Oh, une revenante ! Ça, c'est ce que vous devez vous dire. Je suis désolée de l'absence MONSTRUEUSE que j'ai eue. Mais je ne vais pas inventer de fausses excuses, c'est juste que je n'arrive pas à sortir plus de quelques mots sur les autre fics. Donc, pour me faire pardonner (même si j'y crois pas beaucoup) voici une nouvelle fic.

Alors. Ce truc. C'est le fruit de plusieurs questions que je me suis posées lors de la lecture des 7 tomes. Et de mon imagination un peu aussi… Bon ok beaucoup en fait. Je ne sais pas trop quoi dire dessus, sinon que je sais pas du tout où ça va aller :-)

En espérant toujours que ça va vous plaire. Bonne lecture !

Disclaimer : Tout est à JKR, sauf le perso principal, Jonathan, qui est rien qu'à moi… Mouahaha…

Le vent soufflait dans les rues, glacial, furieux presque. Il était à l'image de l'humeur de la personne qui marchait sans effort, malgré la puissance de ces bourrasques qui en aurait fait plier plus d'un. L'homme battait le pavé à grand pas en direction d'un bâtiment plus qu'imposant. Le Buckingham Palace était l'un des lieux les plus magnifiques qu'il avait vu, et il en avait vu de ces tas de pierres ! Que ce soit le château de Neuschwanstein en Allemagne, la basilique Saint-Marc en Italie ou encore le temple de Borobudur en Indonésie, aucun n'avait su trouver plus grâce à ses yeux que le lieu de pouvoir de la famille royale d'Angleterre. D'aucun dirait que c'était parce qu'il était loyal et fier de son pays… Et c'était certainement vrai.

Mais, actuellement, il ne perdit pas son temps à contempler le palais royal. Une affaire des plus urgentes occupait son esprit. Il se présenta aux gardes et leur montra son badge. L'un d'entre eux, après vérification par téléphone, le fit passer par la porte de derrière - qui était aussi belle et imposante que la porte de devant. L'homme ne prit pas la peine de voir si le garde le suivait, il connaissait le chemin et personne n'aurait l'idée, ou même l'audace, de l'arrêter. Ce n'est que lorsqu'il arriva devant une grande double-porte qu'il s'arrêta pour souffler un peu. L'un des soldats, qui gardaient ladite porte, lui demanda son identité et traversa les portes pour aller quérir la personne qu'il demandait.

Quelques secondes après, le Premier Ministre fit son apparition.

« Ah, Jonathan ! Quel plaisir de vous revoir, s'exclama le grand homme.

- Bonjour Monsieur le Ministre, un plaisir pour moi aussi, sourit le nouvel arrivant.

- Quel bon vent vous amène ? Je vous croyais en Indonésie pour une affaire ?

- Mais j'y étais Monsieur, jusqu'à hier, affirma Jonathan.

- Tout c'est passé comme prévu ? L'accord a été signé ? J'espère que ce n'était pas-

- Monsieur, s'il vous plait, coupa l'homme. Sauf votre respect, je souhaiterais vous parler d'une affaire qui me semble un peu plus délicate.

- Bien, allons donc dans l'un des salons, accepta le politicien. »

Les deux hommes prirent la direction de l'un des salons du palais, qui était en fait une sorte de boudoir.

« Eh bien, de quoi voulez-vous m'entretenir ?

- J'ai reçu une nouvelle de l'un de mes amis, il m'a fait une annonce des plus surprenantes. Monsieur, croyez-vous en la magie ? »

Il y eu un blanc, puis un grand éclat de rire perça le silence.

« Ah, mon vieil ami. Vous avez encore des cours à prendre sur la manière de faire des blagues ! S'amusa le Premier Ministre.

- Vous ai-je déjà fais l'affronte de vous écarter d'un dîner avec Sa Majesté la Reine pour une blague ? Ou vous ai-je déjà fais un blague tout court ?

- Heureusement pour moi, non, soupira l'homme politique. On m'a raconté qu'une de vos blagues avait tellement mal fonctionné que l'armée était à deux doigts de former un commando pour vous éliminer.

- Ne déviez pas du sujet je vous prie. Vous imaginez bien que si je vous pose cette question, c'est que j'ose supposer votre réponse. »

Un soupir retenti, signifiant un abandon. Cet homme savait trop bien sur quelle corde tirer.

« Oui, et oui, la magie existe. Comment l'avez-vous apprit ?

- Le fils de cet ami a reçu une lettre d'admission dans une école nommée Poudlard. J'ai fait des recherches, j'ai posé des questions, et rien. Pas la moindre information, pas la moindre rumeur.

- Alors vous avez cru ce que disait une simple lettre qui aurait très bien pu être un canular ?

- Non, j'ai assisté à la présentation qui a été faite par l'un des professeurs pour prouver que ce n'était justement pas un canular.

- Et que voulez-vous savoir ? Vous savez que la magie existe, je parie que vous savez aussi pourquoi personne de sait pour ce monde caché. Je ne vois vraiment pas ce qu'il vous faut de plus. »

Ces derniers mots, l'homme, Jonathan, se les étaient passées en boucle dans sa tête. Oui, que voulait-il de plus ?

« Je voulais savoir, comme je n'ai obtenu aucune informations, si cette école avait ce qu'il faut pour être une bonne école, si elle est aux norme, si elle respecte les règles. Bon sang, si elle est assez sécurisée pour les enfants ! Lors de la présentation, le professeur a fait mention d'un certain ministre Fudge. Mais il n'apparait dans aucun document officiel, même pas un acte de naissance ou de naturalisation ! Alors il est soit un imposteur, soit hors de votre juridiction, ce qui ne me plait pas du tout. L'école se trouve un Ecosse, terre appartenant à Sa Majesté, et donc sous votre contrôle. Mais rien ne l'a laissé entendre.

- Posez-moi la question qui vous brûle les lèvres.

- Quelqu'un, peu importe qui, a-t-il enquêté sur la conformité de cette école ? »

Un sourire étira les lèvres du Premier Ministre.

« Non, mais j'imagine que vous voulez vous en charger. »