Bonjour à tous, c'est la première fic alors je vous demande d'être indulgents, mais n'hésitez pas à me dire ce qui vous dérange, ça me permettra de m'améliorer.

Bonne lecture.


Forks. Voilà, j'étais arrivée depuis quelques jours chez mon père et je redécouvrais la petite ville de mon enfance. Toujours aussi grise et humide, mais je ne devais pas me plaindre, c'est moi qui avais pris la décision de quitter Phoenix, ma mère, et surtout son nouveau mec qui venait d'emménager avec nous. Je ne supportais plus de les voir roucouler et s'embrasser toute la journée, j'étais vraiment une intruse dans cette maison et une semaine auparavant, j'avais craqué. Ce fameux dimanche matin où j'étais entrée dans le living pour déjeuner devant la télé, mon bol de céréales à la main et je les avais trouvés, endormis, nus sur le canapé, j'avais hurlée.

- Bon dieu, vous pouvez pas faire ça dans votre chambre ! J'en peux plus, je me tire !

Je m'étais réfugiée dans ma chambre, ivre de rage. Ma mère avait toqué à la porte pendant des heures en me présentant ses excuses, en pleurant, en criant, en suppliant, puis elle avait engueulé Phil, je les entendais se rejeter la responsabilité de cette situation. J'avais d'abord appelé mon père pour le prévenir de mon arrivée imminente, puis l'aéroport pour connaître les horaires des vols pour Seattle. J'étais sortie de la pièce uniquement pour aller chercher des cartons dans le garage et j'y avais emballé tout ce que je ne pouvais pas prendre dans l'avion. J'avais jeté mes fringues les plus chaudes dans deux sacs de voyages. Ensuite je m'étais plantée devant Phil et Renée et j'avais annoncé de ma voix la plus sèche.

- Je pars, je vais vivre avec Charlie.

- Tu ne peux pas faire ça, Bella. Tu dois rester avec moi, s'il te plaît. Je suis ta mère.

Elle me suppliait, je voyais qu'elle était très perturbée par ma réaction, mais je ne devais pas cédée, pour moi, mais aussi, pour elle et son couple. Cela me calma un peu, je ne voulais pas lui faire plus de peine que nécessaire alors je répondis plus gentiment.

- Oui maman et je t'aime. Mais vous avez une vie à construire tous les deux et je ne veux pas être la cause de disputes entre vous. En plus ça me permettra de connaître un peu plus mon père. Ne m'oblige pas à rester ici, s'il te plaît, ce n'est plus vivable pour aucun d'entre nous.

- Tu es sure de toi ? Tu veux vraiment aller vivre dans ce trou paumé que même le soleil refuse d'honorer de sa présence. Ajouta-t-elle sarcastique.

- J'en suis certaine, j'ai téléphoné à Charlie et il m'attend. Il s'occupe de mon inscription au lycée de Forks et de débarrasser ma chambre de petite fille pour que je puisse m'installer rapidement. Je te demande juste de payer mon aller simple et de me faire parvenir les cartons qui sont dans le couloir.

- Quand pars-tu ? Demanda Phil, visiblement satisfait de mon choix.

- Demain en début d'après-midi.

Depuis mon arrivée à Forks, j'avais décoré ma chambre, réaménager la cuisine dont mon père ne se servait jamais et surtout j'avais parcouru les bois environnants pour me détendre, un peu anxieuse d'intégrer un nouveau lycée en milieu d'année. La redécouverte de la ville avait été rapide, Forks ressemblait à toutes les petites bourgades de moins de 4000 habitants. Je n'avais pratiquement aucun souvenir lié à cette région, à l'âge de 8ans j'avais refusé d'y venir en vacances, obligeant Charlie à m'emmener parcourir les régions plus ensoleillées des États-Unis. Et donc je n'y avais pas d'ami, même si mon père était connu de tout le monde puisqu'il était le chef de la police. Cela me gênait un peu d'ailleurs parce que dès que j'entrais dans une boutique, on me disait :

- Oh tu dois être la fille du chef Swan ! Bon retour au pays.

Aujourd'hui je me levai plus tôt parce que j'avais mal dormi, c'était mon premier jour au lycée de Forks. Je m'habillai chaudement et avalai rapidement des céréales avant de me lancer à l'aventure. Je démarrai le vieux pick-up que mon père avait dégoté pour moi auprès d'un de ses amis de la réserve indienne. Je l'adorais malgré sa couleur défraîchi et son âge plus avancé que le mien, c'était ma première voiture et elle était à moi, rien qu'à moi. J'arrivai devant le grand bâtiment un peu en avance, ce qui me convenait parfaitement car je ne voulais pas être scrutée sous toutes les coutures en traversant le parking. Je trouvai rapidement l'accueil où une charmante quadragénaire me fit remplir plusieurs documents avant de me donner le programme scolaire et le plan du lycée.

Je me dirigeai vers mon premier cours en suivant les indications de la feuille quand j'entendis des cris dans le couloir.

- Casse-toi d'ici ! Retourne dans ton tipi, espèce de primate !

- C'est toi qui va dégager ! Face de lavabo dégénérée !

Je levai la tête pour identifier les auteurs de ces insultes quand je fus bousculée et projetée contre les casiers. Ma tête cogna la ferraille et je m'effondrai sur le sol complètement sonnée. Des voix se mêlaient dans mon crane et il fallut un moment avant que je comprenne que l'on me parlait.

- Ça va ? Je suis vraiment désolé, je ne t'avais pas vu. Hou-hou, tu veux bien répondre ?

- Toujours aussi délicat, Black. C'est comme ça qu'on traite les femmes dans ta tribu ?

- Tu me gonfles, Masen, si tu ne m'avais pas poussé, je ne l'aurai pas bousculée.

Je commençais à retrouver la vue et je crus que j'étais arrivée au paradis, deux visages sublimes me regardaient. L'un se composait de magnifiques yeux verts, d'un visage anguleux à la peau très claire qu'encadrait une chevelure cuivrée et désordonnée. L'autre avait des grands yeux noirs bordés par des cils immenses, un visage plus rond et une jolie fossette au menton. Tout cela entouré par des cheveux couleur corbeau. Ils me fixaient tous les deux avec des mines inquiètes.

- Salut les mecs. Balbutiai-je pour leur montrer que j'étais vivante.

- Ouf, tu es consciente, ça va ? Tu as mal quelque part ? Me dit le brun avec un sourire éblouissant découvrant une dentition parfaite.

- Laisse-moi deux minutes que je réalise où je suis et ça devrait aller.

- Tu veux que je t'aide à te relever ? Me demanda le roux avec un sourire en coin, dévastateur.

- Merci je veux bien.

Il me tendit la main que je pris avec soulagement, je me redressai lentement en essayant de repérer d'éventuelles douleurs. Son acolyte ramassait mes affaires éparpillées dans le couloir. Je remarquai soudain un attroupement autour de nous, mais assez bizarrement ils avaient formé deux groupes de garçons et filles. D'un côté ceux qui arboraient une peau mate et des cheveux sombres et de l'autre ceux qui avaient l'épiderme clair et des couleurs d'yeux beaucoup plus diversifiés. Ils me regardaient tous avec curiosité, mais bienveillance. Par contre quand les regards se croisaient entre les bandes, c'étaient des éclairs qui fusaient. Je me crus revenue à l'époque de la conquête de l'ouest, et je m'attendais à voir apparaître John Wayne sur son cheval. Une fois sur mes deux pieds, je me présentai.

- Bonjour à tous, je m'appelle Bella Swan.

- Salut Bella, moi c'est Jacob Black. Me répondit le beau brun.

- Enchanté Bella, je suis Edward Masen. Ajouta le beau blond-roux.

- Bien, maintenant je vais y aller, j'ai cours en salle B6.

- Je t'accompagne, j'ai cours juste à côté. Me répliqua Jacob.

- Je viens aussi, Black est bien capable de t'écraser encore une fois. Rétorqua Edward.

Et c'est ainsi pour ma première journée, escortée des deux plus mecs que j'avais jamais vus que j'ai arpenté les couloirs du lycée. Ils me laissèrent devant ma classe où j'entrai timidement. Le professeur me fit asseoir à côté d'une jeune fille ravissante, elle était brune avec de magnifiques yeux bleus, elle s'appelait Angela. Elle était souriante et avenante.

- Salut, alors c'est toi la fille du chef Swan ! Commença-t-elle.

- Hé oui, déçue ? Grinçai-je, énervée par cette entrée en matière.

- Oh non, désolée. Tu as raison c'est un peu réducteur comme présentation. S'excusa Angela. Mais pour excuses, je fais partie du journal du lycée alors j'ai beaucoup entendu parler de toi depuis une semaine.

- C'est pas grave, je ne t'en veux pas.

- Mesdemoiselles s'il vous plaît. Vous discuterez plus tard. Nous rappela à l'ordre M. Jones.

Je suivis Angela tout le matin, nous avions pratiquement les mêmes cours et cela m'aida beaucoup, surtout qu'elle était sympathique et agréable. Elle me présenta Ben, le rédacteur du journal, un asiatique monté sur pile et Tyler, un black jovial qui me prit sous son aile en cours d'espagnol puisqu'en Angela n'était pas là. A midi elle m'attendait devant l'entrée de la cafet, en entrant, je faillis éclater de rire, mon impression du matin se confirmait, je vivais un western, à droite les tables des peaux-rouges et à gauche, celles des visages pales. Je me demandai de quel coté allait se diriger Angela, je la suivis et elle fonça vers un groupe à l'écart où Tyler et Ben étaient installés. Je regardais attentivement les autres occupants, ils étaient tous métis, ou du moins incapables physiquement de se fondre dans l'une des deux bandes. Je décidai d'en parler à Angela.

- C'est toujours comme ça, les gens ne se mélangent pas ici ?

- Oh, tu as remarqué ! Oui, les Quileutes n'aiment pas les anglo-saxons et vice-versa. Alors ils ont partagé la cafet en deux et ceux qui ne font partie d'aucun des deux gangs viennent dans ce petit coin.

- C'est dingue ça, on se croirait en Afrique du Sud du temps de l'apartheid. Ça a toujours été comme ça ?

- Avant les indiens avaient un lycée près de la réserve mais il a brûlé l'été dernier et la ville n'est pas assez riche pour le reconstruire alors ils sont arrivés ici au mois de septembre et depuis c'est l'enfer pour tout le monde. Et ça ne s'arrange pas, ils n'arrêtent pas de se provoquer mutuellement. Nous, on compte les points. Tu vois le grand brun avec le débardeur rouge, il s'appelle Sam Uley et c'est le chef de la bande des Quileutes, et celui qui est à côté, le plus baraqué...

- C'est Jacob Black.

- Tu le connais ?

- Si on peut dire, je te raconterai après, et chez les visages pales, il y a un chef ?

Elle se marra un moment avant de me répondre.

- Ça fait très conquête de l'ouest. Le grand blond a l'air doux, Carlisle Cullen et son bras droit c'est celui qui les cheveux en pétard à...

- Edward Masen.

- Lui aussi ? Tu me racontes.

Alors je lui expliquai ma rencontre avec les deux garçons le matin même. Elle rigola quand je lui dis que je me croyais arrivée au paradis avec deux mecs aussi beaux qui me regardaient avec intensité. Soudain le silence envahit la cafet, on n'entendait même plus les bruits de fourchettes, je me demandais pourquoi tout le monde se figeait autour de nous. Angela aussi ouvrait de grands yeux alors je vis Jacob Black planté devant notre table.

- Salut Bella, comment va ta tête ? Tu ne souffres pas trop ?

Il parla doucement mais j'étais sure que toute la cafet suivait notre conversation. Je décidai de faire comme si tout était normal.

- Ça va mieux, je n'aurai pas de séquelles, c'est gentil de t'inquiéter. Tu peux t'asseoir tu sais, je ne mords pas.

J'avais dit cela naturellement avec un grand sourire. J'entendis un grondement sourd qui venait du côté des visages pales et je ne m'en préoccupai pas, mais ceux qu'Angela avait nommé les sangs mêlés parce qu'ils étaient rejetés des deux côtés, se levèrent comme un seul homme et disparurent. Seuls Angela, Ben et Tyler me soutenaient de leur simple présence. Jacob grimaça malicieusement et s'assit en face de moi.

- Merci Bella, alors tu es la fille de Charlie. Je suis content de te rencontrer depuis le temps qu'il nous parle de toi.

- Tu appelles mon père par son prénom, waouh ? Tu es un habitué du poste de police ? Le taquinai-je.

- Hé-hé bien envoyé, mais pas tout à fait. Le chef Swan passe régulièrement à la réserve. Mon père est le chef des Quileutes alors ils ont souvent à discuter ensemble et ils s'entendent bien. Charlie vient même à la maison voir des matchs à la télé.

- Ok, je ne savais pas, je ne suis là que depuis une semaine. Mais au fait, c'est peut être ton père qui lui a vendu ma voiture ?

- Hé oui, c'est même moi qui l'ai remise en état pour que tu puisses avoir ton indépendance. Alors elle roule ?

- Très bien et je suis contente de l'avoir, sinon je serai coincée à la maison. Merci d'avoir travaillé pour moi, c'est super sympa.

- Ne me remercie pas, Bella, ton père m'a embauché et payé convenablement pour le faire. Mais je suis heureux qu'elle te convienne. Par contre, n'essaie pas de dépasser le 90km/h, elle risquerait de se fâcher et de te planter sur le bord de la route. Et si jamais elle a un problème, tu m'appelles. Je viendrai jeter un coup d'œil gratis.

Jacob parlait assez fort depuis qu'il était assis. Tout le monde entendait notre échange, je me doutais qu'il le faisait exprès pour énerver la bande des palots. Mon regard croisa celui d'Edward, il fulminait devant son assiette. Je ne peux retenir un sourire mi-agacé, mi moqueur que Jacob remarqua aussitôt, il se rengorgea en se redressant sur sa chaise. J'allais le rembarrer, mais il fut sauver par la sonnerie de reprise des cours. Je me dirigeai vers la salle de littérature escortée de Jacob et deux amis à lui qu'il me présenta comme Embry Call et Quill Ateara, deux armoires à glace. Mes deux nouveaux gardes du corps étaient sympas et marrants, ils se moquaient sans arrêt de Jacob et je trouvai ça plutôt cool, ça lui faisait du bien à ce beau gosse arrogant.

On arriva devant la salle de cours, Jacob me sortit son sourire craquant avant de me donner son numéro de téléphone, pour ma voiture ou autre avait-il rajouté. Le professeur de littérature attendit la fin de notre échange en tapant du pied, puis claqua la porte derrière moi.

- Mademoiselle Swan, je suppose ? Je n'ai pas pour habitude d'attendre les élèves, la prochaine fois, vous irez chercher un billet de retard. Allez-vous asseoir... Il examina la salle, puis fronça les sourcils, étonné. Tenez, allez à coté de Monsieur Masen qui a changé de place aujourd'hui.

Je m'installai donc à coté d'Edward qui rayonnait en me regardant avancer. Il passa le cours à me lancer des regards inquisiteurs, il essaya de me parler mais le prof le menaça de l'envoyer chez le directeur. Edward se tint tranquille du moins en apparence. Il écrivit sur une feuille qu'il glissa entre nous.

Contente d'être à Forks ?

Ça manque un peu de soleil, mais je suis contente d'être avec mon père.

Tu viens d'où ?

De Phoenix.

Pourquoi l'avoir quitté ?

Pour fuir ma mère et son nouveau mec. Je les gênais un peu, si tu vois ce que je veux dire...

J'imagine... et tu as laissé derrière toi un petit copain malheureux ?

Tu deviens indiscret.

Je veux juste savoir si je peux tenter ma chance...

Je ne répondis pas, me concentrant sur les propos du professeur. Edward n'insista pas, mais avant la fin du cours il me donna son numéro de téléphone au cas où ma voiture ne démarrerait pas. Je le remerciai sincèrement et filai rejoindre Angela au gymnase. On rigola bien en jouant au badminton car même si on n'était pas très douée, on se donnait à fond, forcément on perdit le match mais après un rude combat. Nos adversaires étaient une grande blonde magnifique et une petite brune vive, elles nous serrèrent la main en nous félicitant de nos efforts. J'étais assise parterre en train de reprendre mon souffle quand Angela me dit à voix basse :

- Tu as un admirateur, Edward Masen ne te lâche pas des yeux.

- Ah ouais, comment tu sais ça ? Demandai-je en continuant à regarder mes pieds.

- Il est derrière nous, sur l'estrade avec ses potes Emmett McCarty et Jasper Whitlock, d'ailleurs je me demande ce qu'ils font là, ils ne viennent jamais voir leurs copines jouer.

- Leurs copines ?

- Rosalie Hale, la blonde sort avec Emmett et Alice Brandon, la brune ne lâche pas Jazz, comme elle l'appelle, mais personne ne sait s'ils sont ensemble ou pas. Et Edward, je crois qu'il est célibataire pour le moment.

Elle se tut et m'observa d'un œil suspicieux, puis elle haussa les épaules.

- Angela, tu veux bien me décoder tes pensées ?

- Mais qu'est ce que tu leur as fait ce matin ? Entre Black qui vient te draguer à la cafet et Masen qui te dévore des yeux. Je me demande comment tu vas t'en sortir entre ces deux là.

- Tu veux rire, Angie, ils sont curieux parce que je suis nouvelle, c'est tout.

- Tu verras que j'ai raison, je ne crois pas que ce soit juste l'attrait de la nouveauté. Tu leur plais et ça va pas améliorer leurs relations, crois moi.

- Et si, au contraire, ils apprenaient à se connaître et s'apprécier grâce à leur intérêt pour moi.

- Tu crois encore au père Noël à ton âge, Bella ?

On éclata de rire et je me permis de jeter un regard discret vers les tribunes et croisai les prunelles enflammées d'Edward. Angela avait raison, il me fixait. Il m'octroya son fameux sourire en coin qui déclencha un pincement troublant dans mon corps. Je me sauvai rapidement avec ma nouvelle amie et rentrai directement chez moi. Le soir Charlie me posa des tas de questions sur ma rentrée et ma comparaison au Far-West le fit rire aux éclats. Il minimisa cette guerre de clans.

- Tu sais Bella, c'est la première année qu'ils se retrouvent dans le même lycée, il faut leurs laisser le temps de s'apprivoiser. Ils vivent tous dans la même ville, ils n'ont pas trop le choix.

- Tu as sûrement raison, mais ça fait bizarre quand on arrive, je te jure que je suis contente d'être une vraie métisse, je n'ai pas à choisir un camp.

Ma mère était une vraie Quileute, avec toutes les caractéristiques de la tribu. Je n'avais hérité que de ses cheveux noirs, pour le reste j'étais la copie féminine de mon père, peau blanche qui ne savait que rougir au soleil, yeux chocolat, lèvres fines et nez pointu. Après avoir discuté encore un moment de nos journées, je montai me coucher et m'endormis rapidement.