Les personnages ne sont pas à moi, ils appartiennent à Rick Riordan, l'auteur de la série Percy Jackson.
C'est ma première fiction alors j'espère que vous aimerez !
Elle commence juste après la mort de Luke et du retour à la colonie.
Désolée d'avance si par malheur, il reste une ou deux fautes d'orthographe.
Bonne lecture !
By Oxum, divinité brésilienne
Liste des chapitres :
Chap 1 : Ce n'est qu'un début
Chap 2 : Me regarder brûler
Chap 3 : Apparences trompeuses
Chap 4 : Sans toi
Chap 5 : De nouvelles têtes
Chap 6 : Prophétie
Chap 7 : Disparition(s)
Chap 8 : Sans explications
Chap 9 : Aurum
Chap 10 : Illusion
Chap 11 : Révélations
Chap 12 : Tout se mélange
Chap 13 : Juste une virée
Chap 14 : Tangage
Chap 15 : Chacun son combat
Chap 16 : A la chaîne
Chap 17 : Je te suivrais
Chap 18 : Aux origines
Chap 19 : Jusqu'en Enfers
Chap 20 : Vivre à en Crever
Chap 21 : Retour à la vie de sang-mêlés
Chap 22 : Les dieux éternels
Chap 23 : Pour sauver le monde
Chap 24 : Les yeux gris
Chap 25 : La logique des sentiments
Prologue :
Je suis stupide. Mon geste était complètement suicidaire. Se jeter sur Gaïa, la mère nature, la mère des Titans. Je le savais pourtant ; étant le fils de l'un des Trois Grands, je savais que je mourrais dans d'atroces souffrances. Mais je ne peux pas partir maintenant. Pas alors qu'ils m'attendent. Pas alors qu'elle m'attend. Je lui avais promis de revenir.
Je ne suis qu'un idiot de Cervelles d'Algues.
Chapitre 1: Ce n'est qu'un début.
POV Annabeth
Percy avait donné le poignard à Luke, sauvant ainsi l'Olympe. Nous avions gagné la guerre. Cronos était retourné au Tartare. Et à part une blessure à l'épaule et quelques égratignures, j'étais indemne.
La journée avait été épuisante, dans tout les sens du terme. Je m'étais même endormie dans la camionnette qui nous ramenait à la colonie. Il a fallu soigner tous les blessés; c'est à dire presque tous les demi-dieux. Je dis bien presque. Car mon meilleur ami, Percy Jackson, le fils de Poséidon, n'avait rien. Pas une seule égratignure. Vous vous dîtes sûrement: « Mais comment es-ce possible sachant qu'il a combattu des centaines de monstres et même un Titan ? » Tout simplement parce qu'il porte la malédiction d'Achille. Enfin, je ne vais pas m'en plaindre, même si j'espère que Percy a su garder secret le fait qu'il était devenu récemment invincible.
Mais contrairement à certains, Cervelle d'Algues n'est pas si stupide qu'il en a l'air : il mesure bien à quel point la malédiction d'Achille peut être un véritable fardeau pour qui la possède. Et je suis heureuse qu'il ai voulu partager un peu de cette invulnérabilité avec moi. Nous savons tous les deux que quoi qu'il arrive, je serais capable d'utiliser de nouveau mon propre corps pour le protéger. Mon épaule me fait encore souffrir mais je n'ai aucun regret.
Je me retournais dans mon lit, enfonçant ma tête dans le coussin. Je mis à écouter pendant quelques minutes. Le silence régnait dans la cabine d'Athéna, ce qui signifiait que tout le monde était actuellement dans les bras de Morphée. Je me relevais lentement, et me dirigeais vers mon sac, les lattes du parquet de la cabine craquant sur mon passage. Je sortis mon téléphone portable et regardais l'heure.
Minuit dix.
Je soupirais. Je n'arriverais donc jamais à m'endormir ?
Je me suis rallongée sur mon lit, et j'ai passé la couverture par-dessus ma tête. J'ai fermé les yeux dans l'obscurité produite par l'épaisseur de la couette.
Et c'est plus rapidement que je ne le pensais que je tombais dans le sommeil.
Je fus réveillée par un grand boum. Je me redressais, raide comme un piquet, inspectant les alentours. Mon regard s'arrêta sur une masse informe étalée au sol.
- Malcolm ? demandais-je, m'étranglant à moitié face au chaos ambiant.
L'intéressé leva la tête.
- Plaït-il ? déclara le fils d'Athéna avec une voix entre le rire et l'étouffement.
Ses cheveux blonds étaient la représentation même des mots complètement en bordel et une plume sortie de l'intérieur d'un coussin trônait fièrement sur son territoire : c'est-à-dire le bout du nez de mon demi-frère.
- Qu'est-ce que tu fais par terre ?
- J'ai fait une chute depuis mon lit, répondis-t-il avec tout le sérieux du monde, alors qu'il soufflait vainement sur la plume pour la retirer de son champ de vision. Et j'ai eu très mal.
- Oh, fut ma seule réponse.
Nos regards se croisèrent, et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Il fit semblant de me foudroyer du regard, avant d'attraper son coussin et de me le lancer dans la figure. Je l'esquivais en me baissant rapidement. Il se mit debout, s'avançant vers mon lit, et il se jeta sur moi. Pas pour me tuer, non, mais pour tout simplement me rouer de coups avec son coussin.
Une fois la bataille terminée, je courus en vitesse dans la salle de bain pour m'habiller. J'enfilais mon éternel t-shirt orange de la colonie, un short noir, des baskets et mes boucles d'oreilles avec des chouettes. Petit à petit, le bungalow se vida, me laissant seule avec Malcolm. Je vérifiais que je n'avais oublié personne, puis je me dirigeais vers la sortie de mon bungalow. J'avais à peine fait trois pas, que je tombais sur la personne que je redoutais/espérais -rayer la mention inutile- de voir. Mon cœur rata un battement, et des papillons se mirent à faire des loopings dans mon estomac.
Percy passa devant moi, prenant la direction du réfectoire. Il me vit, et un sourire s'esquissa sur son visage.
- Bien dormi Puits de Sagesse ?
Augmentation significative de la température chez le sujet ici présent ; Annabeth Chase, fille d'Athéna ayant plusieurs fois sauvé le monde et actuellement architecte officielle de l'Olympe.
- Euh... oui... à peu près...
Et incapable de sortir une phrase correcte face à son meilleur ami, alias Percy Jackson.
- Ok. Bon, je dois aller petit-déjeuner, à tout à l'heure !
Je me contentais de hocher la tête vigoureusement.
- Tu as de la fièvre Annabeth ? rigola Malcolm.
Je lui fis un regard meurtrier, et lui mis un coup de poing dans l'épaule. Manque de force dû à la chaleur, sûrement, car il donna l'impression de n'avoir strictement rien senti.
- N'importe quoi, espèce d'abrutis.
Malcolm eut un petit sourire, le genre de sourire carnassier pleins de dents et qui n'augurait jamais de bonnes choses à son destinataire.
- Ose dire que tu ne craques pas complètement pour le fils du dieu de la mer.
Dans ces moments, l'ignorance est toujours la meilleure arme.
- Je ne craque pas pour lui.
- Même pas un peu ?
Et les réponses rapides et catégoriques absolument pas suspectes.
- Non.
- Un tout petit peu ?
Bien joué Malcolm, merveilleuse tactique. Ce n'est pas parce que tu rajoutes plus d'adjectifs que je vais te répondre.
- Tais toi.
- Un tout petit petit peu ?
- Tu m'énerves !
- Un...
Je ne lui ais pas laisser le temps de terminer sa phrase. Je me suis mise à l'ignorer et j'ai couru jusqu'au pavillon réfectoire sans me retourner. La fuite est la méthode la plus lâche, mais dans les cas extrêmes, je ne rechigne jamais à l'utiliser.
La table des Athéna était déjà presque remplie. Je m'assis entre Malcolm et une de mes sœurs, puis j'ai écouté distraitement Chiron qui faisait son annonce du matin. Sans le vouloir, mon regard dévia vers la table de Poséidon. Percy était avec Grover, et ils étaient absorbés par leur conversation. Je continuais de les observer quelques instants, puis je commençais à manger, laissant mes pensées divaguer.
Je passais ma matinée dans mon bungalow, à étudier l'ordinateur que Dédale m'avait donné avant sa mort. Puis vers midi, j'éteignis enfin mon ordinateur portable pour aller déjeuner. Sans énoncer tous les détails peu ragoûtants, je peux vous avouer que je n'avais pas trop aimé ce qu'il y avait à manger ce midi là. Certainement Dionysos qui avait tenté une énième expérience culinaire, sa nouvelle lubie. Ou plutôt sa nouvelle idée pour pouvoir se débarrasser de quelques campeurs en les dégoûtant tellement de la nourriture du camp, qu'ils finiraient par tous retourner dans le monde mortel. Il restait encore à savoir si la tentation d'un hamburger était plus forte que la possibilité de se faire attaquer par des monstres.
L'après-midi, je décidais d'aller m'entraîner à l'arène, sachant pertinemment que Percy y serait. J'avais donc mis mon amure, et je tenais mon poignard fétiche, que m'avait offert Luke, fermement dans la main droite. J'avais à peine fait un pas dans ma zone d'entraînement favorite que je vis Percy qui s'occupait de Kitty O'Leary. Il lançait un os pour chien géant, que la chienne des Enfers s'empressait d'aller rattraper. Je toussotais, attirant son attention.
- On se fait un combat ? proposais-je.
- Si tu veux Puits de Sagesse, mais je vais te faire mordre la poussière, répliqua-t-il, me lançant un clin d'œil.
- Fais pas le malin, Cervelle d'Algues.
Avant je n'ai pu réagir, il sortit son stylo et déploya son épée, Turbulence. Il s'élança vers moi, et tenta une botte à mon visage. J'eus tout juste le temps d'esquiver, et j'assénais mon poignard sur son épaule. Il me para avec une facilitée déconcertante. Depuis un an déjà, il était devenu presque imbattable aux combats d'épée. C'est donc sans surprise qu'au bout de quelques secondes, mon poignard me fut arraché des mains pour aller retomber violemment au sol.
Percy abaissa son épée.
- J'ai gagné, dit-il tout simplement.
La poussière soulevée par ma chute me picota les narines.
- C'est parce que je t'ai laissé faire.
Il haussa un sourcil, sceptique.
- Ah vraiment ?
- Oui, si j'avais réellement combattu, j'aurais facilement gagné.
Il ne me répondit pas, se contentant de me regarder fixement avec un petit sourire moqueur aux lèvres. Je sentis mes joues prendre feu.
- Quoi ?
Cervelle d'Algues resta silencieux, croisant les bras. Je soupirais, vaincue.
- D'accord, tu as gagné, mais seulement pour cette fois.
Percy rengaina Turbulence, avant de tendre la main dans ma direction. Et je crus naïvement qu'il le faisait pour m'aider à me relever, en bon ami qu'il était.
Ce n'est que trop tard que j'ai compris ce qu'il faisait.
D'un coup, un mini jet d'eau sortit de nul part m'atteignit en pleine figure. Puis il disparut aussi vite qu'il était apparu. Je relevais la tête et lançais un regard furieux au fils de Poséidon.
- Percy !
Il éclata de rire.
- Si tu voyais ta tête !
Je sautais sur mes deux jambes, prête à passer à l'attaque.
- Tu vas payer !
Ce fût un mélange incompréhensible d'armures grecques qui s'entrechoquaient, de regards verts et gris qui se défiaient, et d'attaques bien trop ridicules pour être efficaces. Finalement, l'un de nous deux essaya de faire un croche-pattes à l'autre, et nous nous renversâmes comme des pierres sur le sol, moi atterrissant sur Percy.
Dans un pur réflexe de survie, je sortis mon poignard, le plaçant sous sa gorge.
- Alors, tu peux me dire qui a gagné maintenant ?
Percy fit une petite grimace.
- C'est toi. Mais je t'en prie Annabeth, est-ce que tu peux te relever ? demanda t-il, sa voix résonnant étrangement rauque à mes oreilles.
C'est alors que j'ai remarqué dans quelle position nous étions. J'étais totalement allongée sur sa personne, et mon visage n'était cas quelques centimètres du sien. Je me relevais précipitamment, nous permettant à tous les deux de récupérer notre espace personnel, et accessoirement, ma dignité.
- Excuse-moi, je... je n'avais pas vu comment... bafouillais-je
Percy se releva à son tour.
- C'est pas grave. Je l'ai mérité, après t'avoir arrosé de la tête aux pieds.
Je touchais instinctivement mes cheveux. Ils étaient effectivement mouillés.
- Je devrais aller prendre une douche, murmurais-je. Tu me raccompagnes à mon bungalow ?
Percy acquiesça. Nous sortîmes donc tout les deux de l'arène. Nous traversâmes la colonie, arrivant enfin au grand U inversé que formaient tous les bungalows. Je m'arrêtais devant la cabine d'Athéna. Alors que je commençais à ouvrir la porte, une idée germa dans mon esprit.
- Percy ?
Cervelle d'Algues m'observa, attentif.
- Hm ?
- Je voulais savoir si... si ça te disait qu'on se voit ce soir, après le dîner ?
- Bien sûr. On se retrouve où ?
Je réfléchis quelques instants. Puis comme une vision, le lieu m'apparut.
- Le réfectoire.
Le fils de Poséidon fronça les sourcils.
- Le réfectoire ?
- Oui. Vers vingt et une heure, ça te va ?
- Ok, on fait comme ça. Rendez-vous au réfectoire ! me lança t-il avant de courir vers son bungalow.
J'attendis le soir impatiemment, mes pensées ne tournant qu'autour de ce rendez-vous. Bien-sûr, Percy croyait que ce n'était qu'une soirée entre amis. Sauf que finalement, j'avais pris ma décision. J'avais hésité pendant un moment à lui dire que je ressentais plus que de la simple amitié envers lui, mais il y avait eu la guerre. Et aussi pendant une courte période ma jalousie envers Rachel. Mais il y avait surtout eu la prophétie.
Je me souvenais que de quelques phrases quand je l'avais lu plus jeune, mais elle m'avait quand même fait faire des cauchemars. Alors quand Percy l'avait lu devant moi et les conseillers en chefs des bungalows i peine quelques jours, je n'avais pu retenir le tremblement de mes mains.
L'âme du héros, une lame maudite la fauchera.
Je n'avais jamais autant prié les dieux pour que cette fois, Percy ne soit pas le héros en question.
J'avais dix minutes d'avance quand je me mis à monter la petite pente qui menait au réfectoire. Je m'installais sur la table de Poséidon, et mon attente commença.
Après quelques minutes, je jetais un coup d'œil à ma montre.
Vingt et une heure quinze.
Sacré Cervelle d'Algues, tu ne seras donc jamais ponctuel ?
Je continuais d'attendre, mon regard se dirigeant vers le bungalow de Poséidon, un peu plus en contrebas. Soudain, je m'immobilisais.
Un mauvais pressentiment.
Il n'y avait pas de quoi s'affoler, je me faisais juste des idées.
Malgré ça, je continuais de fixer le bungalow, une boule se formant dans ma gorge.
Et c'est à ce moment là que ma vie s'écroula.
Le bungalow de Poséidon, le bungalow de Percy venait d'exploser.
Fin du premier chapitre !
J'espère qu'il vous a plu. J'ai écrit ce chapitre en écoutant une chanson de Usher. x3
A oui, bonne vacances à tous !
