Auteur: Flo-de-Miel
Base: Gundam Wing
Genre: yaoi, couple 2x1x2, angst, romance.
Disclamers: Gundam Wing appartient à Sunrise et Bandai. La chanson "no place for us" est du grand pessimiste Saez:-p
Petite note: Je suis déprimée parce que les exams arrivent, alors, je vous déprime aussi! Na! Lol. Non, mais comme ma session est particulièrement ardue je n'ai pas le cœur à écrire de l'humour. Désolée pour ma disparition momentanée, école oblige, alors voilà de quoi vous faire patienter jusqu'au prochain chapitre, ne?
ANNONCE: Club-Rtl diffuse dès ce jeudi 16/06/05 la saison 1 de GundamWing. Attendez-vous donc à un relent de popularité de la part des belges! Le problème, c'est que la série est diffusée vers 16h20 et touche donc un public très jeune. Les censeurs s'en sont surement donnés à coeur joie et ont sans doute coupés pas mal de scènes dites "immorales". Voila pour vous, l'info!
Nowhere to run, to hide. Nobody to lie.
"BORDEL! Mais ils peuvent PAS nous FOUTRE LA PAIX! LA PAIX!" Hurla Heero en renversant l'étalage de magasine sur le trottoir.
Les revues s'éparpillèrent sur les dalles grises, juste devant la librairie. Duo prit le bras de son compagnon et essaya de l'entraîner calmement à l'écart. Plusieurs passants s'étaient retournés et les dévisageaient curieusement. Le natté l'apaisa avec tendresse:
"Chuuut. Allez, viens, c'est pas grave. On s'en fout de ce qu'il pense."
Heero préservait un regard froid vers les revues qui gisaient misérablement sur le sol, chacune des couvertures lui renvoyant son regard.
Le gros titre de la première page, écrit en gras, déclarait: "L'amour honteux des pilotes de Gundams!". On y voyait une photo-paparazzi de Duo et de lui dans la rue, entrain de se tenir discrètement la main. Leurs doigts enlacés avaient été entourés en rouge et zoomé grâce à un montage. Il aurait voulu crachés à la face des journalistes qui avaient osés pondre ce misérable article.
Déjà, deux jeunes filles de l'autre côté de la rue commencèrent à murmurer en jetant des regards furtifs à Duo et Heero. Elles "les" avaient reconnus. Le gérant de la librairie, alerté par le bruit, se précipita au dehors et découvrit avec stupeur son étale renversée.
"Hé! Vous!" S'exclama le petit homme barbu. "Mais vous êtes taré, mon pauvre vieux!"
Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Heero se dégagea brusquement de la prise de Duo qui essayait tant bien que mal de le retenir. Le natté espérait le dissuader de faire un scandale; La presse s'en chargeait très bien toute seul, pas besoin d'en rajouter.
"Heero, mon amour, non, pas ça!" Supplia le natté en tendant un bras pour vainement le retenir.
Sa tentative échoua et s'est avec des yeux abattus qu'il vit Heero courir, le pas menaçant, vers le vendeur. Il aurait voulu lui dire:
"Rien ne sert du courir,
Mon amour tu sais,
Ils nous rattraperont.
Pas la place pour s'aimer
Puisqu'elle est condamnée
Notre malsaine union"
Le soldat parfait se dirigeait le regard menaçant vers le libraire. Celui-ci comprit aussitôt de qui il s'agissait et prit peur. Il recula en bégayant nerveusement:
"Monsieur Yuy, je..je jejeje.. suis navré. Je ne vous avais pas reconu!"
Ratatiné contre le mur en brique de la devanture, le vieil homme bourru faisait pivoter ses yeux de gauche à droite, évitant soigneusement de croisé le regard du soldat. Les civiles qui se trouvaient aux différents emplacements du carrefour s'étaient arrêtés et fixaient la scène d'un air à la fois inquiet et curieux.
"Je… je ne fais que mon travail!"Expliqua le petit homme confus.
Mais il n'allait pas échapper à la vengeance du soldat parfait en formulant ses faibles justification! Heero, empoignant le libraire par le col de sa chemise et le plaquant contre le mur de brique, s'exclama:
"La ferme, connard! T'es pas en première page des journaux avec le mot "honte" imprimé en grand sur ta face! Tu n'es pas pourchassé par des flashs toute la journée, tu n'es pas jugé parce que tu vis sois-disant un amour immoral, alors la ferme!"
Duo, un peu plus loin, était envahit par un sentiment de désespoir et d'impuissance.
Pourquoi? Pourquoi lui faisait t'on subir ça, à lui? N'avait-il pas assez combattu pour afin gagner la paix. Sa paix? Au fond de lui-même, joignant les paumes de ses mains, il priait en silence:
°Allez, Heero, reviens, mon amour, ça sert à rien de gueuler sur ce pauvre type innocent. Tu te défouleras sur les assiettes à la maison, tu briseras même le vase du salon,(tu vois? celui qu'on a ramené de nos vacances au Japon), tu pourras même gueuler sur la terre entière mais pas ici, pas maintenant.°
Duo, la démarche lasse et le visage inconsolable, se rapprocha de son amant afin de le calmer. Il mit doucement sa main dans le dos de Heero qui n'avait toujours pas lâché sa pauvre victime et murmura d'une voix paisible:
"Allez, viens, Hee-chan. Lâche-le, ça sert à rien."
Tout en continuant à fixé de ses yeux glacés la face terrifié de l'homme, le soldat parfait relâcha petit à petit la tension émise dans ses poignet et déposa le libraire à terre. Celui-ci pétrifié, ne bougea pas d'un pouce avant que les deux anciens pilotes aient tournés au coin du carrefour.
Heero et Duo, afin de regagner leur demeure, empruntèrent le parc en espérant ne pas trop susciter l'attention des promeneurs. Ils n'avaient pas ouverts la bouche depuis l'incident et cela se remarquait que Heero bouillonnait encore de colère. Duo lui adressa un petit sourire réconfortant et passa son bras sous celui de son amant.
Heero se tranquillisa grâce à cette affection et brisa le silence:
"Pardon. J'e n'aurais pas du réagir comme ça."
"Aucune importance. Ce sont de toute façon eux les coupables, pas toi."
Le soldat parfait ressentit un profond besoin de serrer Duo aux creux de ses bras:
Il était le seul qui pouvait aussi bien le comprendre.
Le seul qui pardonnait sa violence de feu.
Le seul qui acceptait son caractère de glace.
Il s'arrêta au bord du chemin de terre, à l'abris des regards, sous un cerisier en fleur. Il captura de ses deux mains la taille de Duo et le fit pivoter avec tendresse face à lui. Il contempla en silence l'innocent visage du natté, baissa sa tête, et se rapprocha tout doucement,
tout lentement,
tout en savourant,
ses lèvres.
Il happa furtivement la bouche de natté puis l'entoura de ses bras protecteur, nichant sa tête dans le cou de celui-ci.
Il s'enivra du parfum de son amant et lui chuchota à l'oreille:
"J'espère, qu'un jour, on nous oubliera."
Duo, sans vraiment savoir pourquoi, avait la gorge nouée.
Comment croire qu'un jour, on cesserait de les harceler? Cela relevait de l'espoir, du rêve, de la chimère. Alors que ses yeux devenaient vitreux, il souffla amèrement à l'oreille de son amour:
"Dis moi, Hee-chan, tu crois vraiment cela possible? … Moi, pas."
Heero émit un soupir contracté et serra encore plus son étreinte, unissant plus fortement leur deux corps. Lui aussi était las, lui aussi avait peur de ne jamais pouvoir être libre.
Free, free. I need free.
Duo s'en voulait de se plaindre ainsi. Ce prétendre malheureux alors qu'il filait le parfait amour? Et le bonheur était là tout autour de lui…
Le bonheur c'était lui.
All is full of love
All around you.
Ils restèrent enlacés, chacun épanchant sa tendresse et sa désolation. Duo déclara sans vraiment y croire:
"On peut toujours espéré, non?"
Et en lui le natté songea tristement:
"Rien ne sert de rêver
Mon amour tu sais
On est plus des enfants
Puisque ici bas ne tombe
De ce ciel sans merci
Que des larmes de sang"
Ils devaient être maudits, ces deux pauvres soldats, à courir comme ça derrière une paix qui ne se laissait pas rattraper.
Une paix qui sans cesse,
ne laissant paraître faiblesse,
se foutant bien de leur détresse,
fuyait leur espoir de bénédiction.
Heero se détacha soudainement des formes de son amant et fixa un point derrière lui. Le natté, intrigué, fit volte face et découvrit, masqué à demi par un arbre, un photographe qui les mitraillait avec son objectif.
Heero aurait bien été lui casser la gueule mais il s'en abstint. Le regard suppliant du natté l'en avait dissuadé. Le libraire avait sûrement du téléphoné au paparazzi pour les prévenir de l'incident, et ceux-ci avaient aussitôt rappliqués.
Heero saisit la main de son amant et se mit à courir avec hâte. Il l'entraînait à toute vitesse parmi les branchages, passant outre le chemin de terre battue et défiant à la course sa propre ombre.
Le suivant docilement, Duo lui demanda tout en gardant le rythme de la foulée:
"Hee-chan! Mais qu'est ce que tu fais? Hee-chan?"
Heero, fendant la vent, emmenant son amour loin de toute cette euphorie, répondit sans baisser l'allure et en évitant chaque obstacle de la nature:
"On rentre chez nous!"
Duo laissa échapper un petit rire enchanté, un rire gorgé d'ivresse, un rire de vrai gosse. Et pourtant il aurait voulu pleurer…
"Rien ne sert de courir,
Mon amour tu le sais,
Ils ne comprendront pas
Que nous avons trouvés
La force d'aimer
Dans nos cœur un espoir"
Fuyant leurs ennemis invisibles, ils filèrent parmi les rues verdoyantes de leur banlieue et ne ralentirent pas une seule fois avant d'enfin atteindre leur jolie maison blanche.
Là, Duo s'écroula contre la barrière en bois et essaya de calmer sa respiration saccadée. Heero se laissa lui aussi tomber par terre, se cognant contre l'entrée mais s'en moquant bien, rejetant sa tête en arrière, se régénérant aux généreux rayons du soleil.
A côté de lui, Duo avança timidement sa main et prit celle de son ange, à même le sol, lui jetant un regard amoureux.
Heero baisa le front du natté avec affection, se perdant dans ses mèches rebelles. Puis, comme il entendirent un peu plus loin des gens qui s'approchaient en discutant, ils trouvèrent préférables de rentrer à l'intérieure de leur maison que de s'exposer impunément à l'inconnu.
"Driiiiiiiiiiing Driiiiing!"
"Je décroche!" Annonça Duo en courant vers leur téléphone fixe alors qu'ils venaient de passé le pas de la porte.
En courant, il se prit le pieds dans le tapis. Heero ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire amusé quand il entendit un bruit sourd suivi de quelques exclamations peu catholique:
"Fucking carpet!"
Duo décrocha le cornet dès qu'il fut sur ses deux pieds.
"Allo?"
"Duo? C'est Quatre!"
Le natté afficha aussitôt une grimace perturbée vers son amant en déclarant à haute voix:
"Ha! C'est toi, Quatre…! Quoi de neuf?"
Heero s'approcha et colla son oreille contre le côté opposé du cornet.
"J'ai…" Commença le petit blond d'une voix mal assurée. "Enfin! Tu sais, ce matin, je me suis rendu comme d'habitude à la Winner Corporation et Rashid m'a apporté le journal."…
Et comme un silence gêné s'instaura, le natté le poussa à poursuivre:
"Oui? Le journal…"
Et ils comprirent ensemble soudainement, l'incident du matin leur revenant en mémoire! Quatre continua d'une voix hésitante:
"Il… Il y avait un article un peu… euh... étrange! Bien sur, je sais que je suis un peu naïf de m'inquiéter mais ça dit que… que toi et Heero êtes ensemble?"
La manière dont l'Arabe avait déclaré cela ressemblait plus à une constatation offusquée qu'à une vraie question. Le soldat parfait, impassible, croisa le regard affolé de Duo. Le natté se mordit la lèvre inférieure, déglutit, puis répondit douloureusement:
"Oui, en effet. On a vu un peu ce même genre de propos dans un autre… magasine."
"Ha!" Fit Quatre.
Silence.
"Et… Et c'est vrai?" Osa enfin demandé l'Arabe.
"Et bien…"
Un soupir,
une gêne,
et enfin
l'aveu:
"Oui."Déclara platement Duo en redoutant déjà la morale de son ami.
Et en effet, celle-ci ne tarda pas:
"Mais, Duo, qu'est ce que c'est que ça pour une histoire? Enfin je veux dire- je n'ai rien contre ça…. Enfin "ça", j'entends par là ce genre de relation mais tu ne crois pas que… enfin, tu sais! Heero et toi vous êtes jeunes et puis la guerre et tout ça, je sais que ça crée des liens mais, le tout est de savoir prendre du recule!"
"Quatre…" Coupa doucement la voix de Duo. "Tu… tu désapprouves mon choix…?"
"Je ne dis pas ça Duo. Je dis juste que tu es encore trop insouciant. Tu es allé trop vite, cette union n'est pas sérieuse, dis moi?"
Une grande tristesse envahit l'Américain.
Alors, même son meilleur ami le condamnait?
Mais pourquoi?
Pourquoi le destin avait tant de haine envers lui?
Pourquoi, dis-moi, pourquoi?
Une réponse, s'il vous plait.
Répondez-moi!
N'importe qui!
Mais s'il vous plait, une réponse!
Juste…
une…
simple…
réponse.
"Oh, Duo, j'ai un autre appel! Une affaire importante! Ne coupe pas, je reviens à toi dans deux secondes, d'accord?"
Et voilà que l'argent passait avait l'amitié… Depuis que Quatre était devenu président de la société de son père, il avait fort changé. Duo eut encore juste la force de souffler d'une voix éteinte:
"Quatre, je dois te laisser. On se rappellera plus tard, tant pis."
Et avant que le jeune blond ait pu protesté, il laissa retomber le cornet du téléphone sur son socle. Il souffrit en silence, les yeux dans le vide et l'âme partie ailleurs, loin, très loin.
…loin de ce monde dans lequel il n'avait pas sa place.
°No pace for me in this world°
Quand il tourna son visage vers celui de Heero qui était resté prostré dans un mutisme froid, il découvrit que les joues de son amant était baigné de larmes sans que pourtant l'expression de son visage ne change.
°Alors toi aussi tu as mal, Heero?°
Duo fit deux pas en avant, deux petites enjambées discrètes et tranquilles, puis posa son front contre le torse du soldat. Alors qu'il s'emparait des poignets fins de celui-ci qui reposaient de chaque côté de sa taille, il lui confessa :
"Rien ne sert de pleurer
Tu sais bien mon amour
Que nos larmes sont vaines.
Et que la seul chose
Qui fait battre leur cœur
C'est l'argent et la haine"
"Pourquoi tu dis ça?"
"Parce que je cours, je me cache mais je ne mens jamais." Murmura Duo en faisant discrètement balancer sa tête de gauche à droite, comme si il suivait une mélodie sourde, une complainte sans fin, une cadence perpétuelle qui jamais ne l'avait vraiment quitter.
I run, I hide but I never lie.
Il y'a juste un petit problème, Duo.
Tu n'as donc pas remarquer qu'il n'y avait plus nulle part où courir se cacher dans ton monde?
"Nowhere to run,
Nowhere to hide in this world,
No dreams to have anymore in this world,
No reasons to stay that you can believe in,
No place for us, no place for us"
Il n'y a pas de place pour un amour comme le nôtre,
Il n' a pas de place pour accueillir notre vile passion,
Il se foutent bien de la pureté d'aimer, ces bons apôtres,
Plus de place pour notre pêché honteux, plus de compassion…
C'est à se demandé si Dieu va nous le pardonner.
"Heero…?"Appela d'une voix timide Duo alors que leur lèvres étaient à quelques millimètres l'une de l'autre.
"Oui?" Répondit tout bas celui-ci, son souffle chaud caressant le visage de son ange.
Duo le fixa de ses grandes prunelles améthystes. Puis, une main sur le cœur, le regard trouble, il se prépara à lui demandé une faveur.
Il voulait que Heero la lui accorde, car c'était une demande qui comptait beaucoup pour lui…
Si celui-ci acceptait, il regretterait sûrement de ne pas pouvoir la connaître en d'autre circonstance, en profiter dans un état d'esprit plus optimiste, dans une atmosphère plus favorable… Mais, c'était ainsi: le temps semblait lui filer entre les doigts et la peur de voir Heero faire de même le poussa à agir.
Car l'échéance de leur amour semblait s'approcher avant même que celui-ci n'ait connu une véritable aurore.
"J'ai envie que tu me fasses l'amour… Tu veux bien?"
"… Tu veux vraiment?"
"Plus que jamais. Il faut bien un commencement à tout, non? Et j'aimerais connaître ce début avec toi, avant que nous n'en arrivions à la fin. "
"Je veux bien mais alors… alors…"
Il hésitait; il n'osait pas prononcer son idée.
Parce que celle-ci était tragique,
Parce qu'elle était immorale,
Parce qu'elle était malsaine,
Et que Duo pouvait prendre peur,
Et s'enfuir sans lui…
"Et bien…?" Insista, Duo, curieux. "Quelle est ta condition?"
Heero, qui dépassait légèrement en taille l'Américain, pencha sa tête afin que celle-ci se niche dans le cou de son future amant et il déclara tout en baisant affectueusement la nuque de celui-ci:
"Je voudrais que tu sois le seul. Que jamais on n'ait à se séparer. Je ne veux pas qu'on regrette, je ne pourrai jamais accepter un échec. Alors je veux te faire l'amour… et puis mourir avec toi."
"C'est la fin des poèmes,
C'est la fin de nos vies,
Mon amour tu le sais.
C'est la fin des souffrances,
C'est enfin le début,
De la liberté."
Et telle un pacte funèbre, la voix de natté promit:
"D'accord. Allons nous aimez…. Allons nous aimez pour l'éternité."
"Mieux vaut tracer la route
Traversée la lumière
Vers l'étoile perdue
Que de vivre à moitié
Que de collaborer
Dans leur monde vendu"
Et les deux amant se terrèrent,
Dans le lit profond de leur futur tombeaux.
Et deux âmes en peine échangèrent,
Un flux d'amour chargés d'étranges maux.
Ils se rassasièrent de mortels fruits,
Et, se partageant leur dernière chaleur,
Eteignirent le beau souffle de leur vie,
Perpétuant à jamais celui du cœur…
"Nowhere to run, Mais qu'est ce qu'on a attendu pour fuir?
Nowhere to hide in this world,
No dream to have anymore in this world,
No reason to stay that you can believe in,
No place for us, no place for us
Mais qu'est ce qu'on a attendu pour fuir?"
Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre.
Au revoir nos amis,
pardon d'avoir fui…
OWARI.
Gomen nasaï d'avoir écrit des choses si pessimistes et macabres… euuuuh.. Mais c'est beau dans le fond puisqu'ils meurent heureux et amoureux à jamais? Non? non…
Ok, ok! J'essaie plus de me justifier!
