Disclaimer : Le monde, les lieux et les personnages relatifs à Harry Potter appartiennent à JK Rowlings : Seul l'histoire m'appartient ainsi que quelques personnages.
Pairing : Harry/Drago, et vous verrez plus tard pour les autres !
Rating : Romantique, noir et agrémenté de mon humour cynique ! Ajoutez à cela quelques scènes chaudes vous obtiendrez un rating de classe R (sans violence gratuite).
Note : Merci tout spécial à Zoomalfoy et à Yami Aku pour m'avoir aidé à poster ! Sans aucun doute que j'y serait encore sinon ! '
Parle moi
De Bluette
Chapitre1 : Parle-moi de tes guerres…
(Hivers, janvier, Quartier De La Mendiante, le bas fond du monde
magique de la Russie)
Il avait plu à verse toute la nuit et les incessantes trépidations au-dessus de sa tête l'avaient constamment tenu éveillé, ses yeux grands ouverts dans l'obscurité. Dans cette minuscule pièce borgne installée sous les combles, la moiteur en était insupportable et semblait vouloir s'insinuer jusqu'à même dans son épiderme. Les draps souillés du lit à une place, la mince couverture qui n'avait de couverture que le nom lui envoyait régulièrement des frissons dans tout son corps qui semblait vouloir rechercher désespérément un peu de chaleur dans ça texture trop fine et trop rêche. Il alluma l'ampoule nue au plafond et grimaça de dégoût devant le sol sal et poussiéreux de terre battue et de vielles pierres. Les mûrs de chaux en décompositions avancées où de pauvres âmes comme la sienne avait jeté leurs haines et leurs peurs sous formes de graffitis obscènes ne valaient pas mieux.
Il se laissa tomber sur la paillasse qui lui servait de matelas en poussant un soupir, puis porta une main à son visage pour finalement fermer les yeux.
Noir…
Un gouffre sans fond et sans espoir qui vous englouti…
Une angoisse qui vous prend au cœur comme un étau, des cris de colère…
Les siens ?
Des sueurs froides, le cœur qui se met à battre de plus en plus fort…
- acceda no vita ! Hurla t-il soudainement en rouvrant les yeux.
Un corbeau lumineux sortis de la baguette magique usée pour aller frapper une femme aux formes fantomatiques. Le choque fut violent comme sa peur, faisant crier celle qui prenait tant plaisir à le torturer physiologiquement depuis bientôt 2 mois. La créature se mit alors à ce tordre sur elle-même toujours suspendu dans les airs en ce qui semblait être de la douleur. Mais pouvait elle seulement en ressentir? Elle redressa alors sa tête aux formes flou et brumeuses pour planter ses yeux terriblement nets et rouges sang sur lui avant de disparaître dans un rire crissant et aigue avec aux fond des notes des promesses de vengeances.
Comme toujours.
Les yeux dilatés par la peur, l'iris rétrécis par la haine il aurait voulu pousser un hurlement de rage au lieu d'un cris d'agonie à l'arôme de pleures.
Comme toujours.
Mais au lieu de cela, il enfila à la hâte et avec des gestes nerveux et tremblant ses vêtements de la veille qui semblaient se moquer de lui, plier qu'ils étaient, avec soins sur une chaise en fer rouillée.
Un jean noir, un t-shirt noir et un manteau de grosses mailles de laine, noir également, étaient encore imprégnés de la sueur de sa fuite devant des Aurors. En ces temps de guerres le gouvernement les avait habilité à tuer quiconque prenait la fuite lors de leur interpellation et c'est bien avec une chance de buveur de Felix Felicis qu'il avait pu en réchapper.
Un soupir las lui échappa.
Il ne se regarda pas dans la glace à moitié brisée et piquée, fixée de manière des plus précaires au dessus du lavabo, lorsqu'il se mit à faire sa toilette.
Une fois l'eau glacée au reflet d'un brun des plus suspect arrêter il se mit en devoir de s'habiller rapidement. Cela fait il prit ses longs cheveux blonds platine dans une main, en fit une queue de cheval haute avec un élastique noir, attrapa son sac à dos et les maigres effet qu'il renfermait et le balança sur mon épaule pour enfin quitter ce lieu misérable.
Il était 5h30 du matin et le gardien de ce refuge pour les fugitifs de son espèce grimaça agacé quand il l'informa de la présence d'une Veuve dans les mûrs de son établissement.
- Quel s'loprie ces bestiaux là ! j'vais 'cor pour en avoir p'our des lunes p'our m'en d'barrasser !
En réponse, son jeune client lui fit un pauvre sourire d'encouragement, lui donna sa clé et quitta le sombre établissement dans lequel il s'était caché durant ces 3 derniers mois.
Arrivée dehors il s'arrêta. Hésitant.
- Et maintenant ? Par où aller ? Murmura t-il de sa voix lasse et cassée.
Cela faisait trois ans que Drago avait fuit le manoir Malfoy et son quotidien qui se nourrissait abondamment de lui, ne lui laissant que des bleus et des miettes indigestes.
La guerre contre le Seigneurs des Ténèbres avait été déclarée officiellement par le gouvernement de Singrepour à la fin de sa sixième année avec la mort de Dumbeldore, sa fuite et la trahison de Severus. Puis au bout de deux années acharnées qui suivirent ses évènement sordides le Survivant avait mis fin au conflit en réunissant puis en anéantissant les 6 Oxcrures qui protégeaient Voldemort de la mort et de la vieillesse.
Le peu qu'il en savait il l'avait lu dans les journaux.
Mais comme après toute guerre les survivants demandèrent vengeance pour leurs morts et c'est là que débuta la Chasse aux mangemorts et aux collaborateurs.
Le gouvernement avait mis toute ses forces dans ses poursuites, prenant de nouvelles directives et créant de nouvelles lois pour les appuyés. Ainsi Drago apprit, à ses dépends, que les Aurors avaient le droits de tuer quiconque prendrait la fuite lors de leur interpellation… Surtout si les fuyards semblaient faire partie « de la même famille » que Celui-Qui-Avait-Péri.
Mais le plus effrayant fut la création des CM :
Il s'agissait d'Aurors qui avaient reçu l'Ordre de Merlin première classe et qui s'étaient « spécialiser » dans la traque des mangemorts.
Mais mangemorts n'étaient pas qui voulait avait il apprit avec un rictus ; ainsi le gouvernement ne vous reconnaissait comme tel que si ! Et seulement si ! Vous aviez la marque des ténèbres sur votre bras.
Dans ce cas là « le CM a droit de vie et de mort » sur vous.
Pas de chance pour Drago donc !
L'instant de crise de rire – nerveuse on s'en doute bien- passé il s'était senti terrifié par la folle marge que signifiait cette phrase. Et si il se faisait attraper par l'un d'eux, que se passerait t-il ? Ces sorciers pourraient-ils le torturés à loisir avant de le livrer aux détracteurs?
Et c'est avec une peur un peu plus oppressante que Drago avait continué à vivre sa vie de fuyard.
Cela faisait maintenant 5 ans en tout et pour tout qu'il fuyait la justice de ce monde. Il logeait dans des bouges lugubres où il côtoyait des gens tels que lui ainsi que les laissés-pour-compte de cette société qu'il exécrait. Pas mal de Cracmols et de gens qui s'était vu condamnés par elle pour ne pas avoir voulu mourir sur son sein avec le sourire.
Mais la veille tout avait basculé. Et tel un loup qui fuit sa tanière après avoir flairer l'odeur de l'homme, Drago se sauvait, mettant le plus de distance possible entre les Aurors et sa personne.
Instinctivement il évitait de jeter un coup d'œil aux vitrines. Ce à quoi il ressemblait ne l'intéressait plus et aucun visage n'aurait pu de toute manière lui paraître plus étranger que le sien.
Dans la rue enténébrée, encore silencieuse une odeur de café se faufilait péniblement au milieu des relents de détritus qui la jonchait.
Il fallait qu'il boive quelque chose de chaud pour mieux réfléchir à la direction à prendre. Ainsi, il entra dans la pénombre d'un boui-boui tout en longueur, se laissant tomber sur une banquette noire, adossée à un mur badigeonné de peinture anthracite assortie à la table de bois couleur charbon.
Il aimait bien l'endroit. Il y venait de temps en temps pécher des informations sur son pays natal auprès des voyageurs et des vagabonds.
Il était un homme sans rêves mais pas sans souvenirs aussi la nostalgie avait une grande place en lui.
Une fois installé Drago reçu un café noir.
Il n'était pas un des meilleurs clients mais pour avoir taper dans l'œil de la jeune Serveuse dès le premier jours il n'avait plus a demander la carte.
- Merci Mashka
- De rien ! Tu te lèves bien tôt toi ! Des courses à faire ?
Elle avait une voit flûté qui aiguillait naturellement le triste bar.
- Pas vraiment. C'est mon dernier jour ici. Et je me suis dis que j'allais te dire au revoir.
- Menteur ! Dit plutôt que tu ne voulais pas partir le ventre vide !
Drago rigola doucement. Mais ses yeux étaient toujours ternes.
- Bon alors je vais te servir un petit déjeuner digne de ce nom ! Et alors qu'il allait protester elle rajouta – offert par la maison bien sûr ! Et elle s'en alla vite fait à la cuisine.
Drago l'a regarda partir s'en pouvoir rien y faire. Il s'étonnerait toujours de voir que les gens qui en avaient le moins étaient ceux qui donnaient le plus.
Un soupir las lui échappa.
Perdu dans des idées aussi sombres que son café il ne vit pas le temps passer. Ce n'est que lorsque les premiers rayons du soleil russe vinrent éclairer la table devant lui qu'il reprit conscience et chercha Mashka des yeux.
Elle était encore dans les cuisines semblait t-il. Puis son regard balaya le bar et il repéra deux hommes en vêtements sombres qui étaient assis de l'autre côté de l'étroite allée centrale. L'un était en face de lui et semblait regardé dans sa direction. Cela n'aurait pas inquiété plus Drago si il n'avait pas aperçu CES yeux.
Couleur qui enveloppe et calme, mais aussi, emblème de l'éternité et des renaissances pour les Druides des temps anciens ; couleur des œuvres accomplies pour la régénération de l'âme et par extension, de la charité, pour les sorciers ; couleur béni chez les Saints des Moldus…le Vert…oui le Vert…Mais ce vert là était froid.
Ce vert avait noué sa gorge et avait enveloppé son crâne lui faisant tourner la tête…
Un mouvement brusque à ses côtés obligea Drago à détourner son regard. L'homme qui lui tournait jusqu'alors le dos c'était retourné faisant racler bruyamment sa chaise et entraînant un sursaut chez les quatre autres personnes qui étaient attablés près d'eux.
Ron wealsey ! Cria l'âme du blond comme elle aurait pu crier à l'apparition de la mort elle-même lorsqu'il reconnu la crinière rousse et les yeux qui sous la haine avaient presque viré au doré, semblant rallumer un brasier vieux de 5 ans.
Drago se jeta hors de sa chaise et courut vers la sortie, un sort le rata de peu et il passa la porte. C'est à peine si il entendit les pas de courses de ses poursuiveurs, son cœur lui tonnait aux oreilles avec force. Il savait que sa seule chance d'en réchapper était d'atteindre la forêt Obscure qui bordait la ville. Il accéléra un peu plus sa course
Les ruelles étaient trop courtes pour permettre aux deux Aurors de lui lancer un sort dans le dos, permettant ainsi à Drago de fuirent allégrement sans perdre de terrain. Le jeune homme avait toujours été très rapide et il espérait en ce moment critique que cette qualité, qui avait toujours eu le dont de faire rire son père à gorge déployée, lui serait salutaire aujourd'hui.
Enfin il arriva au bord de la forêt ! Il n'aurait plus qu'à compter sur sa bonne étoile pour ne pas recevoir de mauvais coup avant d'en atteindre la bordure.
« Plus vite ! Plus vite ! » S'encourageait il avec hargne
Cris de rages et insultes fusaient derrière lui.
Enfin il parvint à la bordure de la sombre forêt.
« Cours !
Sautes !
Gaffes aux racines traîtresses qui dépassent de la terre !
Cours !
Slaloms entre les arbres noirs !
Vite ! »
- Endoloris ! Cria une voix et un éclair rouge frappa un arbre proche du fuyard.
Drago n'avait pas l'intention de stopper sa course folle mais lorsqu'il un cris de douleur se fit entendre derrière lui il ne pu s'empêcher de se retourner.
Wealsey était à terre et l'arbre qu'il avait frappé de son sortilège l'instant d'avant cherchait à nouveau à le frapper de ses branches. Drago vit alors Potter se placer devant son ami tel un preux chevalier. Le blond en avait vu assez et il reprit sa course. Il lui semblait lui avoir poussé des ailes devant ce nouvel espoir de réchapper à ses ennemis.
Les cris de leur bataille l'accompagnant, il s'aida de ses deux mains pour grimper la pente en face de lui, il manqua de glisser deux fois tant le sol est gelé, et s'accrochait désespérément à des troncs rachitiques pour la gravir. Enfin, il déboula sur un terrain presque plat qu'il longea un moment. Drago jetait de temps en temps des coups d'œil derrière lui mais nulles traces de ses poursuivants. Rassuré mais haletant, il se permit de ralentir sa course.
Les arbres s'estompaient dans l'obscurité et le brouillard. Il y avait des trous dans lesquels l'ancien serpentard s'enfonçait presque jusqu'au genoux et des canettes d'aluminium craquèrent sous ses pieds. Il prit alors conscience que dans sa panique il avait oublié le sort de dissimulation et tout en pestant contre son laissé allé il se dépêcha d'y remédier avant de s'élancer à nouveau.
Il ne savait depuis combien de temps il courait mais son corps cria bientôt grâces. Ses muscles étaient lourds et tendus, sa gorge brûlait, sa tête lui tournait…
Il est vrai qu'avec son statu de reprit de justice Drago ne mangeait pas tous les jours à sa faim et si il était un très bon sprinteur, il ne valait rien en endurance. Il tint bon encore cinq minutes avant de se laisser tomber à genoux, les bras de chaque côté du corps, la tête vers le ciel et la bouche qui tentait de happer un peu plus d'air. Les feuilles humides et la terre noire glacée lui faisant un bien fou, son corps entier semblant brûler.
Le débit cardiaque revenu à un rythme un peu plus calme, Drago se releva et observa les environs. Il eu alors bien du mal à étouffer un rire nerveux lorsque qu'il se rendis compte qu'il était bien incapable de se repérer.
Deux claques sur ses cuisses plus tard et il commençait à trottiner à l'aveuglette.
Pourtant une minute plus tard Drago stoppa brusquement, les sens en alerte.
« Hm…Rien »
Puis…des frottements de branches à ses côtés se firent entendre mais il ne distingua rien de plus. Pas de Wealsey menaçant de l'Advacadavrisé ni de Potter aux yeux de tueurs, pas plus que d'animal sauvage.
Soudain, un craquement plus fort le fit se retourné. Une ombre se dessina. Drago plissait les yeux mais ne voyait pas mieux. L'ombre se rapprocha lentement, se mouvant avec souplesse entre les arbres. Oui ! Il s'agissait bien d'un animal, il en était certain maintenant, mais cela ne me rassurait pas pour autant vu la taille de l'ombre !
- Tempera Lumos ! Murmura t-il et aussitôt une lumière faiblarde ce fixa au bout de sa baguette. Le jeune Malfoy l'a leva doucement vers l'ombre et emprisonna bientôt les yeux de l'animale qui se figea. C'était de féroces et magnifiques yeux jaunes qui laissèrent aussi le jeune homme à l'arrêt. Puis, avec lenteur il balaya le corps de l'animal et son cœur s'emballa.
Si Drago avait été plus calme il aurait sans doute décris l'animal comme étant :
- une boule de fourrure faisant concurrence à un ourson avec son 40cm de haut et son presque une mètre de long.
- une fourrure dense et luisante, de couleur foncer qui s'éclaircissant à la tête et les flancs,
- une queue touffu qui bien que longue ne touchait pas le sol
- un museau allongé
- trapu avec des griffes et une mâchoires redoutable
- Bref : une Glouton
Mais tout ce que son esprit pu formuler fut :
« Une belette de l'Enfer !!!! »
Puis tout se passa très vite. Le gros mammifère se mit à courir dans sa direction trop vite pour que le jeune sorcier puisse prononcer un sort et il se retrouva sur le dos avec l'animal qui lui écrasait la cage thoracique de par son poids. 35kg tout de même !
Mais l'instant suivant, sous les yeux ébaillis du prédateur, la proie commença à rapetisser pour finalement ne laisser entre ses grosses pattes aux griffes acérées qu'un tas de vêtements et une petite boule de poile brune. Drago venait de réussir sa transformation en animagus et c'est sous ma forme d'un louveteau un peu trop mince qu'il prit la fuite…oui vous avez bien entendu : un louveteau et non un loup ! Pas même un jeune loup !
A cela Drago n'avait aucune explication. Certains anciens livres qu'il avait lu parlaient d'affectation de l'inconscient sur le subconscient …de trop de peurs refoulées qui empêcherait le Changeur de grandir, de faire suivre à sa forme animagus celle de son aspect physiques, bref rien de concrets qui ne lui ai jamais permit d'y remédier.
Le monstre une fois remis de sa surprise se mit à sa poursuite. Bien vite, Drago se rendit compte que son joker risquait de ne lui être d'aucun secours car si il avait pu avoir une chance de semer son poursuivant à travers les arbres et les fourrés en comptant sur sa petite taille il s'avéra que le louveteau n'avait aucune chance en terrain plane et presque dépourvu de haute végétation.
« Cours !
Droite ! Gauche !
Plus vite !
Cours ! »
Drago sentait son allène sur sa nuque, et la bête l'aurait certainement happer dans ses grandes mâchoires si un cou du sort ne l'avait pas fait tomber dans une fosse qui avait été protégée jusque là par de fins branchages. Assurément le poids de la bête en avait eu raison.
Tremblant encore de tout ses petits membres Drago se retourna lentement pour découvrir son tourmenteur pousser des grognements de rage et d'impuissance au fond du trou.
« Merci Merlin ! Merci Merlin ! Merci Merlin ! Merci Merlin… »
Le louveteau c'était assit son séant, sa petite gueule entrouverte pointant vers le ciel et répétait cette prière de remerciement en boucle. Il est certain qu'il en aurait pleuré de soulagement si il avait été humain.
Mais hélas, il était écrit que ce moment de féliciter devait mourir juste après avoir vu le jour. C'est ainsi que le jeune animagus entendis en réponse des grognements du monstre un miaulement des plus sauvages. Ses yeux se levèrent vers le ciel pour immédiatement découvrir, perché au dessus de sa tête, aussi menaçante qu'une lame étincelante, un grand puma aux yeux jaune jaunes pailletés de vert.
Un instant Drago se mit à croire que si il ne bougeait pas le terrible félin ne le verrait pas. Triste désillusion lorsque qu'il le vit tomber du ciel sur lui !
Paniqué, le louveteau fit volte face et se mit en devoir de courir pour sa vie, bien en vain, en un bon l'animal l'avait rejoint et plaqué au sol. Puis la large patte se releva et l'animagus n'attendit pas plus pour se remettre à courir.
En réponse, le puma le plaqua une deuxième fois à terre avec une facilité qui fit sentir le jeune homme encore plus petit qu'il ne l'était déjà.
C'est alors que le gros chat releva à nouveau sa patte.
Le louveteau sauta alors sur le côté gauche avant de me remettre à courir.
« Ma seule chance est de le semer en courant de droite et de gauche,
Je suis plus petit, plus souple, je peux le semer !
Je peux ! »
Peine perdue. Le gros chat le rattrapa en quelques bonds et commença à lui faucher les pattes arrière à l'aide de ses grandes pattes avant.
Triste spectacle qui se déroulait au fond de la forêt Sombre.
Spectacle joué d'avance.
Le louveteau perdait l'équilibre, se redressait, courait, reperdait l'équilibre, poussait des glapissements plaintifs, retombait et lorsqu'au bout de la vingtième fois il perdit pied il ne se releva pas. Drago avait compris que le grand félin ne faisait que jouer avec lui et il était à bout de force.
Cela sembla contrarié l'animal car il lui donna un coup de pattes dans le but, sans aucun doute, de voir sa proie se remettre à courir. Mais le louveteau s'y refusa. Il semblait maintenant que la souris fatiguée attendait le coup de grâce du chat.
Et lorsque le louveteau vit la grande gueule s'ouvrir, découvrant des cros acérés ce fut aussi sa vie qu'il revit défilé devant ses yeux et un glapissement angoissé fut la seule chose qui sorti de la petite gueule rose.
…
Mais la morsure fatale ne vainc jamais.
…
Le puma le prit par la peau du cou à la manière des félins transportant leur petit et se mit en marche. Drago était tétanisé et n'osait faire un mouvement, de peur de voir la gueule se refermer sur lui et lui priser la nuque.
Ce n'est que lorsqu'il entendit une voix au-dessus de lui, que le blond s'autorisa à rouvrir les yeux.
- Putain de petit corgnau ! On peut dire que la chance t'a encore gâté !
Wealsey était assis sur ses fesses, au bord de la fosse où était tombé le monstre, les mains sales et pleines de terres et de lianes noires. Il souriait. Etrange alors que ses yeux jetaient plutôt des éclairs. Mais comment que faisait il au bord du gouffre qui avait englouti la bête ?
…
Et Drago comprit.
La grosse belette qui était tombée dans la fosse n'était autre que le Wealsey sous sa forme animagus !
« Merlin !... S… se pourrait t-il que la créature que me bave dessus en ce moment soit… »
- Bon et bien il me semble que je doive te féliciter Harry pour l'avoir attraper avant moi !
Le rouquin souriait toujours et Dargo entendit le puma ronronner en retour, se sentant un peu plus désemparé et provoquant un éclat de rire puissant du jeune Auror.
Puis le louveteau sentit la main du roux sur ma fourrure tachée de terre et il lui sembla qu'il voulait le prendre de la gueule d'Harry-gros-chat.
- Eh ben Malfoy tu savais pas que dans tout les contes les loups finissent mal ? Même les tout mignons comme toi ? Et il éclata d'un rire moqueur en lui pinçant une cuisse méchamment.
Le louveteau poussa un piaulement de douleurs et se mit à trembler de plus bel. C'est alors, qu'Harry-gros-chat émit un grondement envers le tourmenteur tout en le mettant hors de sa porté, fâchant celui- ci par la même occasion.
- Sa va ! C'est pas parce que c'est toi qui à choper cet enfant de salaud que j'ai pas le droit d'en profiter un peu hein ! Il s'était levé et semblait bien remonté contre son camarade mais un deuxième grondement ce celui-ci lui fit lâcher la bataille et il se mit en marche, retraçant le chemin de l'allée.
- Ce que tu peux être égoïste par moment toi alors ! Il se pencha et Drago vit qu'il ramassait ses maigres effets puis un peu plus loin deux baguettes tout en continuant à râler à voix basse. Le chemin se poursuivit alors dans une ambiance un peu tendu. Et sans que le blond ne s'en aperçoive son corps se détendit et il se laissa ballotter dans la gueule étrangement rassurante. Alors Harry-gros-chat se remit à ronronner finissant de détendre entièrement le petit corps et c'est à peine si Drago entendit le plus jeune des Wealsey pester lorsqu'il s'endormit, vaincue par la fatigue, par la vie, par Harry.
A suivre...
