Je ne possède pas Bleach.
Dans la dernière bataille, les traces d'Ichigo ont disparus. Ses amis lui adressent des lettres pour enfin lui faire leur adieu.
« Cela fait maintenant quatre ans mon ami. Tu es parti sans laisser de trace, sans que l'on sache si tu es en vie ou non. Personnellement je pense que oui, mais l'espoir se fane dans le cœur des autres.
Lorsqu'il y eut cette explosion d'énergie et que nous ne retrouvions personne sur les lieux… Notre monde a changé, petit à petit. Tu étais parti, toi notre plus grand ami, toi notre héros. Et avec toi, tu avais emporté l'ennemi.
Aujourd'hui, cela fait quatre ans. Beaucoup de monde se réunies encore cette année mais je le vois dans le regard de tous, tout comme je le sens dans mon cœur. C'est la dernière fois que nous faisons cela, mon ami.
Ta famille est partie elle aussi, je ne sais pas où elle est, j'en suis désolé. Un soir lorsque je suis passé devant chez toi, j'ai simplement remarqué ta maison vide.
Puis, un autre soir, j'ai vu que la boutique de Urahara était tout simplement parti, comme si elle n'avait jamais existé.
Ainsi que l'appartement d'Inoue, elle aussi, avait déménagé. Tout comme Uryuu qui m'a fait simplement parvenir un message, comme quoi il allait étudier à l'étranger. Je pense que Tatsuki et tous les autres, sont partis également. Et les Shinigamis, ont l'air de n'avoir jamais connu cette ville, nous n'en voyons plus un seul, par ici.
Cette ville nous rappelle beaucoup trop de souvenir. Elle est comme une ruine du passé où l'on regarde chaque coin avec nostalgie, espérant y trouver un de tes éclatements de rire, tes cheveux roux ou le reste d'une de tes bagarres.
Alors, mon ami, moi aussi je m'en vais retrouver mes terres d'origines. Je dois mettre un trait sur ce passé incroyable auquel tu m'as convié, ce jour où tu m'as sauvé pour la première fois.
Mon ami, j'espère que l'on se retrouvera un jour. Sache que peu importe où et peu importe quand, lorsque tu reviendras, je serai là, pour surveiller ton dos.
Au revoir, mon ami.
Et merci.
Ton ami, Yasutora Sado. »