Salut à tous !
Voici une nouvelle histoire se déroulant dans l'Univers d'Harry Potter, je vous mets en dessous tous les warning, disclaimer et tout ça histoire de bien commencer ... En tout cas j'espère que cette fic va vous plaire !
Résumé : Harry trouve un comics par terre à la sortie de l'école quand il avait six ans ... Et le monde en est changé à jamais. Après tout qui s'attendait à ce que le Survivant soit aussi un Super Héros pendant son temps libre ? Certainement pas Dumbledore ça c'est sûr ! Et maintenant les sorciers n'ont qu'à bien se tenir, le meilleur téléporteur de tous les temps arrive à Poudlard !
Rating : K+
Pairing : Dumbledore/Dobby/Fumseck threesome slash, Voldemort/José le Basilic de la Chambre (... si vous n'aviez pas compris c'était une blague)
Genre : Humour/Parodie/Aventure/Amitié
Warning : OOC pour un bon nombre de personne, éléments d'autres univers, badass!superpuissant!Harry/Neville/Luna/plusieurs autres personnages, débilité profonde, usage de nombreux clichés, maltraitance de chiens à trois têtes, chapitres démesurément longs, personnages surpuissants, suit le canon, contient des noms de super héros atroces, OC en tant que personnages très très trèèèèèèèès secondaires, combats ridicules, liste de warnings inutile.
Disclaimer : JKR, Marvel, DC et moi. Surtout moi en fait. Je sais, je suis incroyable. Mais rien ne m'appartient, ou presque, donc j'ai beau être une personne incroyable mais je suis une personne incroyable pauvre. Snif ...
Nombre de chapitres : 1 prologue + 7 chapitres + 6 interludes + 1 épilogue = 15 chapitres au total.
Progression : 2/15
Bonne lecture !
Le magazine était tellement coloré que même déchiré et abandonné sur le sol comme il l'était, il réussit à attirer le regard d'Harry alors qu'il sortait de l'école. Le petit garçon n'avait vu ce genre de livres que de loin, dans les mains d'autres enfants - ils les lisaient et les échangeaient souvent entre eux lors des récréations - mais il n'eut cependant aucun problème pour reconnaître de quoi il s'agissait, après tout, Dudley Dursey, son cousin, adorait les Comics.
Le nom de la BD était inscrit en grandes lettres jaunes, juste au dessus du numéro de l'histoire, mais le jeune garçon n'en avait jamais entendu parler. Personne ne discutait avec lui de ce genre de choses, il n'était que le cousin ennuyant du caïd de l'école primaire, il ne valait pas qu'on se donne la peine de lui adresser la parole.
Mais, même si sa connaissance en ce sujet était extrêmement limitée, Harry avait toujours rêvé de mettre la main sur un de ces magazines. Il était un enfant après tout, et lui aussi avait envie de, pour une fois, être comme les autres.
C'est pour cela qu'il n'hésita pas plus d'une seconde avant de vérifier rapidement autour de lui si sa tante et son cousin étaient dans les parages et de ramasser rapidement le Comics abîmé qu'il glissa sous son t-shirt trop large.
Et c'est ainsi que naquit une légende.
Les super-héros étaient tellement COOLS.
L'univers de Batman, de Superman, des Avengers, des X-men et de tous leurs autres collègues dotés de super pouvoirs n'avait désormais plus de de secret pour le petit garçon de 7 ans qu'était Harry Potter. Il avait vu tous leurs dessins animés, en espionnant Dudley depuis la serrure de son placard, et avait lu tous les Comics abandonné dans la deuxième chambre de son cousin ... avant de les échanger contre d'autres une fois qu'il en avait fait le tour, de toute façon ce n'était pas comme si quelqu'un, à part lui, se servait vraiment des objets entreposés dans cette partie de la maison.
Avec un peu de patience et de discrétion, il avait même réussi à voler un costume presque complet de super-héros sans nom, que Tante Pétunia avait acheté dans un super-marché pour le dernier anniversaire de son cousin. Il était composé d'un collant vert et d'un haut, d'une cape et d'un masque noirs. Dudley ne l'avait jamais mis pour la simple et bonne raison qu'il était trop serré pour lui et que les seuls habits qu'il parvenait à enfiler sans manquer d'en craquer toutes les coutures étaient ceux normalement réservés aux enfants bien plus âgés que lui.
Quant à Harry, le costume lui allait comme un gant.
Les vacances d'été approchaient et l'enfant était de plus en plus excité. Il avait décidé de commencer son entraînement de super-héros à cette période de l'année, quand les Dursley partaient en vacances en le laissant à la maison ou que Tante Pétunia le chassait de chez elle pour éviter de 'l'avoir dans les pattes toute la journée', comme elle le disait.
Les autres enfants de son école s'entraînaient déjà entre eux à la récréation mais Harry était sûr de les rattraper sans problème, après tout ils n'étaient pas encore capables de se battre avec leurs super pouvoirs ... donc ils étaient encore sur un pied d'égalité puisque le talent principal d'un super héros, après le courage et l'empathie, était de savoir protéger la Terre et ses habitants en utilisant ses dons avec force, justice et savoir.
Peut-être que si il s'entraînait assez fort, un groupe de héros comme les Avengers ou la Ligue des Justiciers pourrait le repérer et l'emmener au loin, aux Etats-Unis, là où tous les vrais supers étaient nés. Cet espoir était gravé dans le coeur du jeune garçon et, du haut de ses sept ans, il ne doutait pas une seule seconde de l'existence de personnages tels que Magneto ou Captain America.
En plus il avait un avantage sur les autres écoliers : lui avait un pouvoir, un vrai, sans plaisanter, sans faire semblant. Il s'en était rendu compte quelques mois plus tôt lors d'un entraînement de course avec son cousin Dudley (il y en avait de plus en plus récemment, Harry était vraiment content d'avoir quelqu'un pour l'aider à améliorer ses compétences physiques) quand il s'était retrouvé, en un instant, sur le toit de l'école primaire.
Il n'avait pas eut besoin de réfléchir très lontemps pour comprendre ce qu'il venait de se passer, c'était assez simple tout compte fait, et ça tenait en un mot.
Téléportation.
Lui, Harry, était doté du pouvoir de téléportation.
Ce jour où il s'était rendu compte qu'il avait vraiment une chance de devenir un héros sans avoir besoin de super gadgets comme le pistolet à eau de Mike Bradson avait été le plus beau de sa vie, il en avait même pleuré de joie.
Et maintenant il allait devoir apprendre à maîtriser ses capacités, comme tous les supers ... Sauf que lui n'aurait ni mentor ni co-équipier. Non, il allait progresser sans aide, par lui même et, au final, les gens comprendraient enfin qu'il était un gentil garçon, qu'il était quelqu'un de bien et Tante Pétunia et Oncle Vernon ne l'enfermeraient plus dans son placard, ils ne lui demanderaient plus de laver la maison et de faire la cuisine.
Et il aurait enfin des amis.
Avec ces certitudes en tête, la vie commençait déjà à être un peu moins dur pour le jeune orphelin.
Le visage d'Harry était rouge et crispé, à la fois à cause de l'effort qu'il faisait mais aussi à cause de la colère et de la frustration qu'il ressentait.
Le garçon, dès que sa Tante l'avait libéré de ses tâches quotidiennes, s'était précipité à son 'terrain d'entraînement', le jardin d'une maison abandonnée où jamais personne n'allait à cause de la rumeur disant qu'elle était hantée. Jusqu'à il y a peu, il l'évitait aussi mais maintenant qu'il était un héros, il ne pouvait pas avoir peur d'une chose aussi stupide qu'un fantôme, les héros n'avaient pas peur, jamais.
Ses poings étaient serrés tellement forts qu'ils commençaient à lui faire mal et ses sourcils étaient froncés, de la sueur coulait sur son front. Il ferma les yeux et essaya une nouvelle fois de concentrer ses pouvoirs avant de les relâcher d'un coup.
"Téléportation !" s'exclama-t-il de toute la force de ses poumons.
Il attendit quelques secondes et rouvrit les yeux.
Rien ne s'était passé.
Harry poussa un cri de rage et donna un coup de pied frustré dans l'herbe. Sa séance d'entraînement ne se déroulait pas comme il l'avait prévu, il ne réussissait pas à débloquer son don. Et pourtant, il avait tout essayé : Penser à des souvenirs heureux, tristes, énervants, sauter dans l'escalier de la maison, se concentrer, ne rien faire ... Rien n'avait marché, même pas foncer en plein dans le seul arbre du jardin !
Mais il ne pouvait pas abandonner aussi facilement.
Avec un soupir agacé, l'enfant se remis en position et referma les yeux, en essayant cette fois de se concentrer sur son corps, sur la sensation d'être à un endroit et de se déplacer à un autre. Il imagina dans sa tête l'image du fond du jardin et du cercle de cailloux qu'il avait placé pour désigner son objectif, il se vit y apparaître, essaya de reproduire la sensation qu'il avait ressentie en se téléportant sur le toit de l'école. Puis il ouvrit la bouche et ...
... s'écrasa par terre.
Harry poussa une exclamation de surprise et se releva d'un bond, le coeur remplit d'espoir. Peut-être qu'il n'avait pas juste peut-être que ...
Quand il regarda à ses pieds, il n'y avait pas de cercle de cailloux.
Mais il y avait de l'herbe.
Quelques secondes auparavant, il était certain de se tenir sur les planches de bois pourri qui avaient autrefois formé la terrasse de la maison. Elles étaient peut-être seulement à un ou deux mètres de sa position actuelle mais il s'était tout de même déplacé.
Il avait vraiment un pouvoir ! Et il était capable de l'utiliser, il lui suffisait de s'entraîner !
Une vague de soulagement incroyable s'abattit sur lui et il se retint de sauter de joie. Ce moment était sans aucun doute le deuxième plus beau de sa vie, juste après celui où il avait réussi à activer pour la première fois son don sans le savoir.
Il n'avait peut-être que 7 ans (bientôt 8) mais il était déjà sur la voie pour devenir un héros.
Les super-héros étaient toujours en bonne santé, c'était un fait qu'Harry avait compris en lisant et relisant les Comics qu'il avait à sa disposition. Pour se battre, ils avaient besoin d'être musclés et d'avoir un rythme de vie sain, ce qui incluait de manger de façon correcte et variée.
Et, maintenant que le futur-héros avait réussi à maîtriser suffisamment son pouvoir pour se téléporter à volonté sur des distances allant de quelques centimètres à presque 200 mètres, il fallait qu'il améliore son corps pour que ses capacités physiques soient égales à ses capacités psychiques. Un esprit sain dans un corps sain. Il avait besoin de s'entraîner et de manger.
La nourriture n'était pas un problème, Dudley comme Oncle Vernon en volaient souvent dans le frigo quand ils avaient un petit creux au milieu de la nuit, aussi, ses propres pillages de nourriture passaient inaperçus. Voler n'était peut-être pas un comportement très digne mais si ça lui permettait de devenir un super-héros, il n'hésitait pas à le faire.
Mais après se posait le problème de l'entraînement. Pendant un certain temps son cousin l'avait aidé à apprendre à se battre, quand il lui faisait des démonstrations avec ses amis dans les ruelles près de l'école, mais maintenant il n'avait plus aucun problème pour éviter les coups et il n'avait aucune envie de blesser des enfants innocents juste pour le bénéfice de son amélioration personnelle. La violence gratuite était une chose que seul un super-méchant pouvait faire et Harry n'avait aucune envie d'être un super-méchant.
Alors il avait fait des recherches et il en avait conclu que la seule méthode non-violente qu'il pouvait utiliser pour apprendre à se battre était d'apprendre un art martial.
Mais l'inscription à des courts d'arts martiaux coutaient de l'argent et, quand il avait osé demander à Oncle Vernon de l'argent pour prendre des cours de karaté, ce dernier lui avait rit au né et l'avait envoyé dans son placard.
Il avait alors dû faire un choix déchirant : garder ses Comics et son costume et essayer d'apprendre à se défendre lui même ou alors les vendre et avoir assez d'argent pour se payer deux ou trois ans de cours.
Le moment où il avait fini par amener les trois quarts de sa collection de 56 magazines (il avait décidé de garder ses 14 préférés, il ne fallait pas exagérer quand même) et son costume incomplet (il avait aussi choisit de garder le masque, l'identité secrète était une chose très importante dans le monde des supers) au magasin spécialisé du quartier, il avait cru qu'il allait se mettre à pleurer.
Mais il avait fini par surmonter cette épreuve terrible et il avait obtenu la somme de 152 euros et 60 centimes qui lui servirait à couvrir 3 ans de cours de karaté, si le pric de l'inscription n'augmentait pas entre temps.
L'adieu avec ses 42 Comics avait été déchirant et larmoyant mais il s'était consolé en volant le déguisement de judoka de Dudley, que celui-ci avait porté lors du dernier carnaval pour faire croire à ses copains qu'il était une ceinture noire et qu'il était aussi fort que Bruce Lee.
Harry avait rigolé en entendant ça, Bruce Lee ne faisait même pas de judo.
Le professeur de karaté était un homme d'une quarantaine d'années à l'air avenant. Il lui avait présenté les autres enfants de son groupe, qui avaient tous entre 6 et 10 ans, et lui avait appris à saluer, à se mettre en seiza, et à enlever ses sandales avant de monter sur les tatamis.
Harry Potter était fier de ses progrès, d'ici quelques années, il serait enfin capable d'être un vrai super-héros.
"Alors vous sautez dans les cerceau et vous levez la jambe puis vous recommencez, d'accord ?"
Harry était déçu.
Ca faisait un mois que les cours de karaté avaient commencés et tout ce qu'ils faisaient c'était sauter dans des cerceaux et lever la jambe. Certes, ils avaient appris le premier kata, Heïan Shôdan, et deux coups de pieds, le mae-geri, un coup de pied en avant, et le mawashi-geri, un coup de pied circulaire sur le côté mais, à son avis, ce n'était pas suffisant, en plus les enfants de son groupe n'étaient pas motivés, ils ne s'entraînaient jamais chez eux et ne savaient pas bien faire les exercices.
En un mois il avait déjà battu tous les gens de son groupe.
C'est pourquoi il avait décidé que, après le cours de ce soir, il irait parler au professeur pour lui demander si il pouvait passer dans le groupe supérieur, celui des 11-14 ans.
Or, la fin du cours venait d'arriver, avec un léger sentiment d'appréhension, le garçon descendit des tatamis et s'approcha de son professeur qui fronça les sourcils.
"Senseï" dit-il une fois arrivé à son niveau, "J'ai euh ... une demande."
Senseï hocha la tête et lui fit signe de continuer à parler.
"Je voulais savoir si je pouvais passer dans le groupe d'après, celui des plus grands, parce que dans celui-là ... eh bien ... je connais déjà tout ..."
L'adulte l'observa un instant, avec de grands yeux puis secoua la tête d'un air légèrement ennuyé.
"Je comprends pourquoi tu dis ça, Harry " répondit-il d'un ton calme, "Tu es au dessus du niveau de ce groupe et tu apprends beauocup plus vite que les autres ... Mais il ne faut pas oublier que tu n'as que 8 ans, est-ce que tu penses vraiment être prêts à cotoyer des collégiens ? Moi je ne pense pas."
L'enfant fronça les sourcils. C'était bien la première fois que son âge lui posait problème et l'empêchait de progresser dans la voie qu'il avait choisit. On n'avait pas besoin d'avoir un âge minimum pour débloquer des super-pouvoirs ou pour vendre des Comics, il ne comprenait pas pourquoi il devrait en être différement pour apprendre à se défendre.
"Mais Senseï ..." protesta-t-il en secouant lui aussi la tête, "... C'est moi qui m'entraîne le plus dur dans le groupe et je révise tous les soirs ce qu'on nous apprend ! Pourquoi est-ce que vous ne me donnez pas une chance de vous montrer que je suis aussi bon que les plus grands ?
- Ce n'est pas une question d'être bon ou pas mais une question d'être assez mature ou non."
Senseï avait dit ça sur un ton ferme mais son regard s'adoucit en voyant le visage du garçon se décomposer. Après un bref instant d'hésitation il ajouta :
"Je peux te mettre à l'essai, si tu réussis à suivre le rythme du groupe 11-14 ans pendant un mois je t'autoriserais à y monter."
Les yeux d'Harry s'illuminèrent aussitôt et il décida de marquer ce jour-ci comme le troisième plus beau de sa vie, celui où il était certain de pouvoir apprendre à se battre pour défendre les innocents et les faibles.
"Merci senseï !"
Harry Potter avait 9 ans et il allait accomplir sa première mission de super-héros.
Il avait décidé que ses capacités étaient suffisamment élevées pour qu'il commence à s'opposer au mal et qu'il se révèle au monde comme le nouvel héros de Londres (car apparemment, il n'y en avait plus en ce moment).
En un an dans le groupe 'ado' du club de karaté, il avait réussi à monter jusqu'à la ceinture orange et à ajouter plusieurs techniques de poing et de pied à son arsenal ainsi que les quatre premiers katas, il avait égalemment réussi à avancer sa zone de téléportation à près de 500 mètres carrés et à déclencher son pouvoir en moins de 10 secondes ... Mais son plus grand achèvement restait tout de même le crépitement vert qu'il avait réussi à ajouter après chacune de ses apparitions.
C'était tellement stylé !
Et d'ailleurs c'éait grâce à cette petite nuée d'étincelles qu'il avait trouvé son nom de héros.
Green Tempest. La Tempête Verte dont le signe était un grand éclair.
Il avait fait dessiner son symbole sur son costume improvisé qu'il avait acheté avec l'argent normalement dédié à sa troisième année de karaté. Il avait décidé de ne pas trop approfondir cet art martial et de n'apprendre que les bases pour les intégrer ensuite à son propre style de héros, les 52 euros 60 restants étaient donc partis dans sa tenue.
Les seuls costumes disponibles dans le magasin spécialisé étaient ceux de héros qui existaient déjà, Superman, Green Lantern ... Et Harry n'était pas un copieur, il n'avait aucune envie d'imiter un de ses collègues américains. Green Tempest était unique, il lui fallait donc des habits uniques.
Sauf qu'avec seulement 50 euros, il ne pouvait pas demander à un styliste de designer son costume et il n'avait ni le matériel ni les compétences pour se le confectionner lui-même dans son petit placard à balais.
Il s'était alors rabattu sur une tenue de tous les jours légèrement modifiée. Son haut se composait d'un t-shirt à manche court noir avec un grand éclair de couleur verte au centre et d'un autre t-shirt, vert comme l'éclair, en dessous. Ses jambes, elles, étaient couvertes par un short gris sombre et un collant, oh quelle surprise, vert et il avait volé une des rares paires de chaussures de Dudley qui lui allaient pour ses pieds, elles étaient noires avec des semelles qu'il avait peintes du mieux qu'il le pouvait en ... vert.
Et la touche finale de son costume était son masque noir qui lui couvrait les yeux et le haut du nez.
Les pouvoirs, la force, le costume et la détermination, tout était là, tout était près.
Green Tempest avait 9 ans et il allait accomplir sa première mission de super-héros.
Le super-méchant choisit comme cible étaient en fait des supers méchants. Cela faisait quelques semaines qu'un groupe de lycéens avait commencé à menacer les écoliers et les collègiens qui sortaient de l'école et ni la police ni les réunions de parents ne réussissaient à se débarasser de la terrible menace. Devant l'incapacité des autorités à résoudre ce problème croissant, Harry avait décidé que c'était une tâche appropriée pour Green Tempest.
Et c'était donc pour ça que, en ce 30 septembre 1989, le héros, dans son costume complet, attendait calmement l'apparition du groupe de racailles en observant la foule d'écoliers qui sortaient de cours. Ca faisait 3 jours qu'il patrouillait à chaque fin de journée et il avait le sentiment que cette fois-ci, la troisième, serait la bonne.
Du haut du toit où il était perché, personne ne pouvait le voir mais lui il avait tout dans son champ de vision et il n'eut donc aucune difficulté à repérer un groupe de 6 garçons-presque-adultes aborder un enfant qui ne devait pas avoir plus de dix ans. Un sentiment de révolte monta à l'intérieur de son corps à la vue d'un tel abus de pouvoir et il sentit son instinct de super justicier lui hurler d'aller abattre ces vulgaires vilains.
"Ne t'inquiètes pas jeune enfant innocent" murmura-t-il au vent en se levant lentement, la tête baissée "Green Tempest est là pour protéger ceux qui n'ont pas la force de le faire eux-même."
Et il se téléporta en direction du petit groupe qui venait de s'engouffrer dans une petite ruelle.
La scène devant laquelle il arriva le révolta si profondément qu'il en oublia aussitôt toutes les leçons de senseï sur le contrôle. En fait, seul son honneur de super-héros le retint d'aller massacrer les racketteurs, actuellement occupés à menacer le pauvre petit écolier avec un couteau à cran d'arrêt.
"Greeeeeeeeeeen Tempeeeeeeeeeeeeeeest !" hurla le héros
Il profita de la distraction causée par son cri pour se téléporter entre la victime et son agresseur et donner un grand coup de pied dans les parties sensibles de ce dernier avant de se téléporter de nouveau, cette fois derrière lui et de lui faucher les jambes avec un mouvement circulaire du pied.
Il apparut une nouvelle fois, cette fois un peu plus loin du groupe et croisa les bras, le menton levé.
"C'est quoi ça ?!" s'exclama le chef des racailles en se relevant, l'air furieux.
Green Tempest lui envoya un sourire éclatant et pris la pose qu'il avait prévue pour l'occasion, une jambe repliée sur son torse et l'autre tendue, sur la pointe des pieds, les deux bras tendus et écartés en l'air et la tête légèrement penchée vers le sol.
"Je ne suis pas 'ça', je suis Green Tempest, le justicier masqué plus rapide que le vent et plus puissant qu'un tsunami, je m'élève au dessus des méchants pour les punir et je protége les innocents et les faibles ! Retenez bien mon nom car à partir de maintenant je suis le pire cauchemar des super-vilains comme vous !"
Les lycéens échangèrent un regard.
Et éclatèrent de rire.
Green Tempest soupira et se promit mentalement de trouver une meilleure séquence d'introduction pour sa première mission.
"C'est juste un gamin qui joue au super héros ..." ricana un des adolescents, "... Il a des chaussures pas mal, si on les lui pren-"
Le héros ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et se téléporta juste devant sa tête dans laquelle il décocha un grand coup de poing.
"Ne te moques pas du justicier vert !" hurla-t-il en atterrissant par terre.
Le garçon plus âgé poussa un cri de douleur et de surprise et porta ses mains à son nez, à présent ensanglanté, ses yeux étaient grands ouverts, il avait l'air stupéfait mais aussi un peu effrayé.
"C'était quoi ça ?" hurla un autre lycéen "J'l'ai pas vu bouger !"
Green Tempest, satisfait de voir que ses pouvoirs produisaient l'effet escompté et que son style de combat, bien que tout jeune, était tout compte fait assez efficace, sourit de toutes ses dents et décida de continuer à chasser les méchants, car tel était son destin et sa raison de vivre.
Au bout de quelques quelques autres crépitements verts et d'une dizaines de baffes et de coups de pieds, les racailles s'enfuirent en hurlant et en pleurant, impuissants devant la puissance du nouveau super héros qui venait d'apparaître à Londres.
La victime de dix ans, oubliée depuis le début du combat, avait les yeux grands ouverts et la bouche ouverte tellement grande que sa machoîre touchait presque le sol. Green Tempest lui envoya un sourire et éclatant et déclara d'un ton héroïque :
"Ne t'inquiètes pas jeune victime, tu n'auras plus à craindre le mal et la douleur car moi, Green Tempest, suis là pour protéger les enfants comme toi des difficultés de la vie."
Et sur ses mots il se téléporta ailleurs, complètement épuisé après avoir utilisé autant de fois son pouvoir mais ravi d'avoir pu faire ses premiers pas dans la vie d'un super-héros.
Cette journée était officiellement la neuvième meilleure de sa vie.
Privet Drive. Little Whinging. Un quartier résidentiel calme et ordinaire rempli de moldus et où l'activité magique avait toujours été très faible jusqu'à fin juillet 1987. Les pics de magie, d'abord très faibles et très espacés, qu'on avait d'ailleurs pris au début pour des accidents de magie accidentelle, étaient devenus de plus en plus fréquents et puissants. En novembre 1989, ils apparaissaient quasiment tous les jours et leur signature magique était extrêmement puissante, comme celle d'un sorcier entraîné.
Mais, curieusement, après des recherches approfondies on avait pas pu déterminé quel type de magie sans baguette (puisque c'était de la magie sans baguette) était utilisé. Ce n'était ni du transplanage, ni de la fabrication de potions ou de runes, ni même de la Legilimencie ou de l'Oclumencie.
Un mystère total.
Le Ministère de la Magie avait donc envoyé sur place deux experts, Martin Bluewall et Arthur Weasley.
Les deux sorciers s'étaient donc précipités sur place dans leurs meilleurs déguisements de moldus (des pantalons roses et des pull-overs vert kaki) et avaient entrepris d'interroger le voisinage au sujet de possibles évènements étranges qui auraient pu se dérouler lors des deux derniers mois.
La réponse qu'ils obtenaient étaient toujours la même : "Green Tempest !"
Après plusieurs heures d'interrogations et de recherches, ils avaient découvert que ce 'Green Tempest' était ce que les moldus appelaient un 'super héros' et qu'il avait accompli en deux mois de nombreuses missions incroyables comme arrêter des groupes de racailles, sauver des chats coincés dans des arbres et récupérer un bébé coincé au milieu d'une maison en flammes.
Les habitants du quartier leur avaient conseillé de visiter un lieu nommé 'magasin de Komiquess', ils s'y étaient rendus et avaient reçu des explications plus approfondies sur ce qu'était un super-héros et le type de pouvoirs qu'ils avaient.
Green Tempest était visiblement doué du don de Téléportation.
Suite aux explications du vendeur, l'équipe de choc en conclut que ce héros n'était pas un sorcier mais un justicier propre aux moldus utilisant un tout nouveau type de magie et décida d'emmener plusieurs Komiquess au Ministère pour essayer de trouver un moyen d'établir le contact avec certains de ces groupes de 'super-héros'.
Six mois plus tard, le projet 'Alliance inter-héros' était né et Arthur Weasley était projeté à sa tête avec toutes les félicitations du Ministre.
Le premier objectif du nouveau directeur de section fut de trouver et de contacter le groupe des Avengers et la Ligue des Justiciers, il établit égalemment une équipe de recherche envoyée pour essayer de trouver le village caché de Konoha.
Harry venait juste de trouver son premier collègue super-héros, qui possédait, comme lui, des pouvoirs. Après le choc initial de voir en chair et en os une autre personne avec le potentiel de devenir un protecteur de la justice, le jeune héros se précipita pour aller interroger le garçon, un enfant aux cheveux châtains qui devait avoir son âge et lui proposer de rejoindre sa cause.
L'enfant en question semblait doté du pouvoir de Lévitation ou alors de celui de Télékinésie, puisqu'il venait juste de tomber du troisième étage de sa maison, et qu'au lieu de s'écraser par terre, il avait rebondi jusqu'au bord de la route un peu plus loin.
Une démonstration impressionnante, si on demandait son avis à Harry.
L'orphelin s'était immédiatement précipité aux côtés de son camarade héroïque et s'était agenouillé à côté de lui, un grand sourire au lèvres.
"Salut à toi, camarade de combat !" s'exclama-t-il joyeusement.
L'autre, visiblement encore un peu désorienté par sa démonstration de pouvoirs, cligna plusieurs fois des yeux en le regardant comme si il était fou.
"Je suis Harry, mais tu peux aussi m'appeler Green Tempest, je suis un super héros doué du pouvoir de téléportation et toi, mon ami, tu as aussi le don pour devenir un défenseur de la justice comme moi.
- Un ... défenseur de la justice ? demanda le garçon en ouvrant de grands yeux.
- Oui, un super-héros !"
La précision ne sembla pas éclairer l'autre garçon qui fronçait à présent les sourcils. Harry finit par comprendre, horrifié, que le pauvre enfant ne semblait pas connaître le définition de ce mot sacré. Il fallait absolument qu'il y remédie ! Il ne pouvait pas laisser une personne douée de pouvoirs comme lui dans l'ignorance comme cela !
"Un super-héros est un protecteur de la justice, un défenseur des innocents et des faibles qui pourfend les méchants à l'aide de ses super-pouvoirs, un super-héros est bon et juste, un super-héros a de l'honneur et du coeur, il sait se battre et se défendre mais ne fait jamais de puissance gratuite, si tu me laisses t'entraîner, si tu deviens mon apprenti, tu pourras toi aussi devenir un super héros !"
Une lueur d'envie et d'espoir éclaira les yeux du châtain mais, alors qu'Harry était persuadé d'avoir réussi à gagner son soutien, il baissa la tête et murmura d'un ton triste :
"Je suis désolé mais je ne suis pas assez fort pour être un héros, je ne ferais que te ralentir."
Quelle horreur ! Qui avait bien pu faire penser ça à ce garçon ? Il avait le potentiel ! Il avait le pouvoir ! Et Londres était trop grande pour qu'Harry s'en occupe en entier, il lui fallait un collègue, un ami super-héros sur lequel il pouvait compter !
"Ecoute camarade," dit-il après un léger temps de réflexion, "je vais t'apprendre à devenir un héros. Si au bout de deux mois tu n'as pas progressé tu auras le droit d'abandonner mais en attendant, sois mon apprenti et mon ami, j'ai la conviction que, tous les deux, nous allons révolutionner le monde."
Après un léger silence, le châtain finit par hocher vigoureusement la tête et se lever, un air déterminé sur le visage. Il tendit la main à Harry, comme pour la serrer et déclara d'un ton ferme :
"Je m'appelle Neville, Neville Londubat."
Et ainsi débuta un partenariat qui devait durer encore de nombreuses années.
Entraîner Neville c'était révéler être une tâche facile, Harry pouvait se téléporter facilement chez son apprenti et il pouvait égalemment les transporter tous les deux (une compétence découverte peu de temps auparavant, cependant, trois personnes semblaient être sa limite actuelle) dans son jardin abandonné-plus-si-abandonné quand les compétences qu'ils travaillaient ensemble demandaient de l'espace.
L'apprenti héros avait, comme son maître l'avait deviné lors de leur rencontre, deux chemins s'offrant à lui : celui de la Lévitation et celui de la Télékinésie, les deux étant puissants mais le dernier étant plus adapté au combat que l'autre. Le choix n'avait pas été dur à faire, Neville ayant une peur redoutable du vide il avait choisit la dernière de ces voix pour le plus grand bonheur d'Harry, qui était un grand fan des Télékinésistes dans les Comics.
Il avait fallut près d'un mois d'entraînement intensif pour débloquer le pouvoir du garçon qui réussit, un jour, à soulever une pièce de 5 centimes après une dizaines d'essais infructueux. Suite à cet évènement, la confiance en soi de Neville fit un bond en avant et, si il restait timide et incertain, il ne doutait plus de ses capacités à devenir un jour l'égal de son mentor et à pouvoir se battre à ses côtés pour la justice.
Au bout d'une semaine, la pièce de centime était devenu une pierre de la taille d'une main et, trois mois plus tard, il arrivait à faire léviter deux chaises et une table tout en s'entraînant avec Harry, qui avait décidé de lui apprendre les rudiments du combat au corps à corps.
Green Tempest était plus que fier de son apprenti et il ne le cachait pas, les deux garçons venaient d'avoir 10 ans et, à ce rythme là, Neville pourrait commencer à prendre des missions de super-héros en tandem avec son partenaire avant Noël 1990.
En perspective de cet évènement, Harry lui avait demandé de se trouver un nom de justicier et un costume approprié. C'était ainsi qu'Arus le Télékinésiste était né avec son pantalon marron, son haut à capuche pointue vert, ses bottes de cuir décorées et son masque couvrant son visage entier. Après quelques révisions des entrées de son compagnon, le téléporteur avait décidé qu'il était fin près à faire sa première apparition sur la scène londonienne.
La première mission d'Arus avait été un simple braquage à stopper, il avait parfaitement réussi son entrée dans le monde des justiciers en arrachant leurs armes des mains des braqueurs et en les tournant en l'air pour qu'elles soient pointées vers eux. Les criminels s'étaient rendus à la police sans demander leur reste et Green Tempest avait téléporté son collègue avant que quelqu'un ne puisse lui demander ce qu'il faisait là.
Et ce fut le 6 mai 1991 que les deux super-héros rencontrèrent le dernier membre de leur trio héroïque alors qu'Arus aidait Greent tempest à augmenter le champ de sa téléportation et qu'ils se reposaient près d'un champ dans la campagne environnant la banlieue de Londres.
Les maisons étaient en flammes, les gens hurlaient, les bébés pleuraient et, au centre de tout ce chaos, un groupe de criminels riait hystériquement en tenant dans leurs bras poilus de méchants une pauvre femme innocente aux grands yeux terrifiés trempés de larmes.
"Dites à Eischer de me donner le code de son arme ou sinon sa femme se fait éclater la cervelle !" hurlait régulièrement un des hommes en pointant un pistolet sur son otage.
Un des membres du public horrifié de cette scène eut le courage de lui hurler que le-dit Eischer se trouvait dans la maison quand l'incendie avait été lancé mais son instant de bravoure fut vite interrompu quand son front s'orna tout d'un coup d'un trou rougeâtre reproduisant à la perfection un impact de balle sur la chair humaine.
Ses voisins hurlèrent mais ne se déplacèrent pas pour s'enfuir ou pour ramasser son cadavre, paralysés par la terreur.
Les criminels éclatèrent de nouveau d'un rire maléfique.
Les méchants dominaient la scène, la police était impuissante, incapable d'intervenir tant que l'otage étant encore en possession du gang, le désespoir et la violence avait envahi les lieux quand tout à coup ...
... Toutes les armes à feu dans les mains des malfrats s'envolèrent en l'air. Tout le monde resta fixé pendant quelques secondes sur les objets flottants quand tout d'un coup, dans un crépitement vert héroïque, un jeune garçon aux cheveux noir comme la nuit et au visage couvert par un masque sombre attrapa le bras de l'otage et disparu, réaparaissant à côté des voitures de police pour y déposer sa passagère avant de retourner en un éclair émeraude sur le champ de bataille, cette fois accompagné de deux autres silhouettes.
L'une était un autre garçon vêtu d'un sweat-shirt vert doté d'une capuche étrangement longue et pointu et d'un pantalon couleur terre, dont le visage était couvert d'un masque uniforme et dont le dos était orné d'un grand 'A'. Ses cheveux châtains volaient aux vent et, dès qu'il apparut sur la scène du crime, toutes les armes flottantes se placèrent autour de lui et se désarmèrent, obéissant à son petit mouvement de la main.
L'autre était une fille aux longs cheveux blonds pâles assise sur un fauteuil roulant. Elle portait une robe bleu glace et des collants noirs tombant dans des bottes de la même couleur que sa tenue. Ses cheveux étaient coiffés en queue de cheval avec un ruban décoré et ses yeux étaient d'une étrange teinte qui passait du gris au bleu en fonction du niveau de lumière environnant. Les roues de son fauteuil roulant étaient décorées de deux grands 'Y'.
La dernière silhouette était celle du téléporteur qui avait sauvé l'otage, bien que petit et mince, il dégageait une impression de puissance et de leadership. Son costume se composait d'une veste verte sur un t-shirt à manches longues noir décoré d'un éclair vert et d'un pantalon serré gris tombant dans des baskets bicolores noires et vertes. Ses cheveux en bataille lui arrivaient à la nuque et son visage était camouflé par un masque sombre au niveau des yeux.
La foule se tut un instant puis, comme un seul homme se mit à hurler de joie, des encouragements fusèrent, des applaudissements retentirent et la joie et le soulagement envahirent la scène.
"Arus c'est Arus !"
"Oh il y a Green Tempest il est trop mignoooooon !"
"Serait-ce la Professeuse Y ?"
"Greeeen/Arus foreveeeeeeeeer !"
"J'ai tous vos Comics vous êtes mes idôôôôôôôôôôles !"
Green Tempest croisa les bras et, dans un flash de lumière verte, apparut derrière un des criminels qu'il mit à terre d'un coup de genoux dans la colonne vertébrale. Il se téléporta ensuite entre deux autres adultes, au niveau de leur tête, et écarta violemment les jambes pour les écraser dans leur visage, un des bandits essaya de lui donner un coup mais le héros l'évita sans difficulté en se déplaçant au dessus de ses épaules grâce à son pouvoir et en lui donnant un grand coup de genoux sur l'arrière du crâne.
La foule éclata en applaudissements.
Arus, qui ne voulait pas être en reste, leva la main et, d'un geste ample, écarta tous les débris de l'entrée de la maison en flammes et, dans un autre grand mouvement, fit voler jusqu'à l'amas de spectateurs le corps inconscient mais bien vivant d'Eischer. Son fardeau déposé entre deux fans hystériques, il se tourna vers ses adversaires qu'il envoya voler à l'aide d'une poussée télékinésiste.
La foule éclata en hurlement.
Le dernier criminel jeta un regard effrayé aux deux supers héros puis à leur collègue féminine. Il sembla réfléchir une poignée de secondes avant de prendre une décision et de bondir sur la Professeuse Y qui n'eut qu'à poser trois dois sur sa tempe pour le figer en l'air. La jeune fille secoua la tête d'un air désabusé, se leva de son fauteuil, avança de quelques pas, s'arrêta devant l'homme immobilisé, et lui enfonça violemment son pied dans l'endroit le plus douloureux de toute l'anatomie masculine.
Puis elle se retourna et alla se rasseoir sur son fauteuil comme si rien ne venait de se passer.
La foule éclata en silence stupéfait.
Green Tempest sourit à ses coéquipiers puis posa la main sur leurs épaules respectives et, en un flash de lumière verte, ils étaient disparus.
Assis sur des balais, loin au dessus de la foule qui se bousculait plus bas, Cornelius Fudge, le Ministre de la Magie et un de ses nouveaux conseillers le célèbre Arthur Weasley, le directeur du nouveau projet phare du ministère échangèrent un regard pensif avant de disparaître à leur tour dans la nuit.
Et voilà la fin du prologue ! J'espère qu'il vous a plu même si il ne contient presque pas d'éléments humoristique, c'est plus une grooooosse intro pour la suite de l'histoire.
Fait N°1 : Harry fait du karaté parce que j'en ai moi-même fait pendant un certain temps et que c'est l'art martial avec lequel je suis la plus familière.
Fait N°2 : Professeuse Y c'est Luna. Et je sais que le mot Professeuse n'existe pas. Mais Luna non.
Fait N°3 : Je vous avait prévenu qu'ils étaient badass ...
Fait N°4 : Tous les chapitres seront écrits comme ça, par fragments. Seulement les détails jugés 'intéressants' seront abordés. il y aura un chapitre par année et un interlude par vacances. Attendez vous à des trucs assez longs, le chap 2 fait 20 pages sur Open Office (Ouais je sais c'est beaucoup ... Pour moi.)
Fait N°5 :Cette fic n'est pas sérieuse. Pas. Du. Tout. Si vous voulez un truc avec du drame et des sentiments je vous conseille de vous enfuir vite, très vite et loin, très loin parce que vous n'en trouverez pas ici. Vraiment.
Fait N°6 : Harry utilise des euros. En Angleterre et avant 2002. Ne cherchez pas, je n'ai juste pas envie de convertir les valeurs à chaque fois (bon j'avoue c'est parce que je ne savais pas si on devait mettre livres ou pounds et que j'ai passé une bonne dizaine de minutes à me casser la tête dessus avant d'abandonner). J'espère que ça ne vous gêne pas trop ^^
Fait N°7 : Les auteurs aiment les reviews. Je suis une auteure. Et vu que je suis une auteure gentille, je réponds même aux reviews par MP, n'est-ce pas merveilleux ?
Bref c'est tout pour aujourd'hui, j'espère vraiment que ce prologue vous a intéressé si oui à bientôt pour le chapitre 2 (je l'ai écrit (20 paaaaaaaages argh) donc il ne devrait pas trop tarder) !
A la prochaine tout le monde !
