Disclaimers : Malheureusement, Rien n'est à moi, excepté l'histoire. Tout est à la merveilleuse JKR.
L'AUROR ET LE MANGEMORT
Chapitre 1 :
Une goutte. Puis deux. Soudain, l'herbe asséchée et jaunâtre se retrouva complètement imbibée, de grosses gouttes encore parfois posées, intacte sur les brindilles sèches. La terre se retrouva très rapidement molle et les arbres gouttèrent à une vitesse folle. Ce n'était pas une pluie fine, rafraichissante, qui vous humidifiait le visage avec douceur. Non, c'était une pluie battante, avec des grosses gouttes assassines et glacées, qui vous fouettait le visage avec dynamisme. Un genre de temps qui avait obscurcit tout Londres, avec un ciel gris perle qui dominait tous les habitants, les narguant avec ses nombreux nuages ternes…
Mais l'été avait été caniculaire, sec. Un temps constamment lourd, un de ces temps qui rendaient vos corps moites. Cette insupportable impression de ne pas être à l'aise et cette douce sensation quand arrive le crépuscule avec cette délicieuse brise qui vient vous caresser le visage. Sentir que le soleil n'avait plus autant de force. Ces gouttes, aussi froides et aussi puissantes soit-elles, elles avaient été accueillies avec plaisir.
Une énième goutte. Puis encore une autre. Le jeune homme blond s'était rapidement retrouvé trempé. Une douche froide. De l'eau dégoulinait de ses cheveux platine, lui tombant devant les yeux l'empêchant d'avoir une vision correcte. Sa chemise blanche s'était imprégnée de la pluie, continuant à lui frapper le torse avec vigueur. Mais qu'importait… Tout ce qu'il lui importait, c'était fuir.
Il courait, aussi vite, et aussi loin que ses jambes le lui permettaient. Il courait même avec cette douleur lancinant dans les jambes. Il cavalait avec cette impression de ne plus pouvoir respirer. Il avait retiré ses chaussures, afin de prendre de la vitesse, ces dernières étant une véritable rivière. Il évitait du mieux qu'il pouvait les branches qui venaient le fouetter avec force sur le visage, laissant parfois des griffures ensanglanté que la pluie balayait, et étalait. Le blond sauta par-dessus une racine aussi épaisse qu'un tronc d'arbres, replaça ses mèches de cheveux rebelles afin qu'elle ne lui cache pas son champs de vision. La boue commençait à lui refroidir sérieusement les pieds, une boue froide quant à la pluie. Les pierres parsemées sur le chemin se révélaient difficile à supporter. C'était dur, mais l'ambition de fuir était plus forte, plus forte que l'anxiété qui lui ruinait le ventre, plus forte que ces douleurs dans les pieds, plus fort que tout ça. Les branchages indociles, se firent un peu plus rares, et il put ainsi prendre de la vitesse. Il plissa les yeux afin de voir correctement mais la pluie lui rendait la tâche plus ardue. Une course effrénée, rythmée de temps à autre par un coup d'œil furtif derrière lui. Voilà bien une bonne heure qu'il courait sans arrêt…
Personne à l'horizon, Personne derrière lui… Il s'accorda alors une petite pause bien mérité selon lui. Il ralentit, puis s'arrêta complètement. La respiration haletante, et le ventre noué et les jambes coupés. Il s'adossa contre un tronc d'arbre qui faisait cinq fois son diamètre environ, et s'y laissa glisser tout le long. Assis désormais à terre, Il prit sa tête entre ses mains et semblait en plongé dans une réflexion intense pour enfin lever les yeux, et contempler le ciel. Il vit les gouttes d'eau lui tomber droit dessus, pourtant plus sages. Elle s'arrêtait. Ce n'était qu'une grosse averse qui avait considérablement refroidi l'atmosphère. Seulement, il allait bientôt faire nuit et le jeune homme n'avait nulle part où aller…
Hermione pressa le pas, s'apercevant qu'elle n'était pas en avance au travail. D'un petit pas rapide, la jolie brunette cachée sous son parapluie gris, se confondant avec le ciel, se questionnait sur la raison de l'appel de son patron, alors que c'était son jour de congé. Elle déboucha d'un virage et se retrouva nez a nez avec la bâtisse imposante qu'était le ministère de la magie. La jeune femme ferma son parapluie perlé de goutte d'eau et le fourra dans son sac. Elle entra par l'entrée principal, la cabine téléphonique. Elle pénétra dans la cabine d'un rouge écrevisse et appuya sur le bouton numéro cinq. Soudain, une voix retentit et s'infiltra dans tout l'espace. Elle demanda l'étage où le ministre travaillait, puis la cabine se mit en mouvement, et monta étage, par étage.
Hermione avait quitté Poudlard depuis trois ans seulement, et était déjà une des Aurors les plus réputées. Persévération et ambition avait fait sa force, et elle avait conquis professionnellement le cœur du ministre, qui désormais, ne lui confiait que des missions périlleuse, confidentiel ou ardu. Il l'avait dérangé en plein congé, l'affaire devait être alors sacrément dangereuse… C'est le ventre noué que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur un couloir bondé. Elle s'engagea dans la foule, slalomant entre les personnes discutant, criant ou chuchotant d'affaire secrète. Elle salua deux ou trois collègues et arriva enfin devant la porte imposante du bureau du ministre. Elle respira un grand coup, et avec la main tremblante, toqua trois coups, fermes et distincts.
« Entrez. » Retentit une voix étouffé par le bois de la porte.
Hermione s'exécuta et ouvrit doucement la porte. Elle avait beau avoir la sympathie du ministre ainsi que l'admiration, c'était toujours avec une pointe d'appréhension qu'elle pénétrait dans son bureau. Il avait bien changé de l'époque de Fudge. Le style ancien était cependant toujours présent et la cheminée crépitait toujours au son des plumes qui grattaient frénétiquement les parchemins.
« Ah, Hermione ! Je vous attendais. » Voyant l'air perplexe de la jeune fille, Il l'incita à s'assoir d'un geste de main, lui-même assit derrière son bureau.
« Et pourquoi cela ? » Questionna-t-elle, une fois confortablement assise dans un des fauteuils verts anis.
« Une affaire fâcheuse, Hermione, Très fâcheuse. Une histoire a en aucun cas, à ne dévoilé a la population. » Hermione fronça des sourcils, inquiète. « Vous savez, la population est beaucoup plus sereine depuis la chute de vous-savez-qui. En revanche, Elle le sera beaucoup moins après cela… »
« Que voulez vous dire Mr le Ministre ? »
« La moitié des Mangemorts que vous avez envoyé à Azkaban, avec l'aide d'autres Aurors se sont évadés. Il y en a une bonne soixantaine. » Hermione resta interdite.
« Pourquoi ce sont ils évadés ? »
« D'après quelques sources, il semblerai qu'ils voudraient reconstituer une armée. Une armée très puissante qui nous ramènerait à l'époque de terreur que l'on a déjà vécue. Tuer, certainement se venger et faire honneur à leur maître… »
« Il faut les arrêter avant qu'il ne trouve d'autre Mangemorts à leur côtés. » Lança Hermione, déterminée. « Que faut-il faire ? »
« Bien sûr, Je ne vous demande pas d'attraper les soixante évadés, ce serait beaucoup trop. Non, cela les Aurors s'en chargeront. » Expliqua t'il, avec un geste désinvolte de la main.
« Qu'attendez-vous de moi alors ? » Demanda-t-elle, sans comprendre.
« D'attrapez celui qui les a fait évader... » Lâcha t'il avec un ton mystérieux.
« Avez-vous une idée de qui cela pourrait il être ? »
« Oh bien sûr. Ce n'est pas qu'une idée, mais bien une vérité. Et vous le connaissez, il était en même année que vous a Poudlard. » Il marqua une pause, contemplant Hermione afin de voir si elle avait un prénom en tête, puis poursuivit. « Drago Malefoy. »
Voilà ! Dîtes-moi ce que vous en avez pensez :). Les prochains chapitres seront plus longs ne vous inquiétez pas.
Melilune
