Une Mission.
Le Seireitei, de loin, paraissait d'un calme sans égal, digne d'une de ces films utopiques où l'on représentait les villages et quartiers prospères, où chacun marchait où il voulait, un sourire vague collé aux lèvres, ne se souciant pas du bonheur ou du malheur des autres...
Autant revenir au vrai, je parle de ce qu'on pouvait voir du Seireitei DE LOIN. Quoique le sourire vague..
Le Seireitei était en fait envahi par des petites fourmis..
Bon, on arrête les conneries.
Le Seireitei était agité. Bon, en même temps, quand le Capitaine Commandant convoquait les 11ème et 12ème division, c'était la pagaille.
Yamamoto les avait appelés pour une mission importante qui, d'après lui satisferait tant les capitaines Zaraki et Kurotsuchi.
C'était donc dans la grande salle que les concernés étaient assis, buvant les paroles du plus âgé. Et plus le temps passait, plus ils souriaient. De bonheur ? Oui, oui. Une patrouille au Hueco Mundo, c'était toujours bon. Pour Mayuri, c'étaient de nouveaux cobayes qu'il prendrait plaisir à disséquer et explorer de l'intérieur.. D'ailleurs, vu qu'il partaient le lendemain, il aurait le temps de vider les éprouvettes qui contenaient des cadavres inutiles, un petit nettoyage pour éviter les odeurs de pourriture s'imposait. Quant à Kenpachi, la baston lui avait manqué. Extrêmement manqué. Après la bataille contre Aizen, il avait passé ses journées à roupiller comme une loque dans sa division. Et quand il se lassait du sommeil, il se levait et mettait tous ses hommes au tapis. Et puis quand il n'y avait pas ses hommes, il y avait Yachiru qui lui criait des choses incompréhensibles ponctués par ses Ken-chan qui lui vrillaient tout naturellement les tympans.
C'était donc durant ce bel après-midi que deux voix, une aussi rauque qu'un Corey Taylor de retour de concert et une autre, doucereuse mais au ton cruel, se faisaient entendre dans tout le Seireitei, arrachant quelques plaintes et soupirs blasés chez les autres divisions.
- ENFIN DE QUOI ME DÉFOULER !
Dans son lit, Kenpachi se tournait et se retournait, ne trouvant pas le sommeil.
- Merde, si j'continue comme ça, j'serai pas en forme... KUSO !
Il sortit sa bouteille de saké de secours, celle qu'il ouvrait quand un besoin urgent se manifestait et que ses jambes, sous le poids de la paresse, refusaient de bouger. Trois petites gorgées suffirent à lui réchauffer la gorge et les veines. Il n'eut que le temps de fermer le bouchon et de cacher la bouteille pour qu'il sombre dans un lourd sommeil plutôt bien mérité après sa séance de cris de bonheur.
Quant à Mayuri, il s'activait. Il ne dormirait pas cette nuit-là. De toute façon, ses concentrés de vitamines à s'injecter lui suffiraient largement pour la nuit entière. Engouffré dans son laboratoire géant, il s'activait à nettoyer les éprouvettes prévues à accueillir de nouveaux arrancars destinés à passer sous son scalpel. Seuls ses "Nemu !" raisonnaient, et sa fille obéissait à ses ordres, sans broncher.
Quelque part, il râlait ne pas pouvoir emmener son lieutenant avec lui. En effet, Yamamoto les avait envoyés Kenpachi et lui, tous seuls, prétextant que deux capitaines seulement suffiraient largement à mener à bien la mission de patrouille, sans l'aide de personne.
Oh, et puis, il commençait vraiment à devenir dépendant de Nemu.
- NEMU !
- Oui, Mayuri-sama.
Une coup de pied atteint directement le ventre de la jeune fille, qui se crispa et se tordit sous la douleur.
- Désolée, Mayuri-sama.
Désolée pourquoi ? Comment vouliez-vous qu'elle sache ? Désolée et puis c'est tout.
Le grand jour. Mayuri avait préparé le Garganta qu'il avait finalement réussi à maîtriser. Maintenant que les deux capitaines étaient l'un à coté de l'autre, il abordèrent intérieurement la question: "pourquoi lui ? Pas que je ne l'aime pas mais.. enfin, je ne sais pas." Des pensées approximatives.
De toute façon, Kurotsuchi voyait les autres individus comme de passionnants cobayes à examiner, avec leurs particularités, leurs défauts et qualités. Le capitaine de 12ème division était une mine de savoir, et avide de connaissances, aussi infimes soient-elle. Il n'était pas doué pour les relations sociales.
C'était un point commun qu'il partageait avec son coéquipier, qui voyait les autres comme des antistress, des forces à défier. L'amitié ? Connaissait pas. Il arrivait à peine à avoir de l'affection pour la petite Yachiru, et un peu d'estime pour son 3ème siège qui avait le courage de lui tenir tête, et un dévouement sans égal.
Ils traversèrent et atterrirent au beau milieu d'un désert blanc plongé dans la nuit sombre, tandis qu'un croissant de lune imposant et immobile décorait le ciel noir.
- Haha, toujours aussi chiant ce coin.
- Yare yare... des ambiances glauques comme je les aime, je pourrais passer ma vie ici, il y aurait toujours quelque chose à voir..
Les deux capitaines se mirent à marcher, Kenpachi ayant la main sur la garde de son katana, prêt à le dégainer à n'importe quel moment, brûlant de désir de terrasser tout arrancar qui se dresserait sur son chemin. Quant à Mayuri, il traînait derrière lui une espèce de boîte sur roulette qui pouvait, expliquait-il à son partenaire, contenir tout et n'importe quoi, de n'importe quelle taille, grâce à un procédé qui consistait à miniaturiser le contenu à l'intérieur de-
Et se rendant compte que Kenpachi avait déjà enfoncé un doigt dans son oreille pour le tourner et le retourner, il l'avait insulté, et châtié en lui faisant goûter le supplice du coup de pied, précédemment infligé à Nemu.
Ce fut chose réussite, mais qui entraîna tout un combat en bazar, les coups de pieds et de poings fusaient çà et là, sans jamais atteindre leur destination.
Et puis un cri sourd retentit au loin, mais il se rapprochait.
Les deux capitaines arrêtèrent leur combat désespéré (sens propre, pour une fois) et se concentrèrent, jusqu'à ce qu'ils trouvent la source du vacarme: un arrancar, mais une perle rare.
- ADJUCHA !
- Hah, pour moi, c'est un truc à buter. Qui aurait cru que tes conneries l'auraient fait sortir de ses gonds ?
- Tais-toi ! Qui déverse son énergie spirituelle sans se retenir ? Je n'attends pas de réponse, elle est tellement évidente ! Cet Adjucha passera sous mon scalpel..
- T'es marrant ...
Sans que Mayuri ne puisse réagir, Kenpachi avait déjà bondi sur la bête qui se battait avec rage et fureur.
- Arrête, ne le tues pas imbécile !
Un bras tomba.
- Mais tu vas arrêter, bon sang !
Un deuxième bras tomba.
Mayuri activa son shikaï.
Le corps se coupa en deux.
L'adjucha était mort.
- NAAAANNIIII? KENPACHI ZARAKI, TON HEURE A SONNE !
- Bof, il est nul. y a pas mieux ?
- ZARAKI ! TU N'AVAIS PAS A LE TUER, SOMBRE IMBÉCILE !
- Si t'es pas content, tu t'en fais un autre, j'l'avais réservé c'lui là !
- MAIS TU NE SAIS PAS QUE LES ADJUCHAS SONT EXTRÊMEMENT RARES !
- Ces merdes sont rares ? Aizen était bourré quand il était là ou quoi ?
Sans décrire la grande querelle qui suivit. Le Hueco Mundo était assez vaste pour supporter les lourdes attaques de Konjiki Ashisogi Jizô et de Kenpachi. Heureusement que les ruines de Las Noches étaient encore loin, sinon les derniers occupants qu'étaient Nell et Grimmjow découvriraient le concept de séisme.
Au plus grand désarroi de Mayuri, il ne trouvèrent aucun autre Adjucha, encore moins un Vasto Lorde, à croire que le Hogyoku avait exterminé les hollows présents au Hueco Mundo !
Quant à ceux de Las Noches, qui était devenu une épave plus qu'autre chose, ils dormaient. Stupéfiant.
Compte rendu de la mission ?
Tout va bien au Hueco Mundo... c'est vide...
Bonsoir tout le monde ! Le plan de cette fanfic, je l'avais établi... je ne sais plus quand. C'est le genre de situation où la flemme prend le dessus. Plus envie d'écrire, lire suffit hein ? 11 Janvier est férié, j'en ai profité pour veiller donc à écrire ce premier chapitre d'une fiction un peu plus longue.
Ce plan a été écrit en cours d'anglais. Voilà donc, en cours d'anglais, je mets mes écouteurs, sur du bon In Flames, Metallica ou Slayer, et c'est bon...
En espérant que ce chapitre vous plaise, je ne sais VRAIMENT pas quand aura lieu la prochaine publication.. ne l'attendez pas, elle viendra ;)
Passez une bonne semaine !
Tchuss ~