Alors voici une fic que j'aime tout particulièrement. C'est une mix entre Harry Potter (une autre de mes grandes inspirations ) et Stargate Atlantis.

J'espère donc que les fans des deux franchises vont aimer

Sortilège sur fond de Shweir

J : McKay, revenez ici tout de suite !!

Rodney venait de passer la porte, visiblement furieux, le colonel Sheppard sur ses talons. Arrivèrent derrière eux Teyla et Ronon, la première blasée, le second amusé par la situation. Le Docteur Weir descendit les quelques marches menant à la porte des étoiles, le visage interrogateur. Ce fut John qui répondit à sa question muette :

J : Rodney a failli nous mettre à dos un
nouveau peuple. Heureusement j'ai réussi à éviter la catastrophe.

R : Le colonel Sheppard est trop modeste. Il nous a en plus évité de nous faire maudire sur 20 générations.

J : Ah non ! Vous allez pas vous y mettre vous aussi Ronon !

E (visiblement dépassée par la situation) : Bon, débriefing dans une demi heure. Allez à l'infirmerie.

Liz vit partir son équipe vers l'antre du Docteur Beckett. Mais qu'est-ce qu'ils avaient encore fait !!

Une demi heure plus tard, les quatre membres de la première expédition d'Atlantis étaient dans la salle débriefing. John était moins en colère mais fulminait encore, Rodney avait les yeux fixés devant lui, crispé, Teyla attendait patiemment que la discussion commence et Ronon baillait aux corneilles tout en scrutant le plafond.

E : Très bien, puisque vous êtes tous là, nous allons pouvoir commencer. Colonel Sheppard, racontez-moi ce qui c'est passé. Colonel ? Les faits, juste les faits. Pas d'appréciations personnelles.

J (lui faisant un sourire disant « comme vous voudrez ») : Comme vous le savez, nous étions partis en exploration sur P3X280 pour faire ami-ami avec un peuple pacifiste. Nous sommes arrivés dans une sorte village médiévale.

R : Ouais, c'était drôle, tout le monde était déguisé en arbre de Noël.

Cette remarque du runner lui valu un regard noir de la part des deux leaders.

E : Poursuivez colonel.

J : Comme Ronon l'a si bien dit, les habitants étaient effectivement vêtus de façon originale. Un peu comme ce peuple que nous avons rencontré et qui était habillé style moyenâgeux. Mais ils étaient encore plus bizarres. Enfin bref, ils nous ont accueillis à bras ouvert et nous avons même mangé avec eux. Nous leur avons parlé de nous et de nos explorations. Et c'est là que c'est devenu vraiment étrange. Non seulement ils n'avaient pas l'air surpris de nous voir mais en plus ils nous ont tout de suite appelés par nos prénoms et mon grade.

E : Vraiment ? C'est surprenant.

J : Et lorsque nous leur avons demandé comment ils savaient tout ça, ils nous ont dit être un peuple de puissants magiciens.

A cet instant, Rodney émit un petit rire sarcastique. Ronon cacha tant bien que mal son sourire et Teyla resta impassible. Liz regarda, inquiète, la réaction de John. Elle fut ravie de voir qu'il se maîtrisait. Bon, difficilement, c'est vrai, mais il se contenait néanmoins.

E (d'une voix douce) : Et ensuite colonel ?

J (un peu apaisé par sa voix) : Et ensuite, pour nous prouver leurs dires, ils nous ont permis de prendre un peu de la plante locale qui leur donne, d'après eux, une partie de leurs pouvoirs.

R : Foutaise.

Sans était trop, et John explosa :

J : Et McKay, cet, …leur a ri au nez ! C'est tout juste s'il ne les a pas traité de fous et de barbares. Ensuite, Monsieur est renté à fonds de train à la porte des étoiles et comme il avait le GDO, nous avons été obligé de partir précipitamment. Heureusement, j'ai eu le temps de présenter mes excuses pour cet abruti et nous avons évité une bévue. J'ai fait passé ça sur le compte d'une maladie très connue chez nous et qui s'appelle la débilitis McKayiste. Une maladie très rare qui n'affecte que les gens bornés et bouchés.

M (au bord de l'explosion cardiaque) : Elizabeth …! Vous entendez comment il me parle ?! Je vais vous dire moi ce qui s'est passé : une bande de mythomanes a encore failli nous entuber et je suis le seul à avoir été assez lucide pour voir qu'ils n'avaient rien à nous apportés.

J : Non, rien à part une alliance possible…

T : Et des coutumes ancestrales et peut-être des informations sur les wraiths.

Tous se retournèrent vers l'athosienne qui n'avait pas encore pris la parole. Rodney se sentait seul face à ses amis. Teyla le sentit, se leva et alla s'asseoir à côté de lui.

T : Docteur McKay, je comprends ce que vous ressentez et je sais que vous avez agi comme votre instinct de scientifique vous l'indiquait. Mais que dit votre instinct d'homme ?

Rodney baissa les yeux un instant et paru réfléchir, puis :

M (d'une petite voix) : Que j'aurais dû être plus patient et en apprendre plus sur eux.

Il avait dit ça d'une petite voix. Teyla lui leva le menton et lui sourit.

M (à Lz) : Je suis désolé.

E (lui souriant) : Ce n'est pas grave Rodney. Vous y retournerez demain pour emporter un peu de cette plante…

T : Le chef du village m'en a remis un peu avant de partir. Comme s'il savait que nous devions partir précipitamment.

E (étonnée) : Oh, euh, et bien, c'est parfait. Rodney, vous voudrez bien la donner au Docteur Brown ?

M : Oui.

E : Je lirai votre rapport demain colonel, vous pouvez disposer.

Tous se levèrent et partirent, sauf John. Liz le regarda un moment. Il avait les yeux fixés dans le vide.

E : Colonel ?

Pas de réaction. Liz s'approcha et posa sa main sur l'épaule de l'homme assis devant elle et le secoua :

E : Colonel Sheppard ?

John se leva et fit face à Liz :

J : Je me suis mal conduit envers Rodney.

E (avec un sourire de compréhension) : Il ne vous en voudra pas longtemps.

Mais Liz voyait que John n'allait pas mieux pour autant. Elle lui prit le bras :

E : John, quelque chose d'autre vous tracasse.

J : Oui : comment ont-ils su qui nous étions avant même que nous leur parlions de nous, de la cité ?

E : Je n'en sais pas plus que vous. Mais peut-être que ce mystère sera éclairci avec l'analyse de cette plante.

J : Peut-être. (Puis, lui souriant) : Merci Elizabeth.

E : Mais pourquoi ?

J : Pour être là et dire les mots qu'il faut pour me remettre d'aplomb.

Liz baissa les yeux face au sourire ravageur de son subalterne. John, tout content de son effet, sortit de la salle de briefing :

J (criant) : Rodney, attendez-moi.

Dans le laboratoire de Rodney, deux enfants, Jinto et un ami, Simnor, chuchotaient :

J : Mais allume, sinon arrivera à rien.

S : Mais je trouve pas la lampe.

J : Attends, je crois que c'est ça.

Jinto passa sa main devant un capteur et la lumière apparut.

J : Regarde, l'ordinateur est là.

S : Jinto, je ne crois pas qu'on devrait se servir de l'ordinateur du Docteur McKay sas son autorisation.

J : Mais le colonel Sheppard nous a dit qu'on pouvait faire comme chez nous sur Atlantis.

S : Oui, mais je ne crois pas qu'il parlait du laboratoire du Docteur McKay.

J : T'as la trouille ?!

S : Moi ? Non !

J : Tu verras, ce film est génial.

S : Si nous allions le voir dans le salon prévu pour ?

J : Il est très tard. Si les adultes nous voient on aura des problèmes.

S : Oui, d'accord. Et tu sais comment on fait ?

Jinto s'approcha de l'ordinateur de Rodney, perplexe. Il avait déjà vu Radek utiliser un ordinateur et mettre ce qu'il appelait « un disc » dedans. Il observa la machine un moment et appuya sur un bouton. Simnor retint sa respiration mais aucune catastrophe ne se produisit. La machine s'illumina.

J : C'est bon, ça s'allume.

Après quelques secondes, Jinto incorpora le disc, devant un Simnor plein d'admiration. Les deux enfants prirent une chaise et s'installèrent. Jinto fit démarrer, non sans mal, le film : Harry Potter et la coupe de feu, tout nouveau dvd apporté par le Dédale lors de sa dernière venue. Les enfants athosiens l'avaient vivement demandé, ayant visionné les trois premiers, et le Docteur Weir, fortement influencée par le Colonel Sheppard, n'avait pas pu résister à leurs mines jointes de chien battu. Pour ça, John les avait bien entraîné.

Pendant ce temps, devant un transporteur :

J : Rodney, Rodney, attendez-moi.

Rodney ralentit un peu le pas mas ne s'arrêta pas pour autant. Il allait entrer dans le sas lorsque John le rattrapa par le bras.

M (se retournant, exaspéré) : Quoi encore ?

J : Excusez-moi pour tout à l'heure.

M (un peu mal à l'aise) : C'est rien. C'est moi, j'ai exagéré avec ce peuple. Mais essayez de comprendre que pour un scientifique la magie est quelque chose d'improbable pour ne pas dire de parfaitement idiot.

J : Je comprends. Je ne dis pas que j'y crois non plus. Je dis juste qu'il faudrait apprendre à mieux les connaître et à respecter leurs croyances.

M : Oui, vous avez raison.

J : Vous allez où comme ça ?

M : Déposer la plante dans mon labo et aller me coucher.

J : Je vous accompagne.

M : D'accord.

Les deux amis avaient fait la paix.

Les deux enfants étaient totalement absorbés par le film. La menace d'être découverts avait donc rapidement disparu et ils n'entendirent pas le John et Rodney entrer dans la pièce.

M : Mais qu'est-ce que vous faites là ?! (Puis, d'un air horrifié) : AVEC MON ORDINATEUR !!

Les deux enfants sursautèrent et reculèrent dans le fond de la pièce. Rodney se précipita vers son précieux instrument de travail. Il posa la plante sur la table et regarda, éberlué, l'écran.

M : Harry Potter ? HARRY POTTER ?? Vous vous servez de l'instrument le plus important de la cité pour regarder un petit binoclard faire mumuse avec un bout de bois ?!

Le scientifique était au bord de l'apoplexie. John intervint pour calmer le jeu.

J : Les enfants, allez vous coucher, on en reparlera demain.

Jinto et Simnor ne se le firent pas dire deux fois et disparurent en courant.

J : Rodney, clamez-vous, ce n'est pas la fin du monde.

Il se mordit la lèvre d'avoir dit ça en voyant Rodney se retourner lentement, blanc de colère et prêt à passer ses nerfs sur lui. Le colonel se rattrapa donc :

J : Je ne veux pas prendre leur défense et dire qu'il ne s'est rien passé, mais…

M : Colonel vous vous enfoncez. Je ne suis pas en état de discuter. Je vais me coucher et j'aviserai demain.

John vit Rodney sortir. Il soupira lorsque le canadien fut hors de vue. Ce n'était pas passé loin ! Il sourit intérieurement en pensant que, le lendemain, il faudrait faire la leçon aux deux petits athosiens pour avoir fait quelque chose que John aurait également fait à leur âge. Le plus drôle, dans l'histoire, c'est qu'il avait fait bien pire. Un large sourire apparut sur ses lèvres à cette pensée et il quitta le labo éteignant au passage la lumière.

Il était 04 heures du matin et, dans le laboratoire de Rodney, quelque chose d'irréel se déroulait. L'ordinateur du scientifique était resté branché et la plante qu'il avait posée sur la table à quelques centimètres de la machine commençait à vibrer étrangement. Soudain, une leur bleuté apparut. Elle se fit de plus en plus intense et, dans un flash, se matérialisèrent deux individus. Ils n'avaient rien de sympathique. Leurs yeux étaient froids et ils dégageaient une aura de mort. Leurs visages trahissaient pour l'un la peur et pour l'autre la surprise de se trouver dans un endroit totalement inconnu et si loin de ce qu'ils connaissaient. Etaient apparus sur la cité Lucius Malfoy et Lord Voldemort.

TBC