Note de l'auteure : Héhé, devinez qui est de retour avec une fic ?! Je suis désolée, les gens, je sais bien que ça faisait longtemps, mais j'ai eu pas mal de changements ces derniers temps, ce qui fait que j'ai été carrément overbookée. Je plaisante bien sûr, mais c'est vrai que je n'ai pas eu trop le temps de me consacrer à l'écriture, et vu que l'inspiration a quitté mon entourage, c'est pas très pratique. En tout cas, je ne laisse pas tomber 'Deep Six Fait des Vagues', rassurez-vous, c'est juste qu'il me faut un peu de temps pour mettre les OS au point, et vu que je ne suis pas facilement satisfaite, surtout dans ce registre, c'est pas trop facile non plus ! Donc voilà pour le donnage de nouvelles, sinon, que dire, à part, je ne lis plus beaucoup non plus, à mon grand dam, mais je rattraperai dans le peu de vacances que j'ai ! Sur ce, je vous souhaite, comme toujours, une agréable lecture, et que l'inspiration vous accompagne pour me laisser une petite review qui mettra un certain auteur de très bonne humeur... A votre bon coeur !
Mise à jour : Une fois par semaine, comme d'hab !
Disclaimer : Je ne possède que mon imagination, et encore, quand elle daigne se présenter. Sinon, je ne possède pas les personnages, je ne fais que jouer avec comme les enfants utilisent des poupées Barbies. Que je ne possède plus depuis des années, qu'on s'entende bien.
Ship : Tiva
Spoilers : aucun
Rating : T
Genre : Romance / Angst
- Comment je peux te faire confiance si tu me mens ainsi ? Et que je te retrouve dans les bras d'un autre homme ?
- Je ne vais pas me fatiguer à t'expliquer une nouvelle fois ce qu'il s'est passé, Tony.
- Non, ce n'est pas la peine.
- Je le crois aussi. Sache juste que je n'ai rien fait avec lui.
- Mais comment je peux te faire confiance, Ziva ?
- Tu ne peux pas.
Elle tourna les talons et franchit la porte de son appartement en silence. Peut-être attendait-elle qu'il la retienne, mais au fond, il ne valait mieux pas qu'il le fasse. Sa mission n'était pas terminée et elle se devait d'aller jusqu'au bout. Non pas par sens du devoir, mais par devoir personnel, une mission envers elle-même.
Trois jours plus tôt.
- Vous avez demandé à me voir, Directeur ?
- En effet, Ziva. Asseyez-vous.
Le jeune femme s'exécuta, tandis que la rouquine rangeait un dossier dans son tiroir.
- J'aurais une mission à vous confier.
Ziva la regarda, quelque peu prise au dépourvu par cette proposition. Elle tenta tout de même une légère incursion.
- Sauf votre respect, Directeur, mais nous savons tous comment ça a fini lorsque vous avez confié une mission à Tony.
- Vous n'êtes pas Tony, je me trompe ?
- Non, je ne suis pas Tony.
- Bien. La mission que je souhaite vous confier sera de courte durée, et ne consistera qu'en la récolte d'informations.
- Comment ?
- Utilisez les moyens du bord, Ziva. Sauf la torture, que l'on s'entende bien.
- Quel est le nom de la cible ?
- Ce n'est pas une cible. C'est Kurt Grant, l'associé de Joseph McGimp.
- Ce nom me rappelle quelque chose.
- C'est un trafiquant d'arme et de drogue agissant notamment sur la côte Est. Ceci entre dans le cadre d'une opération inter agences pour le mettre hors d'état de nuire. J'ai immédiatement pensé à vous.
- C'est très… Flatteur, mais qu'attendez-vous de moi au juste ?
- Je veux connaître la date, l'heure et le lieu d'une grosse livraison qu'il devrait recevoir dans les prochains jours.
- Très bien. Où est-ce que je suis sensée trouver cet homme ?
- De toute évidence, il passe ses nuits au Platinum Night Club.
La jeune directrice confia à Ziva une photo légèrement floue de l'homme. Photo qui avait du être prise depuis une caméra de surveillance.
- Est-ce que je peux vous confier cette mission ?
Ziva eut une hésitation à peine perceptible, puis hocha la tête.
- Bien sûr Jenny.
- Faites attention à vous. Vous serez seule dans ce bar. Je ne peux techniquement pas envoyer d'équipe pour vous encadrer dans ce genre d'endroit.
- Je comprends. Mais ce n'est pas un problème. Je me débrouillerai.
- Je compte sur vous. Je me tiendrai à quelques pas du bar avec quelques agents. Nous serons là si jamais ça tourne mal.
Ziva hocha une nouvelle fois la tête, puis se leva de son siège.
- Soyez prudente.
Elle sourit, puis sortit.
Lorsqu'elle descendit les marches du MTAC, elle attira sur elle les regards de ses collègues, plus bas. Elle plia la photo en quatre et la glissa dans la poche arrière de son pantalon. Malgré l'aspect évident de la mission, elle sentait que toute cette histoire allait encore mal tourner. Des secrets, des missions, ça n'apportait jamais rien de bon.
- Que voulait le directeur ?
- Je ne vois pas en quoi ça te regarde, DiNozzo.
- Oh, tu pourrais me dire, on est partenaires après tout.
- Elle voulait m'augmenter, Tony. Pour montrer qu'elle estime mon excellent travail.
- Haha, je suis vraiment fier de toi. J'y ai presque cru. Presque.
La jeune femme s'assit à son bureau et reprit son travail où elle l'avait abandonné.
- Non Tony, ce soir, je suis prise.
- Ce soir ?
- Oui, ce soir.
- Et avec qui ?
- Mais de quoi je me mêle ?
- Ziva, on avait dit que ce soir…
- Oui, eh bien j'ai changé d'avis.
- Très bien, puisque tu le prends comme ça, je vais m'offrir une petite soirée tranquille. Je vais… Hum, tiens, louer un DVD.
- Quelle surprise.
Ziva monta dans sa voiture, et fut imitée par son coéquipier, qui s'arrêta à mi-chemin, et ressortit de son véhicule. Il frappa sur la vitre de la jeune femme, qui releva la tête.
- Tu n'oublierais pas quelque chose ?
Elle baissa la fenêtre et tendit la main.
- Ah oui, rends moi mon stylo, DiNozzo.
Il fouilla dans ses poches et en tira un joli stylo qu'il déposa dans sa paume.
- Je ne pensais pas à ça, dit-il en désignant sa joue.
- Quoi ?
- Tu ne dis plus au revoir ?
Elle sourit, visiblement contrainte et ouvrit la portière pour se hisser hors de sa voiture afin de s'approcher de lui. Elle se tint face à lui, et tous deux restèrent planté là, les yeux dans les yeux, attendant que l'autre fasse le premier pas. Finalement, d'un même mouvement, leurs visages se rapprochèrent et il prit le sien entre ses mains pour l'embrasser.
- Je t'aime, lui glissa-t-il à l'oreille lorsqu'ils se séparèrent.
- Moi aussi, répondit-elle.
Puis elle s'installa au volant de son petit bolide et démarra, tandis qu'il restait accoudé sur sa portière à la regarder filer. Quel rendez-vous si urgent pouvait-elle avoir pour démarrer aussi vite et en oublier de lui dire au revoir ? Car, certes, sa conduite laissait terriblement à désirer, mais ce n'était pas que ça. Elle semblait très pressée de le quitter.
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