Titre : Faire face à ses obligations ?
Résumé : Julia Wilkes, fille de Mangemort puissant fête son dix-septième anniversaire. A cette occasion, son père lui choisit un mari…
Disclaimer : Tout appartient à J.K.Rowling, sauf les personnages que j'ai inventé !
Chapitre 1 : Moi, Julia Wilkes
Père est Mangemort. Avant lui, Grand-Père était Mangemort. Ma famille a toujours été du côté des Forces du Mal. Quand ce n'était pas pour le compte du Maître, c'était pour celui d'un autre. Personne ne sait que Père est Mangemort. D'ailleurs, peu de gens l'ont déjà rencontré. Il est puissant et ne se montre jamais. Enfin, pas en Angleterre. Il travaille pour le Maître. Il voyage beaucoup. Je ne sais pas très bien quelle est sa mission, mais sans rentrer dans les détails, je crois qu'il est chargé de recruter des partisans, de changer les mentalités… Comme il est puissant et respecté dans plusieurs pays européens, personne ne discute son avis. Pour le moment, il est en Espagne. Il paraît que le Ministre espagnol est loin d'être correct visà-vis de son peuple. Père est chargé de jouer les médiateurs. Ainsi, le peuple sera d'accord avec lui. Et comme il est du côté des Forces Noires, le peuple espagnol pourrait adhérer à la mentalité de Père. Enfin, si j'ai bien compris.
Mère, quant à elle, travaille au Ministère. Elle n'est pas Mangemort. Mais, elle est de notre côté aussi. Son boulot à elle, est d'apprendre le plus de choses possibles sur les travaux secrets du Ministre et des Aurors. Ainsi, elle renseigne Père, qui lui-même renseigne le Maître.
Estelle, ma sœur, est âgée maintenant de 22 ans. Père et Mère lui avait arrangé un mariage dès qu'elle eut dix-sept ans. Ils l'ont marié avec un riche Sang Pur du nom de Mederik Blaise. Il a un an de plus qu'elle. Ses parents aussi sont Mangemort.
Alors que Estelle était à Poudlard, Mederik, luiétait à Dumstrang, en Bulgarie. On apprend La Magie Noire, là-bas. Mais comme les Blaise savaient que notre famille en était adepte aussi, aucun soucis. L'Arrangement s'est très bien passé. Et, petite ombre au tableau, Estelle n'aime pas Mederik.
Enfin, moi, cadette de la famille. Plus que trois jours et je saurai le nom de mon futur époux. Oui, dans trois jours, j'aurais dix-sept ans. Ah ! Grand événement ! A cette occasion, une fête sera organisée, ici, au Manoir. D'ailleurs, tout le Manoir est dans un état d'effervescence. Les elfes de maisons travaillent comme jamais. Père doit revenir demain, dans la soirée. Les elfes ont intérêt à faire briller le manoir – pas qu'il soit sale d'ordinaire, mais plus de cent personnes seront présentes pour mon anniversaire -. Il faut faire bonne impression à ma future belle-famille et par la même occasion à mon futur époux. Cette après-midi, Estelle vient au Manoir. C'est elle qui m'accompagne chez le styliste. Il me faut la plus belle robe. La tenue est très importante.
J'entends du bruit depuis l'escalier. C'est sûrement Estelle qui arrive. Je me lève précipitamment de mon lit. Elle n'aimerait pas me voir affalée telle que je suis. Un bruit parvint jusque mes oreilles. Quelqu'un frappe à la porte. Je vais ouvrir.
- Bonjour Julia ! me dit-elle.
- Bonjour Estelle ! répondis-je.
Elle a changé depuis la dernière fois que je l'ai vue. Elle a abandonné ses longs cheveux bruns et les a remplacé contre des cheveux mi-longs noirs, bouclés. Ça la change ! C'est mieux !
- Alors, tu es prête ? me demande-t-elle.
- Oui, je prends ma cape et je te suis.
Les rapports entre Estelle et moi sont très stricts. On ne s'est pas jeté l'une dans les bras de l'autre, pourtant je ne l'avais plus revue depuis maintenant six mois. J'étais à Poudlard. On se fait juste deux bises. Pas très affectif, mais que voulez-vous, on a été élevé comme ça. Je prends ma cape violette, je suis fin prête… Chemin de Traverse, nous voici !
Après avoir prit de la Poudre de Cheminette, nous nous retrouvons à Londres. On ne traîne pas au Chaudron Baveur, on a pas que ça à faire ! Il me faut juste une robe pour l'anniversaire, et peutêtre une pour le retour de Père.
Le petit tintement de la porte du magasin fait sursauter une petite femme replète aux cheveux grisonnants – la patronne , elle se précipite vers nous pour nous souhaiter la bienvenue. Charmante, comme toujours. Trêve de bavardage, Estelle lui demande de me confectionner une robe pour une grande occasion. Elle me fait monter sur un petit tabouret et prend mes mesures. Estelle s'installe confortablement dans un canapé et bouquine.
- Quelle couleur désirez-vous ? me demande la femme.
Je jette un coup d'œil à ma sœur.
- Bordeaux. Répond-elle. Pour les ornements, faites comme il vous semble.
- Bien.
Elle s'applique. Il n'y a pas à dire, on vient toujours ici, mais quand même, cette bonne femme m'épate ! Mais, comme la plupart des gens, elle a ses défauts… Elle est trop lente… Depuis combien de temps suis-je debout sur ce tabouret ? Une heure au moins… Enfin, comme dirait Mère, il faut ce qu'il faut !
- Voilà Miss, vous pouvez vous regarder dans le miroir ! me dit-elle en faisant un large sourire, laissant, par la même occasion apparaître ses dents, un peu jaunies.
Je me retiens de ne pas sauter du tabouret et de me jeter sur le miroir pour voir le résultat d'une heure et demie de travail. Je reste bouche bée devant son petit chef d'œuvre… Ma-gni-fi-que ! Absolument Magnifique ! Je ne me reconnais même plus !
Mes longs cheveux noirs tombent avec grâce sur le bustier bordeaux - comme demandé- qui est attaché au milieu par un cordage doré. Il met en valeur mes formes. Elle n'a pas hésité sur le décolleté. Enfin, c'est souvent ce que je mets quand je suis à Poudlard, mais je dois dire que c'est très joli ! Je continue mon observation. Le bustier n'en est pas vraiment un. C'est plutôt une robe-bustier. Je me sens un peu serrée au niveau de la taille, mais je suppose que c'est pour mettre en évidence ma fine silhouette. Ensuite, la robe s'évade de plus en plus pour devenir un peu plus large aux pieds. Elle est deux-trois centimètres trop longue, mais c'est fait exprès pour mettre des talons. La matière est très agréable à porter, légère. Elle a brodé un long filet or tout le long du bustier ainsi que le bas. Oui, elle est splendide. Je suis splendide ! Père sera fier de moi. Estelle aussi semble être satisfaite.
- Merci Madame Greenfilt. Dit-elle. Vous avez fait du beau travail. Combien vous dois-je ?
- Vingt Gallions, Miss.
On sort du magasin. Estelle me dit que j'ai une heure de libre, elle doit m'acheter un cadeau. C'est un grand événement et tout le monde doit participer.
- Rendez-vous au Chaudron Baveur à seize heures. Soit à l'heure.
Comme si j'avais l'intention d'arriver en retard et de me faire enguirlander ! Avec une heure, j'ai suffisamment de temps pour aller où je veux. Et justement, je sais où je veux aller… J'aimerais bien un nouveau balai. Mon Etoile Filante est un peu mort. Je l'ai depuis ma deuxième année et il serait temps que je le change…
Une fois que j'ai remonté toute l'allée, j'arrive enfin devant la vitrine du magasin de quidditch. Il y a une petite foule, comme d'habitude. Les adeptes de quidditch ne manquent pas… je me fraye un passage pour entrer à l'intérieur. Bizarre, il y a moins de monde. Je me dirige côté 'balais', il y a différents rayons dans ce magasin, c'est plus facile pour s'y retrouver, même si je le connais déjà par cœur pour y être venue souvent. Il y a tellement de balais… je les inspecte chacun à leur tour.
- Tiens ! Bonjour Julia ! dit une voix derrière moi.
Je me retourne pour faire face à Rogue. Un gars de Serpentard, comme moi. Lui aussi, c'est un Sang Pur. Je crois qu'il a un faible pour moi… Enfin, c'est une rumeur de couloir. Beûrk…Pourvus que ça reste à jamais qu'une rumeur. Avec ses cheveux gras, son gros nez et ses dents jaunes, il me ferait presque pitié. Je me force à faire un petit sourire. Père est 'ami' avec le sien.
- Bonjour Severus. Dis-je. Tu m'excuseras, je dois me dépêcher à acheter un balai.
- Sans problème. A plus tard.
Je continue mes recherches. Entre l'Etoile Filante, le Brossdur, l'Expéditif (pour des longs voyages), le Manche Court, je ne sais pas faire mon choix. Bien sûr le nouveau modèle de l'Etoile Filante à l'air pas mal, mais… pourquoi pas un Brossdur ? Je le compare aux autres… Oui, je crois que je vais le prendre… Joyeux anniversaire Julia !
Alors que je me dirige vers la caisse. Trois mecs de Poudlard m'accostent. Black, Potter et Lupin.Oh, non ! Pourquoi eux ? Ils m'énervent avec leur air de Gryffondor plus intelligent que tout le monde… enfin surtout les deux meneurs, je n'ai rien conte le troisième.
- Bonjour Julia, comment vas-tu ? me demande Black.
- Très bien. Dis-je.
- Tu fais des emplettes pour ton anniversaire ?
Comment est-ce qu'il le sait ? Je ne l'ai dit à personne pourtant ! Je lui demande.
- Au cas où tu ne le saurais pas Wilkes, je suis, moi aussi, invité à ton anniversaire. Je m'appelle Black, ne l'oublie pas… me dit-il en faisant une imperceptible grimace.
- Super ! dis-je. Il ne manquait plus que toi pour faire la fête !
- Bien sûr… répond-il. Mais sincèrement, me retrouver parmi tous ces Mangemortça ne me dit rien du tout.
- Parle moins fort Black, sinon je te jure que…
Fais gaffe Black, je ne suis pas gentille et tu le sais…
- C'est bon. Dit-il. Déstress un peu, t'es toujours aussi coincé ?
- Je ne suis pas coincée et c'est pas pour dire, mais je me passe de ta compagnie. Si tu pouvais abréger, j'ai pas que ça à faire…
- Il faut que j'apporte également un cadeau. Si tu pouvais me dire ce que tu voudrais…
- T'es sûr ? lui demandais-je.
- Très. Je ne sais pas ce qui ferait plaisir à MADAME à part des décolletés et des minijupes.
Je le fusille du regard. Si jamais il raconte quoique se soit sur mes habitudes à Poudlard à Père, je suis morte.
- Dans ce cas, paye-moi ce balai. Dis-je.
- Quoi ? Mais t'as vu le prix ou quoi ?
- Pour un BLACK, l'argent ne pose pas de problème, si ?
- Non, c'est bon… donne-le-moi. Dit-il.
- Au fait, dit Potter, alors que je partais.
- Oui ? dis-je.
- Bon anniversaire !
Je hoche la tête comme signe de remerciement.
- Bon anniversaire, Julia ! me dit à son tour Lupin.
- Merci Lupin.
Le plan drague de Potter…zéro. Black et son côté méchant… à revoir. Lupin et son côté gentil… parfait comme d'habitude.
J'arrive pile à l'heure à Chaudron Baveur. Estelle m'attend déjà.
- Ah ! Te voilà ! Allons-y !
- Fin du chapitre 1 -
