Et oui encore moi ! J'espère que vous en avez pas trop marre ! en tout cas bonne lecture !
L'équipe du NCIS enquêtait déjà depuis trois semaines sur un gros trafic d'êtres humains. Ils avaient découvert l'ampleur du trafic grâce à une mère qui recherchait son fils depuis maintenant quatre ans. Il avait été enlevé alors qu'il faisait du vélo dans la rue près de chez lui. Elle fut choquée quand son fils ne lui adressa pas la parole. Il répéta sans cesse la même phrase. « Mon nom est Brian Lloyd. Je dois aider mes frères à vaincre les impures. » Mais sa mère avait quand même réussi à l'emmener à l'hôpital le plus proche. Le médecin n'avait rien détecté d'anormal. Sauf les multiples traces de maltraitance partout sur son corps. La police même plusieurs psychiatre avaient essayé de l'interroger mais il continuait à répéter inlassablement la même phrase : « Mon nom est Brian Lloyd. Je dois aider mes frères à vaincre les impures ».
Heureusement Brian avait un sac à dos avec un billet d'avion destination l'Afghanistan. Et l'enquête fut confiée au NCIS.
Les agents avaient tous été convoqués en urgence au milieu de la nuit. Si Brian avait été enlevé il y a quatre ans, d'autres enfants devaient être concernés. Hetty leur fit le brieffing.
-Il a été conditionné pour devenir djihadiste. Pendant quatre ans il a subit toutes sortes de torture afin qu'il devienne fidèle à son ravisseur. Nous avons retrouvé le billet d'avion et Eric le trace déjà. Personne n'a réussi à le faire parler et je ne pense pas qu'il le fasse un jour. Il faut absolument mettre fin à ce trafic. Je ne veux pas que nos jeunes compatriotes deviennent des armes contre nos soldats !
Après de longue recherche Eric avait trouvé que le billet d'avion avait été payé en espèce dans une agence de voyage spécialisé dans les voyages pour le Moyen-Orient. Callen et Sam avaient récupéré les vidéos. Cette agence très controversé gardait tout au cas où elle aurait un problème de ce genre.
Grâce au talent de Nell, elle avait repéré l'homme qui avait acheté le billet d'avion et l'avait même identifié.
Il fut donc conduit au hangar à bateau.
-Pourquoi avez-vous acheté un billet d'avion pour l'Afghanistan pour Brian Lloyd ?
-On me l'a volé !
-C'est ça ! Personne ne vous croit. Vous êtes là car vous êtes accusé d'envoyé des gosses se faire tuer pour éliminer nos soldats ! Vous savez qu'on peut vous envoyer à Guantanamo ? s'énerva Sam.
-Vous n'avez pas de preuve !
-Pas besoin, sourit G.
-Je ne vous crois pas.
Sam lui répété ce qu'avait dit G en Arabe, ce qui eut tout de suite plus d'impact sur le suspect.
-Alors nous vous écoutons.
-Je n'ai rien à voir avec ça moi !
-Evidemment. Sois vous nous dites tout ce que vous savez soit vous allez en prison pour le reste de votre vie, et ce sera la pire des prisons croyez-moi, expliqua G.
L'homme commençait à paniquer mais il essayait de se contenir.
-Votre fille compte sur vous, comment vous ferez pour continuer à lui payer ses études. Médecin, vous pouvez être fière d'elle. Mais comment va-t-elle réagir si vous êtes envoyé à Guantanamo pour terrorisme.
-Mais je ne suis pas un terroriste, cria-t-il.
-Pour nous c'est pareil !
-Arrêtez, vous ne pouvez pas !
-On a tous les droits contre les terroristes !
-Et je ne vais pas en prison si je vous aide.
-Pas à Guantanamo alors !
-et pas toute ma vie ? Ma fille a besoin de moi.
-ça c'est en fonction de ce que vous nous donnerai comme information, continua G.
-Et utile, ajouta Sam.
-Ok, dit-il d'une voix tremblante.
Il prit une grande inspiration :
-Je ne fais que m'occuper des formalités pour les départs des jeunes.
-Qui vous donne les ordres ?
-Un certain Hassan.
-C'est tout ?
-Je reçois un appel et il me donne toutes les informations dont j'ai besoin. Je reçois ensuite les photos et les documents qui me servent à faire les formalités par courrier.
-Nos agents sont chez vous, où sont les papiers et les enveloppent que vous recevez ?
-Dans un faux font du tiroir du milieu dans mon bureau à l'étage.
-Et le téléphone, c'est celui-là ? demanda Sam en montrant le téléphone récupéré sur lui.
-Non, il est avec les papiers.
Après un bref coup de fils à Kensi et Deeks.
Le labo les contacta peu de temps plus tard, ce genre d'affaire était prioritaire par rapport aux autres. Eric passait l'appel sur le grand écran de l'OPS pour que tout le monde puisse le voir.
-Nous avons trouvé une empreinte partielle sur plusieurs enveloppes. Après avoir éliminée celle de votre suspect, nous avons réussi à en reconstituer une quasiment complète. Un nom est ressorti, il s'agit de Mohamed Younes.
Le scientifique raccrocha et Nell pianota sur son clavier et sorti toutes les informations sur l'homme :
-Il a une maison près de Beverly Hills.
-Je vois que le crime paie, soupira Deeks.
Ce qui lui valut un joli coup de poing dans l'épaule de la part de sa partenaire.
-Par contre le téléphone prépayé ne m'a rien appris, s'attrista Eric.
-Ok, on va voir Younes, dit G. Kensi, Deeks suivez nous.
Discrètement la Ford Excursion se gara à l'angle de la rue avec une vue imprenable sur la sublime maison de Mohamed.
-Kensi, Deeks faite nous votre numéro et passé devant la maison. Essayez de voir s'il y a un accès pas l'arrière.
-Compris, dirent-ils d'une même voix.
Kensi prit la main de Deeks et commencèrent leur petit tour. Ils aperçurent un homme devant la maison, il était en train de jardiner avec un enfant. Kensi l'identifia comme Mohamed Younes.
-Je t'avais dit que la maison était dans l'autre rue ! s'exclama Deeks qui lâcha la main de Kensi et s'arrêta devant la maison de la cible.
-Non, l'agent immobilier a dit que c'était dans cette rue !
-Il n'y a pas de maison à vendre ici, intervint l'homme qui jardinait
-Vraiment, s'étonna Kensi !
-Merci, fini Deeks en entrainant Kensi au bout de la rue.
Ils se dirigèrent vers l'arrière de la maison.
-Ça c'est de la palissade, s'amusa Deeks.
En effet la palissade en bois mesurait plus de deux mètres, il y avait une porte qui se dessinait à peu près au milieu de la palissade.
-Deux sorties possible. Mais une seule entrée seulement. On ne pourras pas passer ça..
-Si, affirma Deeks.
-ok c'est quoi ton plan ? demanda G par l'oreillette.
-Vous entrez par devant, on prend la voiture, on la gare devant la palissade et on passe.
-Ouais pas mal, avoua Sam. Sauf qu'on ne sait pas ce qu'il y a derrière. Vous serrez surement à découvert.
-Ne t'en fais pas Sam on gère.
-Ok je préviens Hetty pour qu'elle envoie des renforts.
Le plan était lancé. Sam et G attendirent que Kensi et Deeks soient en position pour avancer vers la porte. Les renforts arriveraient après eux, en espérant que le timing soit bon.
-Prêt, confirma Kensi.
-l'homme et le gosse viennent de rentrer, on y va.
Et quelques minutes plus tard le feu vert fut donné par G. Ils pénétrèrent dans la maison et croisèrent l'enfant qui se mit devant eux. Même si on lisait la peur sur son petit visage.
Une alarme retentit, l'homme qui jardinait se mit genou à terre. L'entrée était immense, on pouvait venir de trois endroits à la fois, sans compter les escaliers. Evidemment trois enfants apparurent en haut des marches
-Baissez vos armes ! crièrent-ils.
-Agents fédéraux c'est à vous de les baissez.
-Tirez ! Ordonna Mohamed en afghan.
Les trois petits soldats s'exécutèrent. Sam se baissa et réussi à s'abriter contre un muret. Mais G n'eut pas cette chance. Deux balles l'atteignirent et il s'effondra par terre.
-G !
De leur côté Deeks et Kensi avaient enjambés la palissade et se retrouvèrent à découvert dans le vaste jardon de la propriété. Ils se dirigèrent rapidement vers un arbre qui les mettait un peu à l'abri. Mais c'était déjà trop tard, une alarme retentit. Les jeunes qui se trouvaient là saisirent leurs armes et les pointaient sur les intrus. Les balles commençaient déjà à pleuvoir.
-Merde ! dit Kensi.
-Monte tu seras à l'abri et tu auras un meilleur angle.
Deeks l'aida à monter dans l'arbre. Ça ils ne l'avaient pas vu. Une fois installée, elle visa et tira dans la jambe d'un jeune qui ne devait pas avoir plus de seize ans.
-Dans l'arbre, cria celui-ci.
Deeks tira à son tour, mais fut vite obligé de se mettre à couvert.
-STOP ! hurla Mohamed.
Et les tires s'arrêtèrent.
-Sortez de votre cachette et lâchez vos armes, ordonna-t-il.
Il fit un signe et ses soldats firent avancer Sam pendant que d'autres poussèrent G.
-Ils ont Sam et G, remarqua Kensi.
Les deux partenaires se regardèrent. Ils n'avaient pas beaucoup d'autre option. Mais que faisaient les renforts ?
Kensi descendit de son arbre et s'avança avec son partenaire. Laissant tomber leurs armes, ils se rendirent à leur ennemi.
