Titre : Incubes et succubes canadiens.
Rating : K+.
Pairing : Toronto/Vienne.
Warning : Langage vulgaire (de la part de Vienne).
Summary : On sait tous que sous ses apparences angéliques, Canada est un incube des plus latins. Et ce comportement très séducteur s'est répandu à ses provinces et ses villes... au grand malheur de leurs confrères et consoeurs du Vieux continent!
Disclaimer : Les provinces et les villes sont à moi, les nations sont à Hidekaz Himaruya.
Personnage(s) : Glenn/Toronto | Niki/Vienne | Roderich/Autriche. Mention de Alfred/États-unis | Arthur/Angleterre | Andreï/Moscou | Mikhail/Kiev.
M/A : En parcourant les fics sur Canada, je me suis rendue compte que tout le monde est d'accord sur un point; Canada est une bête de sexe, trait qu'il tient sans nul doute de son père français. Du coup, je me suis dit que présenter mes OCs canadiens via leurs (nombreuses) histoires de coucheries pourraient être rigolos.
Sur ce, bonne lecture pour ce premier chapitre!


Incubes et succubes canadiens
Premier chapitre : Dispute canado-autrichienne

« Dégage d'ici, connard! »
Roderich s'arrête aussitôt de jouer, tendant l'oreille. Pour que sa capitale soit aussi furieuse et crie aussi fort après quelqu'un d'autre que lui (principalement car il passe trop de temps sur son piano), il faut qu'il soit extrêmement enragé. Perplexe, mais aussi curieux, la nation musicienne se lève et quitte la salle de musique, écoutant et suivant de son mieux la voix de Niki, qui continue d'engueuler quelqu'un.
« Mais je te jures que je l'ai pas fait! », s'écrie alors une seconde voix d'homme, celle-ci inconnue à Autriche. Il fronce les sourcils, intrigué. L'accent est étrange, ne ressemblant ni à celui d'Amérique, ni à celui d'Angleterre, bien qu'il ressemble énormèment à celui de ce dernier.
-Ne me prends pas pour un crétin, Glenn! Je suis né bien avant l'ère chrétienne! , réplique Vienne.
-Mais je te prends pas pour un crétin! Niki, réfléchis! C'est parce que je le connais que j'ai pût sortir avec toi!
-Ne me dis pas comment je dois réfléchir! Retournes dans ton trou perdu au milieu des ours polaires, connard!
-Tu t'écoutes parler?! C'est quoi ces putains de stéréotypes sur les Canadiens?!
-DÉGAGE DE CHEZ MOI!
Un grand vacarme se fait ensuite entendre, inquiétant un peu plus Autriche, qui se dirige vers la source du boucan. Quelques secondes plus tard, il voit un jeune homme, élancé et mince comme une de ces anciennes représentations d'aristocrates, sortir en courant d'une pièce.
Il n'a pas le temps de le détailler plus longtemps, car celui-ci lui rentre dedans.
« Putain! Désolé, m'sieur Autriche! Je vous ai pas vu! », s'excuse-t-il en vitesse, avant de l'aider à se relever. Roderich en profite du même coup pour l'observer. Très joli garçon, à cause de ses traits à la fois virils et fins, ses cheveux noirs jais sont ondulés et courts. Une mèche est placé derrière l'une de ses oreilles, laissant voir les piercings du cartilage qui la traversent. Ses yeux sont d'une couleur lavande peu commune, son teint plutôt hâlé. Malgré sa stature de noble anglais, ses vêtements décontractés contredisent le tout.
-Qui êtes-vous?
La question est automatique. Il ne ressemble à aucune ville ou capitale qu'il connait. Le jeune homme soupire.
« Toronto, la métropole du Canada. »
-Canada? Qui est-ce?
-Laissez tomber, marmonne le dénommé Toronto.
-Sans être impoli, pourquoi Vienne vous hurle-t-il ainsi? , continue Autriche. Qu'avez-vous donc fait?
-Il dit que je l'ai trompé avec Moscou, raconte Glenn, sauf que c'est faux! Bon, j'ai déjà couché avec Andreï, mais on s'est quittés en super bons termes! C'est même lui qui m'a présenté Niki, quand moi et Mikhail, on s'est laissés...
-T'es encore là, toi? Je t'avais pas dit de t'en aller?! , rugit alors la voix de la Ville blanche, en sortant de la pièce en question. La métropole canadienne déglutit, salue rapidement la nation germanique puis s'en va, laissant un Vienne furieux et un Roderich perplexe.


M/A : J'espères que ça vous a plût. Le prochain, ce sera Ottawa, promis!