Blabla de l'auteur : Salut à tous et bienvenue sur cette nouvelle fic. Qui n'est que la suite, tant promis, de Rencontre sous la pluie. Promis, il va y avoir un petit chapitre transitoire parce que j'ignore quand je vais la poster, si c'est aussitôt après la première partie ou non, donc… J'espère néanmoins qu'elle vous plaira et que vous passerez un agréable moment à me lire. Et promis dans celle-ci, ça sera hyper soft. Aussi légère qu'un flocon de neige (notez le jeu de mot [idiot il faut bien le dire] avec le titre mdr) Bon j'arrête mes bêtises. Bonne lecture à tous.
Disclaimer : Allez un peu de changement. Tout m'appartient et c'est Disney qui m'a pris mes idées. Faux, mais on peut rêver, ce n'est pas interdit. ^^ Bien sûr la réalité est tout autre. L'univers ainsi que les quatre personnages principaux appartiennent à Disney. Ce que vous reconnaissez et qui vient de la première partie, m'appartient sans que j'en revendique l'utilisation exclusive. Dernier point tout aussi essentiel que le reste, pensez à remercier chris87 pour ses corrections. Sans elle, y aurait beaucoup plus de faute.
Avant que j'oublie, on est à nouveau dans le regard de Mitchie.
Chapitre01
Les vacances de Noël approchaient sérieusement et pour ma part, je n'avais qu'une hâte. Celle de quitter les bancs de la fac pour les quinze prochains jours. Comme chaque année, j'allais à Augusta, rien de nouveau sous les tropiques de ce côté-là, mais cette fois je fêtais également mes quatre années d'amour avec Shane. En fait, ça sera qu'en juin, mais quand même ! Qu'il est loin le temps où j'avais peur qu'il me touche, même la main. J'aimerai dire qu'avec le temps c'est devenu plus facile, mais c'est l'inverse. Ceci dit, ce n'était pas de ma faute, mais de la sienne, entre guillemet. Avec Nate et Jason, ils ont passé une audition juste après notre retour de vacances, oui parce que j'ai pu partir avec eux, mais j'y reviendrais plus tard. Bref, ils ont passé une audition, au début pour écrire la musique d'un film. Le nouveau de Spielberg. Surtout qu'ils adorent ce qu'il fait. Pour ma part, hormis Le duel et ET… Enfin bref, ils ont donc écrit la mélodie et les paroles. Il les a finalement engagés pour qu'ils la chantent. Au début, ce devait être un simple enregistrement studio. Seulement, lorsqu'il a écouté le sample seul pour mieux l'intégrer à son film, un producteur est passé dans le couloir. Il a entendu la musique, craqué sur les voix et trois semaines plus tard, mon copain et mes deux frères signaient chez un grand label. Je dois dire que sur le moment, j'étais super fière d'eux et ravie. Je n'avais pas prévu qu'en devenant connu, je les verrais moins… Mais à ce moment-là, je l'ignorais complètement en fait. Leur premier album a cartonné, en partie grâce au fait que le film de Spielberg a été un franc succès, comme tous ses films ceci dit. La bande originale a été téléchargée sur I-tunes plus de deux cent mille fois en à peine une heure. En une journée, ils ont battus tous les records et ont atterrit directement à la première place. Une première dans l'histoire du rock, il paraît.
Ils ont passé le mois suivant à bosser leur musique avec plus d'acharnement et en moins de deux mois, les douze chansons de leur premier opus étaient écrites, composées et validées par l'agent, le manager, et je sais pas trop quoi. Deux semaines plus tard, Shane m'appelait depuis le lieu du tournage au Canada. J'aurais voulu les rejoindre, comme il me l'avait proposé mais j'avais mes partiels qui commençaient. Résultat, j'étais restée à Akron. Comme mon copain y vivait, j'ai décidé d'aller à la fac de la ville. Question de principe et ça ne m'empêchait pas d'intégrer Harvard. Enfin bref. Leur premier album les a propulsés au top et déjà à cette époque ils adoraient ce qu'ils vivaient. Ils voyaient ça comme la chance de leur vie et se sont lancés à corps perdu dans leur carrière, délaissant Taya, la copine de Jason, avec qui il est toujours. A cette époque, Nate était encore célibataire. Il l'a vite regretté. Des tas de filles, dont il ignorait jusqu'à la boisson préférée, lui envoyaient des déclarations d'amour que je trouvais trop mignonnes, eux les qualifiant d'amusantes. Pour autant, il ne s'est pas jeté la tête la première dans une histoire pour être tranquille. On parle quand même du sérieux de la bande ! Durant quelques mois, ils ont continué à vivre chez leurs parents, ce qui m'arrangeait je dois dire. Dès qu'il avait une minute, Shane perdait cette image commerciale de petit tombeur du dimanche, pour redevenir mon petit tombeur personnel. Les moments qu'on passait ensemble étaient toujours tellement parfaits, que j'avais beaucoup de mal à lui en vouloir de partir plusieurs jours faire la promo de leur single ou album.
Ça a commencé à se gâter quand ils sont devenus amis avec de superbes actrices, belles comme je le serais sans doute jamais. Je n'ai jamais été d'une grande jalousie, mais quand les unes des journaux lui prêtant une histoire avec une blonde ou une brune ont commencé à s'entasser sur mon bureau, mon moral a sérieusement chuté. Je savais que c'était faux bien sûr, je ne suis pas aussi idiote mais voir mon copain avec une autre que moi dans ses bras, c'était quand même dur. Il démentait chaque rumeur expliquant qu'il sortait avec une fille géniale qu'il aimait réellement et quand j'entendais sa voix s'adoucir lorsqu'il parlait de moi, je devenais plus confiante en notre histoire. Si nous pouvions passer au travers des rumeurs alors notre histoire n'en serait que plus forte. Le fait que j'étais la seule à douter, ne changeait rien à la donne. Tout ça pour dire que la première année a été dure. J'avais de plus en plus de cours et de moins en moins de temps. Shane et les garçons absents, je devenais une poule me couchant tôt pour me lever tôt également. Je passais mon temps à réviser, si bien que j'avais constamment mes lunettes vissées au nez à cette époque. Aujourd'hui, c'était pire, elle ne quitte mon visage que quand je dors, puisque je suis toujours en train de réviser. Bref, de son côté, entre la promo des chansons, les interviews, les tournages et les soirées, il était de moins en moins là pour moi. Je lui en voulais de m'oublier comme ça, sans oser lui dire ne voulant pas le blesser. Et puis… Ça a dérapé !
A l'époque, Nate venait d'officialiser sa relation avec Nisrine, ma première voisine de bio en terminale avant qu'il ne prenne sa place à ma table. On était tous réunis dans un café branché, chose que je détestais par-dessus tout et elle nous a rejoints. Je me souvins avoir ri en la voyant aussi mal à l'aise que Taya et moi. On s'est rapprochées toutes les trois et on a commencé à critiquer ce monde de paillette. Elle nous a demandé comment on faisait pour supporter le côté superstar. C'est à ce moment que j'ai craqué. Je lui ai avoué que je l'ignorais parce que je ne le supportais plus. Ils étaient toujours eux mais le succès leur montait doucement à la tête. Bref, j'ai fait la liste des tous les points noirs. Absences, rumeurs dans la presse, fans hystériques qui les suivent et j'en passe… Mais j'ai tellement insisté sur le fait qu'elle ne le verrait jamais que ça a mis la puce à l'oreille de Nate. Qui d'autre ? Il a attiré l'attention de Shane sur mon petit laïus et mon copain m'a demandé pourquoi je n'en avais pas parlé avant. Et j'ai craqué ! Je lui ai expliqué que c'était impossible puisqu'il n'était jamais complètement là. Il était présent, c'était vrai, mais jamais à cent pour cent. Je suis partie du club mais il m'a rattrapé dans la rue. Il a commencé à vouloir qu'on s'explique puis il a vu des journalistes et m'a proposé de terminer cette conversation ailleurs. Je l'ai suivi et on a atterri chez ses parents, dans son ancienne chambre. A cette époque, ils avaient déjà emménagé ensemble. On en a parlé pendant des heures, se hurlant dessus puis j'ai fini par craquer et pleurer. Ce sont mes larmes qui ont sauvé notre couple, il paraît. Me voir si fragile l'a refroidi et il m'a enfin écouté. Je lui ai confié mon ras le bol et mon impression de ne plus le voir. Suite à ça, tout a été mieux entre nous. On a arrêté de s'en vouloir et dès la semaine suivante, il m'emmenait manger dans notre restaurant café préféré, le Colibri. A présent, ça va beaucoup mieux. On se dispute de temps à autre mais d'après le docteur Dangon, mon psychiatre, c'est normal vu sa vie de star et moi qui change. Je le vois toujours. Je n'y suis plus vraiment obligée, mais j'aime beaucoup ces séances. Je peux lui parler de tout, il ne répète jamais rien et des fois, quand j'ai rien envie de dire, on fait un jeu de carte ou il m'aide pour mes devoirs. Mais chut !
La sonnerie retentit et je quittais la salle, ravie. Je n'avais plus qu'à aller rejoindre maman. Je l'aidais une fois ou deux par semaine. Ça me faisait un peu d'argent à mettre de côté. Ce que j'avais eu du tribunal, je n'y avais pas touché, je le gardais pour Harvard. Mine de rien, avec les intérêts qui couraient depuis quatre ans, ça me faisait une sacrée somme de côté. Largement de quoi payer un an, sans bourse d'étude. De son côté, le service traiteur de maman marchait du tonnerre. Faut dire que les garçons lui ont offert, comme cadeau d'anniversaire, une pub gratuite pour son service. Depuis, des tas de gens viennent en espérant les croiser. Des fois ça marche, d'autres fois non, mais maman ça l'arrange. Grâce à ça, elle a pu engager trois personnes à pleins temps plus deux temps partiels, comme moi, pour l'aider pendant les coups de bourre. Déjà cinq ans qu'on est ici, j'ai du mal à réaliser. Moi qui ne voulais pas rester, à présent, je ne voulais plus partir. J'ai appris à aimer cette ville et j'ai décidé qu'elle me portait bonheur. Papa, de son côté, a moins de chance. Le stress des commandes de vêtements, les soldes et les inventaires, en plus des problèmes avec les employés… Il a donné sa démission peu de temps après que les garçons soient devenus connus. Depuis, il avait ouvert une boutique sur devinez quoi ? Le jardinage, bien sûr. C'est plutôt agréable comme boutique. Il y a de tout, des plantes, des livres pour apprendre seuls, des outils… Bref, tout le bric-à-brac qu'il aime.
Je sortis du bâtiment en pensant à l'autre personne qui avait du mal à être heureux. Dwight, mon parrain. Comme elle le lui avait promis, Margareth avait divorcé. Il avait vécu chez nous quelques temps, puis s'était dégotté un petit appart, ainsi qu'un travail dans un magasin d'électronique, chose qu'il adore. Il dit que ça ne le dérange pas de vivre comme ça, mais je sais qu'il aimait profondément sa femme. Quant à Maggie, elle a perdue la tête. Après avoir fait cinq appels, tous refusés, tant la culpabilité de Dylan ne faisait aucun doute, elle est devenue folle. A présent, elle est internée dans une maison de repos, depuis déjà deux ans. Maman a été la voir une fois, Margareth lui a dit de ne plus se représenter devant elle où elle la tuerait. Depuis, plus personne de la famille ne va la voir, ce qui me fait sentir coupable. Je savais que ce n'était pas de ma faute mais certains soirs, quand mon passé refaisait surface, je me dis que si je m'étais tue le soir de notre premier pseudo baiser avec Shane, alors tout le monde serait heureux en ménage. Sauf qu'après, je me souvins de la douleur que j'ai éprouvée cette fois-là et de tous ces moments que je redoutais. Être seule avec un garçon, être dans la même ville que Dylan, ou autre. Tous ça est partit à présent. Il purgeait sa peine et moi, je continuais ma vie, loin des projecteurs braqués sur l'homme de ma vie.
« - Petit oiseau, cria quelqu'un sur le parking.
Intriguée que quelqu'un connaisse mon surnom, seulement utilisé par Shane, je me retournais. Il était là, adossé à sa voiture. Je le rejoignis ravie. Il m'enlaça doucement, avant de m'embrasser, me débarrassant en même temps de mon sac. Lorsque nous nous écartâmes, il chuchota à mon oreille :
« - Vous allez quelque part ?
« - N'importe où dans tes bras, assurais-je, mais s'ils pouvaient me déposer rue du Général Grant, ça m'arrangerait, ajoutais-je taquine.
« - Monte, je te dépose !
Acquiesçant, j'ouvris la porte et me figeais. Nate et Jason étaient également là. Plus que ravie, je refermais ma porte et ouvris la leur puisqu'ils étaient à l'arrière. Je pris mes deux frères dans mes bras, les serrant aussi fort que je le pouvais. Ils me manquaient cruellement ces trois là, même si mon copain me manquait quand même plus. Finalement, notant que j'étais observée, je refermais leur portière et montais à ma place. Dès que je fus à l'intérieur, je leur demandais ce qu'ils faisaient ici puisqu'ils n'étaient supposés arriver que le lendemain.
« - Si on t'ennuie, dis-le !
« - Arrête Jay, vous me manquez tellement que vous me dérangeriez pas si vous interrompiez un cours. Tu oublies tout de suite cette idée, ajoutais-je sérieusement. Je vous adore, c'est un fait, mais je n'ai pas envie de rater un cours à l'approche des partiels.
« - Attends, ne me dis pas qu'on ne va pas pouvoir te voir ces deux prochaines semaines parce que tu révises, alors qu'on a une vingtaine de jours de repos, s'étonna-t-il.
« - Vraiment ? Et bé, j'ai bien fait de réviser un max ces dernières semaines, comme ça je vais… Vous voir cinq jours ! A Noël, je pars chaque année à Augusta et cette année, je n'ai pas le droit de ne pas venir. C'est un moment important. Mais ce n'est pas grave, on va profiter un max de ces cinq jours, quitte à ce que je plante les examens. De toute façon, j'ai une année d'avance, dis-je en haussant les épaules alors que je glissais ma main jusque sur celle de mon copain qui tenait le levier de vitesse.
Il sourit simplement sans parler. Cependant, je savais qu'il écoutait, sinon il n'aurait pas les sourcils aussi froncés. Il profita d'un feu rouge pour me mettre une claque derrière la tête.
« - Hey !
« - Ne redis plus que tu te moques de perdre un an mon petit oiseau, fit-il sérieux. T'as toujours placée tes études avant tout le reste, je n'ai pas envie que tu changes ça pour nous. Même si c'est flatteur !
« - Shane, c'est vert, intervint Nate avant de vouloir ajouter quelque chose.
Seulement, Jason le coupa :
« - Euh… Une grenouille ?
On le regarda tous les deux, alors que mon copain rit doucement puis, secouant la tête, Nate reprit :
« - Shane a raison. Tes études sont très importantes Mitchie. Nous on vit la vie qu'on a choisie, à toi de faire pareil. Si elle nécessite que tu passes toutes tes vacances dans les bouquins, sans qu'on puisse te voir autant qu'on le souhaiterait et bien tant pis. Tes études passent avant le reste !
« - Vous n'êtes pas drôle, boudais-je en croisant les bras sur ma poitrine.
« - Hey si on te laisse mettre tes études en l'air, on ne sera plus aussi fier de toi, que tu l'es de nous, intervint Jason. T'es la plus intelligente de nous quatre Michouette ! Ne gâche pas tout, pour nous. On s'arrangera pour venir te voir !
Je soupirais un bon coup, puis Shane coupa le moteur puisque nous étions arrivés à destination. Sans un mot, je sortis de la voiture et claquais involontairement ma portière puis je pris mon sac dans le coffre avant d'entrer à Connie's Cook.
Manque de chance, ils me suivirent et, tandis que je m'habillais, ils saluèrent ma mère, puis Shane me rejoignit dans le vestiaire. Je fus temporairement mal à l'aise qu'il me voit en soutien-gorge, avant de me répéter en boucle que c'était comme un maillot de bain. Sauf que c'est en dentelle. Rouge aujourd'hui puisque j'avais un haut de la même couleur. Il ne fit aucune remarque sur ce qu'il venait de se passer, se contentant de me serrer tendrement contre lui.
« - Mitchie, souffla-t-il à mon oreille. Crois-moi, ça nous ennuie autant que toi de ne pas pouvoir te voir comme on l'aurait voulu mais dès janvier, notre emploi du temps sera plus calme jusqu'en février, on en profitera à ce moment-là, qu'en penses-tu ?
« - Que mes partiels se terminent le vingt-neuf janvier, grognais-je blottis dans ses bras. Et que tu me manques tellement, ajoutais-je alors qu'il caressait la peau nue de mon dos.
« - Toi aussi tu me manques mon petit oiseau. On va trouver une solution, c'est promis !
« - Je l'ai déjà moi Vous me laissez profiter de vous durant les cinq jours où je serais ici et vous en vacances et dès que vous reprenez votre carrière, je me replonge dans mes cours ! Tu sais très bien que je ne fusillerais pas mes études sciemment, je te l'ai déjà prouvé. Laisse-moi gérer mon emploi du temps, moi-même !
« - Très bien, je te laisse gérer seule tes révisions mais si j'apprends que ton niveau baisse, murmura-t-il contre mes lèvres, je t'oblige à prendre des cours particuliers.
J'acquiesçais en fermant les yeux, appréciant de sentir ses doigts courir le long de ma colonne vertébrale. Levant la tête, je lui réclamais un baiser et m'accrochais doucement à son cou, alors qu'il me serrait dans ses bras. Je fis tendrement glisser ma main dans le col de son pull, pour frôler sa peau, quand la porte du vestiaire s'ouvrit.
« - Oh désolée les jeunes, s'excusa Steph. Ta mère te cherche !
« - J'enfile ça et j'arrive, dis-je en montrant l'espèce de tee-shirt qu'on avait tous.
Elle acquiesça et nous laissa seuls. Un peu gênée, je l'enfilais et il m'aida en tirant dessus pour le faire tomber, même s'il laissa trainer ses mains sur ma peau. Il traça un petit cœur, m'embrassa puis m'intima d'aller travailler. Je serais tentée de le frapper, mais il n'a pas tort. Si je veux être payée, j'ai plutôt intérêt à être à l'heure. Néanmoins, alors qu'on rejoignait les autres, je décrétais :
« - ça se payera !
« - Je passe en caisse quand tu veux !
…
Et voilà. Bon, pour un prologue transitoire, c'est plutôt bien non ? Promis dans le chapitre prochain… Je ne sais pas encore ce qu'il va se passer mais tant, pis, je file l'écrire. J'espère que ça vous a plu ?
Miss Tagada (L)
