J'ai écris un OS One Piece qui a fait 38 pages xD Donc j'en ai fais une mini-fic ;p

Bonne lecture :D

P.S : seul Mizùmi m'appartient ;p


La fille de l'océan

C'est l'histoire d'une petite fille qui s'est prise pour une sirène et qui est tombée
amoureuse du prince des sirènes.


Chapitre 1


Tous les membres de l'équipage étaient en panique, à cause de la prise de vitesse soudaine du Sunny, le revêtement du bateau était en train de se coller à la coque, aspirant ainsi tout l'air et les plaquant au sol sans qu'ils ne puissent opposer la moindre résistance.
De toute façon, c'était ça ou la noyade. Car ils se trouvaient actuellement à des milliers de kilomètres sous l'eau, juste en face de l'île des hommes-poissons vers laquelle ils se dirigeaient à très grande vitesse !
Ils traversèrent la première couche de l'île avec facilité mais la vitesse du Sunny fut ralente et la deuxième couche fut plus dure à traverser, et une fois de l'autre côté, le survêtement éclata.
Mizùmi sentit l'eau salée envahir d'un coup ses poumons et agresser ses yeux. Elle tenta vainement de nager mais le courant était trop fort et l'entraînait vers le fond. La jeune fille faisait partie de ceux qui n'avaient pas mangé de fruit du démon et par conséquent elle essaya de rejoindre ceux qui en avait mangé un, elle aperçut Luffy, inconscient, qui coulait à quelques brasses d'elle. Mizùmi se précipita vers lui mais l'air lui manquait et ses poumons commençaient à la brûler, elle se força à continuer à se diriger vers son capitaine mais plus elle faisait d'efforts plus cela devenait difficile de nager et, au fur et à mesure, ses forces la quittaient. Alors que Mizùmi était à deux doigts d'attraper Luffy, le manque d'oxygène la fit perdre conscience. "Non, pas maintenant, pas si près de le revoir!", songea t-elle avant de sombrer.

Elle flottait, elle savait qu'elle ne devrait pas se laisser aller mais la sensation était tellement agréable. Elle se sentait enfin chez elle, dans l'eau. Le parfum de nostalgie qui se dégageait de l'eau la fit sourire. Soudain, elle aperçut un homme-poisson mais elle n'arrivait pas à voir qui il était, mais, avec un peu de chance, c'était lui ! Mizùmi nagea vers lui en l'appelant par son prénom mais il ne l'entendait pas.
Elle hurla de toutes ses forces mais il disparut.

-Mizù-chan ! S'exclama Chopper en la voyant ouvrir les yeux.

Attirés par ses cris, Luffy, Sanji et Ussop se jetèrent sur elle.

-Mizù-chérriiiii ! Je suis siii content que tu ailles bien ! Fit Sanji dont les yeux étaient devenus des cœurs sous le coup de l'émotion.

-Désolée de vous avoir inquiétés, s'excusa-t-elle.

-C'est pas grave, fit Luffy en riant.

Soudain, une sirène entra, Mizùmi ne la connaissait pas. Après tout, cela ne faisait que quelques jours qu'elle avait rejoint l'équipage au chapeau de paille, depuis les Sabaody pour être exacte.

-Je te présente Camie, fit Ussop en souriant, Camie voici Mizùmi.

-Bonjour, firent les deux jeunes filles.

La sirène fixa un instant Mizùmi.

-On ne s'est pas déjà rencontré? Lui demanda-t-elle.

-Non, je ne crois pas, fit Mizùmi, interdite.

La sirène haussa les épaules et partit s'occuper des autres membres de l'équipage, la conversation dériva sur ce qu'étaient devenus les autres et sur ce qu'il était advenu de leur bateau. Camie, ne connaissant pas la réponse, leur proposa donc d'aller rendre visite à ses amies sirènes qui, elles, avaient peut-être entendu parler de quelque chose.
Mizùmi suivit le petit groupe en silence. Se retrouver sur cette île lui rappelait tellement de souvenirs qu'elle n'arrivait pas à savoir si ça la rendait triste ou heureuse d'être revenue. Mais elle décida de ne pas s'en préoccuper tout de suite car elle s'inquiétait bien davantage sur ce qu'étaient devenus ses amis, elle espérait de tout cœur qu'ils allaient bien.

Finalement, Camie les emmena dans une petite crique, où se trouvaient plusieurs de ses amies sirènes, pour le plus grand bonheur de Sanji. Mizùmi craignit qu'il ne se vide de son sang mais apparemment il était tellement heureux qu'il ne saigna même pas du nez. La jeune femme regarda ses amies s'amuser en souriant. Luffy et Chopper se tenaient près de l'eau, l'air un peu déçu de ne pas pouvoir nager mais ils parlaient avec enthousiasme aux sirènes, tandis qu'Ussop, les genoux dans l'eau, se livrait à des démonstrations de force devant un public impressionné. Mizùmi hésita un instant puis retira rapidement son haut et son short, se retrouvant ainsi en maillot de bain, et plongea dans l'eau.
Le contact avec le précieux liquide la remplit de joie. Elle sentit chaque parcelle de son corps se détendre et glisser à travers l'eau sans le moindre effort, comme si elle était née dedans. Ce qui était peut-être le cas d'ailleurs. Mizùmi resta sous l'eau plusieurs minutes sans ressentir le besoin de remonter, elle regardait le ciel à travers la mer, et elle se dit que le paradis devait ressembler à ça. Finalement, d'une simple poussée des jambes, elle retourna à la surface.

-Mizùmi !

Sanji et Ussop lui sautèrent dessus l'air très inquiet.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?! Demanda la jeune fille qui commençait elle aussi à s'inquiéter devant leurs têtes affolées.

-Tu nous demandes ça à nous ? C'est toi qui es restée une heure sous l'eau ! On a cru que tu t'étais noyée ! S'exclamèrent ses amis.

-Une heure ?!

-C'est une expression Mizù, fit Ussop, blasé.

-Oh, pardon, fit Mizùmi, j'aurais dû vous prévenir.

-C'est pas grave Mizù-d'amouuuuur, l'excusa Sanji dont les yeux s'étaient changés en cœurs devant le regard peiné de la jeune fille.

Ussop se contenta de secouer la tête l'air désapprobateur devant le cuistot puis questionna Mizùmi.

-Comment ça se fait que tu nages aussi bien ?

La jeune fille hésita un instant, devait-elle lui mentir ? Heureusement elle n'eut pas l'occasion de lui répondre. Le cri de Camie leur fit prendre conscience de l'arrivée imminente d'un navire au-dessus de leurs têtes.

-C'est le bateau des princes ! S'exclama Camie. Vous devez vous cacher !

Mizùmi se jeta derrière des rochers avec Ussop et ils assistèrent, cachés, à la scène qui se déroulait devant eux.
La jeune fille regarda les trois princes tritons descendre et s'adresser aux sirènes. Mais son regard ne pouvait se détacher surtout d'un des trois frères. Le plus grand, le plus musclé aussi, la couleur de sa queue et sa nageoire dorsale suffisait à savoir qu'il était du type requin-baleine, l'espèce la plus rapide avec l'espèce la plus impressionnante. Ses cheveux bleus étaient encore plus longs que dans ses souvenirs et Mizùmi eut soudain envie de se jeter dans ses bras, mais elle ne pouvait pas. Ils étaient sûrement recherchés en tant que pirates étant entrés illégalement sur l'île... Et apparemment, c'était bien de cela qu'il s'agissait car les trois princes demandèrent aux sirènes si elles n'avaient pas vu des pirates entrer illégalement. Mais heureusement, elles ne les dénoncèrent pas, puis le bateau fit demi-tour. Mizùmi sentit son cœur se serrer, elle aurait tellement aimer l'appeler, qu'il fasse demi-tour et revienne la chercher.
Mais c'était impossible et elle le savait.
Sauf que, soudain, un geyser de sang éclata au milieu de l'eau. Tout le monde se précipita sur Sanji, qui venait de se vider de son sang d'un coup, sans prêter la moindre attention au navire qui venait de faire demi-tour. Mizùmi regarda son ami se vider de son sang sans rien pouvoir faire et pendant ce temps, le navire royal était revenu et des soldats descendaient les rejoindre. Chopper paniquait totalement et demandait à tous les hommes-poissons et sirènes présents s'il n'y avait pas quelqu'un du même groupe sanguin que Sanji. La jeune fille serra les poings et ferma les yeux, elle savait que c'était impossible. Elle savait qu'aucun hommes-poissons n'accepterait jamais de donner son sang à un humain.
Soudain, les hommes-poissons qui les avaient attaqués devant l'île des hommes-poissons arrivèrent. L'un d'eux, Hammond, commença à déblatérer tout un tas de conneries sur le fait que les hommes étaient une sous-espèce, que personne ne sauverait Sanji. Mizùmi sentit sa haine grandir, elle avait peur, pour Sanji, parce que Fukaboshi ne la quittait pas des yeux, parce qu'elle était humaine. Elle ne se rendit même pas compte qu'elle avait dégainé, elle le remarqua quand Hammond fut projeté à deux mètres par la violence de l'impact entre lui et son arme. A côté d'elle, Luffy venait de réduire l'autre partie de la bande à l'impuissance.

-Sauvez Sanji ! Cria Mizùmi avec la force du désespoir.

Elle savait que c'était inutile, elle le savait mieux que quiconque, mais elle ne pouvait pas abandonner. Elle faisait face aux princes, les yeux noirs de Fukaboshi étaient fixés dans les siens, elle voulut ouvrir la bouche, lui parler mais le cri de Camie l'en empêcha. Encore une fois.
La sirène avait réussi à grimper sur le navire et à les appeler pour qu'ils l'y rejoignent. Luffy étendit ses bras et Mizùmi l'agrippa au passage, en quelques secondes ils se retrouvèrent sur le dos du long poisson et se dirigèrent vers la ville. La jeune fille regarda l'homme-triton devenir de plus en plus petit jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement. Elle s'adossa à la crête dorsale du poisson et soupira. Venir ici avait était peut-être une erreur.

Leur arrivée au centre ville créa un peu de panique mais les pirates ne s'en préoccupèrent pas, en quelques secondes et sans avoir besoin d'échanger la moindre parole, ils se séparèrent et partirent à la recherche d'un humain du même groupe sanguin que Sanji.
Mizùmi se répétait le nom de ce groupe sanguin en tête autant pour ne pas l'oublier que pour ne pas laisser son esprit vagabonder trop loin dans ses souvenirs. Car tout ici avait le goût de la nostalgie, la sensation du sol sous ses pieds, la lumière des arbres marins qui caressait sa peau, même la légère différence de pression sur son corps, quasi imperceptible mais que, elle, ressentait comme l'étreinte de l'île qui l'accueillait pour son retour.
Mizùmi tentait d'ignorer à la fois son inquiétude pour Sanji et les drôles de sensations que réveillaient en elle cette île mais c'était peine perdue. Elle courait tout en demandant à toutes les personnes si elles voulaient bien donner leur sang mais personne n'accepta, ils se contentaient tous de détourner la tête l'air gêné. Mizùmi bouillonnait à l'intérieur : Pourquoi les choses étaient-elles ainsi ? Pourquoi est-ce qu'à cause de quelques crétins son ami allait mourir ?
Mais au bout d'un moment, elle vit Ussop l'appeler à grands cris, il semblait sourire, la jeune fille se remit à espérer et courut le rejoindre.

-Où est Sanji ? Lui demanda-t-elle, inquiète de ne pas le voir.

-Il est avec Chopper, un voyageur a bien voulu lui donner du sang, il est en voie de guérison, expliqua rapidement le canonnier.

-Aaaah, je suis soulagée, fit Mizùmi en souriant.

-Moi aussi, avoua Ussop, Sanji a vraiment failli y passer ! Mais, il faut que tu me suives, on a retrouvé Brook avec Pappug !

-Pappug ?

-C'est une étoile de mer, et un ami à nous ! Il nous a proposé de venir chez lui !

-D'ac, je te suis.

Mizùmi laissa son ami la guider à travers les rues, le laissant aussi bavarder tout seul, raconter des histoires pour la plupart inventées mais qu'elle aimaient bien entendre. Même si pour le moment elle préférait plutôt observer la ville. Une foule d'hommes-poissons se pressaient autour d'eux, certains marchant, d'autre courant. Les sirènes et les tritons flottaient sur leurs sortes de bouées et les enfants jouaient. La jeune fille se demandait pourquoi les humains et les hommes-poissons ne s'entendaient pas alors qu'ils étaient exactement similaires, combien de fois avait-elle vu le même genre de scène, que celle qu'elle voyait sous ses yeux, à la surface ?
Finalement ils rejoignirent Luffy qui était en compagnie de Nami, Brook et une étoile de mer, elle en déduisit que ça devait être le fameux Pappug, il y avait aussi bien sûr la sirène qui les avait sauvés : Camie. Mais le plus étrange était que le Roi était là. Oui, oui, le roi Neptune et ses 8 mètres de haut. Celui-ci les invita sans leur donner le choix à un banquet à son palais. Mizùmi n'ouvrit pas la bouche, elle se contentait de suivre le déroulement des choses sans intervenir, elle grimpa sur la baleine et s'installa confortablement. Elle décida de faire comme Zoro, elle ferma les yeux et entendit, sauf qu'elle les laissa entre-ouverts pour pouvoir observer le Roi. Celui-ci semblait d'humeur joyeuse et même s'il l'avait vue, il n'avait pas semblé la reconnaître. Mizùmi sentit une vague de colère et de frustration l'envahir d'un coup, mais il fallait qu'elle se calme, sinon son haki risquait de ressortir.
Le trajet se fit dans la bonne humeur sauf pour Mizùmi qui feignait toujours de dormir. Ses amis la laissèrent en paix, ils savaient que si elle avait besoin de leur parler elle le ferait en temps voulu. Une fois arrivés au palais, tout le monde s'extasia sur le bâtiment, Mizùmi devait bien avouer qu'il était impressionnant mais il lui semblait plus petit que dans ses souvenirs, cette remarque lui arracha un sourire triste. Elle observa le Roi Neptune mais il ne semblait toujours pas l'avoir remarquée. Son haki s'agita à nouveau, elle se contrôla et préféra aller visiter un peu plutôt que de prendre le risque de faire des bêtises. De toute façon elle n'était pas la seule à s'éclipser puisqu'elle venait de voir Luffy partir discrètement en quête de viande.

Mizùmi arpentait les couloirs, le sol était fait en carrelage mais pas comme celui qu'on trouvait sur terre, il avait des reflets bleutés comme le fond de l'eau et sa surface n'était pas dure mais souple. Les murs étaient démesurément grands, et le plafond étaient soutenu par des colonnes qui devaient bien faire deux fois sa largeur.
Elle se sentait enfin calme, depuis qu'ils étaient arrivés dans l'île, elle se sentait bouleversée et perdue, ne sachant pas si elle avait bien fait de revenir. Le fait que Neptune ne l'ait pas reconnue l'avait blessée plus qu'elle ne le pensait, elle avait beau essayer de le haïr, elle avait quand même espéré qu'il la reconnaisse.
Tout en marchant elle arriva dans une des chambres. Elle n'eut pas besoin de réfléchir pour savoir à qui elle était. Les murs étaient peints de telle manière qu'on ait l'impression d'être dans l'eau, c'en était tellement saisissant qu'elle fut envahie un instant de l'envie d'agiter les bras pour voir si elle pouvait nager. Le lit au centre était très grand, en même temps son propriétaire mesurait dans les cinq mètres de haut. Dans un coin, il y avait un bureau, dessus des papiers étaient entassés; elle s'approcha. La moitié semblait être des feuilles de pétitions, Mizùmi en saisit une et sentit une immense tristesse l'envahir, elle sentit ses jambes trembler et elle dut s'appuyer sur le bureau. Elle regarda les autres feuilles, ce n'étaient que des lettres adressées au gouvernement humain, des livres sur le monde humain, les recherches de plusieurs années. Mizùmi dut fermer les yeux pour empêcher ses larmes de couler.

-Fukaboshi...