Note de l'auteur : Une nouvelle fanfiction, qui me tient vraiment à coeur. J'espère que vous aimerez le concept, ainsi que la façon dont je fais se dérouler l'histoire. Cela se passe juste l'année avant qu'Harry ne rentre en première année à Poudlard. Il n'y a donc pour l'instant aucune menace existencielle. De plus, j'aimerais m'excuser pour le retard du prochain chapitre de "Lovely ", mais j'avais beaucoup de choses à faire, et un passage du chapitre ne cole, alors j'y travaille dessus.


Chapitre I

Elle s'en va, on l'oublie

On ne cherche pas à se faire remarquer ici, que l'on ait 10 ou 16 ans, que l'on soit une fille ou un garçon. Tout le monde est au même niveau, tout le monde aide tout le monde. Personne n'est faible. Personne n'a le droit d'être faible. Si l'un d'eux se sent mal, c'est toute la fratrie qu'ils composent qui en payent le prix. Si l'un deux est indisposé, tout un champ de bataille, mêlant angoisse, fatigue et stress, se profile à l'horizon. Il faut chercher quelqu'un pour le remplacer, organiser de nouveaux emplois du temps afin que le travail du manquant soit tout de même réalisé. Ils sont tous soudés, qu'ils aient des gènes en commun ou non, cela ne les dérange pas. Ils sont tous frères et soeurs. Tous sans exception. Oh, ils ne s'aiment pas tous, non, des clans se créent parfois. Mais cela n'a aucune espèce d'importance. La survie de l'un dépend de la survie de l'autre. Lorsqu'ils sont ici, à faire leur travail, il n'y a aucune forme de compétition, car il n'y a pas de chouchous. Ils sont tous aimés de la même manière, autant que peut se diviser l'amour de quatres femmes dévouées à plus de 200 enfants en tout âge. La seule compétition qu'il peut y avoir, c'est à l'école. Celui qui est le plus intelligent, est celui qui est le mieux respecté dans cette petite fratrie des environs de Londres.

Beaucoup de psychologues pourront dire que c'est une mauvaise façon de les éduquer. Après tout, laisser des enfants exercés le peu de pouvoir qu'ils ont sur certains de leurs camarades, et en tirer une certaine satisfaction personnelle, c'est un peu comme dresser de futurs grands dominateurs du monde et de la raison. Madame Hogbins souria séchement. On l'avait élevé ainsi, elle n'avait jamais subi de traumatisme, avait eu une famille sur qui elle pouvait encore compter malgré son âge, et elle n'était en rien devenue une femme tyran, assoiffée d'or et d'argent...

Ca leur apprenait le travail, ca leur apprenait la véritable vie. Car "quiconque ne travaille pas, ne mange pas. Quiconque ne mange pas, meure". C'était ce qu'elle leur répêtait dès leur plus jeune âge, dès qu'ils avaient soifs de liberté, d'aventure, de plaisirs, de jeunesse. Amélie Hogbins, sa soeur jumelle qui travaillait avec elle dans l'orphelinat redouté de feu Soeur Marie-Anne, n'était pas aussi dure qu'elle. Elle avait réussi à instaurer des jours de repos, des jours où les enfants feraient des sorties en concordances avec leur âge : Promenade, clubs sportifs, sortie cinéma, ou voir sortie shopping lorsque c'était les soldes...Elle voulait qu'ils aient l'impression d'être dans une famille normale...

Mais madame Hogbins, Serena Hogbins, ne voyait absolument pas en quoi ils n'étaient pas normaux. Ils n'avaient qu'une différence. Au lieu d'avoir un ou deux frères, ils en avaient environ deux cents. Ils étaient plus pauvres que la moyenne des ménages de Grande Bretagne aussi, mais ils n'étaient pas pourris gâtés au moins. Ils savaient se contenir, ils savaient se limiter à l'essentiel, et non au superflu de notre temps où machines et jeux vidéos restent les seuls passe-temps connus des jeunes gens. Le monde allait mal, mais madame Hogbins était satisfaite d'elle-même. Une partie, aussi infime soit-elle, de la population, resterait dans les bonnes moeurs : Ses propres enfants. Et de ça, elle en était fière.

Mais aujourd'hui, madame Hogbins est triste. Nous étions un dimanche matin, le 12 juin précisement, et l'un des composants de cette belle famille qu'elle chérit tant s'en allait. C'était une jeune fille, de 15 ans. Elle s'appellait Loreen, elle avait les cheveux blonds, les yeux très clairs, qui oscillaient entre le marron et le vert. Personne ne savait exactement pourquoi on l'avait abandonnée dans cet orphelinat à la réputation minable. A part madame Hogbins, personne ne savait à quoi ressemblait la mère de Loreen, ni ce qu'elle était devenue. Mais madame Hogbins savait, elle. Parce que c'est elle qui a prit Loreen dans ses bras, âgée seulement de quelques jours.

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C'était tard dans la nuit, et comme tout les mardis soirs, c'était à Sérena Hogbins de faire la ronde dans l'établissement de l'orphelinat. Parce qu'il y a toujours des jeunes filles ou des jeunes hommes de l'orphelinat qui ont des affinités, et qui décident de se retrouver dans le refectoire, ou la salle d'étude. Il y en a toujours, et madame Hogbins n'aime pas ça. Les jeunes gens ne devraient pas avoir envie de se voir autant. Cela ne se faisait pas à son époque. Mais les jeunes gens de cette génération étaient si imprévisibles, et si éprient d'amour et de passion. Mais c'était tout de même interdit par le réglement de l'orphelinat, et madame Hogbins était très à cheval sur le réglement. Pas question de laisser passer la moindre incartade...Ils étaient tous pareils ici, c'était la même chose pour tout le monde.

Alors qu'elle vérifiait le réfectoire qui se trouvait au rez-de-chaussé, à droite de l'entrée principale, elle vit une ombre par la fenêtre qui donnait sur le petit parc mal entretenu. Madame Hogbins sourit d'un air entendu, elle alla à la rencontre de l'ombre mystérieuse, de son pas furtif qui ne lui faisait jamais défaut pour capturer les petits voyous qui venaient roder par ici, et jeter des pierres. " Encore un de ses jeunes qui viennent fourrer leur nez là où il ne faut pas...Il suffit que je voie son visage pour aller poser plainte à la police..." La dernière fois, c'était le jeune mcbumpy de la rue voisine qui était venu. Il ne voulait pas de mal, juste " voir Emilie ". Elle lui avait bien fait comprendre u'il était interdit de se promener le soir. Elle espérait pour lui qu'il n'avait pas recommencer ses escapades nocturnes.

" Vous faîtes beaucoup de bruit quand vous marchez...sussura une voix froide et féminine. Ce n'est pas vous qui allez me surprendre madame Hogbins."

Madame Hobins s'était arrêtée net, stupéfaite de s'être fait entendre, et surtout apeurée que cette inconnue puisse la connaître. Qui était donc cette jeune femme qui lui tournait le dos ? Une voleuse ? Ou peut-être...

" Je ne viens pas vous cambrioler madame Hogbins, dit-elle en se retournant tranquillement. "

...Une jeune maman cherchant de l'aide auprès d'un orphelinat ?

La jeune femme tenait dans ses bras un petit paquet envellopé dans une couverture de noble velour marron, laissant apparaître un petit enfant chétif, très jeune, qui dormait paisiblement. Madame Hogbins fronça les sourcils. Pourquoi cette femme venait-elle porter un enfant à cette heure, et surtout, pourquoi n'avait-elle donc pas laisser les autorités s'en charger ? C'était leur travail pourtant !

" Je viens juste vous demander de garder ma fille dans votre orphelinat, en sécurité. "

Madame Hogbins soupira, légèrement agacée. Bien sûr qu'elle venait pour lui confier sa fille, elle ne venait sûrement pas ici pour parler chiffons, " bien qu'elle en eut besoin" pensa la directrice de l'orphelinat en jetant un coup d'oeil discret à la tenue plus qu'excentrique de son invitée. Une cape noire en lourde soie recouvrait les épaules nues et chétives de la jeune femme. Elle portait une robe courte, qui s'arrêtait à mi cuisse, entièrement noire elle aussi, mais qui était composée de ravissants joyaux de couleur émeraude. Des bottes à talons remontaient jusqu'aux genoux fins, et un chignon un peu défait faisait guise de coiffure. La jeune femme était vraiment bizarre, et c'est surtout lorsqu'elle vit qu'elle tenait dans ses doigt un bout de bâton vulguaire qu'elle s'inquiéta pour la santé mentale de la jeune maman.

Madame Hogbins n'avait rien répondu, et avait prit dans ses bras le petit être qui somnollait encore.

" Elle n'a que deux jours..."

Deux jours ? Magame Hogbins releva la tête d'un geste vif, ce qui lui fit mal à la nuque. Elle restait la bouche ouverte, et les sourcils froncés de mécontentement. Ce n'était pas du tout prudent de séparer un enfant de sa mère à un âge aussi jeune. Comment allaient-elles s'occuper du bébé ? Elles ne pouvaient soigner que des bébés sevrés, et aucune des quatre nourices de l'orphelinat n'était assez jeune pour pouvoir fabriquer du lait. Elle ne pouvait accepter cet enfant.

" Vous n'aurez aucun problème avec le lait madame Hogbins. L'une des jeunes filles de cet orphelinat est enceinte, et va bientôt commencer à fabriquer du lait...Donner lui du lait en poudre en attendant..."

Madame Hogbins hoqueta. Une de ces petites-filles ? Enceinte ? Cela était impossible...Cette femme était vraiment folle. Elle regarda le petit bout qu'elle avait dans ses bras, et se dit qu'il vallait peut-être mieux qu'elle reste au sein de leur grande famille, qu'avec une femme aussi inquiétante. Elle l'entendit rire, et dire d'une voix douce, mais terrifiante qu'elle n'était pas " la personne la plus effrayante qui soit ".

" Je connais une tout autre personne bien plus dangereuse que moi, madame Hogbins. Son père, murmura-t-elle en faisant un petit geste de tête vers le bébé."

Madame Hogbins ne dit rien, et continua de regarder l'enfant, qu'elle bercait doucement.

" Son nom de famille est Jedusor...Loreen Jedusor "

Madame Hogbins resta encore plus muette. Son nom de famille en lui même était terrifiant. Le jeux du sort...Madame Hogbins en trembla. Des frissons lui parcourèrent désagréablement le dos. Comme la mère de la petite Loreen ne continuait pas à faire les présentations, madame Hogbins relava la tête afin de lui poser des questions. Mais elle ne vit persone. Pas l'ombre d'une âme qui vive. La mère de la petite était partie. Pour toujours sûrement...

En effet, plus personne n'entendit parler de cette jusqu'au jour où, environ deux mois après, madame Hogbins vu la photo de la jeune femme sur le journal, les gros titres annoncant sa mort. La vieille nourice n'avait pas su quoi faire à ce moment là. Donner l'enfant à la police en racontant ce qu'elle savait, ou bien garder Loreen et s'en occuper comme si de rien n'était...La deuxième solution était la meileure, pour la petite et pour l'orphelinat. Madame Hogbins en était sûre, et ne dit jamais rien.

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Aujourd'hui, Loreen partait dans un endroit inconnu. On lui avait bien dit qu'elle allait étudié dans la même école que sa mère, à laquelle elle était inscrite depuis sa naissance. Ce qui avait le plus étonnée madame Hogbins, c'est qu'ils ne soient pas venus la chercher plus tôt, au début de la rentrée, ou même qu'ils aient attendu qu'elle finisse son année scolaire dans son lycée. C'était assez étrange, et en plus d'être simplement triste qu'une de ses petites-filles chéries s'en aille, elle était aussi d'une part intriguée, d'autre part inquiète. Qui donc pouvaient bien être ses gens ? Et d'où venaient-ils pour s'habiller avec des accoutrements pareils ? Et puis, ils étaient sûrement de la même région que la mère maternelle de Loreen ( ça, elle en aurait mis sa main à couper ), mais qui sait si l'un d'entre eux n'était pas son père ?

Madame Hogbins souffla un coup fort. Mais que lui arrivait-il donc ? L'homme qui accompagnait la vieille femme à l'allure sévère et austère ne s'appelait pas Jedusor, mais Rogue. Et même si au cas ce nom de famille n'était autre que celui de jeune fille de la mère, la vieille dame s'appelait Mcgonagald. La directrice de l'orphelinat de soeur Marie-Anne porta sa main à sa tête. Elle avait une horrible migraine. Tous ces évènements la fatiguaient au plus haut point. Après tout, peut-être que les gens qui enmenaient sa petite Loreen loin d'elle étaient des gens on ne peut plus correct.

Madame Hogbins prit dans ses mains une photo récente de la jeune fille entre ses mains, et resta un long moment à méditer en la fixant d'un oeil las. Elle crut un moment entendre la porte de son bureau grncer, comme si on l'ouvrait, mais elle était tant absorbée dans la contemplation de cette jeune fille qu'elle ne releva pas la tête. Un moment plus tard, sa soeur Amélie rentra dans son bureau, un dossier nouveau sous le bras. Elle passa derrière sa soeur, alla ranger les feuilles dans le casier " nouveaux arrivants de l'année ", et fut attirer par la photographie.

" Qui est donc cette jeune fille Sérena ? Elle me dit quelque chose, mais je ne me rappelle plus où est ce que je l'ai déjà vu..."

" Je me le demande aussi Amélie, murmura madame Hogbins du bout des lèvres. Je n'arrive pas à me souvenir où est ce que j'ai bien pu prendre ce cliché. C'est bizarre, rajouta-t-elle plus pour elle-même. "

" Oui...Et c'est comme cette grande place vide à côté d'elle, on dirait qu'il manque des gens..."

" Hum...oui, c'est vrai."

Puis en poussant un soupir, Sérena jeta la photo dans la poubelle. Qui était cette jeune fille ? Aucune idée ! Devait-elle s'inquiéter ? Pas le moins du monde. Sans ce soucier plus longtemps de la photo, elle se concentra sur le dossier d'un petit Nicolas, un nouveau petit garçon âgé d'à peine un an qui entrerait au sein de leur grande fratrie dans quelques jours.

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Loreen detestait le vent. C'était l'un des principales causes de ses ennuis. Le vent. Bien qu'elle ne soit pas aussi coquette que certaines filles de son lycée, elle detestait quand ses cheveux faisaient n'importe quoi, et que sa laque extra forte ne tenait pas. La laque extra-forte coutait chère pour le peu de volume qu'elle offrait, et ne se trouvait que dans les supermarchés les plus côtés. Ce qui obligeait la plupart du temps à Amélie et Sabine de faire quelques emplettes " futiles " comme disait Sérena. Mais pour ses longs cheveux, il lui fallait de la laque extra-forte. C'était obligé, c'était comme ça. Elle ne concevait pas sa vie sans faire du sport dans des conditions acceptables. C'est à dire, sans cheveux pouvant gêner sa vue, sans transpiration au front qui pourrait la déconcentrer.

Elle était en plein milieu de Londres, accompagnée par une femme à l'allure sévère ( " Je suis le professeur Mcgonagald, mais vous pouvez m'appeler Minerva " ) et d'un homme qui ne parlait pas, semblait tout le temps de mauvaises humeurs, qui ne supportaient pas entendre parler Loreen, et qui se moquait d'une façon très classe, la jeune fille devait le reconnaître, de chaque personne qui posait une question. A commencer par Loreen.

" Où est-ce qu'on va ?

- Nous allons à Poudlard.

- Poudlard ? C'est le nom de votre école ?

- En effet, l'avez-vous deviné toute seule, ou bien avez vous juste poser une question à laquelle vous connaissiez déjà la réponse ? "

Loreen baissa la tête, rougissant d'un coup, et maudit l'homme qui affichait un air parfaitement cynique. Elle n'aimait pas cet, elle ne l'aimait pas du tout. Elle le trouvait asociable, d'une gentillesse quasi-inexistante, et puis, qu'est ce qu'il pouvait avoir les cheveux gras et le nez gros ! Tout chez lui repoussait, aux premiers abords en tous cas. Loreen n'aimait pas tout de suite "cataloguer" les gens qu'elle rencontrait. C'était une mauvaise façon, d'après elle, d'appréhender ce qui nous entoure.

Au bout d'un moment, ils s'arrêtèrent devant un petit pub, à l'aspect miteux, que tous les passants semblaient ignorer. C'était inhbituel, et surtout, incompréhensible. Comment rater la grosse enseigne d'un orange citrouille délavé marquée " Au Chaudron Baveur ", mais aussi les chandelles mouvantes que l'on voyait au travers des fenêtres crasseuses ? Et comment ne pas entendre les rires puissants des clients qui se trouvaient à l'intérieur ?

Lorsqu'elle renta à l'intérieur, Loreen eu le choc de sa vie. Dans cet endroit, il lui était impossible de savoir si son imagination lui faisait des tours, où s'il lui fallait simplement une paire de lunettes. Les chaises se remettaient en place toutes seules, les verres volaient vers leurs destinataires, et les cocktails faisaient d'amusantes bulles vertes entourées de fumée. Tout cela dépassait la science-fiction et le bon-entendement, et Loreen se demandait s'il elle n'avait tout simplement pas changé de dimension ou de galaxie en franchissant la porte d'entrée du Chaudron Baveur.

Le professeur Mcgonagald la poussa gentimment à avancer, et elle la dépassa en quelques pas. D'un geste enjoué, elle ouvrit de grand bras, et alla saluer un homme qui était assis au bar. C'était, lui aussi, un sorcier de toute évidence, et bien qu'elle fut au courant qu'elle eut elle aussi des pouvoirs magiques, Loreen n'arrivait pas à croire que les photos pouvaient réellement bouger. C'était un homme d'âge mur, la quarantaine, voir la cinquantaine maximum. Il avait des yeux bleus electriques, et respirait la joie de vivre. Il portait un pantalon en une matière ressemblant étrangement à du cuir marron, et une chemise très légère d'une couleur ocre qui allait parfaitement avec son teint halée. Ses cheveux noirs, sur lesquelles était posé un petit chapeau de sorcier semblable et assorti au pantalon, étaient bouclés et un peu en bataille.

" Frederick ! Comme je suis contente de te voir !

- Minerva ! Quel plaisir, cela fait tellement longtemps ! Comment va la famille ?

- Magalia va toujours aussi bien, malgré ses quelques problèmes de santé, mais sinon tout va bien..."

Et la discussion continua ainsi, pendant quelques minutes. Ce n'était pas très long, mais le malaise regnait chez Loreen. Elle ne comprenait qu'une phrase sur deux, à cause du vocabulaire sorcier qu'ils employaient, et la froideur qu'avait le Professeur Rogue à l'égard de " Frederick " ne la rassurait pas vraiment. Au final, elle n'apprit pas grand chose, à part qu'il serait professeur à l'école Poudlard, celle où ils devaient se rendre, à la rentrée prochaine, et que cet homme était une sorte de neveu au Professeur Mcgonagald.

Lorqu'ils euent dit au revoir à Frederick Dragoma, et souhaité un heureux rétablissement à sa femme qui venait d'accoucher, ils se dirigèrent à l'étage du petit pub. Ils débouchèrent sur un couloir, où des tonnes de cheminées attendaient, froides et vides, d'être allumées. Loreen s'en étonnait d'ailleurs. A quoi pouvaient donc servir d'aussi grandes cheminées, et en un nombre aussi impressionnant dans un simple couloir ? L'homme entièrement habillé de noir qui l'accompagnait répondit à sa question, en sortant un petit paquet de poudre verte scintillante. Il expliqua :

" Ceci est de la poudre de cheminette, Miss Jedusor. Nous allons nous en servir pour aller jusqu'à Poudlard de façon rapide et sûre.

- Oh, fit-elle, intéréssée, tout en regardant attentivement le petit paquet que le Professeur tenait entre ses doigts. Et comment... ?

- Comme ceci..."

Il sortit d'une de ses poches intérieures un morceau de bois ( " Sûrement une baguette magique " ), et en fit jaillirent quelques flammes qu'il envoya ronronner dans l'âtre de la première cheminée à droite. Il prit entre ses doigts un peu de poudre de cheminette, se plaça dans la cheminée au milieu des flammes, retenant un sourire lorsqu'il entendit Loreen glapir, balança la poudre à ses pieds, et dit : " Poudlard. Bureau du Professeur Dumbledore. "

Et il disparu dans un tourbillon de flammes vertes aux reflets noirs comme la suie.

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Lorsque Loreen atterit dans le bureau du "Professeur Dumbledore ", elle se retrouva dans une vaste pièce circulaire, aux couleurs rouge et or prononçées. De multiples objets un peu bizarres étaient répartis sur de multiples étagères qui ne laissaient de la place qu'aux tableaux vivants qui regardaient la nouvelle arrivante d'un oeil intéréssé. Loreen se poussa rapidement lorsqu'elle entendit une détonation derrière elle, et que le Professeur Mcgonagald faisait place dans l'âtre. Elle n'avait pas la moindre trace de suie, alors que le jean neuf de Loreen en était recouvert à plusieurs endroits. L'habitude, sûrement.

" Ah, te voilà enfin Loreen. Cela fait longtemps que je désire te voir. "

Un homme âgé, à la barbe et aux cheveux blancs comme la neige se tenait devant elle. Il avait des yeux pétillants de malices derrière des lunettes en demi-lune. Il respirait la bonté, et Loreen eut de suite confiance en lui. Surtout lorsqu'il lui tendit un bonbon au citron, et l'invita à s'asseoir dans un fauteuil enface de son bureau. Cet homme lui plaisait, pensa-t-elle, il lui plaisait beaucoup...

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A suivre