Prologue :
Elle habitait dans un minuscule bourg situé quelques à lieux au nord de l'endroit où la rivière Fontgrise se jetait dans le Bruinen. Ce village isolé nommé Elekhin ne comptait qu'une seule auberge, ce qui expliquait que ce lieux peu chaleureux soit encore fréquenté. Son père tenait cet établissement et elle était obligée d'y travailler du lever au coucher du soleil. Elle endurait cette vie depuis qu'elle avait sept ans. Elle n'était pas payée pour son travail, sauf pour les rares pourboires qu'elle recevait, mais même à cela son père la surveillait constamment et elle était obligée de lui en donner 50%.
Elle aurait pu être belle, mais elle ne l'était pas. Elle avait de longs cheveux noirs et une peau pâle, mais à cause de son dur labeur et de la rareté des occasions où elle pouvait se laver, ses cheveux étaient gras et sa peau couverte par la saleté.
Elle avait également des yeux pairs. L'un était d'un bleu si pâle qu'il semblait blanc et l'autre d'un magnifique vert émeraude. Son père la dénigrait pour cela et allait même jusqu'à la traiter de monstre pour cela. Jade détestait sa vie et son père. Qui aurait pu lui en vouloir ? Depuis déjà huit ans elle devait, à tous les jours, préparer tous les repas, nettoyer les écuries, se charger de l'entretien de l'auberge et nourrir les chevaux, sans compter les 3 miles qu'elle devait parcourir tous les matins avant l'aube pour aller chercher de l'eau. Que faisait son père durant ce temps ? Il « entretenait la réputation de son auberge » selon ses propres mots. Il parlait, quoi.
Premier chapitre :
Ce soir là, Jade retourna chercher de l'eau pour s'assurer que les clients n'en manqueraient pas durant la nuit. Elle revint à l'auberge quelques minutes avant que la nuit ne soit totalement tombée et elle monta à l'étage. Elle se dirigeait vers le grenier où était sa « chambre » quand son père l'interpella et lui dit de le suivre aux écuries. Il était saoul, comme à son habitude. Rendus là, il commença à critiquer le travail qu'avait effectué Jade, incohérent par moments. Il n'y avait qu'une seule sortie et elle était acculée dans le fond d'un box. Elle tenta de faire valoir son point de vue mais son point - poing - était plus fort que le sien, comme d'habitude. * ~ * ~ * ~ *
Elle sortit de l'écurie quelques minutes après lui en boitant, le nez saignant et avec un ?il au beurre noir. Il l'avait battue, à nouveau. Elle entra dans l'auberge et monta au grenier. Elle referma la porte derrière elle et s'agenouilla par terre en maudissant son père. Elle délogea une latte du plancher de bois et plongea la main dans le trou, d'où elle ressortit une bourse de cuir. Tout l'argent qu'elle avait économisé pour pouvoir quitter cet enfer. Elle replaça la planche avec soin et prit le sac qu'elle avait préparé depuis deux semaines. Il contenait une gourde, une corde, un couteau, des vêtements - plutôt des loques - de rechange et de la viande séchée. Elle sortit en catimini par une des lucarne et descendit jusqu'au sol grâce aux multiples petits toits de l'établissement. Rendue à terre, elle se dirigea vers la forge du vieux Smith. Un ami de confiance.
Le trajet lui prit environ trente minutes au lieu de dix car elle évitait tous les hommes et femmes en se déplaçant aussi silencieusement que possible dans les ombres. Arrivée là-bas, elle frappa deux petits coups à la porte. C'était le signal convenu car le vieux forgeron connaissait ses plans.
Il lui ouvrit la porte et la fit pénétrer dans l'atmosphère étouffante de son atelier. Il la guida jusqu'à sa maison où ils partagèrent un repas frugal avant de retourner dans la forge. « - Puisque nous avons été amis de si longue date, je vais te laisser tout ce que tu choisiras à la moitié de ce que je demande normalement. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit et si tu as de meilleures armes tu pourras mieux te défendre. Merci monsieur Smith ! Mais êtes vous sûr ? Certainement ! Aller, choisis ce que tu veux. » Il avait toujours été paternel à son égard et elle l'avait toujours apprécié pour cela, en particulier en ce moment.
Elle se dirigea vers le mur du fond où étaient étalés tous les boucliers, armes et armures prêts à être vendus. Elle choisit deux dagues ainsi que deux épées courtes en guise d'armes, puis elle se dirigea vers les armures. Elles étaient toutes trop chères ou trop lourdes, sauf une qui était constituée de plusieurs épaisseurs superposées de cuir et de quelques pièces de métal. Elle prit ensuite deux bracelets d'armures en bronze et se dirigea vers Smith.
« Combien est-ce que je vous dois ? »
Soudainement, on martela la porte et la voix de Jack - le père de Jade
- retentit.
« Smith ! Ouvre-moi ! Je sais que ma fille est ici ! Ses empreintes
mènent à ta porte ! »
Le forgeron se tourna vers Jade et lui fit signe de mettre son équipement dans son sac. Elle s'exécuta. Il la prit ensuite et la fit grimper aux poutres du plafond, car il n'y avait presque aucune lumière, excepté pour les tisons de la forge et il ne la chercherait pas là.
Après avoir fait cela, il se dirigea vers la porte et l'ouvrit aussi brusquement que possible. L'autre fut surprit par cela et resta encore plus étonné par la suite. Smith s'adressa à lui de telle manière qu'il était presque en train de lui crier en plein visage.
« - Qu'est-ce que tu me veux !?! Tu viens me réveiller et j'espère pour
ta santé que tu as de bonnes raisons !!! Ma fille est ici et je le sais ! Où l'as-tu cachée ? lui demanda-t-il, un peu moins sûr de lui. Qu'est-ce que j'en aurais faire de ta fille ? Entre si tu veux, tu verras qu'elle n'y est pas. » Jack jeta un rapide coup d'?il au forgeron et pénétra dans l'atelier. Il chercha partout : dans la maison, sous les tables de travail et même dans les tonneaux de ferraille, mais Jade n'y était pas. Il continua son inspection, tout en continuant à s'engueule avec Smith. Finalement, il quitta la forge en tempêtant. Jade avait tout vu depuis son perchoir. Quand Jack fut parti, Smith ferma la porte et la fit descendre. Elle le remercia et lui tendit sa bourse pour qu'il prenne ce qu'elle lui devait, mais il refusa en disant qu'elle en aurait besoin plus tard.
Elle enfila son armure et ses bracelets, mit une dague dans une de ses bottes et l'autre autour de sa taille puis attacha ses épées avec des lanières de cuir de manière à ce qu'elles se croisent dans son dos. Jade mit son sac en bandoulière, lança un dernier regard amical au forgeron et sortit dans les ténèbres de la nuit.
Elle quitta Elekhin en passant par le pont ouest et s'engagea sur un petit chemin tortueux qui menait au chemin Vert. Là, si la carte qu'elle avait longuement examinée à l'auberge était exacte, elle marcherait en direction du nord vers Bree. Elle commença donc sa marche dans une noirceur quasi-totale, le sentier n'étant éclairé que par une lune blafarde. * ~ * ~ * ~ * N/A : Reviewez s.v.p. ^-^
Elle habitait dans un minuscule bourg situé quelques à lieux au nord de l'endroit où la rivière Fontgrise se jetait dans le Bruinen. Ce village isolé nommé Elekhin ne comptait qu'une seule auberge, ce qui expliquait que ce lieux peu chaleureux soit encore fréquenté. Son père tenait cet établissement et elle était obligée d'y travailler du lever au coucher du soleil. Elle endurait cette vie depuis qu'elle avait sept ans. Elle n'était pas payée pour son travail, sauf pour les rares pourboires qu'elle recevait, mais même à cela son père la surveillait constamment et elle était obligée de lui en donner 50%.
Elle aurait pu être belle, mais elle ne l'était pas. Elle avait de longs cheveux noirs et une peau pâle, mais à cause de son dur labeur et de la rareté des occasions où elle pouvait se laver, ses cheveux étaient gras et sa peau couverte par la saleté.
Elle avait également des yeux pairs. L'un était d'un bleu si pâle qu'il semblait blanc et l'autre d'un magnifique vert émeraude. Son père la dénigrait pour cela et allait même jusqu'à la traiter de monstre pour cela. Jade détestait sa vie et son père. Qui aurait pu lui en vouloir ? Depuis déjà huit ans elle devait, à tous les jours, préparer tous les repas, nettoyer les écuries, se charger de l'entretien de l'auberge et nourrir les chevaux, sans compter les 3 miles qu'elle devait parcourir tous les matins avant l'aube pour aller chercher de l'eau. Que faisait son père durant ce temps ? Il « entretenait la réputation de son auberge » selon ses propres mots. Il parlait, quoi.
Premier chapitre :
Ce soir là, Jade retourna chercher de l'eau pour s'assurer que les clients n'en manqueraient pas durant la nuit. Elle revint à l'auberge quelques minutes avant que la nuit ne soit totalement tombée et elle monta à l'étage. Elle se dirigeait vers le grenier où était sa « chambre » quand son père l'interpella et lui dit de le suivre aux écuries. Il était saoul, comme à son habitude. Rendus là, il commença à critiquer le travail qu'avait effectué Jade, incohérent par moments. Il n'y avait qu'une seule sortie et elle était acculée dans le fond d'un box. Elle tenta de faire valoir son point de vue mais son point - poing - était plus fort que le sien, comme d'habitude. * ~ * ~ * ~ *
Elle sortit de l'écurie quelques minutes après lui en boitant, le nez saignant et avec un ?il au beurre noir. Il l'avait battue, à nouveau. Elle entra dans l'auberge et monta au grenier. Elle referma la porte derrière elle et s'agenouilla par terre en maudissant son père. Elle délogea une latte du plancher de bois et plongea la main dans le trou, d'où elle ressortit une bourse de cuir. Tout l'argent qu'elle avait économisé pour pouvoir quitter cet enfer. Elle replaça la planche avec soin et prit le sac qu'elle avait préparé depuis deux semaines. Il contenait une gourde, une corde, un couteau, des vêtements - plutôt des loques - de rechange et de la viande séchée. Elle sortit en catimini par une des lucarne et descendit jusqu'au sol grâce aux multiples petits toits de l'établissement. Rendue à terre, elle se dirigea vers la forge du vieux Smith. Un ami de confiance.
Le trajet lui prit environ trente minutes au lieu de dix car elle évitait tous les hommes et femmes en se déplaçant aussi silencieusement que possible dans les ombres. Arrivée là-bas, elle frappa deux petits coups à la porte. C'était le signal convenu car le vieux forgeron connaissait ses plans.
Il lui ouvrit la porte et la fit pénétrer dans l'atmosphère étouffante de son atelier. Il la guida jusqu'à sa maison où ils partagèrent un repas frugal avant de retourner dans la forge. « - Puisque nous avons été amis de si longue date, je vais te laisser tout ce que tu choisiras à la moitié de ce que je demande normalement. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit et si tu as de meilleures armes tu pourras mieux te défendre. Merci monsieur Smith ! Mais êtes vous sûr ? Certainement ! Aller, choisis ce que tu veux. » Il avait toujours été paternel à son égard et elle l'avait toujours apprécié pour cela, en particulier en ce moment.
Elle se dirigea vers le mur du fond où étaient étalés tous les boucliers, armes et armures prêts à être vendus. Elle choisit deux dagues ainsi que deux épées courtes en guise d'armes, puis elle se dirigea vers les armures. Elles étaient toutes trop chères ou trop lourdes, sauf une qui était constituée de plusieurs épaisseurs superposées de cuir et de quelques pièces de métal. Elle prit ensuite deux bracelets d'armures en bronze et se dirigea vers Smith.
« Combien est-ce que je vous dois ? »
Soudainement, on martela la porte et la voix de Jack - le père de Jade
- retentit.
« Smith ! Ouvre-moi ! Je sais que ma fille est ici ! Ses empreintes
mènent à ta porte ! »
Le forgeron se tourna vers Jade et lui fit signe de mettre son équipement dans son sac. Elle s'exécuta. Il la prit ensuite et la fit grimper aux poutres du plafond, car il n'y avait presque aucune lumière, excepté pour les tisons de la forge et il ne la chercherait pas là.
Après avoir fait cela, il se dirigea vers la porte et l'ouvrit aussi brusquement que possible. L'autre fut surprit par cela et resta encore plus étonné par la suite. Smith s'adressa à lui de telle manière qu'il était presque en train de lui crier en plein visage.
« - Qu'est-ce que tu me veux !?! Tu viens me réveiller et j'espère pour
ta santé que tu as de bonnes raisons !!! Ma fille est ici et je le sais ! Où l'as-tu cachée ? lui demanda-t-il, un peu moins sûr de lui. Qu'est-ce que j'en aurais faire de ta fille ? Entre si tu veux, tu verras qu'elle n'y est pas. » Jack jeta un rapide coup d'?il au forgeron et pénétra dans l'atelier. Il chercha partout : dans la maison, sous les tables de travail et même dans les tonneaux de ferraille, mais Jade n'y était pas. Il continua son inspection, tout en continuant à s'engueule avec Smith. Finalement, il quitta la forge en tempêtant. Jade avait tout vu depuis son perchoir. Quand Jack fut parti, Smith ferma la porte et la fit descendre. Elle le remercia et lui tendit sa bourse pour qu'il prenne ce qu'elle lui devait, mais il refusa en disant qu'elle en aurait besoin plus tard.
Elle enfila son armure et ses bracelets, mit une dague dans une de ses bottes et l'autre autour de sa taille puis attacha ses épées avec des lanières de cuir de manière à ce qu'elles se croisent dans son dos. Jade mit son sac en bandoulière, lança un dernier regard amical au forgeron et sortit dans les ténèbres de la nuit.
Elle quitta Elekhin en passant par le pont ouest et s'engagea sur un petit chemin tortueux qui menait au chemin Vert. Là, si la carte qu'elle avait longuement examinée à l'auberge était exacte, elle marcherait en direction du nord vers Bree. Elle commença donc sa marche dans une noirceur quasi-totale, le sentier n'étant éclairé que par une lune blafarde. * ~ * ~ * ~ * N/A : Reviewez s.v.p. ^-^
