'égal à égal et cela le toucha énormément.

-Tu es déjà réveillé ? As-tu bien dormi ? Tu n'as pas eu trop froid j'espère ?

-Non ça va, merci. A vrai dire c'est la première fois que je dors aussi bien.

-Je suis contente. J'avais peur de t'avoir réveillé en passant te voir ce matin.

-C'est à vous cette couverture ?

-Oui, mais garde la sur toi. Il fait plutôt frais aujourd'hui, et le soleil n'est pas encore bien haut dans le ciel.

-Mais et vous ?

Le garçonnet venait de s'apercevoir de la tenue que portait sa nouvelle et première amie. On était dans les bois, les rayons de soleil filtraient légèrement entre les feuilles des arbres et cette dernière ne portait qu'un haute à bretelle marron-beige, un short de la même couleur, une grosse ceinture noire, une sacoche en bandoulière kaki et d'une sorte de ballerines. Malgré cet accoutrement elle semblait ne pas souffrir du froid tandis que lui recouvert de la couverture chaude et moelleuse, d'un sweet et d'un pull trop grand pour lui, d'un jean troué, d'une grosse paire de chaussettes et de basquet grelottait légèrement. Elle lui sourit très gentiment ce qui lui fit l'effet d'un coup de poignard dans le cœur. Il n'était vraiment pas habitué à cette manifestation sentimentale. La fille était maintenant prête à partir, derrière elle, là où quelques minutes plutôt se tenait un campement de fortune, le sol semblait n'avoir subit aucune habitation de l'homme. Pas même la trace d'un feu de camp ne pouvait dénoncer la présence de cette fille.

-Depuis le temps que je parcours la nature de cette manière je m'y suis habituée. Je n'osais pas te réveiller pour récupérer la couverture mais tu en as visiblement besoin.

-c'est qui le bon homme qui dort là-bas ?

-Lui. C'est un brave homme qui aime la nature et qui vient souvent faire du camping sauvage comme dans l'ancien temps.

-Ce n'est pas ton compagnon de route ?

-Pourquoi donc ? J'en ai déjà un, non ?

Le visage et les yeux de Harry s'illuminèrent. Lui qui n'avait pas osé demander à l'accompagner se retrouvait maintenant compagnon de route de son amie. Il la suivit donc, ralentissant la marche de cette dernière qui ne lui fit aucun reproche. A midi, elle lui passa la moitié d'un pain rond et du fromage qu'elle transportait dans sa sacoche. Il dévora son repas tandis qu'elle ne prit qu'une bouché de ce qu'il restait avant de reprendre sa route. Le soir ils firent une veillée auprès d'un feu où ils se racontèrent comment ils en étaient arrivés là. Il découvrit ainsi, qu'elle était à la recherche de sa sœur qui lui manquait plus que tout, alors que durant tout le temps où elles vivaient sous le même toit, elles s'étaient comportées comme des étrangères l'une envers l'autre. Cela lui fit étrangement penser à sa famille de Privet Drive, et ressentit comme de la peine pour eux. Il s'endormit exténuer de fatigue et se fit réveiller le lendemain par Jacinthe alors que le soleil était presque aux zéniths. L'après-midi même, ils se trouvaient tous deux dans une auberge, où le lendemain une personne rendit visite à Jacinthe. Le quatrième jour, tous deux se dirigeaient vers le 4 Privet Drive comme d'un comme un accord. Alors qu'il se trouvait devant la porte d'entrée, il ne se retourna pas sachant pertinemment que son amie, préférant la nature à la civilisation, avait déjà disparue. Nous étions alors jeudi, son oncle se trouvait à son travail et son cousin à l'école, il ne restait donc plus que la tante Pétunia. Lorsque cette dernière, assise dans la cuisine comme cinq ans plutôt, entendit la porte d'entrée s'ouvrir et des pas très légers dans le couloir, elle se mouvat avec lenteur et au moment où elle arriva à la porte de la cuisine donnant sur le couloir, vit disparaître la petite silhouette derrière la porte de placard qui se referma sans demander son reste. Elle se sentit alors soulager, son neveu, et non le fils de sa sœur, était de nouveau à la maison. Deux mois plus tard toute la famille partit camper en normandie.

A la même période un petit garçon aux cheveux blonds et aux yeux gris perçants était accompagné d'une jeune femme au visage ferme, sur lequel on pouvait lire tristesse et fatigue, et aux yeux et aux cheveux pourpres. Ce dernier avait échoué par pour hasard en sa compagnie et était intrigué par cette voyageuse. Contrairement aux autres sorciers et sorcières qu'il connaissait, elle ne transplanait pas et ne possédait aucune baguette, ou du moins ne la montrait pas. Selon les quelques mots qu'elle avait daigné prononcer, elle ne pouvait pas rentrer chez elle et devait mettre la main sur quelque chose de particulier. Malgré la froideur qui émanait de cette fille, il l'appréciait. Elle ne lui avait posé aucune question lorsqu'elle l'avait retrouvé se confiant à un écureuil tout en pleurant à chaude larme. Elle s'était tout simplement poster devant lui, l'avait regardé un court instant droit dans les yeux, avant de lui asséner un coup de bâton qui lui coupa le souffle un très court moment. Il avait alors hurlé contre elle, en lui disant qu'elle allait le regretter lorsque son père allait savoir ça. Pour toute réponse, elle lui avait dit que, s'il avait encore assez de force pour s'époumoner comme il le faisait, il en avait assez pour boucher ses fesses et la suivre jusqu'au chemin de Traverse, où elle se rendait. Maintenant il se trouvait assit sur une caisse en tenant dans sa main un chocolat chaud.

-Tes parents sont au courant de ça ?

Draco sursauta au son de la voix, il avait complètement la présence de cette fille dont il ignorait le nom. Il tourna la tête et du la baisser pour la découvrir. Celle ci se tenait accroupit à côté de la caisse, et avait rabattu la capuche de sa cape de voyage sur son visage, juste quelques mèches de cheveux dépassait timidement de cette dernière contrastant avec le noir intense du tissu.

-Non. Ma mère et mon père n'en savent rien.

-Pourquoi ne leur as-tu pas dit ?

-J'sais pas. Peut-être que j'ai peur. Personne dans la famille n'a ce type de pouvoir. Et toi ?

-Quoi moi ?

-Tu l'as dit à quelqu'un ? ………Au sujet de ton pouvoir.

La silhouette sursauta sous ses yeux. La fille, d'environ 25 ans, tourna la tête et il découvrit un regard horrifié cacher sous la capuche.

- Quoi ? demanda-t-il ; timidement.

-Comment sais-tu ça ? Et puis non, peu un porte comment tu l'as découvert. Pour répondre à ta question, les seules personnes qui sont au courant sont les membres de ma famille. Mon pouvoir est disons assez particulier. C'est pour cette raison qui je ne peux pas rentrer chez moi. Mais en attendant, j'espère que tu ne diras rien à mon sujet à personne.

En disant cela, la fille s'était tourner de nouveau vers la rue et avait sortit un médaillon en forme de J qui tournoyait au bout de sa chaîne. Son prénom commençait donc par un « j ». J se leva en s'aidant de son bâton, fidel compagnon de voyage, et passa juste devant lui au moment ou sa mère se jetait à son coup. Il la chercha dans la foule mais ne la trouva pas. Il rentra alors chez lui ou l'attendait son père en compagnie de son parrain et de quelques amis de la famille. Deux mois plus tard toute la petite famille se rendit en pleine campagne étrangère sous prétexte de camper. Mais en réalité son père voyageait pour affaire et il le savait. Alors que sa mère et son père recevaient les invités dans le salon du chalet qu'ils avaient loué, le garçonnet avait décidé sur un coup de tête de partir découvrir les environs. Ses escapades se reproduisirent jusqu'à ce fameux jour.

-Allez, arrêtes de bouder Harry. Sinon je te garantis que je te laisse tout seul dans les bois.

Une jeune femme au visage rayonnant, souriait malicieusement à un garçon de 6 ans qui se tenait derrière elle l'air renfrogné, les mains dans les poches et les yeux baissés au sol.

-ne me dis pas que tu m'en veux encore pour l'autre jour.

-C'était toi ! Je n'ai donc pas rêver, on m'avait bien poussé. Pourquoi ? Pourquoi as-tu fais ça ? J'aurais pu me rompre le coup.

-mais ce n'est pas arrivé, alors arrête de dire des choses aussi sottes. Puisque tu veux tout savoir, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que ta tante se fait du souci pour toi, alors je t'ai donné un petit coup de pouce pour que tu puisses t'en rendre compte. De plus tu as en même temps protéger une gamine ce qui n'est pas rien.

-Arête de te moquer de moi ! Tu me mens depuis que l'on sait vu. Tu n'as jamais eu de sœur et comme par hasard on se revoit à l'endroit où mon oncle à décider de passer ses vacances ! Tu me crois abruti ou….

Pour toute réponse il reçut une gifle magistrale qui le fit basculer en arrière. Il leva alors les yeux et croisa le regard larmoyant de son amie. Les yeux roses palissaient de secondes en secondes au fur et à mesure que les larmes s'accumulaient.

-Quand comprendras-tu que la vie n'est pas aussi simple pour nous permettre de nous lamenter ! C'est vrai que je t'ai mentit mais j'ai mes raisons comme tu as les tiennes. Par contre, je ne pensais pas te revoir aussi vite. Tu n'imagines pas combien de foies je me demandais comme tu allais et si on te traitait bien là où tu vis ?

- Alors pourquoi tu m'as laissé !

-Parce que je n'ai pas le choix !!! Je n'ai pas le droit de me lier aux autres !!!!! Si je fais ça il risque d'y avoir des morts et je me refuse d'impliquer les autres à ces histoires de dingue !!!!

Il resta stupéfait devant cette scène, il ne s'attendait vraiment pas à ça et surtout il n'avait jamais réalisé combien son amie souffrait.

-Jacinthe….je….

-Lève-toi. Il va bientôt faire nuit et on a toujours pas monter le camps.

Ils reprirent la route et trouvèrent un emplacement quelque peu inconfortable, l'atmosphère était très tendue, Jacinthe n'avait pas desserré les mâchoires de tout le trajet et en faisait autant durant out le repas. Il se couchèrent donc et Harry eut pour toute réponse à son bonsoir un grognement sourd.

Le soleil avait déjà pointé à l'horizon depuis déjà 4 heures lorsqu'un fourrer bougea laissant apparaître une magnifique renarde tenant dans sa gueule un lièvre bien portant et bien gras qui allait leur remplir l'estomac. L'animal atterrit alors dans un campement de fortune où se trouvait un garçon de 6 ans qui venait tout juste de fêter son anniversaire l'avant veille, elle ouvrit sa gueule et déposa délicatement la dépouille encore chaude de l'animal lorsque le garçonnet bougea.

Il avait plutôt bien dormi en vue de l'environnement hostile qui l'entourait. Il se souvint alors que la veille au soir il s'était couché en froid avec son amie. Il se redressa alors pour tomber nez à nez, ou plutôt nez à truffe, avec un spécimen assez superbe de renard. L'animal se tenait droit sur ses pattes, l'une d'elles était repliée sous son corps, ses oreilles étaient dressées bien droite à l'affût du moindre bruissement, et son poitrail…. Bizarrement l'animal semblait retenir sa respiration. Et pour cause, ce dernier ne savait pas quoi faire, devait-il fuir ? Devait-il rester ? Pourquoi avait-il fallut que ce gosse se réveille juste à ce moment ? S'il l'avait fait quelques secondes plus tard, il aurait eut le temps de reprendre forme humaine, mais voilà se n'était pas le cas. Ils restèrent longtemps dans cette position à s'observer comme des étrangers. Harry décida alors de se lever tout en surveillant avec attention le renard, celui-ci ne bougea pas d'un millimètre durant toute l'opération. Il regarda de tout côté, mais où était donc passé Jacinthe ? Ces affaires étaient toujours à l'emplacement où elle les avait déposées hier, elle n'était donc pas partit. Il se retourna alors vers l'animal qui c'était éloigné de deux mètres pour découvrir auprès du feu la dépouille d'un lièvre. Il attendit le retour de son amie mais elle n'arrivait pas, son ventre criait famine tandis que le canidé de partait toujours pas et s'était allonger à plusieurs mètres de là tout en le surveillant. N'en tenant plus, il décida de s'attaquer au lapin avec en accompagnement le renard qui faisait de drôles de gestes.

Comment était ce possible de manger aussi mal ? Devant-elle le petit Harry tentait désespérément de dépecer le lièvre mais sans grand succès et même pis… il mangeait la viande crue avec une maladresse inimaginable. Elle se cachait les yeux dans ses mains, ou plutôt ses pattes en vue de sa forme actuelle, mais ces dernières glissaient à chaque fois sur son museau si bien qu'elle se tortillait dans tous les sens pour ne pas s'assister à ce carnage. Pourquoi ne se transformait-elle pas ? Bonne question très pertinente. En faite ils y avaient deux raisons : la première était que le gamin de connaissait rien de la magie et elle ne voulait sans aucun prétexte le mêler à celle-ci, la deuxième était qu'elle avait vu pendant sa chasse des empreintes de chasseurs, animaux cela va sans dire, autour du camp. Ce qui d'un, l'empêchait de s'éclipser pour se métamorphoser, de deux, lui conseillait de garder forme animale jusqu'à leur départ en cas de combat. Ainsi donc elle se retrouvait prise au piège de sa forme renard pour très certainement toute la sainte journée. Une odeur étrangère vint titiller son museau. Une odeur épicée, ancienne mais en même temps si légère douce et parfumée….. l'odeur du vent, de la vase, de l'eau, de peuplier, de hêtres, de jasmin, de lilas, de lys et surtout de…… Elle se redressa brusquement en identifiant l'odeur, celle de la pierre, d'une pierre qui a subit le feu, et la glace surtout la glace. Le porteur était un danger, pour le gamin qui ne pratiquait pas la magie. Elle plaqua ses oreilles en arrière et grogna tout en montrant les cors en direction du danger.

Que signifiait tout ce raffut à la fin! Il avait sursauté en entendant grogner la renarde pour finalement revenir à la carcasse rouge de sang du lièvre, mais maintenant le bruit était amplifié par un autre animal. Il commençait à avoir peur à présent, regardant de tout côté il croisa le regard de la renarde, celui-ci semblait très inquiet alors que son image se reflétait dans ses prunelles marron légèrement tintées de rose. Du rose ? Il n'eut pas le temps de replonger dans ces yeux si mystérieux que déjà l'animal tourna sa tête vers une branche d'arbre. Harry suivit cette direction du regard et eu le souffle coupé. Comme si tout ce que la nature avait alors mis du temps à régir c'était brusquement déréglé. Percher sur l'arbre situer devant lui, une sorte de panthère-jaguar le regardait de ses yeux dorés. Déjà voir une panthère en Angleterre était plus que suspect, mais lorsqu'en plus celle-ci était noire à taches jaguariennes blanches…… Il passa plusieurs fois de la panthère à la renard puis de la renarde à la panthère. C'est ainsi qu'il s'aperçut que l'animal situer à sa hauteur s'était glissé entre lui et le prédateur inattendu, il enroula alors ses bras autour du coup du renard qui lui lécha tendrement la joue pour le rassurer. Bizarrement il semblait que les canidés possédaient un langage spécifique à eux car un silence planait dans la clairière, entrecoupé de temps en temps pour les grognements rocs et les feulements de ses deux comparses.

Brusquement tous les muscles du goupil se tendirent et il crut voir un léger sourie sur les babines du jaguar avant que celui-ci ne fille en un éclair, le fennec sur ses talons. Face contre terre le petit de 6 ans, couru à perdre allène derrière les deux canidés. Le premier semblait s'amuser de cette situation et faisait des arrêts de temps à autre pour que lui, l'humain, puisse les suivre.

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-Ecoute-moi bien gamin. Tu restes ici et tu ne fais aucun bruit.

-Et pourquoi ça !

-je constate que tu as hérité du caractère effronté de ton père le mioche. Fait attention. Je me moque pas mal de ton statut et de ton rang. Je t'ai uniquement sortit de ce trou parce que je traite avec ton père. Personnellement cela ne m'aurait en rien dérangé que tu me serves d'appât.

-PARDON !!!!!!!!!!

-Ta gueule merdeux pourri jusqu'à la moelle par le fric, jetejurequejenauraisaucunscrupuleàutiliserça.

Draco déglutit bien qu'il ait eut du mal à comprendre la seconde partie de la phrase, ce qui l'illustrait était parfaitement clair au contraire. Devant lui se tenait accroupit une femme d'environ 40 ans à tout casser aux yeux laiteux et aux cheveux courts et miteux. Quant à la tenue n'en parlons pas. Des vielles rangers non entretenues déchirées de tous les côtés auxquelles il manquait les lacés, un jean auquel il manquait une jambe laissant apparaître la peau basanée où des nombreuses et importances cicatrices blanches serpentaient avait brutalité. Le haut était plus des haillons qu'autre chose. En réalité s'était indéfinissable. Il détourna la tête et tomba sur tout un arsenal de fusil, grenade et autres. Il était sur une dingue sans compter que cette dingue en question semblait posséder un faible pouvoir qui la différenciait des sorciers. Il se souvint de la fille rencontrer deux mois plutôt et sourit à cette vision.

-Peux savoir ce qui te fait rire ?

-Tu sembles avoir la même particularité qu'une personne rencontrée il y a de cela deux mois.

-Il y a de cela deux secondes, j'ai cru que tu me disais avoir déjà rencontrer quelqu'un comme moi. Je retiens mon poing pour qu'il ne puisse pas abîmer ta folie petite face d'ange. ATTENDS !!!!!!!!! TU AS DIS LA MËME PARTICULARITE !!!!!! CRACHE LE MORCEAU LE MIOCHE !

-enfaitjairencontréunefilleceheuxrougesyeuxrougesquiarboraitlamêmeauraquetoimaislasienneétaitbeaucoupplusforte.

-Où ?

-àlondressurlechemindetraverse.

-Je sens que l'on va bien s'entendre tous les deux.

La sorcière la tapota la joue avant de le redéposer à son grand soulagement au sol. Pendant toute son explication, il était en apnée ne voulant pas respirer le souffle putride de cette vieille mégère qui semblait de bonne humeur à présent.

-je peux savoir ce que tu fais.

-Je chasse.

-et t'a besoin d'autant de précautions et de matos pour un seul animal ? demanda-t-il en montrant les deux fusils lance rocket, les six caisses d'explosifs, les deux de grenades et d'autres arsenals militaire

-C'est que celui-ci est particulier gamin.

Elle le gratifia d'un sourire dont il se serait bien passé cependant il se força à le lui rendre. Une sorte de mini secousse ébranla les ébranla sans rien faire à toute la ville en ruine. Aune poussière n'avait bougé d'un nanomètre. Il entendit un « la voilà » et se précipita sur le toit pour observer plus en détail. De son point de vue il surplombait les grandes avenues, dans une petite rue adjacente un mouvement, non deux, cependant trop rapide pour qu'il puisse les distinguer. Soudain surgit comme une furie un renard d'un roux éclatant précédé de peu par une panthère noire aux taches blanches qui trottinait paisiblement alors qu'un gamin de son age les poursuivait. STOP !!!! On renbobine. Superbe renard, panthère noires à tache blanche, il devait sûrement exister de ces êtres dans le monde magique, et puis un garçon banal sans aucun pouvoir, ça s'était pas normal surtout dans ces lieux entourés d'aura magique extrêmement puissante. L 'enfant observé s'écroula alors au sol et ne se releva pas. Le renard stoppa court sa course et se retourna. Par ailleurs le blond ne voyait plus de renard mais une jeune femme aux cheveux longs et roses, il ne put pas s'empêcher de noter la ressemblance physique entre « J » et cette fille. Celle-ci tenait dans ses bras l'enfant et semblait inquiète regardant de tout côté si par hasard il y avait une ouverture pour faire sortir le brun de cet enfer. La panthère, qui étrangement gardait la même apparence à ses yeux, se précipita sur la fille et la mordit avec rage au bras, un cri aigu sortit des lèvres de la femme avant que celle-ci ne dépose délicatement l'enfant à l'ombre, ne le caresse et se remette à courir tel une furie derrière l'animal. Il décida alors de descendre voir de plus près ce qu'il se passait. Il ne rencontra personne durant tout son trajet pas même la vielle folle, lorsqu'il arriva dans la rue un cri animal de douleur et de stupeur se fit entendre, la panthère avait du être capturé. A l'endroit où le brun avait été quelles que minutes au paravent adossé se tenait un vide, le môme avait tout bonnement foutu le camp. Draco n'aimait pas ça il se doutait parfaitement où ce dernier avait filé et il courut vers la provenance du cri. Il stoppa net en découvrant le spectacle, la timbrée regardait le sourire aux lèvres la fille aux longs cheveux roses qui se débattait dans un filet d'où sortait un petit éclair bleu.

Harry ne comprenait pas, le renard semblait atrocement souffrir à l'intérieur du filet. Il voulait aller l'aider mais ses jambes ne bougeaient pas, à par tir de là tout devint confus pour lui il ne reprit que le sens des réalités plus loin et avec une nouvelle compagne.

Un peu plus tard, dans une fourgonette :

Il n'avait rien dit pendant tout le trajet et n'avait même pas daigner poser les yeux sur la jeune fille aux cheveux et yeux roses. La timbrée passait quant à elle de l'aspect jovial à l'aspect ronchon en un clin d'œil.

-T'en fais pas gamin, elle n'est pas mauvaise.

Il tourna instinctivement la tête vers la provenance de bruit et le regretta sur-le-champ. Devant lui la jeune femme se tenait recroqueviller sur elle-même dans une cage étroite et le regardait avec tendresse sans aucune tristesse dans son regard et sa voix.

-Donne-lui à boire le mioche.

-Merci Thérèse……. Dis, tu ne pourrais pas conduire un peu mieux.

-je t'enmerde Graynor. Initialement je devais LA prendre. Mais bon je n'ai pas à me plaindre. Tu savais qu'on parie sur le fait que tu es toujours en vie.

La vielle timbrée mal lunée se retourna, quittant la route des yeux et sourit à la fille qui s'appelait Graynor. Celle-ci le lui rendit d'une manière complice. Par LA, Thérèse parlait-elle de la panthère à taches blanches ?

-Je l'ignorais. Dommage que tu l'ais loupée.

Un frisson lui parcourut toute sa colonne vertébrale. Le ton de la voix avait changé du tout au tout pour cette dernière phrase. Il semblait de Graynor de la portait pas dans son cœur.

-Elle est rusée, mais un jour je l'aurais t'en fais pas….. Nous y sommes.

Un brusque coup de frein projeta Draco sur l'arrière du siège passager avant. Il se massa le coup alors que la porte latérale de la fourgonnette grinçait horriblement. Il ne sut jamais pourquoi il les suivit dans ce cachot remplit de rat et d'humidité où l'eau suintait sur tous les murs. La fille renard se retrouva alors assise en boulle au fond ce sa cellule le regard fixant le sol.

-Je ne devrais pas te dire ça, mais je crois que le gosse à croiser ta sœur.

-C'est vrai ?

-J'ai l'air de rire. Elle a l'air de se diriger vers le Nord. Mais bien sûr je ne suis pas au courant de ça.

Il n'eut pas le temps de comprendre ce qui ce passait, que déjà la fille renard l'agrippait et le secouait dans tous les sens le bombardant de questions. Il dut se traîner jusqu'à la grille pour qu'elle ce face rejeter dans sa prison. Il partit alors en courant vers la sortie suivit des supplications de la fille. La dernière parole qu'il entendit lui fendit le cœur.

-promet-moi ! Promet-moi de le lui dire. PROMET LE MOI !!!!!!

5 ans après :

Il se réveilla en sueur. Pourquoi venait-il de ce souvenir de ce jour là. Du jour où il avait poursuivit un renard et rencontrer Eugénie. Eugénie était une femme qui vivait comme à l'ancien temps sur une colline à l'écart d'un petit bourg où il n'y avait, ni électricité, ni câble, ni satellite, ni eau courante et encore moins d'industrie. Les gens vivaient de l'agriculture et de la chasse. Quelque soit le temps, ces derniers allaient chercher de l'eau pour toute la journée, à la source située à deux kilomètres de là. Depuis leur rencontre, à chaque vacance Eugénie venait le chercher au 4 Privet Drive pour une durée de 5 semaines de dures labeurs qu'il avait fini par apprécié. La première fois qu'elle avait croisé sa tante Pétunia, celle-ci c'était montré forte aimable et surtout serviable envers l'étrangère. Or depuis peu son ôte recevait des lettres et les jetait au feu comme si elles avaient la peste. La vieille au soir il avait eut entre ses mains unes de ses fameuses lettres. Elle lui était destinée. Alors qu'il commençait à la décacheter, elle la lui avait arraché des mains, l'avait transformé en confettis et l'avait mise au feu. Aujourd'hui encore une nouvelle lettre. Eugénie n'était pas là, il en profita pour la lire. Lorsque la femme, d'un âge entre l'âge mur et l'âge avancé, rentra dans sa maison, composée uniquement de la cuisine, qui servait de séjour, salle à manger, et de 2 chambres très simples. Elle découvrit le jeune garçon de 11 ans assis devant l'entrée, une de ses maudites lettres à la main. Un léger mouvement se fit à la jonction droite de ses lèvres et le garçon fronça les sourcils. Il avait le regard vif. C'était une qualité disparue chez les jeunes d'aujourd'hui. Il aurait fait un excellent meneur. Dommage qu'il est déjà choisit. Pensa t-elle. Cependant Elle n'avait pas dit son dernier mot, or c'était sans compter qu'il s'était imprégner de son caractère et avait également la tête dure. Ils se disputèrent et l'enfant claqua la porte pour ne plus jamais revenir dans cette maison. Elle l'avait menacé que si jamais il mettait un pied dehors il ne serrait pas le bienvenu. Bon débarras. Qui aurait voulu vivre dans une maison ou la magie était utilisée en abondance par cette femme alors que lui n'avait aucun droit de l'utiliser.

Le jour du départ était enfin arrivé. Et il se retrouvait seul comme un pauvre paumé avec sa chouette et ses valises, dans entre les quais 9 et 10, quand brusquement il crut reconnaître une silhouette. Il se précipita vers celle-ci mais cette dernière se fofillait entre les passants. Il réussit cependant à la rattrapa, il fallait qu'il soit sûr. Il lui saisit la manche et elle se retourna, elle n'avait pas pris une seule ride malgré toutes ses années. Toujours aussi souriante et ouverte aux autres, elle lui avait montré sa joie de le revoir et l'avait enlacé très fort.

-merci mon dieu. J'avais peur de te louper. Comment vas-tu après tout ce temps.

-Bien. Et toi ? Toujours à la recherche de ta sœur ?

-Oui. Et tu sais quoi….Il semblerait qu'elle se trouve dans le coin.

-Jacinthe… mais c'est formidable.

Il s'était forcé à sourire. Pour lui sa rencontre était fort simple. La sœur était dans le secteur et donc on en avait profité pour venir rendre visite au petit. On le bouscula et il se retourna pour faire face à un jeune blond, les cheveux tirés en arrière et vêtu haute couture. Son regard gris s'écarquilla lorsqu'il se posa sur la personne située derrière lui. Il fallait dire qu'avec des cheveux et des yeux roses, on ne passait pas inaperçu. La main de son amie se posa sur son épaule et se resserra pour l'insister à se taire lorsque arriva au côté du blond aux yeux gris, son homologue adulte, mais avec des cheveux longs et des yeux bleus. Fut l'air hautain qu'il portait ça ne pouvait-être que le père.

-Draco ne traîne pas avec des gens comme eux.

-Veiller nous excuser, nous l'avons bousculé.

- Des roturiers…………. Sale sangs de bourbe. Si j'avais été au sommet vous ne seriez pas là.

-Les sangs de bourbes vous saluent bien haut monsieur Malfoy. Il est vrai que nous ne sommes guère de hauts rangs, mais sans nous vous n'existeriez pas……. vous…… et les vôtres. Maintenant veiller m'excusez. Lucius, Draco, Harry….. au fait tu as ta baguette.

-Oui.

- Garde la, à porter de main. On ne sait jamais. Un ACCIDENT est si vite arrivé.

-Tu n'en possède pas.

-Je n'en ai pas besoin. Et puis…. Je n'aime guère les bain de foule. Tu ferais mieux d'y aller.

Lucius Malfoy s'éloignait avec son fils lorsqu'il les avait insulté. Et voilà qu'il était figer sur place en entendant ses mots. Jusqu'à maintenant aucun non sorciers n'avait comprit qu'il s'agissait d'une insulte et avait même sous entendu son appartenance avec les mangemorts. De plus il connaissait son nom entier. Il se retourna et ses yeux se posèrent sur la cicatrice en forme d'éclair sur le front de l'enfant qui répétait le mouvement qu'on lui avait montré à l'instant, avant de croisé le regard ferme de la jeune femme. Un regard qui ne laissait aucun doute sur ce qu'elle lui conséillait de faire. Laisser tranquille l'enfant ou périre. Elle disparu dans un mouvement de foule comme si elle n'avait jamais exister. Lorsqu'il chercha l'enfant des Potter, il ne le trouva plus. Il passa alors le portail talonné par son fils. Trop précer à retrouver le Survivant il ne remarqua pas l'agitation de son fils lorsque celui si croisa à deux reprises deux personnes aux cheveux longs et rouges.

Etait-ce possible ? L'espace de ¾ d'heure, le jeune aristocrate avait croisé la femme renarde, J et un autre mec qu'il avait bousculé 2 ans plutôt en se rappelant qu'il devait passer un message à J et que cette dernière à cette période de l'année passait au chemin de Traverse. Installé dans son compartiment, il ferma les yeux et respira un bon coup. Il était sure d'avoir croiser le gamin qui trainait avec le fille renarde. Mais où ? Le train s'ébranla, Il était enfin parti vers Poudlard. Trop nerveux, il sortit du wagon et un frisson le parcouru. Il se sentait observé puis de la tristesse l'envahit suivit très vite par une chanson fredonnée par une voix féminine. Quelque soit l'endroit où il se trouvait, la sensation était toujours là. Elle devint très forte et répondant à un instinct le blond regarda par la fenètre pour découvrir quelque chose qui le paralisa. Une ombre humaine vétue de noir se tenait droite comme un I au sommet d'une colline. Jamais il n'avait ressentit une aussi grande puissance magique provenir de quelqu'un. A l'aura qui l'entourait, cette personne était du même accabi que J, la fille renarde et Thérèse, mais beaucoup plus puissante. Thérèse…… cela faisait longtemps qu'il n'avait pas revu cette timbrée. La sensation d'oppression disparue peu à peu et le reste du voyage se déroula sans incident. Il fut répartit à serpentard, et l'autre gosse, qui se trouvait être Harry Potter, à Gryffondor. A la fin de la journée malgrés le court instant ou il l'avait vu, il était sûr qu'il s'agissait d'une femme debout sur la colline.