Nous sommes Cooper & Finch mais nous sommes aussi AlexIchi et Sarhtorian. Cette fiction d'Avatar, c'est la consécration d'une longue complicité entre nous. Nous sommes compères dans l'écriture, les conseils, la correction et la lecture de nos chapitres. C'est ce qui nous a poussé à collaborer pour vous donner cette fiction sur le monde d'Avatar.
Je suis très content de cette collaboration et qu'elle se poursuive jusqu'à la fin de cette histoire - AlexIchi
L'univers d'Avatar - Le dernier maitre de l'Air est tellement riche que ce soit dans les quatre éléments, la maitrise, les personnages et les intrigues. C'est complet et à la fois, il reste des zones d'ombre. C'est vraiment propice pour écrire tant les possibilités sont vastes.
Mais assez parler ! Nous vous laissons enfin débuter la fiction. N'hésitez pas à donner votre avis via les commentaires !
Cooper et Finch vous souhaite une bonne lecture !
ATTENTION ! CETTE HISTOIRE CONTIENT DES ÉLÉMENTS DES COMICS D'AVATAR « LA PROMESSE » (The Promise) ET « LA RECHERCHE » (The Search). CES COMICS FONT DIRECTEMENT SUITE A L'INTRIGUE D'AVATAR – LE DERNIER MAITRE DE L'AIR, NOUS AVONS DÉCIDÉ DE COMMENCER CETTE FICTION APRÈS CES ÉVÉNEMENTS. NOUS VOUS PROPOSONS NÉANMOINS UN RÉSUMÉ DES ÉLÉMENTS IMPORTANTS …
Chapitre 1 - Prologue
L'Eau … La Terre … Le Feu … L'Air …
Autrefois, ces quatre peuples vivaient en harmonie. Mais tout changea lorsque la Nation du Feu décida de passer à l'attaque et mena un redoutable assaut contre les tribus nomades de l'Air. Seul l'Avatar, maitre des quatre éléments, aurait pu mettre fin au conflit. Cependant Aang, le jeune Avatar et dernier maitre de l'air échappa au massacre de son peuple et disparut pendant plus d'un siècle.
Cent ans après le début de la guerre, Katara et Sokka, deux enfants de la tribu de l'eau du Sud, découvrirent Aang enfermé dans les glaces. C'est ainsi que débuta l'épopée de l'Avatar Aang, de Katara et de Sokka pour ramener la paix et rétablir l'harmonie entre les Nations. Traqués par la Nation du Feu, Aang dût apprendre à maitriser l'Eau, la Terre et le Feu et dût prendre conscience de sa tâche d'Avatar. Avec l'aide de Toph, la prodigue aveugle de la maitrise de la Terre, et de Zuko, fils du Seigneur du Feu, l'Avatar mit finalement fin à la guerre en affrontant le Seigneur du Feu Ozai en combat singulier alors que le conflit allait atteindre son apogée. Zuko hérita du trône de la Nation du Feu et entreprit avec l'assistance de l'Avatar d'offrir au monde une nouvelle ère de paix.
Mais une première épreuve attendait Aang. Alors qu'il entamait un démantèlement des colonies de la Nation du Feu au Pays de la Terre avec le Seigneur du Feu et le Roi de la Terre, les habitants des colonies manifestèrent leur volonté de rester unis, ce peu importe les nations. Alors qu'un conflit semblait imminent à Yu Dao, la plus grande et ancienne colonie, Aang dût accepter le fait qu'il était incapable de restaurer l'ancienne voie d'avant la guerre et qu'un nouveau monde avait vu le jour où les grands peuples ne seraient plus séparés.
Pendant ce temps, Zuko décida d'entamer un voyage à la recherche de sa mère Ursa, accompagné de son ancienne némésis et ennemie, Azula, sa propre sœur. Cette quête exacerba les rancœurs de chacun et raviva les souvenirs lointains des enfants maudits du Seigneur du Feu. Alors que leur voyage touchait à sa fin, Zuko et Azula réglèrent une bonne fois leurs différends. Ils s'affrontèrent pour leur droit d'accéder au trône mais Zuko s'affirma face aux accès de folie et de colère de sa sœur. Azula, vaincue, s'enfuit et disparut dans la nature, refusant une dernière fois, l'aide de son frère. Zuko fut le seul à rencontrer sa mère et retrouva une paix qu'il avait auparavant perdue.
Ainsi débute notre histoire ….
C'était une nuit calme au village de Jilin. La lune s'était lentement levée dans le ciel et s'était peu à peu effacée derrière de sombres et rondouillards nuages qui ne laissaient transpercer que quelques-uns de ses rayons. Parmi les maisons en bois, éclairées par l'astre lunaire, qui s'échelonnaient sur le long de la côte, beaucoup d'entre elles étaient vides. Malgré l'aspect calme de la mer, les vagues crépitaient et éclataient sur les berges des plages de sable. Aucun vent, aucune brise ne venait souffler dans les feuilles des arbres. On entendait simplement le long flux et reflux de la mer. En cette courte nuit d'été, le silence régnait dans le village de Jilin.
-Maudit soit le Seigneur du Feu !
C'était un village du Royaume de la Terre identique à tant d'autres. La plupart des habitants étaient des commerçants, des pécheurs et des artisans. L'accès à la mer les ouvrait au monde et à de nombreuses ressources échangeables. La Nation du Feu était toute proche et les marins des navires marchands des tribus de l'eau n'hésitaient pas à prendre escale dans leur comptoir pour retrouver la terre ferme et partager un verre dans la taverne du village. D'ailleurs, s'il y avait quelque agitation ce soir-là au village de Jilin, elle se trouvait dans la taverne du village : La Salamandre Verte. Une vive lumière s'échappait sous la porte d'entrée et des cris parvenaient à s'extirper à travers le bois de la porte.
-Maudit soit le Roi de la Terre !
L'intérieur de la taverne était simple, quelques tables dissimulées çà et là, entourées par des chaises et des bancs et un comptoir placé au fond de la salle avec de hauts tabourets pour les habitués de l'endroit. L'endroit était vide. Vide pas exactement. Les tables avaient été désertées et elles patientaient dans le noir en attendant la venue de nouveaux clients lorsque les rayons du soleil estival émergeraient de l'horizon. Au comptoir, deux hommes étaient assis sur les chaises, un verre à la main. L'un des deux était fort bruyant.
-Maudit soit l'Avatar !
-Chut ! Tu ne vas pas te taire ?! Répondit l'autre exaspéré par les malédictions sans queue ni tête de son compagnon de beuverie.
Celui-ci fit la moue et plongea son regard dans son verre. D'un coup sec, il avala son contenu et le reposa sur le comptoir et les pupilles de ses petits yeux crépitèrent comme les ailes d'une mouche.
-Quoi ? T'es pas d'accord avec moi, Wang ?
-Sur quoi ? répondit l'autre indifférent.
L'homme grogna en secouant la tête.
-L'Avatar, Wang ! L' !
-Ah oui … répliqua Wang avec ironie. L'Avatar et son « maudit »plan …
-Oui ! s'écria-t-il. Son maudit mouvement de restauration de l'harmonie !
Wang soupira en pensant à l'état déplorable de son ami. La boisson n'avait jamais été trop son truc mais lorsqu'il était déprimé, Jiao trouvait un peu de réconfort dans un verre d'alcool.
-Jilin est devenue une ville fantôme à cause de lui ! déclara Jiao en évitant de recracher le contenu de son verre.
Le Mouvement de Restauration de l'Harmonie était un plan formé par Kuei, le Roi de la Terre, Zuko, le nouveau Seigneur du Feu et l'Avatar Aang. Wang avait appris la nouvelle de ce traité, il y a un an comme l'ensemble des habitants du Royaume de la Terre. Les anciennes colonies de la Nation du Feu établies au Royaume de la Terre allaient être démantelées et les colons allaient être ramenés à la Nation du Feu pour rétablir l'équilibre entre les deux peuples. Ceci avait été mis en place pour rétablir le statu quo d'avant la grande guerre.
Mais c'était il y a plus d'un siècle …. Jilin était une colonie crée par des fils du feu mais au fil du temps le village avait attiré des fils de la Terre qui s'étaient joint aux colons du Feu sans le moindre heurt. Jilin était un village propre aux deux peuples. Wang avait vécu plus de vingt ans au village. Il était né ici et travaillait ici. Ses parents étaient originaires de Ba Sing Se et avait quitté la capitale bien avant sa naissance pour s'installer au village. Jamais il n'avait considéré que certains colons du Feu ne fussent pas à leur place au village parce que leurs ancêtres avaient traversé la mer pour s'installer sur des territoires conquis par la Marine du Feu. La guerre et les conquêtes semblaient si lointaines. L'invasion menée par la Nation du Feu remontait à plus de cent ans et les habitants des colonies avaient oublié que certains d'entre eux représentaient l'ancien envahisseur.
-Il n'y a plus assez de personnes pour s'occuper des fermes, se lamenta Jiao. Et les parcelles de terre sont trop grandes pour ceux qui sont restés …
Le silence revint entre les deux hommes penchés sur leurs verres. Les temps étaient durs. Les récoltes suffisaient à nourrir la population qui restait au village, mais les navires de commerce qui mettaient à quai à Jilin, repartaient maintenant comme ils étaient venus, sans blé, sans riz, sans viande, sans poisson. Les villageois ne mouraient pas de faim mais l'argent se faisait rare, et sans cela, ils ne pouvaient obtenir ce qu'ils ne cultivaient pas par la terre. Bientôt, les navires de marchands éviteraient Jilin et ses habitants regarderaient la mère avec l'espoir d'apercevoir de blanches voiles venues échanger des denrées et des richesses qu'ils ne trouvaient pas sur leur terre.
Wang porta son verre à ses lèvres et but une gorgée qui le brula de l'intérieur.
-Tu sais, j'ai reçu une lettre de Lee par un coursier …, dit-il.
Cela éveilla l'intérêt de Jiao qui délaissa sa boisson pour se tourner vers son compère.
-Tu … tu … C'est vrai ? Que dit-il ?
-Ils n'ont pas été emmenés à la Nation du Feu comme on nous l'a dit. Commença Wang. Lee dit qu'ils ont été emmenés au nord, non loin de Yu Dao. La Nation du Feu a créé des camps de rapatriés, en attendent qu'on puisse leur trouver des habitations. Il dit que les conditions de vie ne sont pas formidables et que la nourriture fournie par le Seigneur du Feu ne satisfait pas la faim de tous.
-Ils crèvent de faim et de froid alors qu'ils ont des foyers et de la nourriture à portée, ici ! Chez eux ! S'écria Jiao sous l'emprise de la colère et de l'alcool.
-Calme-toi, raisonna Wang. Cela ne résoudra rien.
-Et Koko ? Est-ce qu'il a des nouvelles de Koko ? demanda Jiao.
Wang fit non de la tête et le visage plein d'espoir de Jiao se mua en une moue de profonde mélancolie.
-Selon Lee, les familles ne sont pas réparties dans les camps selon le village d'où elles proviennent. Je suis désolé.
Wang vit son ami dodeliner de la tête tandis que de chaudes larmes commençaient à tomber sur le comptoir.
-Oh ma Koko … Koko … Tu me manques …
Jiao sanglotait sous l'œil compatissant de son ami qui posa sa main sur l'épaule de son ami.
-Allez ne pleure pas, rassura Wang. Elle n'est pas perdue. Koko reviendra te voir lorsque la situation se sera arrangée …
Le départ de Koko avait laissé un grand vide dans le cœur de ce benêt de Jiao. Ils se connaissaient depuis tout petit et s'affectionnaient tous les deux. Ils avaient presque grandi ensemble. Chaque soir en rentrant des champs, Jiao passait toujours à la Salamandre Verte pour voir Koko. Il restait assis au comptoir et la regardait servir les clients et remplir les verres. Les tourtereaux terminaient leurs journées ensemble à bavarder et à rire et lorsque le service de la jeune fille était terminé, il la ramenait chez elle et parfois ils empruntaient un petit détour pour la plage, où ils restaient de longs moments allongés sur le sable à observer les étoiles.
Mais le Mouvement de Restauration de l'Harmonie avait séparé le jeune couple. Koko était partie avec ses parents originaires de la Nation du Feu, laissant Jiao à Jilin avec son chagrin. Celui-ci avait conservé son habitude de passer ses soirées à la Salamandre Verte, mais il les passait à se noyer dans l'alcool ce qui inquiétait grandement Wang.
-Tu es sûr ? demanda Jiao alors qu'il pleurait toutes les larmes de son corps.
-Mais oui ! Imbécile ! On ne lui a pas interdit de se rendre à Jilin ! Elle veut te revoir à tout prix, j'en suis certain. Mais ce n'est pas dans cet état qu'elle va vouloir te revoir !
Jiao essuya ses larmes et la morve qui coulait de son nez avec sa manche. Ses yeux étaient rouges mais plein de détermination.
-Oui ! Rien n'est perdu ! Elle reviendra à Jilin et je l'épouserai, puis on fondera une famille ! Elle reprendra son rôle de serveuse et tout sera comme avant ! S'exclama-t-il en tapant sur le comptoir avec son poing.
-Alors ça, il n'en est pas question.
Jiao et Wang se tournèrent vers Oyaji, le patron de la taverne, qui assistait silencieux à toute la scène de l'autre côté du comptoir.
-Je ne reprendrais jamais Koko comme serveuse, répliqua-t-il. Elle était toujours distraite lorsque tu venais le soir à la taverne alors qu'elle devait servir les clients. Elle m'a fait perdre un chiffre d'affaire non négligeable.
Le sang de Jiao fit un tour. Un frisson parcourut le dos de Wang. Il n'aurait pu dire si ce qui allait arriver était à cause de la quantité d'alcool ingérée par son camarade ou bien à cause de l'amour inconditionnel du jeune homme pour la belle Koko. Peut-être étaient-ce les deux.
Jiao, rouge, se leva et sauta sur le comptoir et plongea son regard dans les yeux sombres d'Oyaji et alors il explosa :
-Comment oses-tu assassiner les espoirs de ma vie avec Koko !? Toi ! Espèce de vieux gros machin chauve à moustache qui n'y connait rien et qui ne connaitra jamais rien à l'amour hormis celui que tu as reçu de ta pauvre mère !
Wang avala le reste de son verre alors que les poils bruns de l'épaisse moustache d'Oyaji se raidirent. A cause de son amour et de l'alcool, Jiao avait oublié de nombreuses choses. La première était qu'Oyaji avait deux têtes de plus que lui et une corpulence imposent. La seconde était qu'il détestait qu'on dise quelque chose sur sa tendre maman …
Quelques instants plus tard, Jiao était à l'extérieur de la taverne, face contre terre, la bouche remplie de poussière, avec Wang à ses côtés qui essayaient de le relever.
-Et surtout ne revenez plus ! lança Oyaji.
La porte de la Salamandre Verte se referma devant eux et ils furent bientôt seuls.
-Il fallait que tu te fasses remarquer …
-Il fallait défendre l'honneur de Koko, pesta Jiao en crachant au sol pour enlever le gout de terre dans sa bouche.
-Tu ferais mieux d'aller te coucher, dit Wang. Tu n'es vraiment pas bien … Je peux te raccompagner si tu veux …
-Non, répondit Jiao en se frottant les yeux. Merci mais je me débrouillerais, pas besoin de t'inquiéter.
Wang soupira et se résigna à le laisser rentrer seul.
-Ne traine pas alors, dit-il. On a du travail demain ! Bonne nuit !
Il tourna les talons et remonta un chemin entre deux maisons sous l'œil abusé par l'alcool de Jiao.
-Ouais ! Bonne nuit Wang ! hurla-t-il avant que son ami ne disparaisse de son champ de vision.
Jiao reprit alors le chemin de sa maison. Il parcourut longuement les allées du village sous la lumière écarlate de la lune. Après quelques minutes de marche, il arriva sur la grande place du village et sentit ses jambes défaillir. Il s'approcha de la fontaine et s'affala sur le rebord. Sa tête lui faisait mal et son estomac semblait se retourner dans son ventre. Il reprit sa respiration et se lava le visage avec l'eau froide de la fontaine.
Son regard parcourut les alentours de la place. Dans un coin, il voyait le portail de son ancienne école. Il se remémora les moments de son enfance en compagnie de Wang, Lee, Juni, Meko et Koko. Il lui sembla entendre des cris d'enfants provenir de l'école et à travers les grilles, il crut voir des silhouettes d'enfants qui jouaient dans la cour. A cette époque, ils se moquaient de leurs origines, si leurs parents étaient des fils du Feu ou des sujets de la Terre. Tout ceci n'avait aucune signification à leurs yeux mais malheureusement l'avenir leur avait prouvé le contraire. Bon nombre des amis de Jiao avaient quitté Jilin dont Koko et une partie de lui-même était partie avec eux.
Il se détourna de l'école et vit une maison refermée sur elle-même. Les portes et les fenêtres étaient cachées par des planches de bois. C'était la demeure de Jueng, le cordonnier. Lorsque sa femme a été forcée de les quitter à cause de ses origines liées à la Nation du Feu, Jueng s'était empressé de fermer boutique et de partir avec ses fils à la recherche de sa femme. Depuis son échoppe restait abandonnée et les chaussures des habitants de Jilin s'abimaient de jour en jour sans un cordonnier de talent. Jiao s'allongea sur le rebord de la fontaine. Devait-il partir à la recherche de Koko ? Jueng aimait tendrement sa femme et il s'était lancé dans un long voyage dans le seul but de la retrouver. Mais Koko pourrait être n'importe où : dans les camps de réfugiés de Yu Dao, dans une ville de la Nation du Feu. Elle pourrait avoir disparu en mer. A cette pensée, le cœur de Jiao se serra et ses vertiges revinrent. Peut-être devait-il écouter les conseils de Wang. La situation ne pouvait que s'améliorer et il devait attendre pour avoir des nouvelles de Koko.
Au centre de la fontaine, s'élevait une statue de pierre du Seigneur du Feu Azulon en tenue de cérémonie. Il était à l'origine de la création des colonies de la Nation du Feu au Royaume de la Terre. A l'époque, cette initiative avait créé de nombreuses révoltes du côté des sujets du Royaume de la Terre mais aujourd'hui, les colonies étaient devenues des villes à part entière du Royaume de la Terre. Jiao regarda le visage stoïque d'Azulon aux yeux portés vers l'horizon. Sans ce vieil homme, Jiao et Koko ne se seraient pas connus. Azulon avait permis leur rencontre et son petit-fils, le Seigneur du Feu allait les séparer avec son stupide Mouvement de Restauration de l'Harmonie.
Soudain, il entendit un bruissement dans l'eau. Il se releva d'un seul bond et scruta la fontaine. Il fit deux petites ombres rapides s'échapper du bassin en miaulant et disparaitre à toute vitesse dans une ruelle.
-Encore ces maudits chat-loutres, pesta Jiao se remettant de sa peur soudaine.
Tout à coup, l'obscurité l'entoura. Il leva les yeux au ciel et vit les dernières lueurs de la Lune disparaitre sous d'épais nuages gris et noir. Cela le poussa à reprendre sa route. Il retourna à la fontaine et se mouilla le visage. Il vit alors des reflets rouges et orange à la surface du bassin. Il se frotta les yeux et pensa que c'était encore les dérives de la boisson. Jiao n'y prêta pas attention alors qu'autour de lui, l'obscurité avait fait place à une vive lueur rouge. Lorsqu'il se remit debout, il ne put ignorer ce qu'il voyait.
D'immenses trainées rouges et orangées sortaient des nuages et filaient vers le sol tel de gigantesques comètes. Jiao resta sans voix devant ce qui lui semblait être un rêve. Les boules de feu s'échappaient de la mer de nuages et filaient dans le ciel pour fuser sur Jilin qui se consumait dans les flammes.
C'est un début. Un sursaut avant de retrouver les personnages que vous adorez !
Donnez vos premières impressions et à la prochaine pour le chapitre suivant !
