Sorry angel, sorry so
Disclaimer : vous vous en doutez tous : ni squaresoft ni square enix ne m'appartiennent, par conséquant final fantasy 7 non plus ( quel dommage...) les personnages ne m'appartiennent donc pas, sauf Laureleï Dagger et les quelques personnages qui ne vous disent rien. De même je n'ai pas écrit les morceaux des chansons qui débutent les chapitres, ces chansons appartiennent aux auteurs ou a leurs interprètes, ça va de soi... ( quel dommage bis ). Et si fan fiction me demande de les enlever je le ferais immediatement.
Le titre de la fic est tiré d'une chanson de Serge Gainsbourg ( chanson reprise par Franz Ferdinand et Jane Birkin que j'ai écouté en boucle en écrivant les premiers chapitres). Oui bon je me tais ...
Genre : Sentimental mais toujours dans l'unviers midgarien donc un peu d'action et quelques touches d'humour.
Note de l'auteur 1 ( ça fait à peine pas modeste ...) : j'ai mis ces petits bouts de chanson car je suis une fana de musique et que je trouve que certaines paroles illustrent colle parfaitement à l'univers que je veux créer dans queluques uns de mes chapitres.
Note de l'auteur 2 : pas de shinra pour le moment ( car chapitre court ) mais elle arrive dans le chapitre 2 promis :) !
Touch me // Touche-moi.
Take me to that other place // Amène-moi à cet autre endroit.
Teach me // Apprends-moi.
I know I'm not a hopeless case // Je sais que je ne suis pas un cas désespéré.
U2 - "It's a beautiful day"
Laureleï ouvrit doucement les yeux, aveuglée par la lumière de son écran. Les mots qu'elle avait passé la soirée à écrire lui paraissaient tellement flous à cette heure de la nuit. Elle se leva et ouvrit la fenêtre, l'atmosphère oppressante de la chambre lui donnait la nausée, il faisait tellement chaud. Une goutte de sueur dégoulina le long de son visage. Elle voulait juste dormir, se plonger dans la douceur des draps fraichement lavés, se glisser dans un long sommeil et ne plus se réveiller. Ses bras étaient encore tout endoloris par les combats et les entrainements de la journée. Les dernières semaines avaient été dures, elle passait ses derniers examens. Des manoeuvres militaires elle passait à la théorie des partiels. Mais ses efforts allait enfin payer : plus que quelques jours et elle serait enfin libre de ses choix ...
Le lendemain le ballet des examens reprit. Combats, dissertations, questions vagues, stress et larmes.
Sans oublier les entretiens.
" Que pensez vous avoir de plus que vos confrères Mademoiselle ? "
Un homme trapu, des balafres plein le visage la regardait de haut en bas arretant maintes fois son regard sur sa poitrine. C'était tellement courant ici : le sexisme était ambiant dans l'école militaire de Junon. Une femme ne pouvait être que belle, naïve et frèle. Certainement pas commander une armée entièrement composée d'hommes. Elle allait encore lui sortir des inepties puis embrayer sur le sujet féministe en lui lançant des regards langoureux. Une petite voix lui disait au creux de l'oreille : " Frappe le tu en as tellement envie..." Mais ...
"Hé bien je pense être aussi qualifié qu'un homme pour ... De plus je pense avoir des qualités typiquement féminines ... ainsi ... donc ... Mais c'est moi qui vous remercie monsieur !"
Dans le terrible monde des jurys d'examen les réponses bateaux sont reines.
Elle sortit de la salle avec une migraine horrible, elle était tellement dégoûtée de cette école : ces regard insistants, ces sifflements, ces hommes.
Plus que quelques heures et elle serait enfin libre des ses choix ...
La lumière commençait à percer dans la chambre de Laurelei. Ses cartons étaient faits : tout était déjà emballé. La veille au soir elle fut prise d'une frénésie incomprehensible : sans savoir si elle aurait son diplôme elle avait commencé à vider sa chambre de ses affaires. Elle n'acceptait pas l'echec ce serait ou le diplôme ou la route vers chez elle.
Il etait 8 heure et elle entendait les bruits familiers du dortoir. Elle était allongée par dessus ses draps, ses jambes nues chauffées par le soleil qui passait au travers de la vitre. Elle fixait le plafond, rêveuse, pensant : " et si je réussissais ... et si j'étais ...". On toqua. Elle se redressa et vu un lettre par terre. Quelqu'un avait dû la glisser sous la porte. Elle se leva, détailla la lettre et reconnu formellement le cachet de l'école :
"Mademoiselle Dagger,
Vous êtes invitée à vous présenter à l'amphithéatre B7 pour l'annonce des résultats des examens annuels. Vous vous présenterez à 9h précise en uniforme scolaire à la place 159. Tout retard sera sanctionné.
Monsieur le directeur de l'école militaire de Junon."
Plus que quelques minutes et elle serait enfin libre de ses choix ...
Les couloirs étaient plein de parents inquiets : les hommes ne seraient que de mauviettes alors ? Elle, pauvre femme, se débrouillait toute seule et n'avait pas besoin de ces embrassades pour avoir du courage. Elle rentra dans l'amphithéâtre. C'était le plus petit de l'école : 80 places à tout casser. Elle ne remarqua que deux autres femmes: une petite brune un peu garçon manqué et une rousse extravaguante.
Le doyen commença enfin à parler :
" Bien nous voici donc dans l'amphithéâtre B7 . Madame la secrétaire vous pouvez me donner la liste 1, celle des lettres à A à F. Oui celle-ci. Bon reprenons: Je vais faire l'appel des diplômés de A à F.Les personnes diplômés pourront sortir de l'amphithéatre pour aller devant la serre de combat chercher leurs dimplômes quant à ceux qui n'auront pas été appelés, ils se présenteront à l'acceuil en vue d'une réinscription. Commençons:
John Abrams - Michael Abiva - Enzo Adigamos ..."
Des cris de joie fusèrent, des rires éclatèrent et des mines décomposées s'instalèrent.
" ... Franck Cleiv - Cali Cmano ..."
Laurelei cherchait ses consoeur du regard : aucune n'avait encore était appelée
"... Giorno Dafia - Luka Dainetralags ..."
Pardon ...??
" ... et pour finir monsieur Craig Fellow."
Le doyen partit suivit de sa secrétaire. Laurelei était toujours assise à sa place ses mains crispés sur sa pochette en carton. Celle qu'elle avait spécialement préparé pour mettre son diplôme. Les larmes lui montaient aux yeux, elle les réprima : elle ne pouvait se permettre de pleurer ici. Pas dans cette école ...Elle se retourna : une dizaine de personnes était toujours assise, tous troublés, déboussolés. La rousse était toujours là, elle jouait nerveusement avec son stylo et sentit le regard de Laurelei elle le lui rendit en murmurant :
" Bande de salauds "
Elle se leva avec fracas et vint s'asseoir aux côtés de Laureleî.
" Ils sont machistes, ils ne voulaient pas nous donner nos dipômes. Cette bande de lâches à peur de nous ! Ils ne veulent pas nous voir aux commandes d'une armée. Viens on va se plaindre !
" Non" Murmura Laurelei " Je n'en peux plus."
" Qu'est ce que tu racontes ? Je suis sûr que tu as bossé autant que moi pour l'avoir ce diplôme. Ce qui signifie deux fois plus que cette bande de primates !"
" Justement. J'ai donné tout ce que j'ai pu et voilà le résultat ! Je m'en vais, je n'ai plus rien à gagner ici."
Laurelei prit ses affaires et commença à partir quand une voix l'interpella :
" Ou vas tu ?" Toujours la rousse.
" Loin d'ici"
" Comment ça ?"
" Je te l'ai dit, je n'ai plus rien à gagner ici. C'est une école machiste : une femme ne pourra jamais y trouver sa place."
" Et que vas tu faire maintenant?"
" Partir loin, refaire ma vie... Tout pour oublier les années que j'ai perdu."
" Je t'accompagne ! Après tout je crois que je n'ai plus rien à faire ici non plus... Au fait c'est quoi ton nom ?"
Plus que quelques secondes et elle serait enfin libre de ses choix.
