Bonjour a tous et a toutes !
Alors je suis nouvelle dans cette partie du site, c'est la première fois que j'écris sur Yu gi oh, et sur un manga en général ^^
Je regardais le dessin anime quand j'étais petite, et j'ai revu quelques épisodes, et mon regard sur la relation Yami/Yugi a changé et en voyant que sur ce quartier, j'étais loin d'être la seule a penser ça, je me suis lancée :3
Cette fiction est principalement portée sur le Yaoi de Atem et Yugi, mais il y a également des moments Seto/Joey que j'aime beaucoup également.
J'espère que ça vous plaira, c'est la également la première fois que je me lance dans un Yaoi. N'hésitez pas a me faire part de vos avis, de vos critiques et de vos conseils :)
Bonne lecture a tous !
Le soleil écrasant qui flottait au dessus de l'Égypte éblouit le Pharaon Atem, qui, penché au dessus de sa fenêtre regardait le paysage changer au fil des heures. Il regardait chaque détail de lumière qui avait changé depuis l'aube, puis les esclaves, les serviteurs de son château qui s'activaient pour sa famille, alors qu'il n'avait rien a faire. Sa peau avait retrouvé sa couleur mate, et des bijoux anciens ornaient son cou et ses cheveux. Son corps était couvert du plus fin et du plus raffiné des tissus. Et pourtant il n'en n'avait rien a faire. Lassé du spectacle qui se jouait devant ses yeux, il se retira dans sa chambre. Le lit sur lequel il dormait était gigantesque, tout comme sa chambre, qui semblait a elle seule pouvoir contenir un palais entier. Des draps soyeux étaient posés et changés chaque jour par les serviteurs. Des fruits étaient amenés dans des corbeilles en or, et des distractions lui étaient offertes a son bon vouloir. Mais ces choses qui l'avait amusé autrefois ne faisait parti maintenant qu'à un vaste ennui. Il prit plusieurs dattes dans le creux de sa main et les mangea une a une. Elles étaient délicieuse et leurs goûts sucrés faisait revivre en lui des sensations enfouies. Il ferma les yeux et se laissa aller. Il sortit de sa chambre et marcha dans le grand palais de sa famille. Chaque serviteur le saluait lors de son passage. Malgré son très haut rang, il avait perdu cette habitude et était gêné de l'attention qu'on lui accordait. Il fit un signe de la main a ses domestiques et quitta le couloir pour s'aventurer dans les jardins. Le soleil tapait fort ce jour la, et il ne fut pas surpris de voir sa mère assise sous un palmier, les pieds dans le cours d'eau qui traversait la cour du palais. Elle se tourna vers lui et lui offrit son plus beau sourire.
-Atem. Viens mon fils.
Il s'agenouilla devant sa mère avant de s'asseoir a ses côtés. Elle passa une main sur son visage et dans ses cheveux.
-Nous t'avons attendu pendant si longtemps. Mais maintenant que ton esprit est en paix, nous ne serons plus jamais séparé.
-Oui mère, je le sais.
Malgré tous ses efforts, sa voix ne reflétait pas autant de joie a l'idée de demeurer ici pour toujours qu'il ne l'aurait souhaité. Et sa mère, liée avec lui par le lien le plus fort existant a travers les âges le remarqua aussitôt.
-Qu'i il Atem ? N'es tu pas heureux ici ?
-Bien sur que je le suis. J'ai attendu ce moment pendant 5000 ans. Mais je suppose que j'ai perdu les habitudes que j'avais ici. Je suis habituée a un autre temps. J'ai juste besoin d'un peu de temps, je pense.
-Prends tout le temps qu'il te faudra. Après tout, tu as l'éternité pour t'y habituer.
Il hocha la tête et s'excusa auprès de sa mère avant de se lever. Il commença a marcher mais il se retourna.
-Mère ?
-Oui Atem ?
-Savez vous où je peux trouver de l'encre et de la peinture ?
Le jeune pharaon avait enlevé ses somptueux habits et ses bijoux, afin d'être parfaitement libre de ses mouvements. Il n'avait maintenant sur lui qu'un pagne noué autour de la taille, son torse était nu, et il était agenouillé sur le sol de son immense chambre, devant des papyrus et des pots de peintures fais a base de fruits, de plantes et de l'encre spéciale pour l'écriture sur parchemin. Il ferma les yeux un moment. Depuis qu'il avait quitté le monde ou il avait connu ses amis, il faisait sans arrêt les mêmes rêves. Mais il n'arrivait jamais a s'en rappeler, car tout était flou et confus, pourtant il savait qu'il pourrait s'en souvenir en dessinant ce qu'il savait.
Il plongea ses doigts dans la peinture bleue, et aussitôt, un flot d'idée germèrent dans son esprit. Il revit les rues animées du Japon, des cartes a jouer, et une certaine veste qu'il avait appris a porter. Ses doigts glissèrent sur le papier et formèrent des formes que lui seul pouvait comprendre. Des couleurs se mélangèrent, s'accumulèrent, et l'esprit du pharaon se vida en même temps que les couleurs. Son front trempé de sueur montrait toute l'énergie qu'il mettait ses actes, et ses mains se retrouvèrent tachées de couleurs jusqu'aux poignets. Mais bien vite, le papier fut complètement utilisé et son cœur se mît a battre plus vite.
-Ce n'est pas suffisant. C'est loin d'être suffisant !
Il envoya au loin les feuilles et les yeux dilatés par la rage, il se mît a dessiner des symboles égyptiens sur le sol, complétés par des dessin et de créatures mythique. Il avait presque du mal a respirer, mais il ne s'arrêtait pas, voulant a tout prix trouver ce qui l'empêchait d'être complètement en paix avec lui même. La couleur noire dur charbon écrasé se mêla aux couleurs et bientôt, une gigantesque rosace de couleurs et de symboles ornèrent le centre de la pièce. Le pharaon s'écroula sur les genoux, et ferma les yeux, son esprit surchargé. Il essuya la sueur avec son bras et sentit que tous ses membres tremblaient. Il releva la tête difficilement en voyant la porte de sa chambre s'ouvrir. Une servante aux cheveux noirs, a peine sortie de l'enfance, venait d'entrer, un plateau chargé de nourriture dans les mains. Elle eut un mouvement de recul en voyant le regard vidé de force du pharaon, et le désordre sur le sol.
-Pha...pharaon vous allez bien ?
-Oui. Oui je vais bien. Que viens tu faire la ?
Son ton était fatigué, et frustré, mais en aucun cas colérique, et cela surprit la jeune servante.
-Je viens changer vos draps, et vous apporter votre dîner de la part de votre mère. Elle s'inquiète, car vous n'êtes pas sorti de votre chambre depuis des heures.
-Des heures ?
Atem se tourna vers la fenêtre et vit que la nuit était tombée, et depuis longtemps en vu de la position de la lune, au plus haut du ciel noir. Lui qui pensait n'être la que depuis quelques minutes.. Une brise faisait bouger les branches des palmiers, et son corps entier frissonna, car il n'avait rien pour se protéger du froid. Il secoua la tête et prit une bassine pour rincer ses mains.
-Je n'ai pas faim, et dis a ma mère de ne pas s'inquiéter.
Elle se pencha pour le saluer mais ce dernier l'arrêta.
-Ne t'incline pas sans cesse. J'aimerais passer pour quelqu'un de normal.
-Pharaon, vous n'êtes pas quelqu'un de normal. Vous avez été choisi par les Dieux pour gouverner sur notre peuple. Même dans l'au-delà.
Atem soupira et regarda attentivement la domestique. Elle était maigre, et ses yeux brillaient en regardant tous les plats qu'elle avait dans les mains. Elle avait l'air de ne rien avoir mangé depuis des jours.
-En veux tu ?
-Pharaon je..
Il s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule. Elle trembla et baissa les yeux, terrifiée a l'idée a de recevoir une punition, ou pire encore... Il lui sourit et la fit s'asseoir près de la table ou était posé la corbeille de fruit. Elle sentit son ventre se crisper d'envie.
-Je ne veux pas de cette nourriture, mais toi tu en veux, je ne vois pas pourquoi je la gâcherai. Si tu ne veux pas qu'on le sache mange la ici.
Elle le regarda et quand il lui fit son sourire en coin elle hocha la tête et se jeta sur la nourriture. Elle se délecta de la viande aux épices, et des légumes qui avaient poussés dans les jardins. Atem ne comprenait pas pourquoi certaines continuait de souffrir dans l'au-delà. Quand il eut fini de nettoyer ses mains, il rinça son visage couvert de sueur et se vêtît pour la nuit. Elle eut a peine fini son assiette quelle essuya des larmes de bonheur.
-Merci Pharaon. Je n'avais pas mangé ainsi depuis des lunes. Laissez moi faire vos draps avant que vous ne dormiez.
-Non laisse. Je vais le faire moi même.
Il prit les draps qui était posé sur la chaise et offrit quelques fruits a sa servante.
-Prends les. Si tu as faim plus tard.
-Je les donnerai a mon petit frère Pharaon. Lui aussi meurt de faim. Je vous remercie grand pharaon. Je vais prier les deux pour qu'ils vous enlèvent vos tourments.
Elle s'inclina une dernière fois avant de quitter la chambre. Souriant, le pharaon se dirigea vers la fenêtre. Il regarda le Nil continuer sa course, lentement, calmement, et en baissant les yeux, il croisa dans la pénombre le regard te sa mère, souriante de voir son fils aller mieux. Et pourtant, elle ne savait pas que ce dont il avait besoin, il ne le trouverai pas ici.
Alors est ce que cette mise en bouche vous a plut ? Je tiens a dire que ce chapitre est l'un des plus courts. le troisième le sera aussi, mais les autres seront beaucoup plus longs. J'espère que vous avez apprécié, et a la prochaine peut être !
