THE DARKNESS WITHIN
Je reprends la suite de la traduction de Rikka Yomi de la fanfiction de Tiro. Il est donc impératif de lire le début de la fic publié par Rikka Yomi.
Merci.
Auteur : Tiro
Tradutrice : Serrana
Bêta Traductrice & Correctrice : Sevmia
« Je pense que nous n'avons plus rien à nous dire. »
« Et bien, il y a encore quelques petites choses que je voudrais vous demander », dit Dumbledore.
« Pourquoi un simple directeur me pose-t-il toutes ces questions ? » demanda Priscus, croisant ses bras sur sa poitrine. « Merde, il est super tôt dans la matinée, vous venez flanqué de personnes et pensez que vous pouvez faire ce que vous voulez ! Excusez-moi, mais c'est mon manoir et mes règles. Et je veux être seul. »
« Votre connexion avec Voldemort sera alors connue, et personne ne voudra plus faire d'affaires avec vous », dit triomphalement le directeur. Si Priscus n'était pas si agacé, il aurait roulé des yeux.
« Ecoutez, le ministère sait déjà à propos de ma connexion », dit l'homme. « Je n'ai pas peur que tout le monde sorcier sache. J'ai fait une déclaration sur ma situation avec Voldemort et c'est consultable librement par qui le voudrait. Maintenant je vous souhaite une bonne journée et j'espère que vous ne reviendrez plus ici. »
« Je suis désolé mais je ne peux pas faire ça », répondit Dumbledore en ouvrant violemment la porte. « Mon Ordre se bat contre ceux du côté de Voldemort, et vous êtes l'un d'eux. Donc vous allez être tué ici et maintenant. »
Priscus le fixa. Il conclut que Dumbledore était fou. Les cris de Tom indiquaient que l'ancien Seigneur des Ténèbres était d'accord avec lui.
« Vous vous moquez de moi », dit finalement l'adolescent.
« Pas du tout. Alastor, retiens-le. »
Priscus sortit sa baguette en un instant, et Maugrey vola dehors dans la seconde. Tonks essaya d'atteindre sa baguette mais en vain ; le sort venant de l'adolescent la fit entrer en collision avec Maugrey dehors. Priscus pointa sa baguette contre Dumbledore et menaça :
« Partez, sinon j'alerte le ministère. »
« Ouais, pars connard ! » cria Tom dans son esprit, en agitant les bras. «Tu es mort si je t'attrape, Dumbledore ! Tu ferais bien de couriiiiiiir ! »
Priscus réussit à ne pas grimacer à la voix criarde de Tom, et ordonna au directeur :
« Bon, partez maintenant. Dehors. »
Après avoir réussi à virer cet homme fou de sa propriété, Priscus alla au salon. Il lança de la poudre de cheminette dans les flammes et y introduisit sa tête.
« Bureau de Cornelius Fudge »
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Cornelius Fudge lisait la Gazette du Sorcier, il venait juste d'arriver à son bureau quand le foyer s'enflamma. Il abaissa le papier et quand il vit qui c'était, il bondit.
« Mr Metus, qu'est-ce qui vous amène dans mon bureau à cette heure de la journée ? » demanda-t-il en s'agenouillant. L'homme dans le feu semblait fatigué et un peu stressé. Ayant passé du temps avec Lucius et Priscus, Cornelius savait que tout deux aimaient dormir jusqu'à tard dans la matinée. C'est pourquoi c'était si surprenant de voir le plus jeune des deux levé si tôt.
« Je souhaite porter plainte et je ne sais pas à qui m'adresser. »
« Une plainte ? »
« Oui, contre Albus Dumbledore. J'aurais dû faire le dossier depuis longtemps. »
« Dumbledore vous a-t-il harcelé ? » demanda Fudge.
« Oui, plusieurs fois. La dernière c'était il y a quelques minutes. Je l'ai forcé à partir » expliqua Priscus. « À qui dois-je m'adresser ? »
« Je peux personnellement porter plainte pour vous, Mr Metus », dit le ministre. « Lucius est-il avec vous ? »
« Il dort encore, le chanceux bâtard. »
« Alors rejoignez-le, et ne vous inquiétez pas. La plainte sera enregistrée sans perte de temps. »
« Merci beaucoup Cornelius », dit Priscus, très heureux que le ministre soit de son côté et de celui de Lucius. L'argent et le charme étaient très utiles. « Que ferais-je sans un brave homme comme vous ? »
Fudge fut touché par cet éloge et dès que la conversation fut terminée, il se dépêcha de déposer plainte et de ranimer le feu. Personne ne plaisante avec l'amant de Lucius Malfoy, pas même Dumbledore.
-o-
« Que s'est-il passé, amour ? » demanda Lucius d'un ton endormi à Priscus qui se faufilait à l'intérieur de la chambre dans la semi-pénombre.
« Rien », dit Priscus pendant qu'il se débarrassait de son peignoir et se collait à son amant. « Juste des nuisances. »
« Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que c'est quelque chose d'important ? » murmura le blond alors qu'il enroulait ses bras autour de l'adolescent, fermant à nouveau les yeux.
« Ne t'inquiète pas pour ça. », dit l'adolescent. « Seulement... Laisse-moi rester comme ça. »
-o-
Dumbledore regardait le parchemin avec une fureur blême. Comment ce Priscus Metus osait-il salir ainsi son nom, le grand nom d'Albus Dumbledore ? Comment osait-il déposer plainte ? Dumbledore voulait juste s'assurer de débarrasser le monde de ses nuisances, et déjà une des plus grandes osait essayer de le traîner dans la boue !
Il sortit brusquement un parchemin, et écrivit une réponse furieuse pour Fudge et Priscus, déterminé à ne pas laisser passer ça.
-o-
Lucius fixa Priscus après avoir lu la réponse furieuse de Dumbledore. Draco et Pansy étaient également dans le salon, voulant observer le couple. L'école commençait dans quelques jours pour leur sixième année.
« Qu'as-tu fait exactement ? » demanda Lucius à son amant.
« Oh, j'ai seulement porté plainte contre lui. »
« Quoi ? Tu ne peux pas faire ça contre un homme comme Albus Dumbledore ! »
« Je n'ai pas fait ça contre lui. », expliqua Priscus calmement, « J'ai porté plainte contre un homme fou qui a essayé de me tuer. »
« Te tuer ? » demanda faiblement le blond.
« Quoi ? Tu pensais réellement que Dumbledore allait me laisser vivre ? » dit l'adolescent. « À ses yeux, je suis une nuisance dont il doit s'occuper. »
Lucius était furieux. Comment ce vieil homme osait-il ? Draco et Pansy observaient Priscus qui continuait simplement à boire doucement le thé qu'un elfe de maison lui avait apporté.
« Il ne va pas admettre qu'il a essayé de te tuer, et il te tournera en ridicule si tu essaies de le faire comprendre », arriva finalement à dire Lucius.
« Mais il ne peut le nier sous Veritaserum », répliqua l'adolescent avec un sourire froid.
« Qu... ? Tu es allé plus loin ou quoi ? »
« Mon cher Lucius, voudrais-tu m'accompagner à un procès demain ? Albus Dumbledore est accusé de tentative de meurtre sur ton amant, il est donc parfaitement juste que tu sois là. »
Lucius le regarda bouche bée. Priscus se leva et dit :
« Je ne garderai pas le silence. Dumbledore doit apprendre à ne pas s'amuser avec moi. »
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Dumbledore recracha presque son thé alors qu'il lisait le parchemin. Lui, le plus formidable directeur, de tous, était accusé de tentative de meurtre ? Cette situation devenait hors de contrôle !
Il se leva de sa chaise et jeta de la poudre de cheminette dans le foyer.
« Bureau de Cornelius Fudge », déclara-t-il avant de s'y engouffrer. A l'instant où il arriva dans la pièce et vit le ministre seul, il s'exclama : « C'est une plaisanterie, Cornelius ? »
« Quoi donc ? » demanda Fudge, un peu confus. Dumbledore semblait penser que le Ministre était capable de lire dans les pensées, puisqu'il n'expliquait jamais pourquoi il venait. Encore une chose qui agaçait Cornelius à propos du directeur de Poudlard.
« Une accusation de meurtre ! Moi ? »
Oh, c'était à propos de ça ? Bon, il faillait le dire plus tôt, vieux fou sénile. « Oui, Mr Metus a dit cela et je ne peux pas vraiment argumenter au vu des souvenirs qu'il m'a envoyé. »
« Des inventions ! »
« Oui, cela pouvait être possible donc j'ai demandé à des personnes de vérifier les souvenirs. Ils ont tous dit que c'étaient de réels enregistrements. »
Dumbledore sentit le piège se resserrer autour de lui mais il n'abandonnerait pas.
« Je refuse de me courber devant cet homme débauché. »
« Vous appelez Priscus Metus, un des plus riches du monde sorcier, un débauché ? » dit Cornelius. « Je changerais mes mots à votre place, Albus. Le procès va arriver. Si vous êtes innocent, pourquoi en faites-vous toute une histoire ? »
Dumbledore bafouilla, blême de rage, et le Ministre leva un sourcil, peu impressionné.
« Vous devriez y aller, Albus. Le procès est demain, et peut-être voudriez-vous vous y préparer ? »
« Je n'ai pas besoin de me préparer pour quoi que ce soit », dit l'homme d'une voix qui faisait froid dans le dos, « puisque je n'ai rien fait du tout. »
« Alors pourquoi êtes-vous si contrarié ? » demanda innocemment le Ministre, et Dumbledore comprit qu'il s'était fait avoir.
Au lieu de répondre, il fit simplement volte-face et entra à nouveau dans la cheminée. Cornelius se moqua de lui et continua sa journée.
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Lucius traversa le couloir vers la salle du procès avec Priscus à ses côtés.
« Ça va être une longue journée », dit le blond à son amant. « Es-tu prêt pour ça ? »
« Toutes mes journées ont été longues, certaines sans fin », dit Priscus, un peu tristement. « Ce sera un jour tranquille pour moi. »
Dès qu'ils approchèrent de la salle, Fudge arriva pour les accueillir.
« La plupart de l'Ordre de Dumbledore est rassemblé ici », dit-il avant de les regarder. « Donc préparez-vous à de rudes échanges. »
« Nous avons l'habitude de ça, n'est-ce pas chéri ? » répondit Lucius.
« Et bien, j'ai l'habitude de les ignorer au point de ne pas me souvenir de ce qu'ils crient », dit Priscus avec un vague mouvement de main. « Allons en finir avec ça, d'accord ? »
« Bien sûr », acquiesça Lucius. « Je préfère ne pas rester dans la même pièce qu'eux trop longtemps. »
Fudge les mena dans la pièce et le blond ouvrit la porte. Il prit la main de Priscus et la posa sur son bras plié. Priscus sourit et il enroula sa main autour du biceps de l'homme. Aucun d'eux ne remarqua Fudge les regardant avec émerveillement. Avec ce geste simple et tendre, il réalisait que ces deux-là s'aimaient vraiment.
« Espèce de menteur ! » coupa la voix de Maugrey à travers l'océan de cris, mais Priscus ne leur donna que peu d'attention. Il traversa la salle pour aller à l'endroit où Lucius et lui étaient supposés s'assoir, et ils rencontrèrent Ombrage. Elle leur sourit gentiment à tous les deux et Tom ricana dans l'esprit de Priscus.
« Bonjour, Mr Malfoy, Mr Metus » dit-elle, semblant enjouée. Cela faisait longtemps qu'elle voulait se débarrasser de Dumbledore.
« Mademoiselle Ombrage », déclara Lucius avec un sourire charmant. « Vous êtes absolument adorable aujourd'hui. »
Elle rougit puis gloussa un peu. Priscus se pencha vers elle et susurra :
« Ces robes sont splendides, Mademoiselle Ombrage, elles vous vont parfaitement bien. Je vous en prie dites-moi, où avez-vous réussi à obtenir de si fabuleuses choses ? » Lucius dut reconnaître que l'adolescent savait manier les mots, alors qu'elle rougissait, dissimulant son sourire ravi avec l'une de ses mains.
« Je les ai commandées de France » dit-elle après avoir réussi à contrôler son rougissement et en les regardant tous les deux. « Je vous le recommande ; ils font de jolies robes, juste comme on les aime. »
« Qu'est-ce que tu en dis, cher Lucius ? As-tu envie de me voir avec l'une d'elles ? » demanda Priscus, en pressant le bras de l'homme.
« J'aimerais », dit Lucius. « Juste pour toi. »
Ombrage sourit devant la scène mais retrouva son sérieux dès que Fudge exigea le silence. Immédiatement, les deux amants se redressèrent un peu et Lucius jeta un premier regard à l'Ordre.
Ils étaient tous alignés, excepté les anciens amis de Priscus. Peut-être étaient-ils trop jeunes pour être dans l'Ordre. Le blond aperçut Sirius qui était assis tout à l'extrémité et qui ne semblait pas très bien. Il se souvint qu'il était le parrain de Priscus et que l'homme ferait n'importe quoi pour son filleul.
« Priscus, ton parrain ne semble pas en très bonne forme. »
L'adolescent regarda et ses yeux s'agrandirent un peu.
« Je ne savais pas qu'il avait tant d'affection à mon égard », murmura-t-il à Lucius. « Je pense que je devrais lui parler après le procès. »
« Bien sûr, amour. Nous l'attraperons après ça. »
« L'attraper comment, Lucius ? »
« Et bien, je ne sais pas. L'enlever peut-être ? »
Priscus eut un sourire à ses mots.
« Bonjour à tous. Aujourd'hui nous sommes réunis pour faire face à une sérieuse inculpation. Albus Dumbledore est jugé pour tentative de meurtre sur Priscus Metus. Mr Dumbledore, que voulez-vous plaider pour cette accusation ? »
La suite très bientôt.
Un grand merci à Sevmia pour sa patience et son aide.
