Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer blablabla...

J'espère que vous aimerez lire cette fiction autant que j'aime l'écrire :)


Je soupirais et fermais les yeux avant de me pincer l'arête du nez. Mon dieu qu'est-ce que je faisait ici ? Lorsque j'avais croisé James dans les couloirs de la fac 24 heures plus tôt, j'aurais absolument du lui dire non. Lui et sa copine rouquine avaient décidés d'organiser une petite fête en l'honneur de leurs emménagement dans leurs nouveaux studio. Soirée qui bien entendu, comptait un bon nombre de salopes et beau parleurs en tout genre. James savait très bien que je n'aimais pas trop sortir. Je pouvais même dire que j'étais un antisocial de première. Je n'avais jamais compris toute cette attraction que je créait à chaque fois que je rentrais dans une pièce, parlais ou même buvais un verre d'eau. Les filles étaient attirées vers moi telles des mouches vers la merde des vaches et je trouvais cela affligeant. Bien sûr, je savais parfaitement que j'avais du charme. Et j'avoue qu'il mettait fort utile lorsque j'avais besoin de me vider de toute la frustration sexuelle que j'accumulais. Mais elles étaient toutes dénuées d'intelligence et m'ennuyais facilement.

A la fac, j'étais connu comme Edward Cullen, le "chéri de ces dames" et j'avais même mon propre fan-club. D'ailleurs la moitié des filles qui trainaient souvent autours de moi arboraient fièrement leurs badges de Cullen Addict, ma photo -bien sûr prise à mon insu- accrochée à leurs vêtements extrêmement chères et accessoirement très moches. Je n'étais pourtant ni riche, ni célèbre. Mon père n'était pas sénateur ou quelque chose dans ce genre, ma mère n'était pas mannequin. Je n'étais pas une bête dans mes études mais me débrouillais quand même assez bien puisque j'étais à Harvard.

Je n'avais rien d'intéressant : j'étais ennuyeux, antipathique, doté d'un humour qui ne faisait rire que moi, et surtout je ne passais pas vraiment mon temps à penser à mon physique, aux filles et toutes les conneries qui allaient avec. Je n'étais qu'intéressé par ma musique, mon piano, mes livres et mes études. Ma petite vie tranquille. Et tout ça vous allez me dire plaisaient aux gens ? Foutaise oui !

- Alors EddyChou, tu passes une bonne soirée ?

La chose qui venait de m'adresser la parole -et de m'arracher à mon monologue intérieur fort passionnant- n'était autre que Tanya Denali. Grande, blonde, trop gros seins, trop grosses fesses, trop grosses lèvres, et surtout aussi conne qu'une moule. Ah et j'oubliais Chef en titre du club des Cullen Addict.

- Hmm...oui répondis-je penaud en affichant un air ennuyé sur le visage.

Tanya à toujours cru que j'étais fou amoureux d'elle et que nous allions nous marier. Elle était baigné dans ces illusions, croyant que j'étais l'homme parfait et que j'étais fait pour elle.

- Tu veux un verre ? Tiens mon chéri dit-elle avant que je n'ai répondu en me fourrant dans les mains un verre de bière et en s'asseyant à coter de moi sur le canapé.

- Tu sais, je me disais qu'on devraient peut-être annoncer notre relation à tout le monde et dire que...blablabla.

Je m'arrêtais de l'écouter et soupirait profondément. Ma plus grosse erreur, avoir couché avec cette pouffiasse. J'étais à une fête, on -enfin elle- ma parlé, on a bu, j'étais en manque, je lui plaisait, je l'ai baisé et je me suis cassé. Point barre. Et depuis elle c'était mise en tête que je voulais vivre avec elle jusqu'à la fin de mes jours.

- Bordel Cullen, tu tires une gueule vieux !

La voix de James me fit ouvrir les yeux et je le vis s'avancer vers moi, un bière à la main, son autre bras enroulé à la taille de Victoria -Ah je me rappelais enfin du nom de la rouquine-

- Je me fait chier à ta fête de merde James me plaignis-je alors qu'il s'asseyait en face de moi et installais Victoria sur ses genoux.

- Je sais gars, désolé. Tu veux rentrer ?

Je réfléchissais à sa proposition. Rester ici et supporter le babillage de Tanya jusqu'à 4 heures du matin ou rentrer chez moi et me glisser dans mon lit pour dormir pendant 3 siècles ? Choix très très facile.

Je crois que je vais rentrer. Je me redressais et Tanya s'exclama :

- Oh non EddyChou tu rentres maintenant ? Tes fatigué bébé ? Tu veux que je m'occupes de toi en rentrant à la maison ? Elle se mit à papillonner des yeux.

- Non merci Tanya, je vais juste rentrer chez moi et dormir. J'insistais bien sur le mot pour qu'elle comprenne que je n'avais pas besoin d'elle pour faire une chose aussi simple.

- Bon d'accord. Elle haussa les épaules et partis en direction du buffet pour rejoindre son groupe d'amie.

- Je te comprend gars, cette nana est une vrais plaie me dit James en posant une main sur mon épaule comme un signe de compassion.

- Non, tu ne comprends rien James, tu as un rottweiler en guise de petite amie donc tu ne comprends pas ce que c'est de devoir supporter une fille dénuée de cerveau pendant plus de 2 heures.

Tous les deux s'esclaffèrent avant de repartir vers leurs invités en me lançant un -bonne soirée Ed' !-

J'attrapais ma veste et sortis de l'appartement. Tout en attendant l'ascenseur, je me demandais ce que je pourrais faire chez moi. Peut-être me mater un film avec une bonne bière ou m'enfiler ma bouteille de Whisky, spécialement acheté pour les jours ou je me trouvais en mode blasé de la vie.

Une fois sur le trottoir, je m'allumais une cigarette et commençait à prendre la direction du campus. J'avais réussi à avoir une chambre d'étudiant juste avant la rentrée, ce qui relevait du miracle. Les logements étaient beaucoup trop chère et je ne pensais pas être apte à vivre en collocation avec des fêtards en premières années de médecine. Je tournais à l'angle de la rue et commençais à apercevoir la petite épicerie du coin ouvert 24/24. J'y faisais un saut, pour faire quelques provisions, et tandis que je passait à la caisse, le caissier me dévisagea avec une lueur bizarre. Je lui donnais un billet et partis sans réclamer ma monnaie.

Je repris mon chemin et remontais la fermeture éclaire de mon blouson en accélérant ma marche. Des pas résonnèrent derrières moi et une voix me héla.

- Eh mec attend !

Je me retournais. Le caissier s'arrêta devant moi et un sourire carnassier apparut sur ses lèvres.

- Tu as oublié tes clés sur le comptoir reprit-il en me souriant toujours comme un taré et en me les tendant. Je ne me rappelais pas les avoir sortis de ma poche.

- Merci. Je les saisis et refit demi-tour pour reprendre ma route mais il me rattrapa encore et se posta en face de moi.

- Tu es Edward Cullen ?

Je le fixais d'un œil interrogateur.

- Oui, et ?

A peine j'avais ouvert la bouche qu'il éclata de rire et que deux bras m'attrapèrent par les épaules pour me tirer dans une ruelle adjacente à la grande avenue.

- Que...

Je reçu un coup violent au ventre qui me fit lâcher mes courses et tomber à genoux. L'homme qui m'avait frappé m'attrapa par les cheveux et me fit redresser la tête pour me regarder dans les yeux. Il m'envoya un coup de poing dans la mâchoire et ma lèvre explosa alors que ma tête heurtait violemment le mur derrière moi. J'essuyais ma bouche et me redressais avant de me retourner et de fixer mes agresseurs.

- Alors Cullen, on c'est pas se battre rigola le caissier alors que son copain enfilait une paire de gants en cuir.

Je lui balançait un crochet du droit dans le nez avant de me retrouver projeter par terre encore une fois. Cette fois-ci mon attaquant visa mon arcade. Du sang commença à couler le long de ma joue alors que j'essayais de me redresser. L'homme s'assit sur mon torse, coinçant mes bras avec ses cuisses et appuya fortement un tissu imbibé d'un produit sur ma bouche et mon nez.

J'essayai de me débattre, en vain. Bientôt tout fut flou et je réussi à percevoir la voix de mon agresseur avant de sombrer.

- Bonne nuit Cullen.

Humm, Review ?