Pour mieux me détruire
Prologue
Ses cris de douleur résonnaient dans tout le manoir, parfois coupés par ses pleurs ou par le rire sadique de Bellatrix. Cela durait maintenant depuis ce qui semblait être une éternité pour Drago. Il avait beau détester la jeune fille, ses supplications et ses hurlements lui déchiraient tout de même les entrailles. Entendre à quel point elle souffrait lui faisait mal. Il ne savait pas ce que sa tante lui faisait, et il ne voulait pas le savoir. Il l'imaginait, penchée au-dessus du petit corps, la frappant, lui lançant des doloris. Et elle riait, elle riait, d'un rire à vous glacer le sang. Elle était complétement folle et obnubilée par son objectif : aider le seigneur des ténèbres à arriver à ses fins, l'aider à tuer Harry Potter. Et pour cela elle était capable de tout. Absolument tout.
« Tu vas parler oui ou non !? Sale sang-de-bourbe ! » hurla Bellatrix au rez-de-chaussée.
A cette insulte le jeune homme se crispa. Il avait l'habitude de l'appeler « sang-de-bourbe » à Poudlard, mais ces mots, prononcés par la mangemort, prenaient une dimension beaucoup plus importante, beaucoup plus effrayante. Soudain, il n'y eu plus aucun son, plus aucun cri, plus aucun ricanement. Drago se surpris à craindre que la jeune fille ne soit morte. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Jamais auparavant il ne s'était inquiété pour elle, ce sentiment le fit frissonner. Il la haïssait et voilà qu'il craignait que sa tante ne l'ai tuée, qu'il pleurait pour elle.
Tout était redevenu silencieux dans le manoir Malfoy. Narcissa s'approcha de lui et posa une main sur son épaule.
« Drago, ne t'inqui… »
Elle ne put terminer sa phrase. Elle fut coupée par un hurlement strident, le plus fort de tous. Pour Drago s'en fut trop. Sans même réfléchir à ce qu'il faisait il repoussa sa mère, saisit sa baguette et se précipita hors de la pièce où ils se trouvaient. Lucius tenta de le retenir, mais son fils lui lança un stupefix etverrouilla la porte à l'aide d'un sort. Il savait qu'il venait de commettre une erreur, mais il avait été poussé par son instinct, et à ce moment il lui dictait de sauver la fille. Sauver la « sang-de-bourbe ». Le blond se précipita vers l'étage inférieur et couru en direction de la salle occupée par sa tante. Arrivé près de la porte, il ralentit et observa la scène qui se déroulait. Hermione Granger gisait au sol et Bellatrix était accroupie au-dessus d'elle, un poignard couvert de sang à la main. On pouvait voir sur le bras de la jeune fille, une longue entaille rouge et profonde, formant une inscription mais il ne put la lire. Hermione avait la tête tournée vers lui et le regardait, ses yeux l'implorant de l'aider. Elle gémit son prénom et, avec le peu de force qu'il lui restait, elle tendit sa main vers lui. Alertée par le mouvement de sa victime, la mangemort tourna brusquement la tête vers son neveu et un sourire malsain s'étira sur son visage, dévoilant ses dents pourries.
« Drago mon neveu, tu viens participer aux festivités ? Je t'en prie approche ! »
Et il s'approcha. Doucement. Tremblant à l'idée de se tenir près du corps affaibli d'Hermione. Bellatrix se releva, l'attrapa par le bras et le fit s'accroupir auprès de la jeune sorcière. Elle le regardait toujours, des larmes coulant sur ses joues. Elle semblait vraiment mal en point. Maintenant qu'il était à ses côté, Drago fut en mesure de lire ce que sa tante avait inscrit sur son bras : « Sang-de-bourbe ». Ce que sa tante avait fait prouvait sa folie, son insanité. Elle lui tendit le poignard :
« Aller Drago, fait-le, torture la, elle le mérite ! » s'écria Bellatrix d'une voix à mi-chemin entre le rire et la rage.
Au lieu de saisir l'objet, il posa sa main sur le bras d'Hermione qui ne broncha pas. Elle ne sentait sûrement pas le contact de sa peau contre la sienne à cause de la douleur. Il savait ce qu'il allait faire, mais s'il agissait, il ne pourrait plus jamais faire machine arrière. S'il la sauvait, sa vie prendrait un nouveau tournant, mais il se sentait prêt. Il était sûr de lui. Alors, serrant le bras de la jeune fille encore plus fermement d'une main et sa baguette de l'autre, il transplana avant que sa tante n'ait le temps de réagir.
- Hey ! Merci d'avoir lu mon prologue ! Il n'est pas très long mais c'est volontaire, les prochains chapitres le seront plus. Si vous avez aimé n'hésitez pas à me laisser une review. A bientôt ^^ ! -Plume224
