Jeter tout par les fenêtres.
Don't worry, it's just the sadness
Voilà, Harry Potter était de retour à Privet Drive. Le regard perdu dans le paysage qui défilait, c'est un jeune garçon de 14 ans bien amer par les évènements dramatiques du ministère qui s'apprêter à passer un été long et éprouvant au lieu de s'amuser comme tout les jeunes de son age.
L'oncle grommelait dans son triple menton tandis que la tante gardait un silence contrarié par la présence du neveu.
Voila on y était. Le même quartier, la même rue, les mêmes maisons aux gazons parfaits, aux barrières blanches sans défauts, aux poubelles bien alignées.
La perfection en apparence.
Qui aurait pu croire un instant qu' une de ces maisons abritait un sorcier qui plus est « sauveur du monde à la fois magique et moldu », le seul à pouvoir sauver ce même monde d'un mégalomane tueur et complètement taré.
Voila. Ses parents étaient morts sacrifiés pour sauver sa vie. De cette nuit il lui restait une cicatrice sur le front qui avait fait de lui une légende connue en Angleterre mais qui s'étendrait également dans le monde. Et pourtant il avait été réduit en quasi esclavage dans une famille faite de préjugées, étroite d'esprit, incapable pour Vernon Dursley d'accepter tout ce qui est d'irrationnel ou d'anormal et pour Pétunia anciennement Evans une rancœur envers une sœur jalousée pour des qualités qu'elle ne pensait ne jamais avoir un jour.
Et tandis qu'Harry ouvrait sa portière, tandis qu'il sortait sa malle du coffre de la nouvelle voiture parfaitement familiale, sur la parfaite allée bordée d'une parfaite pelouse, il pensa « chienne de vie »
Voila. Sirius était mort et lui devenu un pseudo sauveur. Et « ils » avaient osés le renvoyer chez les Dursley. Il se sentait seul. Et finalement il l'était réellement. Sirius était tout ce qui lui restait d'un semblant de famille, un lien concret vers un bonheur passé, révolu, anéantit pour toujours, vers un semblant de famille.
Sous les critiques de l'oncle et le regard de la tante il monta les escaliers.
Se concentrer.
Une marche après l'autre, sinon il trébucherait sur sa culpabilité et sa peine qui n'attendaient qu'une minuscule petite faille pour s'engouffrer et l'engloutir tout entier .
Sirius était mort. Et lui qu'était il ? Vivant ou non ? Il ne pu répondre à cette question.
Pauvre gamin paumé dans les méandres d'un destin tracé d'avance par une prophétie et un entourage l'isolant de l'espérance d'une enfance normale d'un gosse de 14 ans.
Les jours défilaient, ennuyeux, mornes et Harry dépérissait.
Il ne mangeait que le minimum, ne sortait, dormait quasiment pas. Et cela faisait seulementun mois qu'il était revenu. Il se contentait juste de faire ses taches qu'on lui confiait, de se taire aux moqueries blessantes de Dudley, aux injonctions de l'oncle.
Perdu dans sa propre solitude il ne remarqua pas l'attitudes de la tante, plus douce ? En tout cas moins dure avec lui et de ses regards songeurs qu'elle posait sur lui quand il faisait la vaisselle ou le jardinage.
Et on arriva la nuit de son anniversaire. Un an de plus au compteur de la vie. C'est important un anniversaire non ? ça aurait du être une fête familiale ou la joie et la bonne humeur aurait été au rendez vous. Mais pas pour Harry Potter, pour lui c'était juste un peu de temps gagné au destin. Un e année à survivre, une année à souffrir donc.
Harry était fatigué.
Harry était épuisé.
Harry n'avait plus envie de se battre.
Comment pouvait on reposer sur les épaules seules d'un ado la mission de débarrasser le monde d'un dingue ?
Situation aberrante, stupide et cruelle. Que pouvait il avoir de plus que les autres pour qu'une voyante de quatre sous scelle son destin en le déclarant seul apte à en battre un autre ?
Situation de merde. Vie de merde et dans tout les sens du terme.
Il aimerait pouvoir fermer ses yeux pour toujours pour pouvoir se reposer, enfin.
Et pourtant. Il savait que des gens peu importe sous les ordres de qui, étaient censés le tenir à l'œil. Après tout il ne fallait pas risquer de perdre leur « sauveur », leur unique « espoir ».
La solitude, il l'avait apprivoisé et en avait fait une compagne fidèle. Car, pas un signe, pas une lettre n'avait filtré dans sa bulle protectrice . Probablement pour des raisons de sécurité.
C'est sur tout cela que Harry Potter finit par s'endormir dans un sommeil emplit de ténèbres.
Harry… Harry, cette voix faisait froid dans le dos. Et Harry savait à qui elle appartenait sans toutefois arriver à éprouver de la peur, curieux se dit il.
Eh bien Hary, tu ne me dis pas le bonjour, susurra voldemort à son oreille, mais le garçon resta silencieux. Il n'y avait rien d'autre à faire, c'était le début de la nuit et il ne se réveillerait pas tout de suite.
Alors il attendit juste.
Eh bien garçon tu ne dis rien ? Aurais tu peur s'esclaffa t'il.
Mais rien aucune réaction de la part de sa victime ; Ce silence irrita l'homme-serpent ses yeux rouges brillants dans l'obscurité régnante.
Ah Harry, tu sais parfois la vie est étrange, je désire tellement le pouvoir, mais toi tu est un obstacle à mon ascension. Pourtant…oui pourtant je trouve ta situation consternante, tellement pathétique !
Si tu savais garçon ! Si tu savais ce que j'ai découvert !
Harry ne sut si c'était par le ton employé, le rire glacial ou l'idée que Tom est trouvé quelque chose qui le détruirait qui lui fit remonter un frisson d'apprhénsion glacial le long de son dos sous son regard réjouit qu'il commença à avoir peur.
